Cas clinique n°2 : corrections
BiblioCV.fr
d’AOMI : claudication, palpation des pouls, examen de la peau (dépilée, froide,
recherche de troubles trophiques)
- bilan du diabète (complications microvasculaire et macrovasculaire)
- recherche d’un syndrome hémorragique car surdosage en AVK (interrogatoire
principalement)
Remarque : « recherche de la porte d’entrée infectieuse » = valable pour tout dossier
« maladies infectieuses »
Réponse 4
Voici une des possibilités de répondre à cette question :
- Evaluation de la tolérance : Gaz du sang, lactates, Rp (signes d’insuffisance
cardiaque gauche)
- Recherche d’une déglobulisation : NFS-plaquettes (surdosage en AVK)
- Bilan de la possible endocardite (recherche des critères de Duke) : bilan
bactériologique : hémocultures répétées AERO et ANAEROBIE avant toute
antibiothérapie (il faudra de plus prévenir le biologiste de la prescription antérieure
d’antibiotiques : milieux spéciaux, culture plus longue), prélèvement de la porte
d’entrée suspectée (mal perforant), ECBU ; bilan morphologique : ETT +/- ETO, Rx
sinus, panoramique dentaire; bilan inflammatoire : NFS, VS, CRP, fibrinogène,
électrophorèse des protéines sériques ; bilan immunologique : C3, C4, CH50, FR,
complexes immuns circulants, TPHA-VDRL, BU et protéinurie des 24 heures ; bilan
d’extension : TDM TAP sans et avec injection pdc, IRM cérébrale ; bilan
préthérapeutique : iono sang, iono U sur échantillon.
- Autre point d’appel infectieux : BU +/- ECBU, Rp face
- Bilan du diabète : HbA1c, microalb/BU, IPS, ECG, FO si > 1 an
- Bilan du mal perforant plantaire : doppler artériel aorte + membres inférieurs
(participation ischémique ?), Rx pied gauche face + profil (ostéite), bilan
inflammatoire (déjà prescrit), prélèvements bactériologique locaux (porte
d’entrée+++)
- Bilan pré-thérapeutique : Iono sg, urée, créatininémie, bilan pré-opératoire groupe-
rhésus (utile si dégradation clinique de la patiente).
Remarque 1 : l’IRM cérébrale peut être remplacé par le TDM injecté (moins sensible) : on
pouvait aussi répondre « imagerie cérébrale ». Le TDM thoraco-abdomino-pelvien est
indispensable à réaliser rapidement une fois que le diagnostic d’EI est confirmé à la
recherche de signes emboliques. Il est systématique dans le bilan des endocardites
infectieuses.
Remarque 2 : NE JAMAIS demander à un radiologue un TDM « corps entier », il risque de
très mal le prendre (c’est vrai qu’en prenant au sens propre « corps entier », ça veut pas dire
grand-chose). Préférez répondre TDM thoraco-abdomino-pelvien + imagerie cérébrale
(IRM>TDM)