CORRIGÉ DU BAC SCIENCES SÉRIES L ET ES SUJET D’ENSEIGNEMENT SCIENTIFIQUE AMÉRIQUE DU NORD USA SESSION 2013 SUJET ET CORRIGÉ DU BAC SCIENCES SÉRIES L ET ES AMÉRIQUE DU NORD 2013 : http://www.intellego.fr/soutien-scolaire--/aide-scolaire-svt/enonce-du-bac-sciencesseries-l-et-es-2013-amerique-du-nord/57494 PARTIE 3 (6 points) FÉMININ - MASCULIN QUESTION 1 : Madame A., jeune femme de 28 ans et son conjoint souhaitent mais n’arrivent pas à avoir un premier enfant. Les examens prescrits par son gynécologue permettent de constater de grands troubles hormonaux qui sont interdépendants et qui peuvent expliquer la stérilité du couple. 1 : Les deux hormones ovariennes oestrogènes et progestérone sont à un niveau très bas moins de 100 pg/mL pour les oestrogènes et moins de 5 ng/mL pour la progestérone-. De plus ces concentrations ne montrent pas de variations cycliques, ce qui atteste de l’absence de cycle ovarien et explique l’absence de menstruations puisque ce sont normalement ces hormones ovariennes qui gouvernent l’endomètre utérin. 2 : Ce bas niveau d’hormones ovariennes ne semblent pas lié à un problème ovarien car les deux gonades se montrent à l’échographie normales. D’où vient alors la faiblesse de leur sécrétion ? Les deux hormones gonadostimulines hypophysaires FSH et LH sont elles-même à un niveau très bas – environ deux fois moindre- et sans variation cyclique comme lors d’un cycle normal. On n’observe notamment pas le pic de LH et celui de FSH en milieu de cycle. L’absence de cycle ovarien peut donc être imputé à l’hypophyse qui ne joue pas son rôle stimulant. 3 : Comment expliquer cette faiblesse de la sécrétion hypophysaire. Le dosage de prolactine montre une teneur anormalement élevée chez une femme qui n’est pas enceinte : prolactine supérieure à 50 µg/L alors que le taux normal est inférieur à 20 µg/L. Or, cette hormone hypophysaire exerce une inhibition sur le CHH ou complexe hypothalamohypophysaire et bloque donc au final l’ovulation. Les examens par IRM ont trouvé un adénome hypophysaire responsable de l’hypersécrétion de prolactine. Conclusions ; La stérilité du couple a pour origine une maladie endocrine de Madame. Un adénome hypophysaire est responsable d’une hypersécrétion de prolactine, inhibitrice de la production de FSH et LH. Les ovaires ne sont pas stimulés, ne produisent pas de follicules. Avec deux conséquences : la stérilité car aucune ovulation n’a lieu et l’absence de cycle utérin et de menstruations. Le traitement sera probablement à base de gonadostimulines FSH et LH. (NB « Après plusieurs mois d'arrêt de la prise du contraceptif, elle n'a pas de règles et pense être enceinte mais les tests de grossesse qu'elle fait sont négatifs » peut s’expliquer de la façon suivante. La prise de pilule contraceptive aboutissait à un cycle « artificiel » et à des menstruations gouvernés par les hormones de synthèse de la pilule. A l’arrêt de la pilule, les cycles menstruels se sont arrêtés, non pour cause de grossesse mais parce que les ovaires n’étaient plus stimulés par des gonadostimulines défaillantes, voir plus haut). La contraception orale prise par Madame A avant sa décision de faire un enfant était inutile car elle était « naturellement » infertile, ce qu’elle ne pouvait bien sûr pas savoir) COPYRIGHT © Professeur Manumanu sur www.intellego.fr Manumanu donne l'autorisation d'utilisation libre aux élèves, professeurs et parents dans un cadre privé ou leur lycée, pour un usage non commercial. 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QUESTION 3 La difficulté de Mme A à être enceinte peut être due à : Cochez uniquement la réponse exacte un blocage de l'ovulation par manque de prolactine une absence de prolactine à la contraception utilisée avant ces tentatives de conception un excès de prolactine qui agit sur l'ovulation en la bloquant (l’adénome de Madame A la conduit à un taux plasmatique de prolactine très élevé alors même qu’elle n’est pas enceinte. Cette hormone bloque le système hypothalamohypophysaire par « feedback » ou « rétrocontrôle négatif », ce qui évite toute stimulation ovarienne et ovulation durant la grossesse) QUESTION 4 Pour obtenir une grossesse, Mme A peut avoir recours à une stimulation ovarienne par injection de : Cochez uniquement la réponse exacte prolactine progestérone progestérone et prolactine FSH puis de LH (la stimulation ovarienne par injection doit mimer la stimulation naturelle par les deux gonadostimulines : la FSH (hormone folliculo-stimulante) va provoquer le développement de follicules et la maturation d’un follicule et LH (hormone lutéinisante) permettra l’ovulation et la stimulation du corps jaune qui se substitue au follicule mûr en seconde partie de cycle. 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