le siècle des Lumières, a certainement contribué à la
place occupée par cette langue dans le monde. Elle est
l’une des six langues ocielles reconnues par l’ONU pour
les négociations internationales. La monnaie, les traités
commerciaux, l’accès aux ressources naturelles sont
d’autres éléments cruciaux de géopolitique.
> CONDEsCENDANCE
Attitude bienveillante teintée d’un sentiment de supério-
rité, de mépris, qui fait qu’en accordant une faveur, on fait
sentir que la personne qui en bénécie pourrait la refuser,
qu’en fait, elle devrait la refuser pour éviter le mépris.
> JOUrNAlistE/ECriVAiN
Le journaliste cherche à établir des faits et croise plu-
sieurs sources pour en vérier la réalité. Il est supposé
être neutre et objectif ou du moins, signaler ses interfé-
rences personnelles au lecteur. Un journaliste peut dès
lors être connu pour ses opinions politiques, son engage-
ment ou son expertise particulière dans un domaine don-
né. C’est pourquoi, il est conseillé de s’informer auprès
de diérents médias pour disposer d’un éventail d’infor-
mations susamment large pour se construire sa propre
opinion. L’article de presse totalement neutre n’est
quasiment pas possible et ne représente pas beaucoup
d’intérêt. Toutefois, un artcicle de presse doit répondre à
certaines règles dites déontologiques.
L’écrivain en revanche dispose d’une totale liberté pour
autant qu’il signale dans quel registre il travaille. S’il
s’agit d’un roman ou d’une nouvelle, le lecteur est infor-
mé que l’histoire qui lui est racontée relève de la ction
(parfois, il est mentionné que la ction a été inspirée de
faits réels.). L’écrivain est donc aussi soumis à des règles
déontologiques qui l’obligent à respecter un certain
cadre. Dans le cas d’un essai philosophique, la démarche
d’écriture s’apparente davantage à un travail scientique
qu’à la simple narration d’une ction.
Qui soNt-ils ?
> DAViD HArE, l’AUtEUr
Réalisateur, scénariste et metteur-en-scène britta-
nique (1947). Auteur à succès de nombreuses pièces de
théâtre, dont Plenty en 1983 qui lui valut le New York
Drama Critics’ Circle Award de la meilleure pièce étran-
gère. Son lm Wetherby (1985) remporta l’Ours d’Or du
festival du lm de Berlin. Quand on lui demande s’il peut
changer le monde, il répond que son ambition ne va pas
jusque là mais que son travail peut, au même titre que
beaucoup d’autres choses, avoir un impact sur la vie des
gens et donc, sur la marche du monde. Il ajoute, avec une
pointe d’humour toute brittanique, qu’il rencontre tous
les jours des gens qui lui racontent que telle ou telle de
ses pièces les ont incités à changer de travail, à quitter
un conjoint, à déménager...
> tristErO
Est une compagnie de théâtre bruxelloise qui fête cette
année ses 20 ans. Dès leurs débuts, ils ont été remarqués
pour leur audace et l’intelligence avec laquelle ils abor-
daient l’art de la scène. Pour l’un de leurs spectacles, ils
ont organisé le vestiaire dans le décor et joué avec les
vestes des spectateurs. Cet exemple démontre une créati-
vité au service du banal de la vie de tous les jours, celle qui
est vécue par Monsieur et Madame Tout-le-monde. Ils sont
maîtres dans l’art de passer à la loupe puis à la moulinette
les mille détails qui font notre quotidien, qu’ils décor-
tiquent, décomposent et réassemblent dans un processus
créatif critique et sans cesse en mouvement. Leur humour
parfois un peu féroce déstabilise et invite à la réexion.
« Il nous arrive d’opter pour de véritables comédies,
mais nous tentons aussi de puiser les éléments
humoristiques des autres textes avec lesquels nous
travaillons. Le rire agit de manière puricatrice, nous
permet de (nous) relativiser et peut nous réconcilier
– ainsi que le public peut-être – avec l’absurdité de
l’existence. » – Tristero
Bruxelles comme port d’attache
Tristero est l’une des rares compagnies néerlando-
phones de théâtre établies à Bruxelles. Nous four-
nissons de la sorte une contribution à la diversité
de l’ore culturelle de la capitale. À Bruxelles, nous
bénécions par ailleurs de partenariats solides avec le
Kaaitheater et le KVS. En tant que compagnie bruxel-
loise, nous estimons qu’il est important d’atteindre
le public francophone et de développer des échanges
avec la scène artistique francophone (voir notre colla-
boration avec Transquinquennal).
> Kristien De Proost
Kristien De Proost a étudié la philologie germanique et a
suivi une formation d’art dramatique au Studio Herman
Teirlinck. Elle joue principalement avec la Toneelhuis,
Tristero, HetPaleis, Victoria et Crew (Eric Joris).
> Youri Dirkx
Youri Dirkx a suivi une formation théâtrale à la Kleine
Academie et a joué principalement avec Tristero, Dito’Di-
to et le Théâtre Varia. Par ailleurs, il a régulièrement tra-
vaillé avec la plasticienne Dora Garcia.
> Peter Vandenbempt
Peter Vandenbempt a étudié la philologie germanique
et la théâtrologie. Il a principalement joué avec Tristero,
Jérôme Bel et Kassys. Il a enseigné au département de
l’Art de la Parole de l’Institut Lemmens à Louvain.
DitO DitO Et lA triBU KVs
> Willy Thomas
Acteur, auteur et metteur-en-scène amand à l’origine
de la troupe Dito Dito en 1984, avec la complicité de Guy
Dermul. Il a participé à plusieurs projets avec Guy Cas-
siers, Josse De Pauw et Bart Meuleman de même qu’avec
la troupe francophone Transquinquénal et TG Stan. A
force de creuser le même terrain urbain, le lien entre
Dito Dito et le KVS s’est renforcé jusqu’à ce que les deux
structures fusionnent dans les années 90, notamment
avec le projet STOEMP. Depuis, il a joué un rôle croissant
au sein du KVS en participant à de nombreux projets im-
portants. Il a rejoint le noyau dur de l’équipe artistique en
2006 et en 2013, il a porté le festival Tok Toc Knock dont il
a assuré la coordination.