RISQUE DE CHANGEMENTS COMPORTEMENTAUX ET ÉMOTIFS,
VOIRE D’AUTOMUTILATION
Enfants et adolescents : Données tirées d'essais cliniques comparatifs avec placebo
•Des analyses récentes de bases de données d'essais cliniques sur l'innocuité des
ISRS et des autres antidépresseurs de nouvelle génération laissent supposer que
l'utilisation de ces médicaments chez des patients de moins de 18 ans pourrait être
associée à des changements comportementaux et émotifs et peut-être même
comporter un risque accru d'idées et de comportements suicidaires par rapport à un
placebo.
•Le petit nombre de patients dans les bases de données d'essais cliniques et la
variabilité des taux enregistrés dans les groupes placebo ne permettent pas de tirer
des conclusions fiables quant à l'innocuité relative de ces médicaments.
Adultes, enfants et adolescents : Données supplémentaires
•Lors d'essais cliniques et de programmes de pharmacovigilance sur les ISRS et les
autres antidépresseurs de nouvelle génération – lesquels essais ou programmes
englobaient à la fois des enfants, des adolescents et des adultes – on a signalé des
effets indésirables sévères de type agitation couplés à des actes d’automutilation ou
à des comportements agressifs à l'égard d'autrui. Ces effets indésirables de type
agitation sont les suivants : akathisie, agitation, désinhibition, labilité émotionnelle,
hostilité, agressivité, dépersonnalisation. Dans certains cas, ces effets indésirables
sont apparus plusieurs semaines après le début du traitement.
Il est conseillé de suivre rigoureusement l'état clinique du patient, peu importe son
âge, afin de déceler les idées suicidaires ou tout autre indice du risque de
comportement suicidaire. Cette surveillance inclut les changements
comportementaux et émotifs de type agitation.
Symptômes de retrait
On NE doit PAS mettre fin abruptement au traitement par Celexa® (bromhydrate de
citalopram) en raison du risque de symptômes de retrait. Lorsque le médecin décide
d'arrêter un traitement par un ISRS ou un autre antidépresseur de nouvelle génération,
on recommande une baisse graduelle de la dose par opposition à un arrêt soudain.
Il importe de souligner qu'un lien causal entre, d'une part, les ISRS et les autres antidépresseurs
de nouvelle génération et, d'autre part, le risque d’automutilation ou de comportement agressif à
l'égard d'autrui, n'a pas été établi. La possibilité d'une tentative de suicide est inhérente à la
dépression et à d'autres troubles psychiatriques et peut persister jusqu'à l'obtention d'une
rémission. On doit donc surveiller les patients étroitement pendant toute la durée du traitement et
envisager avec sérieux le besoin éventuel d'hospitalisation. La présente mise en garde invite les
cliniciens à suivre de près tous les patients recevant un ISRS et d'autres antidépresseurs de
nouvelle génération afin de déceler toute aggravation clinique, l'apparition ou l'aggravation d'effets
indésirables de type agitation ou tout autre indice du risque de comportement suicidaire.
L’utilisation du citalopram n'est pas indiquée chez les enfants et les adolescents.