Mise à jour décembre 2005 3
protection respiratoire (de niveau FFP2), des lunettes ou une visière de
protection ( à défaut lunettes de vue ou de soleil), une charlotte, des
gants et des surbottes à usage unique. Renforcer les mesures d’hygiène
habituelles : se laver soigneusement et fréquemment les mains au savon
et les rincer, laver les bottes à la sortie des bâtiments. Prévoir pour
recueillir les équipements jetables des sacs poubelles en plastique
fermant hermétiquement.
o A l’occasion des examens médicaux : en l’absence de transmission
inter-humaine avérée, pas de mesure particulière à prendre, en dehors
des mesures d’hygiène standard (lavage des mains…).
2.1.1.2. Prophylaxie :
- Chimio-prophylaxie : à ce stade où existe seulement un cas animal ou une
suspicion de cas animal (sans infection humaine détectée), la chimio-prophylaxie
des personnes pouvant être en contact avec le virus ou l’ayant été n’est pas
indiquée.
- Vaccinations :
o La vaccination des populations cibles par le vaccin inactivé contre le virus
de la grippe humaine saisonnière n’est pas une mesure de protection
individuelle. Elle peut être envisagée comme une mesure de protection
collective (en vue d’éviter le réassortiment génétique viral).
La décision de vaccination de la population cible est prise par la DGS après
avis de la cellule d’aide à la décision qu’elle a mise en place.
o Le CSHPF recommande, en cas de foyer d’épizootie à virus influenza
hautement pathogène, la vaccination avec le vaccin de la grippe saisonnière
pour toutes les personnes travaillant, intervenant ou résidant dans les
exploitations avicoles ou mixtes ainsi que pour leurs contacts proches, en
période de circulation du virus grippal saisonnier (Avis du 30 septembre
2005).
o Les médecins du travail informeront les populations ciblées par la
vaccination que l’objectif de cette vaccination n’est pas une mesure de
protection individuelle contre la souche aviaire.
2.1.2. Préconisations du ministère de l’agriculture et de la pêche et du ministère
de l’emploi, de la cohésion sociale et du logement
Dans le cadre de la réalisation de son action en milieu de travail, le médecin du
travail remplit son rôle de conseiller du salarié et de l’employeur. Il aide ce
dernier à procéder à une évaluation des risques afin de déterminer, en amont,
les mesures de prévention collective adéquates. Il informe sur les règles
spécifiques de prévention du risque biologique. Il rappelle à l’employeur et aux
salariés les règles d’hygiène de base (lavage des mains…), le port des
équipements de protection individuelle, les modalités selon lesquelles s’équiper
et retirer l’équipement. Ces informations peuvent être délivrées de manière
collective. Il est souhaitable qu’un document écrit rappelant les consignes de