FICHE PRATIQUE
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Législation
La Fondation Pierre Deniker est une fondation de recherche reconnue d'utilité
publique créée en 2007 qui a pour objet de favoriser et soutenir des
programmes de recherche et de prévention dans le domaine de la santé
mentale.
de l’état, diverses mesures peuvent être envisagées jusqu’à la réintégration en
hospitalisation complète.
Tout au long de la prise en charge du patient, que celle-ci prenne la forme d’une
hospitalisation complète ou d’un programme de soins, des certificats médicaux
sont exigés, qui doivent se prononcer sur le bien-fondé de la poursuite de la
mesure en cours : entre le 5ème et le 8ème jour après l’admission, puis chaque
mois. Le cas échéant, au bout d’un an d’hospitalisation complète continue, le
maintien des soins est subordonné à l’avis d’un collège de professionnels.
A tout moment, la mesure peut prendre fin pour motif médical si l’évolution le
permet : en cas de SPDT ou de SPPI, un certificat atteste de l’évolution favorable
autorisant l’abrogation ; en cas de SPDRE le certificat médical doit être suivi d’un
arrêté préfectoral – et dans ce dernier cas s’il y a désaccord entre préfet et
psychiatre, une procédure est prévue allant d’un deuxième avis médical jusqu’à
la saisine du JLD.
Il existe en outre des dispositions spécifiques pour les patients admis sur
décision du représentant de l’état, séjournant ou ayant séjourné au moins un an
en UMD (Unité pour Malades Difficiles), et pour ceux étant hospitalisés à la suite
d’une décision d’irresponsabilité pénale ou ayant fait l’objet d’une telle mesure
moins de 10 ans auparavant : dans ces cas, « l’allègement » de l’hospitalisation
complète au profit d’un programme de soins doit faire l’objet d’un avis d’un
collège de professionnels, tout comme la décision de mainlevée laquelle est
soumise en outre à deux expertises qui doivent être concordantes.
Jusqu’en 2011, la privation de liberté consécutive aux mesures d’hospitalisation
sous contrainte faisait l’objet d’un contrôle administratif rigoureux mais non
judiciaire. Cette autre « exception française » qui s’expliquait par un contexte
historique et réglementaire particulier, a pris fin le 5 juillet 2011, puisque
désormais en cas de soins sous contrainte le Juge des Libertés et de la Détention
(JLD) peut être saisi par la personne concernée, son entourage, son tuteur ou
curateur le cas échéant ou le Procureur de la République, mais surtout il est saisi
systématiquement en cas d’hospitalisation complète continue afin de vérifier le
bien-fondé de la mesure avant le 15ème jour, avant le 6ème mois puis tous les 6
mois. Cette saisine du JLD est accompagnée d’un avis conjoint rendu par deux
psychiatres de l’établissement d’accueil (dont un seul participe directement aux