Printemps 2017 Équipe Chartier, Grandmaison BANQUE NATIONALE FINANCIÈRE 1, Place Ville-Marie Bureau 1700 Montréal, QC H3B 2C1 Téléphone : (514) 390-7374 (514) 412-3019 Sans frais : 1 866 626 0636 Télécopieur : (514) 879-3873 Courriels : [email protected] [email protected] Maintenant que les jours s’allongent, vous commencez peut-être à planifier le ménage de printemps de votre maison et de votre jardin. Tout comme votre maison, votre portefeuille exige, lui aussi, un entretien régulier et il pourrait bénéficier d’un examen complet et d’une mise à jour. Investir : l’inégalité entre les sexes C ertaines recherches révèlent que les hommes en ont beaucoup à apprendre des femmes en matière de placement. Les femmes sont actuellement le principal soutien de famille d’un tiers des ménages canadiens1 et leurs compétences financières pourraient apprendre à tous les investisseurs comment optimiser les économies de leur famille. AVANTAGE : FEMMES Les femmes sont moins susceptibles d’exposer leur portefeuille à trop de risques et elles effectuent moins de transactions que les hommes. Elles gardent plus volontiers le cap lorsque le marché est volatil, donnent la priorité à la diversification et sont plus disposées à suivre les conseils2. Selon des études3, voilà quelques raisons pour lesquelles leurs placements ont légèrement devancé ceux des hommes sur six ans. meilleures connaissances financières4. Ceux qui en savent plus auraient tendance à être plus impliqués dans la planification de leur retraite et à faire croître leur patrimoine au fil du temps. AVANTAGE : HOMMES Mais les femmes pourraient aussi en apprendre des hommes. Ils ont confiance en leurs compétences financières, jouent un rôle plus actif à l’égard de leur portefeuille, et ont de 1. Kevin Milligan, « Canada’s female breadwinners are growing in number, but not by age group », Canadian Business, estimations de juin 2013. 2. Betterment Editors, « Data suggests women are better (behaved) investors », mars 2015. 3. Brad Barber, Terrance Odean, « Boys will be boys: Gender, overconfidence, and common stock investment », The Quarterly Journal of Economics, février 2001. 4. Statistics Canada Insights on Canadian Society, « Gender differences in the financial knowledge of Canadians », mars 2016. PROCHAINE ÉTAPE : que vous soyez homme ou femme, un investisseur d’expérience ou novice, nous pouvons vous aider à profiter au maximum de vos capacités en matière d’investissement et à les faire fructifier au fil du temps. Qu'est-ce que cela implique ? Cela signifie faire le bilan de vos avoirs actuels pour vous assurer qu’ils continuent de correspondre à vos objectifs et à votre tolérance au risque. Cela signifie également vérifier que vous profitez au maximum des débouchés actuels sur les marchés. Appelez-nous dès aujourd'hui pour fixer un rendez-vous. Stratégies de placement Stimulus économique : un possible effet de relance L’ économie américaine se portait bien avant même que le président Trump ne remporte l’élection de 2016. La demande et la consommation intérieure allaient en s’améliorant grâce à la croissance de l’emploi et aux faibles niveaux d’endettement, le secteur privé résilient ayant grandement contribué à cette croissance. Exprimées en pourcentage du produit intérieur brut, les dépenses publiques étaient cependant à leur plus faible niveau depuis 50 ans. Cela pourrait changer. Après avoir remporté la Maison-Blanche, le Sénat et la Chambre des représentants, le Parti républicain est en bonne position pour faire avancer son programme. Les dépenses d’infrastructures représenteront une partie importante de ce dernier, tout comme les réductions d’impôt. Ces facteurs devraient stimuler la vigoureuse économie américaine. Bien que des incertitudes subsistent à l’égard de la présidence de M. Trump, l’exposition au marché américain demeure un élément clé pour les investisseurs canadiens. ACCROÎTRE LES DÉPENSES Après avoir compté presque exclusivement sur la politique monétaire pour stimuler la croissance ces dernières années, les États-Unis se tournent maintenant vers de vastes programmes de relance budgétaire sous la forme de dépenses d’infrastructures. Jumelés aux propositions de réductions fiscales et réglementaires, l’équipe axée sur l’économie et la stratégie de la Financière Banque Nationale estime que ces facteurs devraient stimuler l’économie américaine au second semestre de 2017 et en 2018. Il est possible qu’un déficit plus important que prévu et qu’un taux d’inflation plus élevé qu’attendu – susceptibles d’être renforcés par des mesures protectionnistes – incitent la Réserve fédérale américaine à accélérer la hausse des taux entre 2017 et 2019. Les rendements américains et la pente de leur courbe pourraient augmenter – ce qui exercerait une certaine pression sur le marché obligataire. Toutefois, en ce qui concerne le marché boursier américain, l’accélération de la croissance économique pourrait entraîner l’accélération de la croissance des bénéfices et la hausse des cours boursiers. DÉFIS POTENTIELS Bien que les perspectives économiques américaines semblent favorables, les perspectives de croissance de l’économie mondiale dépendent en partie de la mesure dans laquelle l’administration Trump adoptera une attitude de protectionnisme. Étant donné le point auquel l’économie mondiale actuelle est intégrée, grâce aux chaînes d’approvisionnement mondiales et aux liens commerciaux mondiaux, toute évolution vers un plus grand protectionnisme pourrait entraver la croissance mondiale. Les économies axées sur l’exportation, comme celles des pays émergents sont le plus à risque. Étant donné que le Canada exporte plus de 75 % de ses produits aux États-Unis, le fait que le président Trump veuille renégocier l’ALENA pourrait également avoir une incidence sur la croissance de l’économie canadienne. OCCASIONS AU SUD DE LA FRONTIÈRE Pour les investisseurs canadiens, le fait d’investir dans le marché boursier américain comporte de nombreux avantages – en commençant par la réduction du risque. Vu que les secteurs de la finance et des ressources représentent environ les deux tiers du marché canadien, notre marché ne bénéficie pas de la diversification du marché américain. De plus, il est possible que les investisseurs canadiens ratent de très bonnes occasions au sud de la frontière s’ils n’investissent qu’à l’échelle nationale – citons quelques exemples comme le secteur des technologies de l’information, celui des soins de santé et celui des produits de consommation. PROCHAINE ÉTAPE : les événements sur la scène mondiale influencent souvent les économies et les marchés mondiaux. Nous pouvons vous aider à réexaminer votre portefeuille à la lueur de la conjoncture. Appelez-nous dès aujourd’hui pour fixer un rendez‑vous. Parlons d’argent Les conseils professionnels sont utiles U ne étude indépendante de 2016 réalisée pour le compte de l’Institut des fonds d’investissement du Canada1 a révélé que les investisseurs canadiens attribuent une très grande valeur aux conseils qu’ils reçoivent de leurs conseillers. En fait, un pourcentage remarquable de 97 % des personnes questionnées ont indiqué qu’elles sont très satisfaites des conseils reçus de leur conseiller financier, sur une échelle de 10 sur 10. Voici quelques faits saillants de cette étude. Conseils judicieux 95 % des investisseurs font confiance à leur conseiller financier en vue d’obtenir de bons conseils. Meilleurs rendements 88 % des investisseurs déclarent que leur confiance en leur conseiller financier leur permet d’obtenir de meilleurs résultats. Meilleures habitudes 82 % indiquent que c’est grâce à leur conseiller qu’ils ont réussi à améliorer leurs habitudes en matière d’épargne et de placement. Sécurité de la retraite 50 % disent que la retraite est la principale raison pour laquelle ils investissent dans les fonds communs de placement ; 14 % disent que ces derniers leur permettront d’augmenter leur revenu de retraite. 1. L’Institut des fonds d’investissement du Canada, « Canadian mutual fund investors’ perceptions of mutual funds and the mutual fund industry », 2016. Taux bas ou élevés : les titres à revenu fixe ont toujours leur place Les taux d’intérêt demeurent à des planchers historiques. Il s’agissait, à l’origine, d’une mesure temporaire dont l’objectif était de stimuler l’économie après la crise financière de 2008. On s’attend à ce que les taux augmentent éventuellement – d’abord aux États-Unis, vu que les résultats économiques y étaient meilleurs qu’au Canada. En ce qui concerne l’autre aspect de la question des taux d’intérêt, certains disent maintenant que les taux bas sont la nouvelle « norme » et que cela risque d’être le cas pour de nombreuses années à venir. Cela offre des défis et des occasions aux investisseurs sur le marché des titres à revenu fixe. Le défi : de façon générale, lorsque les taux d’intérêt augmentent, le prix des fonds obligataires chute. L’occasion : la hausse des taux d’intérêt se traduit par le fait que les investisseurs pourront obtenir de meilleurs rendements sur leurs titres à revenu fixe. Les épargnants pourraient également profiter du fait que leur argent leur rapporte plus. Quelle que soit l’évolution future des taux d’intérêt, voici deux leçons importantes pour les investisseurs : 1. Les titres à revenu fixe jouent un rôle essentiel dans un portefeuille diversifié. Ils offrent la stabilité au sein du portefeuille – fait non négligeable en cas de volatilité des marchés – et une régularité au niveau du revenu. 2. Les actifs de croissance, comme les actions, peuvent aider les investisseurs à obtenir les revenus dont ils ont besoin pour atteindre leurs objectifs dans un environnement où les taux sont bas. PROCHAINE ÉTAPE : nous suivons l’évolution des taux d’intérêt, les fluctuations des marchés et plus encore, pour assurer que votre portefeuille soit composé de la combinaison de fonds d’actions et de titres à revenu fixe qui vous permettra d’atteindre vos objectifs. Planification fiscale Planification des placements Remboursement d’impôt : qu’en faire Comment tirer profit de la volatilité des marchés Voici trois possibilités de tirer le meilleur parti de ce remboursement. 1. REMBOURSEZ LES DETTES À TAUX D’INTÉRÊT ÉLEVÉ Pour vos finances, le fait de rembourser vos dettes équivaut aux aubaines du « Vendredi fou ». Dans la tranche d’imposition de 50 %, vous devez gagner 2 $ pour rembourser une dette de 1 $. Ajoutez à cela les frais d’intérêts et le fait de rembourser votre dette à intérêt élevé peut s’avérer être une utilisation très judicieuse de votre argent. 2. REMBOURSEZ VOTRE RÉGIME D’ACCESSION À LA PROPRIÉTÉ (RAP) Si vous avez retiré de l’argent de votre régime enregistré d’épargne-retraite (REER) dans le cadre du RAP de votre REER en 2015 ou plus tôt, vous êtes tenu de rembourser en 2017 au moins 1/15e du montant emprunté. Si vous ne le faites pas, le montant du remboursement sera ajouté à votre revenu imposable. 3. COTISEZ À VOTRE REER Si vous disposez de droits de cotisation suffisants, songez à placer votre remboursement directement dans votre REER. À un taux marginal d’imposition de 50 %, une cotisation REER de 2 500 $ réduirait votre facture fiscale de 2017 d’environ 1 250 $. PROCHAINE ÉTAPE : si vous vous attendez à un remboursement d’impôt, passez nous voir. Nous pouvons revoir vos options et vous aider à en faire le meilleur usage possible selon votre situation particulière. V ous en avez assez de toutes les mauvaises nouvelles au sujet de la volatilité des marchés ? Eh bien, voici quelques bonnes nouvelles : lorsque les marchés financiers sont turbulents, ils offrent une occasion en or d’acheter des placements à bas prix. La meilleure façon d’y parvenir est grâce à la méthode de la moyenne d’achat. Cette stratégie consiste à investir une somme fixe à intervalles réguliers, peu importe la situation des marchés. Lorsque les marchés chutent et que le cours des placements baisse, la somme que vous investissez vous permet d’acheter plus de parts. Au fil du temps, votre coût moyen par part peut diminuer et, lorsque les marchés sont haussiers, augmenter le rendement du montant que vous avez investi. MÉTHODE DE LA MOYENNE D’ACHAT Par exemple, vous décidez d’investir 1 000 $ par mois dans l’entreprise XYZ. Sur 6 mois, la valeur de l’action varie entre 20 $ et 25 $, avec les résultats suivants* : • Mois 1 : 22 $. Parts achetées : 45 • Mois 2 : 20 $. Parts achetées : 50 • Mois 3 : 22 $. Parts achetées : 45 • Mois 4 : 21 $. Parts achetées : 47 • Mois 5 : 23 $. Parts achetées : 43 • Mois 6 : 25 $. Parts achetées : 40 Total de parts achetées : 270 Prix moyen d’achat : 22,22 $ Gains en capital accumulés : 750,60 $ INVESTIR DE FAÇON AUTOMATIQUE Nous pouvons facilement et rapidement établir un programme visant la moyenne d’achat. L’argent peut être transféré de façon automatique de votre compte bancaire, ou d’autres sources, pour acheter des parts du ou des fonds qui vous conviennent à la fréquence de placement de votre choix – mensuelle, trimestrielle ou semestrielle. Vous pouvez également optimiser votre stratégie en réinvestissant les distributions périodiques dans des parts supplémentaires du fonds. La méthode de la moyenne d’achat convient à tous vos placements, y compris à ceux de votre régime enregistré d’épargne-retraite (REER), à ceux de votre compte d’épargne libre d’impôt (CELI) et à tout autre compte enregistré. AVANTAGE PSYCHOLOGIQUE Les placements périodiques empêchent également de succomber à la tentation d’essayer d’anticiper l’évolution des marchés. Lorsque vous investissez de façon périodique, vous n’avez pas à vous soucier d’acheter lorsque les prix sont bas et de vendre lorsqu’ils sont élevés. Le fait de tenter de choisir le meilleur moment d’acheter et de vendre les placements soulève de multiples difficultés. Même les investisseurs professionnels ne sont pas très doués à cet égard. PROCHAINE ÉTAPE : discutons de la façon dont la moyenne d’achat pourrait vous aider. Nous serions heureux de vous aider à choisir les fonds communs de placement qui vous conviennent le mieux et d’établir un programme de placements périodiques. *E xemple donné dans le seul but d’illustrer la méthode moyenne. Il exclut les commissions, les frais et les taxes. Vol. 25, no 2. © 2017. Ce bulletin fait l’objet de droits d’auteur. Toute reproduction de son contenu, en entier ou en partie, est interdite sans l’autorisation écrite du détenteur de ces droits. Ce bulletin a été produit par la Firme pour nos conseillers en placement. Les renseignements et opinions qu’il contient proviennent de diverses sources jugées fiables, mais leur exactitude ne peut être garantie. Les lecteurs auraient avantage à consulter leur conseiller professionnel avant de prendre une décision basée sur l’information fournie dans ce bulletin. Les secteurs d’investissement mentionnés ne s’adressent pas à tous les types d’investisseurs et ne devraient en aucun cas être considérés comme une recommandation. Veuillez consulter votre conseiller en placement afin de vérifier votre profil d’investisseur et discuter des risques. Financière Banque Nationale est une filiale en propriété exclusive de la Banque Nationale du Canada. La Banque Nationale du Canada est une société ouverte inscrite à la cote de la Bourse de Toronto (NA: TSX).