Focus Surfaces

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FOCUS
LES SURFACES
CB RICHARD ELLIS I FRANCE
AOÛT 2008
* Une nouvelle publication du département Études & Recherche
Les différentes surfaces*
en immobilier d’entreprise
Qui
l’utilise ?
A quoi ça sert ?
En clair, comment la calcule-t-on ?
Aménageurs, architectes et promoteurs
La Surface Hors œuvre Brute (S.H.O.B.)
C’est la surface de référence dite du maçon, dont
découlent toutes les autres. Elle est définie au premier
alinéa de l'article R. 112-2 du Code de l'Urbanisme
comme « égale à la somme des surfaces de plancher
de chaque niveau de la construction », y compris les
combles et les sous-sols, aménageables ou non, les
toitures terrasses ainsi que les niveaux intermédiaires
tels que les mezzanines et les galeries.
En sont exclus tous les vides notamment ceux
occasionnés par les cages d'escalier ou d'ascenseur :
les marches d’escalier et paliers intermédiaires, les
rampes d’accès et les trémies d’ascenseur ne sont
pas considérées comme de la surface de plancher.
La Surface Hors Oeuvre Nette (S.H.O.N.)
La notion de SHON est importante car elle est utilisée
pour apprécier la conformité des ouvrages construits
aux règles d’urbanisme, en particulier pour celles qui
font appel à des notions de densité de la
construction. Ainsi c’est la SHON qui est calculée
dans les permis de construire ou les certificats
d'urbanisme et qui permet de vérifier si un projet
respecte les droits à construire autorisés sur le
terrain d'implantation, ou de déterminer les droits
résiduels sur un terrain bâti. Elle sert donc de base
pour le calcul des différentes taxes d’urbanisme, le
versement résultant du dépassement de Plafond
Légal de Densité ou la participation en cas de
dépassement du Coefficient d'Occupation des Sols.
La Surface Utile Brute (S.U.B.)
Investisseurs, évaluateurs,
commercialisateurs et utilisateurs
Elle est calculée à partir du nu extérieur des murs de
façades et au niveau supérieur du plancher. Elle doit
donc prendre en compte tous les prolongements
extérieurs d’un niveau (balcons, loggias, coursives)
à l’exception des terrasses non couvertes de plainpied avec le rez-de-chaussée.
On parle également parfois de surface balayable.
C’est elle qui sert de référence pour le calcul du
loyer. Car, bien qu’il n’y ait pas d'unité de compte de
superficie légalement obligatoire en immobilier
d'entreprise, la surface utile brute est généralement
inscrite dans le bail. Et, en l’absence de définition
réglementaire en délimitant clairement les contours,
sa détermination laisse dans une certaine mesure
place à la négociation contractuelle.
La Surface Utile Nette (S.U.N.)
Elle permet d’établir la surface effectivement réservée
aux espaces de travail (bureaux, ateliers, laboratoires,
salles de réunion etc ...).
*Définitions reprises de la Charte de l’expertise
2
Elle s'obtient en déduisant de la S.H.O.B. les
surfaces de plancher :
• des sous-sols et des combles non aménageables pour
l'habitation ou pour des activités à caractère
professionnel, artisanal, industriel ou commercial,
c'est-à-dire disposant de hauteurs sous toiture ou sous
plafond inférieures à 1,80 m ou exclusivement
affectés au fonctionnement technique de l'immeuble
(chaufferie, système d'air conditionné, machinerie
d'ascenseurs, installation téléphonique...) ;
• des toitures-terrasses, balcons, loggias et surfaces non
closes du rez-de-chaussée ;
• des aires de stationnement des véhicules.
Il s’agit de la surface horizontale située à l'intérieur
des locaux et dégagée de toute emprise. Elle est
égale à la SHON, déduction faite des éléments
structuraux (poteaux, murs extérieurs, refends gaines
techniques, circulations verticales...) sans déduire les
embrasures à 1 mètre du sol, des locaux techniques
hors combles et sous sols (chauffage, ventilation,
poste EDF, commutateur téléphonique) à l’exclusion
de ceux exclusivement réservés à l'usage d'un
locataire ou d'un co-propriétaire (salles informatiques
par exemple). S’agissant des parties communes, un
calcul basé sur une répartition par quote-part est
généralement appliqué.
Elle est obtenue en déduisant de la surface utile brute
la quote-part pour les parties communes, les locaux
techniques non partagés, les circulations horizontales
(couloirs, paliers d’ascenseur et d’escalier, sas de
sécurité) ainsi que les locaux sociaux et les sanitaires.
?
?
Pourquoi
un focus
sur les surfaces ?
Voilà l’exemple d’un sujet a priori simple mais qui se révèle plus compliqué qu’il n’y paraît
lorsque l’on s’y penche d’un peu plus près. Car, en l’absence de définition légale de la
surface utile pour l’immobilier d’entreprise, à la différence du logement où la notion de
surface habitable* est clairement encadrée par les textes réglementaires, chacun y met un
peu ce qu’il veut. Un flou d’autant plus gênant que c’est la surface utile qui est inscrite dans
les baux et qui détermine donc le niveau de loyer (sans évoquer l'incidence sur l'expertise).
Il nous a donc paru intéressant de faire un point sur la question, à l’heure où les lignes
pourraient évoluer sous l’influence des contraintes environnementales. En effet, afin de faciliter
le développement des opérations de construction ou de réhabilitation les plus performantes
énergétiquement, la réforme du calcul de la surface hors œuvre nette (SHON) est aujourd’hui
à l'étude dans le cadre des travaux du comité opérationnel n° 1 « Bâtiments neufs publics et
privés » engagés à la suite du Grenelle de l'Environnement. Une affaire à suivre…
Tableau récapitulatif des éléments pris en compte dans les différentes définitions
* D’après l’article R.111-2 du Code de la
Construction, c’est la surface de plancher
construite sous une hauteur minimale de
plafond de 1,80 m. On ne prend pas en
compte les murs, les cloisons, les placards, les
marches et cages d’escalier, les embrasures de
portes et de fenêtres, les combles non
aménagés, caves, sous-sols, remises, garages,
terrasses, loggias, balcons, vérandas, volumes
vitrés, les parties communes ni les dépendances
qui n’ont pas pour destination l’habitation. La
loi Carrez, impose, depuis le 18 juin 1997, au
vendeur d’un lot en copropriété de calculer et
de garantir la surface habitable, avec une
tolérance maximale de 5%, de son bien.
Murs extérieurs
Murs intérieurs porteurs
Cloisons fixes
Cloisons mobiles
Toitures terrasses, aménageables ou non
Balcons, loggias…
Vérandas non closes
Coursives permettant l’accès à des locaux et vérandas closes
Combles ou sous-sols aménageables (réserves foncières)
Combles ou sous-sol non aménageables (ou hsp < 1m80)
Sous-sols ou niveaux dédiés au parking
Niveaux intermédiaires (mezzanine, galeries, paliers)
Circulations verticales
Locaux techniques en infrastructure (combles, sous-sol)
Locaux techniques en étage courant
assurant le fonctionnement de l’immeuble
Locaux techniques en étage courant dédiés à l’usage d’un occupant
Circulations horizontales
Espaces d’attentes intégrés aux circulations
Sanitaires
Hall d’entrée et sas d’accès
Archives
Élements de décor, placards en saillie ou non des murs
Bureaux, salles de réunion, cafétéria…
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SHOB
SHON
SUB
SUN
×
×
×
×
×
×
×
×
×
×
×
×
×
×
×
×
×
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×
×
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×
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×
×
×
×
×
×
×
×
×
×
×
×
×
×
×
×
×
×
×
×
× quote-part
×
×
×
×
×
×
×
Exemple de répartition
des
surfaces
pour un plateau de bureaux en RDC
escalier
montant
SHOB
A compter : tous les niveaux sans notion
de hauteur, ni d’accessibilité.
A décompter : pylônes, canalisations,
terrasses non couvertes, vides et espaces
descendants.
escaliers
descendants
Surface Totale S.H.O.B. : 395,62 m²
Match France /Grande-Bretagne :
des loyers parisiens moins chers
mais des bureaux moins efficaces
SHON
A compter : la base de référence S.H.O.B.
En 2007, IPD France a comparé le
coût d’exploitation d’un bureau entre
les deux pays. Conclusion : malgré
des loyers de bureaux beaucoup
plus élevés outre-manche (630 €/m2
contre 437€/m2 en France), le coût
global par occupant y apparaît
36 % moins élevé que chez nous
(7 385 € contre 10 012 € en France).
Une performance qui est à mettre
sur le compte d’une efficacité des
immeubles anglais apparemment bien
meilleure que celle du parc français.
De fait, en Grande-Bretagne, selon les
données d’IPD, 82 % de la surface
brute sont dédiés à la surface nette de
bureau contre seulement 57 % en
France. Résultat : malgré une densité
des espaces de bureaux sensiblement
égale, le ratio SUB par occupant
s’établit à 12 m2 à Londres et à
23 m2 à Paris. Des résultats qui ne
manqueront pas de relancer le débat
sur l’obsolescence de notre parc et son
impact sur l’attractivité de notre pays.
A décompter : sous-sols et combles non
aménageables, les surfaces non closes
et aires de stationnement.
Surface Totale S.H.O.N. : 386,67 m²
SUB
A compter : la base de référence S.H.O.N.
A décompter : les éléments structuraux
et circulations verticales.
Surface Totale S.U.B. : 321,73 m²
SUN
A compter : la base de référence S.U.B.L.
A décompter : les circulations, locaux
sociaux, sanitaires et quote-part des
parties communes.
Surface Totale S.U.N. : 184,91m²
Illustrations : David Piel et Frédéric Vincent (Easyburo)
4
L’optimisation
des
surfaces,
un élément essentiel
de la réduction des
coûts d’occupation
Le ratio SUN / SUB permet d’apprécier le rendement utile d’un
bâtiment. Les utilisateurs y sont de plus en plus sensibles car ce
ratio exprime le rapport entre la surface louée (donc le prix
payé) et la surface réellement exploitable pour l’implantation des
postes de travail (déterminant les effectifs hébergés). Dans un
contexte où la recherche d’économies et la rationalisation des
coûts immobiliers sont de plus en plus prégnantes, les immeubles
présentant un mauvais rendement utile sont désavantagés en
termes de coût unitaire du poste de travail par rapport à d’autres
bâtiments présentant des valeurs locatives comparables mais
permettant une densité plus élevée des espaces de travail.
Cependant, le ratio SUN / SUB ne mesure qu’imparfaitement
l’efficacité pour l’occupant en termes de configuration et de
logeabilité des plateaux. D’autres facteurs sont importants : facilité
à diviser l’espace sans redondance des circulations, importance
des angles-morts, présence de poteaux limitant la flexibilité…
L’efficacité d’un plan peut notamment être améliorée par :
• l’optimisation suivant les besoins potentiels des occupants
de la taille et du nombre d’éléments desservant l’espace
« La tour de Babel des surfaces »
par Denis François, Président de CBRE Valuation
« Pourquoi y a-t-il tant des surfaces dans l’immobilier en
France », interrogeait récemment un client sur un air de
reproche. La multiplication des surfaces employées dans
l’immobilier n’est pas un avantage pour les évaluateurs,
contrairement à ce que l’on pourrait croire. Ces surfaces
résultant soit d’un texte législatif ou réglementaire (la S.H.O.B.,
la S.H.O.N) auquel cas seule une interprétation du texte peut
poser des problèmes, soit d’un consensus entre professionnels
qui n’est pas toujours unanime.
La Charte de l’expertise en évaluation immobilière, qui est tout
sauf un code de surface, a consisté à réunir un consensus sur
5
utilisable, tels que les éléments du noyau (escaliers, toilettes,
ascenseurs), les canalisations verticales et les circulations.
• la création de bâtiments de forme compacte, offrant des
espaces intérieurs à valoriser tels que des atriums, plutôt que
des immeubles de forme allongée ;
• la réduction de l’épaisseur des façades...
En général, les plus petits plateaux sont moins efficaces en
raison de la place proportionnellement plus grande prise par les
éléments du noyau. Mais la configuration et la taille optimales
d’un plateau sont étroitement liées au style d’organisation du
travail de l’occupant : certains peuvent préférer des espaces
plus petits et intimes. Enfin, l’optimisation du rendement en
surfaces d’un immeuble peut entrer en conflit avec les objectifs
de développement durable. Ainsi, les immeubles profonds sont
très efficaces en termes de surfaces utiles mais très énergivores
(besoins en climatisation et en éclairage accrus). Et les nouvelles
exigences en termes d’isolation vont conduire à un épaississement
des façades.
les définitions de base étudiées avec l’Ordre des géomètres
experts. La présente plaquette consiste à partir de l’existant, à
aller plus loin dans les questions de prise en considération ou
non de tel ou tel élément dans les différents types de surface.
Il apparaît évident pour le confort de tous, d’avoir le plus
souvent possible une définition et une approche commune des
différentes surfaces employées. La question existe également
chez nos principaux voisins. Elle va connaître en outre un
regain d’intérêt avec les exigences croissantes en matière
d’environnement.
Des tentatives au niveau européen, notamment via la RICS et
Tegova, pourront aussi contribuer à tenter de réduire les disparités
dans la pratique de l’utilisation des surfaces à travers l’Europe.
Des impératifs
environnementaux
dévoreurs de SHON
On estime que la SUBL est généralement égale à 85 % de la
SHON dans les immeubles anciens. Dans les immeubles les
plus récents et modernes, ce ratio dépasse les 90 %, cette
performance attestant des efforts constants des promoteurs
pour améliorer le rendement en surfaces de leurs immeubles
et optimiser ainsi la rentabilité financière des opérations
(rapport surface locative et donc valorisable/surface construite
et donc coûts de construction). Toutefois, cette tendance risque
d’être remise en cause par les nouveaux impératifs de
réduction des consommations énergétiques.
En effet, les conclusions du Grenelle de l'Environnement ont
mis en avant la nécessité de développer rapidement la
construction de bâtiments basse consommation et surtout
d’enclencher le mouvement de réhabilitation thermique du
parc existant. Cela nécessitera la généralisation de solutions
constructives et architecturales novatrices : façades doubles
voire triple-peaux, isolation répartie, espaces tampon thermiques,
installation d’équipements énergétiques performants comme les
chaudières bois ou les cogénérations… Or, ces dispositions
nécessitent à surface utile équivalente une emprise au sol plus
importante et parfois une surélévation des bâtiments par
rapport aux solutions constructives courantes (plus grande
épaisseur des murs et des façades, dimensionnement des
locaux techniques…).
Ainsi, le maître d’ouvrage peut se retrouver contraint de
réduire la surface utile de son opération pour se conformer
aux limites édictées par les règles d’urbanisme (COS, hauteur
des bâtiments). Combiné aux surcoûts déjà engendrés par
l’utilisation de techniques innovantes onéreuses, cela risque
de compromettre fortement l’équilibre financier de l’opération.
Le problème est encore plus prégnant dans la cadre de la
rénovation thermique de l’existant, l’épaississement des
façades exigeant le plus souvent en milieu urbain de sortir du
cadre de l’assise foncière pour empiéter sur le domaine
public. Le problème du respect des prospects est également
posé. C’est pourquoi les dispositions techniques et
architecturales innovantes devraient pouvoir être déduites du
calcul de la S.H.O.N. et, le cas échéant, du gabarit (hauteur,
profondeur) du bâtiment, afin de ne pas freiner l’indispensable
développement des immeubles basse consommation. Une
piste de réforme aujourd’hui à l'étude.
6
Le point de vue d’un promoteur : Christopher
président de Capital&Continental
« Je considère que le développement durable constitue pour
nous tous un enjeu majeur et sans aucun doute le principal
défi du XXIe siècle. Cette conviction doit guider chacun de
nos actes, que ce soit dans notre vie personnelle ou dans
nos activités professionnelles. C’est pourquoi il importe
aujourd’hui d’accélérer le mouvement pour réduire
significativement l’empreinte écologique de l’immobilier
d’entreprise dans les années à venir. Le chantier est énorme
et nous demandera à nous autres, concepteurs d’immeubles,
de faire preuve d’audace et d’imagination pour promouvoir
la performance environnementale sans sacrifier l’efficacité et
le confort des bureaux.
installer un triple vitrage hyper performant qui impactera
fortement le rendement en surface utile de notre opération.
C’est aberrant quand on connaît déjà le coût d’une telle
enveloppe, de loin le 1er poste d’investissement dans la
conception d’un immeuble de bureaux.
Il faut bien se rendre compte que les nouvelles contraintes
thermiques et acoustiques vont conduire à un important
épaississement des murs : on pourra facilement atteindre les
30 cm au lieu des 5 cm actuels. L’équation financière sera
alors d’autant plus difficile à résoudre que les valeurs
foncières seront élevées : en cœur d’agglomération, on ne
peut pas se permettre de gaspiller de la SHON au regard du
prix des terrains. Or, c’est précisément sur ces secteurs de la
1ère couronne, bien irrigués par les transports en commun,
qu’il faut favoriser la densification du tissu urbain et le
développement de nouveaux pôles tertiaires si on veut réduire
les émissions de gaz à effet de serre liées à la circulation
automobile. Il est donc urgent que le législateur se penche sur
la question des surfaces pour clarifier la situation et nous
permettre de développer de nouveaux produits toujours plus
performants sur les meilleures localisations. »
Mais l’innovation a un coût et a besoin d’un environnement
juridique clair pour prospérer. Or, s’agissant de la question
des surfaces, nous nous trouvons aujourd’hui dans
l’incertitude. Certaines peaux extérieures peuvent être
décomptées de la S.H.O.N. si elles se trouvent à l’air libre.
Mais si je prends l’exemple du nouveau projet que
Capital&Continental développera à Saint-Ouen, la volonté
d’anticiper la future RT 2010 ainsi que les nuisances sonores
liées à la proximité du périphérique nous conduisent à
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© CB Richard Ellis, août 2008
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