Corrigé examen PLPNSC12 Leboucher (PDF, 29 Ko)

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UNIVERSITE PARIS X NANTERRE
UFR
S.P.S.E.
Institut :
Paris X Nanterre
Matière / code EC : PLPNSC 12 Conduites parentales (G. Leboucher)
Année d’étude : 2005-2006
Date de l’examen :
Note sur 10
Juin 2006
Il est interdit de signer sa copie et d’y indiquer son nom ou son
n° d’étudiant en dehors de la partie anonymable.
Pour chaque question il y a 3 propositions. Vous devez, chaque fois, indiquer sans ambiguïté si la proposition
est vraie ou fausse en faisant une croix dans la case appropriée. Chaque question est notée en « tout ou rien ».
1 – (0,5 pt) Nidifuges et nidicoles.
VRAI FAUX
Le terme ‘nidicole’ est un terme général qui ne s’applique qu’aux oiseaux car ceux-ci
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construisent des nids au moment de la reproduction.
Chez les espèces dites ‘nidifuges complets’ l’investissement parental est peu important.
X
Les primates sont tous des ‘nidifuges secondaires’ chez qui l’investissement parental est
important.
X
2 – (0,5 pt) Hormones de l’hypothalamus et de l’hypophyse.
L’ocytocine et la vasopressine sont 2 hormones peptidiques formées de 9 acides aminés ; ces
hormones sont libérées par l’adénohypophyse.
Les cellules lactotropes de l’hypothalamus produisent la prolactine qui est libérée dans la
circulation sanguine générale.
La prolactine et l’ocytocine sont deux hormones qui permettent la fabrication du lait
maternel.
VRAI FAUX
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X
X
3 - (0,5 pt) Hormones de l’hypothalamus et de l’hypophyse (suite…).
Les cellules gonadotropes de la neurohypophyse produisent la LH (hormone lutéinisante) et
la FSH (hormone folliculo–stimulante) qui régulent le fonctionnement des gonades.
La GnRH ou gonadolibérine est une hormone hypothalamique qui stimule la libération de LH
et de FSH.
Chez la femelle la LH stimule la croissance et la maturation des follicules ovariens ainsi que
la production d’œstradiol par ces follicules.
VRAI FAUX
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X
X
4 - (0,5 pt) On peut provoquer le développement progressif du comportement maternel chez des rates en les
faisant cohabiter avec des nouveau-nés. Dans cette situation :
VRAI FAUX
Les informations olfactives (odeurs du jeune) favorisent l’instauration des réponses
X
maternelles.
Les stimulations tactiles sont importantes pour le maintien du comportement maternel.
X
Des femelles en fin de gestation (quelques jours avant la naissance de leurs propres jeunes)
montrent des comportements d’agression très marqués vis-à-vis ce ces nouveau-nés ‘étrangers’.
X
5 - (0,5 pt) Hormones et comportement maternel chez la rate
La progestérone est sécrétée de façon importante durant la gestation.
La progestérone induit progressivement la fabrication de récepteurs pour l’estradiol dans
l’hypothalamus.
L’administration de faibles doses d’estradiol induit le comportement maternel plus
facilement chez des femelles non gestantes que chez des femelles en fin de gestation.
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VRAI FAUX
X
X
X
6 - (0,5 pt) Action des hormones sur le système nerveux.
Dans l’encéphale de la rate, c’est dans l’aire préoptique, dans l’hypothalamus ventro médian
et dans l’hippocampe que l’on trouve la plus grande concentration de récepteurs à l’estradiol.
Des expériences ont montré que l’administration d’estradiol dans l’aire préoptique favorise le
développement du comportement maternel de la rate.
Le dépôt d’un antagoniste de l’estradiol, au niveau dans l’hypothalamus ventro médian, deux
jours avant la naissance de leurs jeunes contrarie développement du comportement maternel.
VRAI FAUX
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X
7- (1 pt) Circuit de récompense.
La mise en oeuvre des comportements motivés est associée à l’activation d’un circuit de
‘récompense’ qui repose sur la voie dopaminergique mésocorticolimbique
La voie mésocorticolimbique dopaminergique s’étend du tronc cérébral à l’aire tegmentale
ventrale.
Les corps cellulaires des neurones dopaminergiques impliqués dans cette voie sont
rassemblés dans la partie supérieure du tronc cérébral, dans un petit noyau appelé ‘noyau
accumbens’.
VRAI FAUX
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X
X
8 - (1 pt) Circuit de récompense (suite).
Le circuit de récompense est sous le contrôle de deux systèmes antagonistes : le système des
enképhalines ou peptides opioïdes, inhibiteur, et celui des peptides ‘antiopioïdes’, stimulant.
Les substances addictives (nicotine, alcool, cocaïne etc.) agissent sur le circuit de récompense
et déclenchent au niveau du noyau accumbens, la libération de dopamine.
Lorsque qu’un animal a la possibilité de stimuler lui-même son circuit de récompense
(électrodes placées sur le trajet des neurones dopaminergiques), cela provoque chez lui une
augmentation importante de l’expression des comportements motivés.
VRAI FAUX
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X
X
9 - (1 pt) Circuit de récompense et motivation maternelle chez la rate.
L’arrivée de dopamine dans le noyau accumbens augmente avec les comportements de soins.
L’ampleur du signal est corrélée positivement à l’intensité des conduites maternelles.
Des lésions de l’aire tegmentale ventrale provoquent des troubles du comportement maternel
et peuvent même provoquer des comportements de cannibalisme.
L’injection de cocaïne dans le noyau accumbens permet une amélioration de certains aspects
du comportement maternel comme le ramassage des jeunes.
VRAI FAUX
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X
10 - (0,5 pt) Hormones et comportement maternel.
L’ocytocine favorise la mise en place du comportement maternel, mais cet effet dépend de la
présence de l’estradiol.
Les travaux les plus récents montrent que l’ocytocine inhibe le signal produit par la
dopamine au niveau du noyau accumbens.
Les animaux chez qui l’ocytocine ne peut s’exprimer (pas de récepteurs en raison d’une
mutation génétique) ne reconnaissent pas leurs congénères (amnésie sociale).
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VRAI FAUX
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11 - (1 pt) Prolactine chez l’oiseau.
Chez les oiseaux, la prolactine permet, en synergie avec les hormones stéroïdes, le
développement de la plaque incubatrice.
La prolactine exerce un effet stimulant sur la libération de LH.
Administrée au niveau du système nerveux central, prolactine facilite l’expression du
comportement parental chez les Columbiformes (tourterelles).
VRAI FAUX
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12 - (0,5 pt) Prolactine chez l’oiseau (suite).
La prolactine est soumise au contrôle de l’hypothalamus. Chez les oiseaux le contrôle
effectué par l’hypothalamus est essentiellement inhibiteur.
Le peptide vaso intestinal (V.I.P.) et la sérotonine exercent un effet inhibiteur sur la libération
de prolactine.
La dopamine exerce un effet stimulant sur la libération de la prolactine.
VRAI FAUX
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13 - (0,5 pt) Prolactine et stratégies de reproduction chez l’oiseau.
Chez des animaux comme la poule ou la dinde qui pondent un grand nombre d’oeufs, la
concentration sanguine de prolactine commence à augmenter après la ponte du dernier oeuf.
Chez les espèces nidifuges, la prolactine se maintie nt à des niveaux importants durant
l’élevage des jeunes.
Pour les espèces nidicoles, les concentrations de prolactine chutent très rapidement après
l’éclosion.
VRAI FAUX
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14 - (0,5 pt) Prolactine et stratégies de reproduction chez les Columbiformes.
Durant la période d’élevage des jeunes, la femelle sécrète une substance très riche en lipides :
le ‘lait’ de pigeon ; le mâle en est incapable.
La prolactine est l’hormone responsable de la production du ‘lait’ de pigeon.
Durant la période d’élevage des jeunes, la production de prolactine est importante chez la
femelle de tourterelle et très faible chez le mâle : le dimorphisme sexuel est très marqué.
VRAI FAUX
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15 - (1 pt) Stratégie de reproduction du Manchot empereur.
La stratégie de reproduction du Manchot empereur qui consiste à se reproduire durant les
mois d’hiver quand la banquise est formée est la conséquence indirecte de sa grande taille.
Chez le Manchot empereur, comme chez la plupart des vertébrés, l’investissement parental
des femelles est très supérieur à l’investissement parental des mâles.
Chez cette espèce, la production de prolactine dépend pour une très large part des stimuli
externes, notamment des facteurs climatiques.
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VRAI FAUX
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