facilité à faire des affaires tiennent aussi la comparaison avec les cotes médianes de ce même groupe de
référence.
Fitch Ratings ne manque pas d'attirer l'attention sur le fait que le «risque politique demeure élevé» en Tunisie,
rappelant au passage que les 2 attentats terroristes du Bardo, le 18 mars, et de Sousse, le 26 juin, ont été de
sérieuses épreuves pour le système sécuritaire tunisien.
Cependant, l'agence de notation internationale estime que «le consensus politique qui prévaut dans le pays a
démontré, à plusieurs reprises depuis le début de la Révolution en 2011, son efficacité et pourra, à l'avenir,
appuyer encore plus cette stabilité politique dans un environnement difficile.»
Amélioration et détérioration se valent
Selon Fitch, la performance macro-économique de la Tunisie a été en demi-teinte, depuis la Révolution, avec
une décélération de la croissance du PIB réel et une inflation montante. Même si cette dernière a enregistré un
fléchissement et qu'elle se situerait, en fin de cette année, autour d'une moyenne de 4,7%, la croissance
économique tunisienne en 2015 subira un ralentissement pour se trouver en-dessous de 1%, en raison
notamment des 2 attaques terroristes qui ont porté un coup dur aux secteurs du tourisme et des transports –
tous 2 contributeurs à hauteur de 12% au PIB du pays.
L'agence de notation avertit que la relance de l'activité économique représente la condition sine qua non de la
capacité du gouvernement tunisien à faire face aux pressions sociales.
Fitch prévoit aussi que le déficit budgétaire de la Tunisie sera inférieur à 5% du PIB, en dépit de la chute des
recettes fiscales qu'a entrainées la faible croissance économique.
Les «perspectives stables» que Fitch Ratings accorde à la Tunisie reflètent les attentes de l'agence
internationale que les risques d'amélioration et de détérioration de la situation en Tunisie se valent.
Le rapport de Fitch explique que les facteurs principaux qui pourraient, individuellement ou collectivement,
entrainer une note négative sont: une instabilité politique qui pourrait résulter d'attaques terroristes ou de
troubles sociaux; un relâchement budgétaire; un échec de la réduction du déficit extérieur courant (DEC); un
échec de la relance de la croissance économique.
Fitch estime que des éléments essentiels – comme une amélioration structurelle du DEC tunisien, qui réduirait
les besoins financiers externes du pays, et le renforcement des perspectives de la croissance économique –
peuvent, au contraire, faire pencher positivement la balance de l'économie tunisienne.
Post date: 2015-09-26 09:13:18
Post date GMT: 2015-09-26 08:13:18
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