ONDRAF
— Dossier de presse, 27 janvier 2009 3/6
Chacun pourra y consulter une série de documents plus ou moins spécialisés ou les télé-
charger, ou encore réagir ou poser des questions sur le Plan Déchets et le rapport
d’incidences.
Le dialogue avec les membres d’organisations représentatives des différentes compo-
santes de la société (grandes entreprises, PME, indépendants, syndicats, mutualités, as-
sociations de jeunesse, associations pour les aînés, administration, enseignement, orga-
nisations non gouvernementales, etc.) se fera via des dialogues ONDRAF qui seront orga-
nisés entre le 23 mars et le 9 avril 2009. Ces dialogues doivent aider l’ONDRAF à déga-
ger les lignes de force d’une solution de gestion à long terme susceptible de bénéficier
d’un large support sociétal. Il ne s’agira pas de débats « pour ou contre ». Un des dialo-
gues ONDRAF sera réservé aux personnes qui souhaitent participer à titre personnel.
Le dialogue avec des spécialistes se fera dans le cadre d’une conférence interdiscipli-
naire organisée le 30 avril 2009. L’ONDRAF compte réunir des spécialistes issus de dif-
férents domaines scientifiques et de l’industrie. Il s’agira de personnes qui, dans leur
pratique professionnelle, sont confrontées à la question de l’évaluation des incidences à
très long terme de certaines activités sur l’environnement et à la question de la prise de
décisions en présence d’incertitudes multiples.
Tant les dialogues que la conférence offriront à l’ONDRAF l’occasion d’amorcer une
collaboration durable avec l’ensemble des parties prenantes.
Les résultats du dialogue sociétal seront rendus publics, notamment via le site web de
l’ONDRAF. Ils seront pris en compte pour l’établissement du Plan Déchets et du rapport
d’incidences.
Quatre thèmes pour structurer le dialogue et la conférence
Le dialogue sociétal sera structuré autour des quatre grands thèmes suivants :
les valeurs et préoccupations à prendre en compte pour la décision de principe,
les bases nécessaires et suffisantes pour pouvoir prendre une décision de principe en
connaissance de cause,
la manière de prendre en compte l’équité intergénérationnelle (éviter de faire porter
des charges techniques et financières excessives aux générations futures) dans la
comparaison des solutions envisageables et dans la prise de décision,
la question de savoir si la décision de principe doit viser une solution qui nécessite
une gestion active ou bien une solution qui permet une gestion passive à terme,
c’est-à-dire une solution dont la sûreté, à terme, ne nécessite plus d’intervention
humaine.
Chacun de ces thèmes sera abordé selon les quatre dimensions d’une solution durable
pour la gestion à long terme des déchets radioactifs :
la dimension technique et scientifique,
la dimension financière et économique,
la dimension environnementale et de sûreté,
la dimension sociétale et éthique.