Le petit Finance
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Rentabilité et effet de levier
TVA
déductible(4)
15 +
délai de paiement
déductible moyen
X
Dettes
fournisseurs
et services
Achats TTC de
×
de biens et serv.
X
TVA
collectée(4) 15 +
délai de paiement
collectée
X
BFRE exprimé en jours de CAHT X X
(1) Stock moyen = (SI + SF)/2
(2) Coût d’achat des MP utilisées = Coût d’achat des MP achetées + SI – SF
(3) Coût de production des produits vendus = Coût de production des produits fabriqués (–)
Production stockée
(4) En supposant que le paiement de TVA intervient le 20 du mois suivant ; en se positionnant au
milieu de mois, le temps d’écoulement est égal à 15 + 20.
Exemples de calcul de temps
d’écoulement
Les clients règlent à 30 % au comptant, 20 % à
30 jours, 50 % à 60 jours TE = 0,3 × 0 + 0,2 × 30
+ 0,5 × 60 = 36 jours
Les fournisseurs sont réglés à 60 jours fin de mois TE = 15 + 60 = 75
Les fournisseurs sont réglés à 30 jours fin de mois
le 10 TE = 15 + 30 + 10 = 55
Origines du BFRE
Le BFRE est un besoin de financement dont la cause est souvent
double :
– existence de stocks : la mise en place d’un stock implique un achat
(marchandises, matières premières) ou une fabrication (en-cours
de production ou produits finis) qui, dans les 2 cas, nécessitent une
sortie de trésorerie ;
– décalage entre l’encaissement des sommes dues par les clients et
le décaissement des différentes charges : l’entreprise doit réaliser
une avance de trésorerie si les clients règlent leur créance après
que les charges ont été réglées.
Intérêt du BFRE normatif
• Les temps d’écoulement relatifs aux stocks, clients, fournisseurs,
ont par secteur d’activité des valeurs moyennes caractéristiques.
L’entreprise peut donc apprécier sa situation propre par rapport à la
moyenne du secteur dans lequel elle opère.
• Cette méthode permet également de réaliser des simulations et de
prévoir l’incidence de toute variation du CAHT sur le BFRE et donc
sur la trésorerie.
• Cela permet aussi de fixer le niveau souhaitable de fonds de roule-
ment net global pour assurer l’équilibre financier.
• Elle met par ailleurs en évidence les postes sur lesquels il convient
d’agir en priorité.
■ ■ ■
Préalable
Pour aborder les notions de rentabilité et d’effet de levier, il est
conseillé d’établir au préalable un bilan économique en grandes
masses et un compte de résultat simplifié.
Bilan économique
• Immobilisations nettes
– incorporelles
– corporelles
– financières
• BFR
• Trésorerie actif (y compris VMP)
Capitaux propres (C)
Dettes financières (D)
• Emprunts stables
• Concours bancaires courants
= Actifs économiques = Passifs économiques
Compte de résultat simplifié
Résultat économique
– Charges financières sur endettement
= Résultat courant avant impôt (RCAI)
– Impôt sur les bénéfice (Taux d’IS × RCAI)
= Résultat courant après impôt = Résultat net
La rentabilité se définit par un rapport entre un résultat obtenu et les
moyens mis en œuvre pour l’obtenir.
Rentabilité économique
ou rentabilité des actifs
(En anglais ROCE ou return on capital employed, ROI ou return on
investments, ROA ou return on assets.)
Elle permet de mesurer la performance des actifs économiques, la
performance des actifs d’exploitation et la performance des actifs
financiers indépendamment du mode de financement.
• Te : taux de rentabilité économique (ou taux de rentabilité des
actifs) avant IS :
Résultatéconomique
Actifséconomiques = Résultatéconomique
(C+D)
Te =
• Te’ : taux de rentabilité économique après IS
Te’ = Te × (1 – Taux d’IS)
Rentabilité financière ou rentabilité
des capitaux propres (Tf) ou rentabilité
du capital-actions
(En anglais ROE, return on equity)
• Il faut se placer du côté de l’actionnaire :
Tf après impôt = Résultat net
Capitaux propres
• Résultat net par simplification, le plus souvent le résultat courant
après impôt.