Revue de presse du 06/07/2015

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N°431
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Du 06/ 07 /2015
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CONECT 2015
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GRÈCE - RÉFÉRENDUM :
Victoire du «non» à 61.31%
Au lendemain de la victoire historique du « non » au référendum sur les propositions des
créanciers d’Athènes, le ministre des Finances grec Yanis Varoufakis a annoncé, ce lundi, sa
démission.
Ainsi, analyse l’AFP, Alexis Tsipras a pris la décision de sacrifier ce collaborateur qu’il avait
jusqu’ici soutenu contre les critiques de ses partenaires européens. Le départ du ministre
des Finances semble être un geste du premier chef d’un gouvernement de gauche radicale
en Europe à l’égard de ses créditeurs, avant le sommet franco-allemand à Paris.
Ce choix d’Alexis Tsipras, fort de la victoire du « non » à 61,31 % au référendum sur les
propositions des créanciers, intervient à quelques heures d’une rencontre à Paris entre la
chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande, alors que
plane l’incertitude sur le maintien de la Grèce dans la zone euro. Athènes est fermement
convaincue que les négociations sur les réformes et les mesures budgétaires, débattues
avec l’UE et le FMI depuis cinq mois, peuvent reprendre dès lundi.
La situation est d’autant plus urgente, rappelle l’AFP, que la Grèce n’a plus d’argent, ses
banques sont fermées depuis une semaine et fragilisées par les récents retraits massifs de
Grecs anxieux. Tous les regards sont tournés vers la BCE qui depuis plusieurs jours a consenti à maintenir en coma artificiel les banques du pays, au moyen de prêts d’urgence.
Mais les Grecs ont semblé dépasser leur anxiété pour dire le « grand non » espéré par Alexis
Tsipras aux créanciers, qui exigent des réformes très dures de la Grèce depuis 2010, en
échange de 240 milliards d’euros de prêts ou de promesses de prêts, qui ont porté la dette
grecque à près de 180 % du PIB.
Lundi 0629Juillet
2015
Vendredi
Mai 2015
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Notation :
Fitch Ratings maintient la note de la Tunisie, mais baisse ses prévisions de croissance
L'agence de notation Fitch Ratings prévoit une baisse de la croissance en Tunisie à 1,9% en
2015 à la suite de l'attaque terroriste de Sousse (26 juin 2015) contre 2,3% en 2014.
"L'attaque de Sousse met en évidence les risques du terrorisme sur le potentiel et
l'économie tunisienne", lit-on dans un communiqué de Fitch Ratings rendu public mercredi
1er juillet 2015.
Cette attaque, la deuxième en 3 mois, après celle du Bardo qui a aussi ciblé des touristes
dans le Musée du Bardo, va influencer l'économie à court terme à travers son impact négatif
sur le tourisme, secteur qui représentait, en 2014, 7% du PIB, 12% de l'emploi et 9% des
recettes en devises.
L'agence de notation rappelle, par ailleurs, le coût de la récente attaque estimé à 515 millions de dinars par la ministre du Tourisme, Salma Rekik, soit l'équivalent de 1,1% du PIB.
"L'attaque met en évidence les risques d'ordre sécuritaires qui pèsent encore sur le pays
après une transition réussie vers un régime politique démocratique. Ces risques sont
aggravés, vu les frontières communes de la Tunisie avec la Libye, où les terroristes, qui ont
commis les attentats du Bardo et de Sousse, ont été formés, selon des affirmations du gouvernement tunisien", développe Fitch dans son communiqué.
L'instabilité liée à la sécurité sociale ou politique mettrait de la pression négative sur la note
souveraine "BB-" de la Tunisie, indique encore Fitch Ratings.
Toutefois, l'agence estime que le processus de transition politique et la stabilisation est bien
ancré, et la révision des perspectives de la Tunisie de "négatives" à "stables" en mars
dernier témoigne de l'aboutissement d'un processus démocratique de quatre ans, ajoute la
même source.
Cette transition devrait soutenir les efforts visant à relancer l'économie tunisienne et
favoriser des réformes structurelles dans certains domaines, telles que la révision du code
de l'investissement, la restructuration des banques publiques et d'autres réformes fiscales.
L'agence estime, en général, que la Tunisie continuera à bénéficier du soutien financier,
économique et politique de la part de ses principaux partenaires occidentaux, suite à sa
transition démocratique.
Lundi 06 Juillet 2015
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