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MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS
Généralités
Interactions
Si JAKAVIMD doit être administré de façon concomitante avec des inhibiteurs puissants
de la CYP3A4 ou des inhibiteurs modérés de la CYP3A4 et de la CYP2C9 (y compris un
inhibiteur enzymatique double dans un seul médicament, comme le fluconaxole), il faut
alors réduire la dose à 10 mg deux fois par jour (soit environ 50 % de la dose arrondie à
la teneur la plus proche). (Pour connaître la fréquence du suivi, voir les sections
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION et INTERACTIONS
MÉDICAMENTEUSES.)
Effets du sevrage
Les symptômes de myélofibrose peuvent réapparaître dans la semaine qui suit
l’interruption temporaire ou définitive du traitement par JAKAVI. Certains patients,
notamment ceux atteints d’une maladie aiguë intercurrente, ont connu des effets
indésirables plus graves après avoir mis un terme à leur traitement par JAKAVI. On
ignore cependant si l’interruption brusque du traitement par JAKAVI y aurait contribué.
À moins qu’il soit absolument nécessaire de cesser le traitement abruptement, il vaudrait
mieux envisager de réduire la dose de JAKAVI progressivement, quoique l’utilité de
cette façon de procéder n’ait pas été éprouvée.
Carcinogenèse et mutagenèse :
Cancer de la peau sans mélanome
Des cas de cancer de la peau sans mélanome (CPSM), notamment des carcinomes
basocellulaires, épidermoïdes et à cellules de Merkel, ont été rapportés chez des patients
traités par JAKAVI. La plupart de ces patients avaient déjà reçu un traitement prolongé
par l’hydroxyurée et présentaient des antécédents de CPSM ou de lésions cutanées
prémalignes. Aucun lien de causalité avec le ruxolitinib n’a été établi. Les patients qui
prennent JAKAVI doivent éviter le plus possible les facteurs de risque de cancer de la
peau, comme l’exposition au soleil ou à toute autre source de rayons ultraviolets. Des
examens périodiques de la peau sont recommandés chez les patients qui présentent un
risque accru de cancer de la peau.
Le ruxolitinib ne s’est pas révélé carcinogène au cours d’une étude de 6 mois sur le
modèle de souris Tg.RasH2. Toutefois, le pouvoir carcinogène à long terme (plus de
6 mois) du ruxolitinib est inconnu.
Le ruxolitinib ne s’est pas montré mutagène ni clastogène lorsqu’il a été soumis à la
batterie d’épreuves normalisées visant à en évaluer la génotoxicité (voir la section
TOXICOLOGIE).