Les courbes de coût

publicité
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro
L1 AES – 2010/2011
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
1
Les courbes de coût
• Considérons la fonction de coût qui donne le
coût minimum de production d’un niveau
d’output y: c(w1, w2, y)
• Considérons les prix des facteurs comme fixes
• On peut écrire le coût comme une fonction de y
uniquement: c(y)
• Une partie des coûts de production sont
indépendants du niveau de son output
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
2
Les courbes de coût
• En d’autre termes, il y a une partie des coûts qui
est fixe
• Les coûts fixes sont le ces coûts qui doivent être
supportés quel que soit le niveau de production
• Les autres coûts se modifient quand l’output
varie: ce son les coûts variables
• Les coûts variables peuvent être définis comme
la somme des coûts variables cv(y) et des coûts
fixes F: c(y) = cv(y) + F
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
3
Les courbes de coût
CT
C
C
C
CVT
CVT
CFT
CFT
Y
Y
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
Y
4
Les courbes de coût
• Le coût fixe total peut se tracer comme une droite
parallèle à l’axe X
• La courbe de coût variable total a la forme d’un S,
car elle est basée sur la loi des proportions variables
• Tout d’abord, lors que l’emploi du facteur variable
augmente, son produit marginale augmente et donc
le coût variable moyen diminue
• Puisque le taux de croissance du produit marginale
est décroissant, le coût moyen va augmenter après
une certaine valeur seuil
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
5
Les courbes de coût
• La fonction de coût moyen (CM) mesure le coût
par unité d’output
• La fonction de coût variable moyen (CVM)
mesure le coût variable par unité d’output
• La fonction de coût fixe moyen (CFM) mesure
le cout fixe par unité d’output
• Donc on peut écrire la relation suivante:
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
6
Les courbes de coût
C
C
CFM
C
CVM
Y
CM
Y
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
Y
7
Les courbes de coût
C
C
CVT
a
CVM
d
b
c
a
b
C
Y1
a
Y2
Y3 Y4
CT
Y
C
b
Y2
d
Y2
Y
Y3 Y4
CTM
b
c
d
c
Y1
Y1
c
Y3 Y4
a
Y
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
Y1
Y2
d
Y3 Y4
Y
8
Les courbes de coût
• La courbe de coût marginal mesure la variation des
coûts engendrée par une variation donnée de
l’output
• Pour un niveau donné d’output y, nous pouvons
nous demander comment le coûts évoluent si
l’output varie d’un quantité y:
• Du point de vue géométrique, le coût marginal est
défini comme la pente de la courbe du coût total
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
9
Les courbes de coût
• Nous pourrions aussi définir mes coûts marginaux
sur base de la fonction de coût variable:
• Cette expression est équivalente à la précédente
puisque c(y) = cv(y) + F et que les coûts fixes F ne
se modifient pas quand y varie
• Souvent y correspond à une unité d’output de
sorte que le coût marginal indique la variation des
coûts suite à la production d’une unité
supplémentaire d’output
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
10
Les courbes de coût
CT
C
C
C’
A
A
Y
C'
Q
C
Y
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
11
Les courbes de coût
• En résumant, selon la théorie traditionnelle des coûts, les
courbes de coût moyen (total et variable) prennent une
forme à U
• Ça dépende de la loi des rendements décroissants
concernant le facteur variable
• Avec une technologie donnée, dans le court terme on
observe une phase avec productivité croissante (coût
décroissant) suivi par une phase avec productivité
décroissante (cout croissant)
• Entre les deux phases il y a un point où le coût moyen est
minimum, et la technologie et utilisée de la façon la plus
efficace
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
12
Les courbes de coût
• On observe une relation systématique entre les
courbes du coût marginal et du coût moyen
• Le coût variable moyen (CVM) est une composante
du coût total moyen (CTM), et tous les deux sont
représenté avec la forme de U
• Le point du minimum du CVM est tracé à droit du
minimum de la courbe CTM
• Due à l’effet des CFM, le CTM commence à
augmenter avant le CVM
• Le CVM tend asymptotiquement vers le CTM
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
13
Les courbes de coût
• La courbe du coût marginal va croiser les courbes
du coût moyen variable et total dans leurs points de
minimum
• Puisque C’ est le coût d’une unité supplémentaire,
s’il est inferieur au coût moyen ce dernier va
diminuer
• Quand C’ est supérieur au coût moyen ce dernier
augmente
• Par conséquence, le point où C’ et CTM (soit CVM)
sont égales est en correspondance du minimum de
CTM (soit CVM)
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
14
Les courbes de coût
C
a
Y1
CT CM (Y ) Y
CT
Y
CM
Y
Y
Y
CM (Y )
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
15
Les courbes de coût
• À long terme, la firme peut modifier ses coûts fixes
en fonction de la quantité d’output produit
• Donc, à long terme il n’y a pas non plus des
facteurs fixes
• À long terme, c’est toujours possible de quitter la
production, et donc ne supporter aucun coût
• On peut donc définir le long terme comme la
période nécessaire pour que les facteurs fixes
puissent être modifiés
• Le long terme est l’ensemble des courts termes
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
16
Les courbes de coût
• À long terme, les courbes des coûts moyens
(variable et totale) auront la même forme à U que à
court terme
• Considérons des variations de la taille des usines à
long terme
• Pour chaque taille du processus de production, la
firme peut identifier les niveaux optimaux de
production, tels que le coût est minimisé
• Dans différentes instantes il y aura des tailles
différentes des usines avec des courbes de coût
différentes
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
17
Les courbes de coût
• Lorsque la taille de l’usine augmente, la courbe
du coût moyen se déplace vers le bas et la droite
• Donc, le processus de production le plus grand
semble le plus efficace
• Quand la taille de l’usine devient excessivement
grand, la courbe de coût continue à se déplacer
vers la droite, mais commence à se diriger vers
l’haute
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
18
Les courbes de coût
C
CM
CM
CM
CML
Y
• La courbe de coût moyen à long terme est l’enveloppe inférieure des
courbes de coût moyen a court terme
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
19
Les courbes de coût
C
CML
Q
• Si la firme peut choisir entre un petit nombre de tailles différents (choix
discret) la courbe de coût moyen à long terme est l’enveloppe inférieure des
courbes de coût moyen a court terme
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
20
L’offre de la firme
• Chaque entreprise est confrontée à deux
décisions importantes: le choix de la quantité
qu’elle devrait produire et le choix du prix
qu’elle devrait pratiquer
• Si une firme qui maximise son profit n’était pas
soumise à certaines contraintes, elle pratiquerait
un prix arbitrairement élevé
• Mais aucun firme se trouve dans un tel
environnement sans contraintes
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
21
L’offre de la firme
• Une entreprise est tout d’abord confrontée à des
contraintes techniques représentées de façon
synthétique par la fonction de production
• Il n’y a qu’un certain nombre de combinaisons
d’outputs qui sont réalisables
• Le contraintes d’ordre économique sont
synthétisées par la fonction de coût
• Il faut ajouter maintenant la contrainte du
marché
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
22
L’offre de la firme
• Une firme peut produire tout ce qui est
physiquement réalisable et elle peut fixer le prix
qu’elle désire, mais elle ne peut vendre que ce
que le gens sont disposés à acheter
• Si elle fixe un certain prix p, elle vendra une
certaine quantité d’output x
• On appelle la relation entre p et x la courbe de
demande pour l’entreprise
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
23
L’offre de la firme
• S’il n’y avait qu’une seule entreprise sur le marché, il
serait très facile de définir la courbe de demande
pour l’entreprise: elle correspondrait exactement à
la demande du marché
• S’il y a des autres firmes sur le marché, les
contraintes auxquelles une firme est confrontée
seront différentes
• L’entreprise doit prévoir la façon dont les autres
entreprise sur le marché se comporteront quand elle
choisira son prix et son output
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
24
L’offre de la firme
• L’expression « conditions du marché » est
utilisée pour décrire la façon dont les entreprises
réagissent les unes vis-à-vis des autres quand
elles prennent leur décisions en matière de prix
et d’output
• Il existe beaucoup de possibilités, la
concurrence parfaite représente une situation
très intéressante elle-même, mais également par
rapport à des autres formes de marché
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
25
L’offre de la firme
• Nous disons qu’un marche est de concurrence
parfaite, ou parfaitement concurrentiel, si
certains conditions sont présentes:
1. Il y a un très grand nombre de firmes de petit
taille (aucune firme a la faculté d’influencer le
prix du marché)
2. Toutes firmes dans le marché produisent la
même typologie de produite (omogeneité de
l’output)
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
26
L’offre de la firme
• Ces deux conditions impliquent que la firme
dans un marché parfaitement concurrentiel sont
« price taker », c.à.d. ils doivent vendre leur
output en pratiquant le prix défini par le marché
P
Prix du marché
P=RM=R’
Q
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
27
L’offre de la firme
• Les firmes peuvent entrer et sortir du marché
librement (il n’y a pas des coûts irréversibles)
• L’objectif de la firme est de maximiser ses profits
• L’Etat n’intervient pas dans le système économique
• Il y a mobilité parfaite des facteurs de production
(entre firmes et entre typologies d’activité)
• Rationalité olympique: toutes firmes et tous
consommateurs sont parfaitement informés sur le
conditions présentes et futures du marché
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
28
L’offre de la firme
• Pour déterminer la courbe d’offre de la firme on
doit partir du problème de maximisation
• Puisque la firme n’a pas d’influence sur le prix
du marché, ce problème prend la forme
suivante:
• Cela signifie simplement que la firme désire
maximiser son profit, c.à.d. la différence entre la
recette totale et le coût total
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
29
L’offre de la firme
• La firme dans un marché parfaitement
concurrentiel prend le prix comme donné
• Ça implique que la courbe de demande
individuelle pour la firme et une droite
horizontale
• Donc on peut représenter la fonction de
demande inverse pour la firme de la façon
suivante: P = a
• Où a > 0 est un terme constante
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
30
L’offre de la firme
• La recette totale devient:
• RT = P Y = a Y
• Ça signifie que en concurrence parfaite la recette
totale est une droite avec pente a
• Et donc la recette marginale: R’ = a
• La recette moyenne peut s’écrire:
• RM = RT/Y = a
• En concurrence parfaite R’ = RM = a = P
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
31
L’offre de la firme
• La courbe de coût total présente la forme traditionnelle à S
C
R
CT
RT
Y
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
32
L’offre de la firme
• Cette forme est liée à la loi des rendements
décroissants pour les facteurs de production
• Elle implique aussi la forme à U des courbes de
coût marginal et moyen
• C’est plus pratique d’utiliser ces dernières afin
d’analyser la décision d’offre de la firme ainsi
que l’extension de l’équilibre de la firme au
niveau du marché
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
33
L’offre de la firme
• La firme dans un marché concurrentiel produira la
quantité pour la quelle la recette marginale égale le
coût marginal
• Si cette condition n’était pas respectée, l’entreprise
pourrait augmenter son profit en modifiant son
volume de production
• En fait, si R’>C’ il convient d’augmenter la
production
• Si R’<C il convient de réduire le niveau de
production
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
34
L’offre de la firme
C
P
C’
e
CTM
P=R’
Ye
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
Y
35
L’offre de la firme
• Une autre condition importante est que le cout
marginal soit croissant en correspondance de
l’intersection
• La condition d’équilibre n’implique pas
nécessairement que la firme tire des profits
• Pour que la firme puisse tirer des profits, ou
supporter des pertes, c’est le niveau du coût
moyen en correspondance du niveau de
production d’équilibre
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
36
L’offre de la firme
• On a déjà vu que la courbe du coût marginal va
croiser la courbe du coût moyen dans le point de
minimum de celle-ci
• Si en équilibre le coût moyen est inférieure au
prix, la firme tire des profits
• Si le coût moyen est supérieure au prix, la firme
devrait supporter des pertes
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
37
L’offre de la firme
C
P
C’
e
CTM
P=R’
Ye
Y
• Profits
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
38
L’offre de la firme
C
C’
e
P
Ye
CTM
P=R’
Y
• Pertes
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
39
L’offre de la firme
• Si en correspondance du point d’équilibre le coût
moyen est supérieure au prix, la firme continuera à
produire uniquement si elle est capable de couvrir le
coût moyen variable
• Condition de fermeture: Si elle ne peut pas
couvrir le CMV, elle quittera la production pour
minimiser ses pertes
• Le point en correspondance duquel la firme couvre
juste le CVM est défini « closing-down point »
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
40
L’offre de la firme
CTM
C
C’
CVM
P
Ye
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
Y
41
L’offre de la firme
• Si la demande du marché augmente, le prix
d’équilibre augmente aussi, et donc la choix de la
firme serait en correspondance d’un niveau de
production supérieur
• Le neuf point d’équilibre pour la firme se trouvera a
droite du point original, à cause de la pente positive
du C’
• Donc la quantité de produit que la firme souhaite
offrir augmente lors que le prix augmente
• La courbe d’offre correspond à la partie de la
courbe de coût marginal au dessous du point de
clôture
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
42
L’offre de la firme
C
P
C’
C
P
CTM
S = supply
CVM
Pw
Pw
Yw
Y
Analyse Microéconomique
Francesco Quatraro – 2010/2011
Yw
Y
43
Téléchargement