graisse corporelle en tant que carburant. Votre corps apprend ainsi d’optimiser son
métabolisme des graisses et de brûler des graisses plus longtemps dans l’effort.
Si vous avez l’habitude de vous entraîner avec des stocks de glycogène constamment
remplis par une alimentation à base d’hydrates de carbone prioritaire, vous avez besoin
d’un temps d’adaptation à cette nouvelle méthode. Sachez néanmoins que vous vivez
beaucoup mieux et que le risque d’inflammation tissulaire est réduit avec un régime bas
en hydrates de carbones. Notez que l’alimentation ne doit surtout pas contenir trop de
sucres rapides (sucreries, pâtes et pain blanc, boissons sucrées ou avec édulcorants,
aliments transformés industriellement) et essayez d’éviter au mieux les aliments à base
de blé (contient une substance qui favorise l’inflammation). Petite phrase logique :
remplacer tous les aliments blanc, mous ou sucrés.
Les protéines
Les acides aminés dans les protéines sont les composants de construction cellulaire de
muscles et de tendons. Le système immunitaire et hormonal en a également besoin pour
un bon fonctionnement. Ces acides aminés dites « essentiels » (ne peuvent pas être
produits par le corps) doivent êtres apportés par l’alimentation ou en complémentant. Le
meilleur équilibre au niveau des apports en acides aminés est la combinaison œufs/
pomme de terre. Pour les viandes, préférez la volaille et le poisson, moins gras ou avec
les bonnes graisses oméga-3, au mieux issue de production BIO, afin d’éviter de
consommer des médicaments que les producteurs donnent en grande quantité à leurs
animaux dans les productions conventionnelles. Les protéines végétales (légumineuses,
quinoa, sarrasin, chanvre, sésame, noix, etc.) peuvent être une
très bonne alternative à la viande. Pensez toujours à bien
combiner les protéines pour une grande valeur biologique, en
plus des œufs et les pommes de terre, il y a par exemple les
haricots et le riz ou le maïs, le yoghourt et le muesli, etc. Plus
la valeur biologique (nombre d’acides aminés essentiels
contenus) est importante, mieux le corps peut utiliser la
protéine pour la reconstruction cellulaire. Composez vos assiettes avec 1/4 de protéines,
1/4 d’hydrates de carbones complexes et ½ de légumes (crus et cuits) et de fruits.
Les bonnes graisses
Tous les sportifs devraient consommer des graisses. Mais pas n’importe lesquelles !
Choisissez les « bonnes graisses », cet à dire les acides gras essentiels, les fruits
oléagineux ainsi que les huiles végétales avec une haute concentration d’acides gras
monoinsaturés et polyinsaturés, comme les oméga-3 (l’huile de colza, de lin et de noix,
l’huile de chia ou de carmeline, ainsi que l’huile de carthame, qui résiste très bien à la
thermo-oxydation, vous pouvez le chauffer sans problème). Il favorisent la récupération
et ont des vertus anti-inflammatoires. Une poignée de cerneaux de noix, 2 portions de
saumon à la vapeur par semaine ou 1 cs d’huile de lin par jour comblent vos besoins
accrus en oméga-3. Les huiles de tournesol, de maïs ou de soja sont à éviter pour le
sportif, car ils augmentent la tendance à l’inflammation et le risque de blessures.
Attention : Les viandes rouges et la viande de porc contiennent également beaucoup
d’oméga-6, surtout ceux d’issue d’agriculture conventionnelle, car les bêtes mangent
beaucoup de maïs et de soja, riche en oméga-6, au lieu de leur alimentation naturelle, de
l’herbe riche en oméga-3 !
Ainsi, pour éviter les blessures, améliorer la récupération et limiter l’inflammation des
tissus, optez pour une alimentation à base de végétaux, en optimisant votre
consommation de bonnes graisses (huiles végétales riches en oméga-3 et poissons d’eau
froide) et de protéines de préférence maigres de très bonne qualité (légumineuses,
poissons, poulet, œufs).