Diagnostic élaboré en collaboration avec
DIAGNOSTIC & ORIENTATIONS
RLPi
L’état des lieux de la publicité extérieure
26 communes dotées d’un Règlement Local de Publicité (RLP)
Publicité : une situation à améliorer
Enseignes : des dispositifs à traiter
Bruguières
Lespinasse
Gagnac
Castelginest
St-Alban
Aucamville
Fonbeauzard
Launaguet
St-Jean
L’Union
Montrabé
Beaupuy
St-Orens
Quint-Fonsegrives
Flourens
Balma
FenouilletSeilh
Beauzelle
Blagnac
Toulouse
Colomiers
Tournefeuille
Cugnaux
Villeneuve-
Tolosane
Mondonville
Aussonne
St-Jory
Gratentour
Mondouzil
Mons
Drémil-
Lafage
Aigrefeuille
Pin-Balma
Cornebarrieu
Pibrac
Brax
Quelque 1 529 faces publicitaires ont été recensées sur le territoire de la Métropole, dont celles implantées sur les principaux axes routiers.
La publicité de grand format
D’une surface de 8 m² ou 12 m², ces dispositifs sont destinés à être vus depuis les
grands axes de circulation automobile.
• Au plan quantitatif : on note une part importante de panneaux publicitaires de 8 m²,
moins impactants pour le paysage que les 12 m². 90% des panneaux sont scellés au
sol, contre 10% de publicité murale.
• Au plan qualitatif : l’état du matériel est globalement correct mais les supports
utilisés sont très hétérogènes, ce qui crée une confusion dans le paysage.
• La réglementation est plutôt bien respectée avec toutefois la présence de
nombreux supports dans des secteurs non urbanisés.
• Certains lieux sont protégés par le Code de l’Environnement ou par les 26
règlements locaux existants (centre historique des communes, site patrimonial
remarquable de Toulouse…).
• D’autres, sont altérés par la publicité comme les zones commerciales, certains
axes routiers et entrées de ville.
La publicité de petit format (2 m²)
Le format de 2 m² s’est fortement développé avec le mobilier urbain. Il est aujourd’hui
majoritaire sur la Métropole.
Les autres formes de publicité recensées
• La publicité numérique qui doit être encadrée par le RLPi.
• Les véhicules publicitaires : certains, stationnant sur la voie publique, ont été
repérés en infraction avec la règlementation nationale.
• La microsignalétique : cette forme de préenseigne est utile pour les équipements
publics comme pour les commerces de proximité. Elle est présente dans de
nombreuses communes de la Métropole hors Toulouse.
• Les enseignes murales
Elles peuvent être parallèles au mur ou perpendiculaires. Leurs caractéristiques
diffèrent selon qu’elles se trouvent en centre-ville, dans une zone commerciale,
sur un axe de transit ou dans une zone industrielle. Elles sont plus ou moins bien
intégrées dans l’architecture des bâtiments.
• Les enseignes scellées au sol
Elles ajoutent un nouvel obstacle dans le paysage. Utilisant un support semblable aux
panneaux publicitaires, elles se confondent avec de la publicité. Ces dispositifs sont
souvent en infraction en raison notamment de leur concentration sur certains sites.
• Les enseignes en toiture
Les enseignes de ce type sont soumises à des normes et des formats très
précis, en raison de l’atteinte au cadre de vie qu’elles peuvent engendrer. Dans
les faits, elles sont rarement conformes aux obligations règlementaires. Plusieurs
communes ont préféré les interdire dans leur règlement local.
Commune possédant un RLP
Commune ne possédant pas de RLP
Territoire de Toulouse Métropole
L’analyse des RLP existants permet de dégager des points forts,
mais aussi de relever des faiblesses :
Points positifs :
- en matière de publicité : interdiction aux abords des giratoires,
limitation des formats...
- en matière d’enseignes : limitation du nombre d’enseignes
murales, interdiction des enseignes en toiture, réduction
du format des enseignes scellées au sol.
Certaines de ces dispositions pourraient inspirer
le futur RLPi et être généralisées.
Points négatifs :
- des documents plutôt anciens en
inadéquation avec la réalité urbaine
actuelle et qui ne tiennent pas compte
des nouveaux procédés publicitaires ;
- des dispositions parfois complexes,
diffi cilement applicables ou même illégales
(ex : interdiction totale de la publicité lumineuse).