Que voulons-nous faire de nos déchets de haute activité et

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Organisme national des déchets radioactifs
et des matières fissiles enrichies
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Que voulons-nous faire de nos déchets de haute activité et de
longue durée de vie ?
L’
ONDRAF
invite le public à un dialogue sur la question de la gestion à long
terme des déchets de haute activité et de longue durée de vie
27 janvier 2009
L’ONDRAF, l’organisme public en charge des déchets radioactifs, travaille depuis
longtemps à une solution pour la gestion à long terme des déchets radioactifs des
catégories B et C (déchets de haute activité et de longue durée de vie). Il lance au-
jourd’hui un dialogue sociétal visant à mieux cerner les attentes de la population
concernant cette gestion. Les enseignements de ce dialogue seront utilisés par
l’ONDRAF pour établir les deux rapports qui devront permettre au gouvernement
fédéral de prendre, à l’horizon 2010, en connaissance de cause une décision de
principe quant à la solution de gestion à développer. Ces deux rapports, le Plan
Déchets et le rapport sur les incidences environnementales qui doit l’accompagner
(aux termes de la loi du 13 février 2006) sont en outre tous deux légalement soumis
à une procédure de consultation du public.
En ce début 2009, l’ONDRAF est prêt à entamer le processus qui doit lui permettre de
fournir au gouvernement fédéral, vers la mi-2010, tous les éléments nécessaires pour
qu’il puisse prendre en connaissance de cause une décision de principe quant à la solu-
tion à développer pour la gestion à long terme des déchets des catégories B et C.
L’obtention d’une telle décision marquera la première étape d’un processus décisionnel
progressif qui durera plusieurs dizaines d’années d’ici à ce que la solution de gestion
choisie soit opérationnelle.
Les éléments nécessaires pour permettre une décision de principe suffisamment étayée
seront présentés dans un rapport, le Plan Déchets, dont l’établissement s’inscrit dans les
missions de l’ONDRAF. L’ONDRAF est en effet légalement tenu d’avoir un programme
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ONDRAF
— Dossier de presse, 27 janvier 2009 2/6
général de gestion à long terme comprenant une description technique et économique
des actions qu’il envisage pour assurer la gestion des déchets radioactifs. Conformé-
ment aux dispositions de la loi du 13 février 2006
1
, le Plan Déchets sera accompagné
d’un rapport sur les incidences environnementales, qui inclura une comparaison des
différentes solutions de gestion envisageables.
L’établissement du rapport d’incidences et du Plan Déchets est soumis légalement à une
consultation du public et de diverses instances officielles.
Conscient que la prise de décision en matière de gestion à long terme des déchets ra-
dioactifs est un processus long et progressif, et afin qu’il repose sur une assise sociétale
aussi large que possible, l’ONDRAF souhaite impliquer la population activement et en
toute transparence dans ce processus, et ce dès sa préparation. Dans un premier temps,
l’ONDRAF organise un large dialogue sociétal, qui aura notamment pour but d’identifier
les valeurs et préoccupations qui devraient guider la décision de principe. Plus participa-
tif que la consultation du public prévue par la loi, ce dialogue aura aussi lieu avant cette
consultation.
Un dialogue sociétal ? pour quoi, avec qui et comment…
Le dialogue sociétal, que l’ONDRAF organise dans le courant des mois de mars et avril
2009, aura notamment les objectifs suivants :
vérifier qu’il y a bien un support sociétal quant à la nécessité même d’une décision
de principe ;
identifier les valeurs et préoccupations qui doivent guider la décision de principe ;
enrichir la liste des facteurs qui doivent être pris en compte, tant dans le Plan Dé-
chets que dans le rapport d’incidences, afin d’évaluer les différentes solutions de
gestion envisageables.
La préparation et la conduite du dialogue sociétal ont été confiées par l’ONDRAF à une
équipe d’experts indépendants.
L’ONDRAF à l’écoute de la société
Le dialogue sociétal, qui permettra à chacun de s’exprimer, cible trois types de public :
la population en général,
les membres d’organisations représentatives des différentes composantes de la so-
ciété,
des spécialistes dans différents domaines confrontés au quotidien à la prise de déci-
sions environnementales et/ou sociétales complexes.
Le dialogue avec la population se fera essentiellement via un site web dédié :
www.ondraf-plandechets.be.
1
Loi relative à l’évaluation des incidences de certains plans et programmes sur l’environnement et à la
participation du public dans l’élaboration des plans et des programmes relatifs à l’environnement.
ONDRAF
— Dossier de presse, 27 janvier 2009 3/6
Chacun pourra y consulter une série de documents plus ou moins spécialisés ou les télé-
charger, ou encore réagir ou poser des questions sur le Plan Déchets et le rapport
d’incidences.
Le dialogue avec les membres d’organisations représentatives des différentes compo-
santes de la société (grandes entreprises, PME, indépendants, syndicats, mutualités, as-
sociations de jeunesse, associations pour les aînés, administration, enseignement, orga-
nisations non gouvernementales, etc.) se fera via des dialogues ONDRAF qui seront orga-
nisés entre le 23 mars et le 9 avril 2009. Ces dialogues doivent aider l’ONDRAF à déga-
ger les lignes de force d’une solution de gestion à long terme susceptible de bénéficier
d’un large support sociétal. Il ne s’agira pas de débats « pour ou contre ». Un des dialo-
gues ONDRAF sera réservé aux personnes qui souhaitent participer à titre personnel.
Le dialogue avec des spécialistes se fera dans le cadre d’une conférence interdiscipli-
naire organisée le 30 avril 2009. L’ONDRAF compte réunir des spécialistes issus de dif-
férents domaines scientifiques et de l’industrie. Il s’agira de personnes qui, dans leur
pratique professionnelle, sont confrontées à la question de l’évaluation des incidences à
très long terme de certaines activités sur l’environnement et à la question de la prise de
décisions en présence d’incertitudes multiples.
Tant les dialogues que la conférence offriront à l’ONDRAF l’occasion d’amorcer une
collaboration durable avec l’ensemble des parties prenantes.
Les résultats du dialogue sociétal seront rendus publics, notamment via le site web de
l’ONDRAF. Ils seront pris en compte pour l’établissement du Plan Déchets et du rapport
d’incidences.
Quatre thèmes pour structurer le dialogue et la conférence
Le dialogue sociétal sera structuré autour des quatre grands thèmes suivants :
les valeurs et préoccupations à prendre en compte pour la décision de principe,
les bases nécessaires et suffisantes pour pouvoir prendre une décision de principe en
connaissance de cause,
la manière de prendre en compte l’équité intergénérationnelle (éviter de faire porter
des charges techniques et financières excessives aux générations futures) dans la
comparaison des solutions envisageables et dans la prise de décision,
la question de savoir si la cision de principe doit viser une solution qui nécessite
une gestion active ou bien une solution qui permet une gestion passive à terme,
c’est-à-dire une solution dont la sûreté, à terme, ne nécessite plus d’intervention
humaine.
Chacun de ces thèmes sera aborselon les quatre dimensions d’une solution durable
pour la gestion à long terme des déchets radioactifs :
la dimension technique et scientifique,
la dimension financière et économique,
la dimension environnementale et de sûreté,
la dimension sociétale et éthique.
ONDRAF
— Dossier de presse, 27 janvier 2009 4/6
Matériel mis à disposition du public
Les personnes désireuses de participer au dialogue sociétal auront toutes les informa-
tions utiles à leur disposition : l’ONDRAF publiera sur son site web dédié différentes fi-
ches introductives ainsi qu’une série de documents plus spécialisés. Ces personnes au-
ront également à leur disposition une version préliminaire du Plan Déchets ainsi qu’une
liste provisoire des aspects à considérer pour établir le rapport d’incidences.
Plan Déchets, rapport d’incidences et consultation du public
Conformément aux dispositions de la loi du 13 février 2006, le Plan Déchets et le rap-
port d’incidences sont soumis à une procédure légale, qui prévoit notamment une
consultation du public pendant une période de 60 jours ainsi que la consultation de di-
verses instances régionales et fédérales et des pays limitrophes pour les éventuels as-
pects transfrontaliers.
Le Plan Déchets fera le point sur les caractéristiques de la solution préconisée par
l’ONDRAF pour la gestion à long terme des déchets des catégories B et C et envisage-
ra différentes alternatives à cette solution. Il comportera aussi une proposition de
processus décisionnel pour la poursuite du programme B et C au-delà de la décision
de principe (étapes ultérieures, décisions à prendre, documents à prévoir, etc.) ainsi
qu’une proposition pour la poursuite du processus participatif.
Le Plan Déchets ne sera finalisé qu’au terme de la procédure légale, sur la base de
l’ensemble des avis et commentaires émis et du rapport d’incidences.
Le rapport sur les incidences environnementales de la solution pconisée par l’ONDRAF
et des alternatives à cette solution évaluera les incidences de ces difrentes possibilis
de fon ingrée : cette évaluation portera non seulement sur les aspects environnemen-
taux, mais aussi sur les aspects socioconomiques et les aspects éthiques. Il sera finali-
au terme de la première partie de la procédure légale. Cette première partie concerne
la pore et le niveau de détail des informations qu’il doit contenir.
Une fois finalisés, le Plan Déchets et le rapport d’incidences seront remis au gouverne-
ment, vers la mi-2010. Ils contiendront tous les éléments nécessaires pour permettre à
celui-ci de prendre une décision de principe concernant le type de solution à mettre en
œuvre pour la gestion à long terme des déchets des catégories B et C.
Une décision de principe en trois volets
Avec les documents qui lui seront remis par l’ONDRAF vers la mi-2010, le gouvernement
devrait disposer de tous les éléments pour fixer
la solution de gestion à choisir et à développer pour la gestion à long terme des dé-
chets des catégories B et C,
le processus décisionnel à suivre en vue de la mise en œuvre de la solution de ges-
tion choisie,
la façon d’obtenir l’assise sociétale nécessaire à la mise en œuvre progressive de la
solution de gestion choisie.
ONDRAF
— Dossier de presse, 27 janvier 2009 5/6
La solution de gestion à long terme préconisée par l’
ONDRAF
Conformément aux recommandations en vigueur au niveau international, c’est la mise en dépôt géo-
logique que l’
ONDRAF
étudie, depuis plus de 25 ans, comme solution pour la gestion à long terme des
déchets des catégories B et C. Ce faisant, il tient compte d’une série de principes, notamment le prin-
cipe internationalement accepté qui veut que toute solution pour la gestion à long terme des déchets
radioactifs doit non seulement être sûre mais aussi éviter de faire porter des charges techniques et
financières excessives aux générations futures. L’ensemble de ces principes englobe les quatre dimen-
sions d’une solution durable pour la gestion à long terme des déchets radioactifs :
la dimension technique et scientifique,
la dimension financière et économique,
la dimension environnementale et de sûreté,
la dimension sociétale et éthique.
Axée sur la mise en dépôt dans une couche argileuse faiblement consolidée, la recherche et dévelop-
pement en cours, qui bénéficie de l’existence d’un laboratoire souterrain construit à Mol, a livré des
résultats jugés prometteurs au niveau international, que ce soit en termes de sûreté ou en termes de
faisabilité industrielle. C’est donc cette solution, la mise en dépôt dans une couche argileuse faible-
ment consolidée, que l’
ONDRAF
préconise pour la gestion à long terme des déchets des catégories B
et C.
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