LA PHASE PRÉCONTENTIEUSE
DE MÉDIATION CIVILE
Le fauteur de
troubles réagit
et les troubles
cessent
Signature
d’un PV de
conciliation.
Si respecté,
n de la
procédure
Echec de la
conciliation
(passage au
contentieux)
Il respecte son
engagement
et les troubles
cessent
LA PHASE CONTENTIEUSE
Si le fauteur de troubles était absent
à la conciliation* ou si les deux
parties n’ont pas pu s’entendre, il est
toujours possible de faire régler le
litige par un tribunal. Le sanctions
peuvent le cas échéant être lourdes
pour le coupable.
Au civil
Le plaignant peut, en amenant la preuve des torts qu’il
subit, obtenir :
> une requête en « injonction* de faire » respecter le bail ;
> une résiliation de bail et/ou de cesser le trouble par voie
d’assignation*.
Au pénal
La victime doit impérativement déposer une plainte auprès
d’un Commissariat de Police ou auprès du Procureur de la
République.
La plainte est établie contre X an d’éviter tout risque
d’accusation, de dénonciation calomnieuse et les faits
doivent être très précis et circonstanciés*.
La plainte est transmise au Parquet qui a 3 mois
pour répondre.
Le Procureur de la République va ainsi apprécier
le bien-fondé de la plainte et décider soit :
> de classer l’aaire sans suite (preuves pas assez solides,…)
> de mettre en œuvre des mesures alternatives aux
poursuites pénales (rappel à la Loi…)
> d’engager des poursuites pénales.
Dès la plainte déposée devant le tribunal pénal, vous
pouvez vous constituer partie civile (art 85 du code de
procédure pénale), c’est-à-dire que vous demandez à
participer au procès pénal en tant que victime, an de
défendre vos intérêts et d’obtenir réparation du préjudice.
Dans certains cas, quand une enquête n’est pas nécessaire
et que les éléments de preuve sont susants, il peut y avoir
une citation directe* du fauteur de trouble.
Vous subissez des troubles de voisinage
et les actions amiables menées
avec l’équipe de proximité Silène
n’ont pas abouti ?
Il est nécessaire maintenant d’engager une procédure
devant le tribunal civil ou pénal suivant la situation et la
gravité des faits. Silène a besoin de vous pour pouvoir agir.
Votre mobilisation est impérative.
Convocation du fauteur de troubles par Silène
Le fauteur de troubles
ne se présente pas à la
convocation
Le fauteur de troubles se
présente à la convocation
Recours à l’huissier
de justice
Signication d’une
sommation* d’avoir à
respecter le règlement
intérieur
Le fauteur
de troubles
ne réagit pas
et/ou poursuit
les troubles
Les
engagements
ne sont pas
respectés
Conciliation*
devant le
Tribunal
d’Instance :
audience à
laquelle le
fauteur de
trouble est
convoqué
Il reconnaît
les faits et
signe un acte
d’engagement
Il ne reconnaît
pas les faits et
refuse toute
médiation de
Silène
UN DOSSIER SOLIDE EST INDISPENSABLE
pour permettre au juge d’apprécier la gravité des faits
et obtenir réparation ou expulsion.
Pour cela, il faut ACCUMULER LES PREUVES
par TOUS MOYENS :
• témoignages de tiers, d’autres voisins mais aussi le
personnel Silène : chargé(e) de proximité, conseillère
sociale, responsable de secteur
(faits relatés dans un rapport circonstancié)
• attestations de témoins (formulaire 202) accompagnées de
la photocopie recto/verso de la carte d’identité du plaignant
• pétitions d’habitants
• photos des dégradations…
• mises en demeure de Silène, courriers échangés
• certicats médicaux si atteinte à la santé des voisins
(troubles du sommeil…).
Silène peut également mandater un huissier de justice
an d’apporter des preuves irréfutables devant le tribunal,
sous forme de :
• procès-verbal de constat avec photos (cependant
l’huissier ne peut pénétrer dans le logement du fauteur de
troubles sans l’autorisation de celui-ci ou avis du tribunal),
• sommation interpellative : l’huissier a la capacité
d’interroger les témoins (anonymat possible),
• sommation d’avoir à cesser le trouble : l’huissier
demande ociellement que le trouble prenne n.
Le trouble de voisinage est un fait juridique qui n’a pas de
dénition.
> Le bailleur doit assurer la jouissance paisible de son locataire.
> Le locataire doit user de la chose louée en « bon père
de famille » (article 1728 Code Civil et article 7 b - Loi du 6
juillet 1989).