Ecole Rockefeller, UE 2-3-S2, Santé, maladie, handicap, accidents de la vie ;
promotion 2012-2015
BM, FT,18/02/2013 2013
- De la patience : donner du temps aux gestes quotidiens, respecter le temps de latence :
toute personne handicapée, mentale ou physique a besoin d’un temps supplémentaire de
réaction.
- De la positivité : essayer d’être positif, d’être en accord entre ses gestes, ses regards et sa
parole.
Les facteurs qui facilitent l’empowerment :
- un respect mutuel entre soignant, soigné et les proches
- un partenariat avec échange de compétences complémentaires donc absence d’attitude
autoritaire
- le respect des croyances de l’autre personne
- la confiance en la capacité de la personne à faire des choix
- un soutien émotionnel de qualité avec écoute empathique
- la motivation des acteurs impliqués
- des échanges authentiques
- l’éducation à la santé ou les connaissances suffisantes
Les bénéfices observés chez la personne soignée ou accompagnée
- le sentiment d’être reconnu et valorisé
- l’énergie et la capacité d’agir
- l’augmentation de la confiance en soi et de l’estime de soi
- l’augmentation de la capacité d’initiatives et de contrôle sur sa vie
- une meilleure mobilisation des ressources et donc de capacité à régler ses problèmes
- l’augmentation des habiletés
- le développement de l’autonomie
- la satisfaction des besoins fondamentaux
- l’acceptation d’une guérison improbable c'est-à-dire s’engager dans une vie normale
même si elle est différente d’avant, malgré la douleur, et les autres freins
• Deux écueils à éviter coté positionnement du soignant:
- Le sentiment de toute puissance qui stimule, pousse à l’excès sans prendre en compte la
personne vulnérable : ses désirs, son potentiel ; là pas de rencontre possible et épuisement
guette car les objectifs sont surévalués ;
- le sentiment d’impuissance, et sa transmission, qui naît des sentiments de dégoût, de peur,
sentiments qui peuvent amener la mise en place de mécanismes de défense éloignant le
soignant des besoins du patient. Le regard porté est un regard d’échec ne laissant aucune
chance de reconstruction d’un nouveau projet au patient déjà blessé dans son ego
.
Sources :
LAFRANCE Josée, MAILHOT, Lyne (2005), l’Empowerment, un concept adapté à la pratique sage-
femme, Canadian Journal of Midwifery Research and Practice ;
RODWELL (1996) An analysis of the concept of empowerment, Journal of Advanced Nursing, 23,
305, 13;
LEBOSS, DUFORT (2001), l’Empowerment des personnes et des communautés : une autre façon
d’intervenir, Presses de l’université Laval, p75-115
Cours sur l’empowerment, S. Barros, V. Fiot, 1° année, Ecole Rockefeller, promotion 2009-2012