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geoffbond@naturaleater.com chapitre 8 – Le lien entre la nourriture et les maladies www.naturaleater.com
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CHAPITRE 8
Le lien entre la nourriture et les maladies
ENCART DE TEXT
Il est à signaler que les principes expliqués dans ce chapitre n’ont pas pour objectif de se substituer ou
de supplanter les conseils de votre médecin traitant. Si vous souffrez d’un d’un trouble quelconque,
nous vous conseillons de consulter un médecin.
La plupart des maladies dites « de civilisation », si ce n’est toutes, sont tout à fait évitables.
Lorsqu’elles sont déclarées, elles peuvent souvent être guéries ou soulagées. Quoiqu’il en soit, nos
habitudes alimentaires constituent le facteur essentiel, bien que le mode de vie joue également un rôle
important.
Vous ne serez pas étonnés d’apprendre que l’alimentation naturelle selon la méthode Bond vous donne
les meilleures chances d’améliorer votre état de santé. En adoptant l’alimentation naturelle selon la
thode Bond vous éliminez de votre régime alimentaire les facteurs sollicitant la biochimie de votre
organisme. Votre alimentation sera en harmonie avec la conception de votre organisme.
Au chapitre 2, Les résultats de la méthode Bond, nous nous sommes intéressés à certaines des
maladies pouvant être soulagées par l’alimentation naturelle selon la méthode Bond. Dans le présent
chapitre, nous observerons au cas par cas ce que peut apporter l’alimentation naturelle.
Tous nos conseils s’appuient sur une pléthore d’études scientifiques : des études cliniques, des études
épidémiologiques, des études anthropologiques (études portant sur des peuples primitifs) et bien
entendu nos connaissances sur la manière dont nos ancêtres du Pléistocène s’adaptaient aux ressources
alimentaires dont ils disposaient.
Le lecteur ne sera pas surpris d’apprendre qu’il existe de nombreux facteurs communs à ces études,
tous confortant la thèse selon laquelle l’alimentation naturelle est la seule thode sensée à suivre.
Du point de vue scientifique, nous manquons encore énormément de connaissances sur la composition
des différents aliments. C’est un sujet sur lequel nous revenons souvent dans cet ouvrage. Les essais
cliniques et les essais sur la population nous permettent d’identifier les aliments bénéfiques, sans que
nous puissions toujours expliquer pourquoi ils le sont.
Nous savons que les aliments que nous mangeons contiennent littéralement des dizaines de milliers de
composants actifs, en particulier les fruits et les légumes. Nous ne sommes pas en mesure de
terminer précisément le mode de fonctionnement de toutes ces molécules, mais si nous ignorons
leur importance, c’est à nos risques et périls.
Par exemple, les radicaux libres provoquent un nombre impressionnant de dommages sur notre
organisme. Ce sont des molécules cherchant à s’unir à une autre molécule pour l’oxyder. Si la
molécule cible est située dans un organe vital sa fonction pourra être détruite ou altérée. Notre corps a
développé des défenses perfectionnées contre ces molécules malintentionnées. Le premier obstacle, et
le plus important, sont les anti-oxydants qui se ruent sur les radicaux libres et les neutralisent.
trouve-t-on des antioxydants ? Presque exclusivement dans les fruits et les végétaux. Il existe
littéralement des milliers d’antioxydants et nous ne comprenons totalement leur mode d’action que
dans certains cas rares. Les plus connus sont les vitamines, telles que la vitamine C et la vitamine E et
des minéraux tels que le zinc et le sélénium.
On peut mentionner également les caroténoïdes, au nombre de 600 qui donnent, par exemple, leur
couleur aux carottes, aux oranges, aux tomates et aux melons.
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Puis les 5 000 composés du phénol. Ils sont, eux aussi, présents dans tous les fruits et légumes. Le thé,
le café et le vin en contiennent une proportion importante.
Sans oublier les 7 000 composés du terpène. Les terpènes sont également omniprésents dans tous les
aliments végétaux, notamment dans les épices et les herbes aromatiques. Les terpènes ont pour effet de
réfréner les cellules cancéreuses, au point que, sous leur influence, celles-ci se comportent comme des
cellules normales C’est un canisme important pour stimuler la régression du cancer.
N’oublions pas non plus les milliers de bioflavonoïdes, une autre gamme de composés essentiels pour
le corps. Nous savons qu’ils jouent un rôle capital dans la santé et que la seule garantie d’en absorber
consiste à manger des végétaux.
Notez que les compléments alimentaires ne peuvent être la solution : connaissez-vous un complément
qui contienne les 5 000 phénols, les 7 000 terpènes, les 600 caroténoïdes, les milliers de
bioflavonoïdes, les dizaines de minéraux et les vitamines essentielles dont l’organisme a besoin ? On
ne les trouve tous réunis que dans les fruits, les salades et les légumes !
Le message est donc le suivant : pour resplendir de santé, il faut se nourrir selon les principes de
l’alimentation naturelle. Ainsi, vous aurez la certitude que vos apports nutritionnels correspondent aux
besoins de votre organisme. Aujourd’hui, bien sûr, presque personne ne se nourrit selon ces principes,
et c’est pourquoi les « maladies carentielles » touchent un grand nombre de personnes.
*
Les « maladies de civilisation » sont des maladies carentielles.
*
Il existe de légères disparités entre le patrimoine génétique des différents individus et entre leur
capacité à contrecarrer les carences alimentaires. Ceci explique que diverses personnes développeront
des maladies différentes, même si leur alimentation est identique.
La suite de ce chapitre cherchera à montrer quels sont, d’après les connaissances actuelles, les aliments
bénéfiques ou au contraire nocifs pour certaines maladies et les démarches à suivre. Si vous souffrez
de l’une de ces maladies, consultez dans un premier temps les recommandations spécifiques à cette
pathologie.
Toutefois si l’on considère les recommandations globalement, on s’aperçoit qu’elles convergent toutes
vers les règles d’or de l’alimentation naturelle. Alors inutile de prendre des risques ? Pourquoi ne pas
toutes les adopter en bloc immédiatement ?
La polyarthrite chronique, ostéo-arthrite, la sclérose en plaques, le lupus
Les causes souvent multiples de ces maladies (dysfonctionnement du système immunitaire, réaction
allergique ou carence alimentaire en nutriments essentiels) compliquent leur analyse. Ce n’est pas
toujours l’alimentation qui est responsable de la maladie, mais un régime équilibré vous permettra de
mettre toutes les chances de votre côté.
L’ARTHRITE
L’arthrite, aussi bien l’arthrite rhumatoïde que ostéo-arthrite, est liée à une carence en antioxydants.
Et oui, encore les aliments végétaux ! De nombreuses études montrent que les personnes souffrant
d’arthrite consomment peu de fruits, de salades et de légumes et qu’elles ont un taux sanguin
anormalement faible d’antioxydants, tels que les vitamines C et E et le bêta-carotène. Il existe aussi
certainement de nombreux autres composés dans les fruits et légumes (cf. les quelques premiers
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paragraphes de ce chapitre) qui sont essentiels. La priorité numéro un d’une personne souffrant
d’arthrite consistera à augmenter sensiblement sa consommation d’aliments végétaux.
L’arthrite rhumatoïde est liée à la surproduction de produits chimiques inflammatoires, induite en
particulier par les huiles « oméga 6 ». Ces huiles ont été introduites récemment dans l’alimentation de
l’homme. Elles sont utilisées couramment depuis la Seconde Guerre mondiale seulement.
Dans le corps, les huiles oméga 6 se transforment en messagers chimiques de toutes sortes, entre autre
en histamines et en leucotriènes. Il s’agit de substances ordonnant aux cellules de s’enflammer,
d’enfler et de sécréter du mucus. Les huiles oméga 6 sont la meilleure recette pour favoriser l’arthrite
rhumatoïde.
ostéo-arthrite est en partie due à une déficience au niveau de la formation des os et des cartilages.
encore, les huiles oméga 6 inhibent les hormones chargées de la construction des os et des cartilages.
La priorité numéro deux consistera donc à supprimer les huiles oméga 6 de son alimentation.
ostéo-arthrite est bien entendu due également au simple phénomène d’usure mécanique au niveau des
articulations, et la cause la plus fréquente de sollicitation des articulations est le port de poids excessif.
Par conséquent, réduisez votre poids et si vous aimez les haltères, sachez que ce sport est très mauvais
pour vos articulations.
La graisse saturée sous toutes ses formes, dorigine animale,gétale ou fabriquée par l’homme
(margarines, acides gras trans et graisses hydrogénées) constitue le troisième la troisième cause de
l’arthrite. Les graisses saturées bloquent et interrompent le travail des messagers chimiques utiles. Sur
ce point, il est essentiel de respecter les principes de l’alimentation naturelle et de réduire radicalement
sa consommation de graisses saturées.
On substituera les graisses saturées par des huiles « oméga 3 ». Celles-ci se transforment dans le corps
en messagers chimiques qui produisent l’effet contraire des « oméga 6 » et qui ordonnent aux cellules
de stopper l’inflammation, la sécrétion de mucus et leur donnent la consigne d’arrêter d’enfler. Il est
donc capital de consommer, avec modération toutefois, des huiles oméga 3, tout en diminuant
absolument sa consommation de graisses néfastes (huiles oméga 6, graisses saturées, graisses
hydrogénées et acides gras trans) de manière considérable.
Les poissons gras contiennent des composés similaires aux huiles oméga 3 et il est donc également
conseillé d’en consommer.
Pour finir, l’arthrite est souvent provoquée par une réaction allergique. Les allergènes les plus courants
se trouvent dans les aliments auxquels l’homme n’a jamais s’adapter : le b, le maïs et les
produits laitiers. Consultez également sur ce point la section consacrée aux allergies plus loin dans ce
chapitre.
LA SCLÉROSE EN PLAQUES ET LE LUPUS :
Ces maladies sont toujours un grand mystère pour la science dicale. Toutefois, les études indiquent
que deux facteurs au moins sont impliqués : un dysfonctionnement du tabolisme des acides gras
ainsi qu’un taux sanguin d’antioxydants bas. Vous avez déjà entendu cela quelque part ?
Si vous êtes atteint de l’une de ces maladies, vous mettez toutes les chances de votre côté en adoptant
les principes de l’alimentation naturelle selon la thode Bond. Augmentez radicalement votre
consommation d’aliments végétaux et équilibrez votre dose d’acides gras essentiels (voir « graisses et
huiles » au chapitre 5).
Mettez en particulier l’accent sur les aliments bénéfiques mentionnés ci-dessous. Lisez le passage
traitant des maladies auto-immunes plus loin dans ce chapitre.
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Synthèse à afficher sur la porte de votre réfrigérateur
Arthrite, arthrite rhumatoïde, ostéo-arthrite, sclérose en plaques, lupus
Arthrite, etc.
Aliments bénéfiques
Huiles oméga 3 (avec modération) : huile de colza, de noix, de lin, de chanvre.
Poissons gras (avec modération) : saumon, thon, sardine, maquereau etc.. voir tableau 3, chapitre 10
Fruits, salades et légumes : mangez copieusement tous les aliments autorisés (tableau 1, annexe 1).
Aliments néfastes
Maïs : maïs doux, pop corn.
Blé : pain, corn flakes, céréales du petit déjeuner en général, gâteaux, biscuits.
Autres céréales : riz, seigle, orge, avoine.
Lait : tous les produits à base de lait, y compris le babeurre, le lait écrémé, la crème fraîche, le
yaourt.
Huiles végétales oméga 6 : maïs, carthame, tournesol, cacahuète, onagre et toutes les autres huiles,
excepté celles mentionnées au point « huiles bénéfiques ».
Mauvaises graisses : lard, graisses animales, jus de rôti, beurre, margarine, acides gras trans,
graisse hydrogénée, huile de palme, huile de noix de coco.
Viande rouge : bœuf (y compris le veau) et produits dérivés du bœuf, agneau, porc et produits à base
de porc (bacon, jambon, saucisse, etc.), charcuterie : salami, mortadelle, etc.
Aliments suspects
Ce sont souvent des allergènes de l’arthrite
- Observez ce qui se passe lorsque vous les supprimez -
Fromage
Œufs
Café
Agrumes : orange, pamplemousse, citron, citron vert.
Tomates et autres belladones : pomme de terres, poivron, piment, aubergines.
Oléagineux : toutes sortes, en particulier la cacahuète.
Autres facteurs néfastes
Haltères : il a été prouvé que les personnes pratiquant régulièrement les haltères ou soulevant des
poids dans le cadre de leur activité professionnelle étaient souvent atteintes ostéo-arthrite Il est
impératif de stopper cette activité avant que la maladie ne s’installe.
Obésité : l’obésité favorise incontestablement ostéo-arthrite dans les articulations supportant le poids
du corps. Une bonne raison de plus pour maigrir !
LES MALADIES CARDIOVASCULAIRES
1.MALADIES CARDIAQUES, ATHEROSCLEROSE, THROMBOSE, ATTAQUES DAPOPLEXIE, HYPERTENSION
2. CHOLESTEROL
ENCART DE TEXTE
Conseil : les personnes vivant dans des régions l’eau est calcaire sont moins touchées par les
maladies artérielles. Plus vos canalisations d’eau s’entartrent, moins vos artères s’entartreront.
Il semble que le calcium soit mieux absoren petites quantités, goutte à goutte au cours de la
journée. Absorbé de cette manière, le calcium est bénéfique pour les artères.
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Ces maladies sont caractéristiques de la civilisation moderne. Elles sont inconnues parmi les tribus
primitives, telles que les Aborigènes australiens, les Tarahumaras, les Hounzas et même les
Esquimaux. D’après ce que nous savons, elles étaient également inconnues de nos ancêtres du
Pléistocène. Quelle est donc l’origine de ces maladies ? Le problème principal est le bouleversement
de l’équilibre hormonal et plus particulièrement celui de l’insuline, la thrombine et l’adrénaline.
Lorsque ces hormones sont présentes dans le sang en quantités anormales, elles provoquent des
dommages. Quels types de dommages ? Elles agissent sur les parois des vaisseaux sanguins de
diverses manières, ce qui entraîne la production de plaques et de caillots sanguins.
Si l’on se souvient ce qui avait été dit au chapitre 5, les hydrates de carbone fastes et les mauvaises
graisses sont les responsables à incriminer. Ces aliments ne sont pas naturels pour l’homme et le
hasard a voulu qu’ils soient extrêmement nocifs pour la biochimie humaine.
Dans quelle mesure ces maladies sont-elles réversibles ? Tout dépend ! L’objectif primordial devra
consister à stopper l’évolution du mal. Les risques d’attaques d’apoplexie et de thrombose peuvent
être rapidement réduits en changeant d’habitudes alimentaires. Le thromboxane, l’hormone concernée
en premier lieu, diminue quasiment du jour au lendemain en supprimant les mauvaises graisses.
L’hypertension s’atténue plus ou moins en l’espace de quelques mois. Quant aux lésions artérielles,
elles poseront davantage de problèmes. La priorité consistera à stopper la dégradation.
Mais notre histoire des sions artérielles a une suite ! En effet, l’origine des protéines absorbées a son
importance également. Les protéines animales ont un potentiel athérogénique (qui endommage les
artères) très élevé, en particulier les protéines du lait (la caine) qui sont les plus dangereuses. Il faut
donc en limiter la consommation. Qu’en est-il des protéines végétales ? Un indice sur ce qui suit !
Elles sont, quant à elles, bénéfiques pour les parois artérielles.
Ainsi, la stratégie consistera à supprimer de votre alimentation les hydrates de carbone fastes, les
protéines animales et les mauvaises graisses et de freiner ainsi la corrosion du système
cardiovasculaire. Si vous respectez ces recommandations, votre corps sera en mesure de commencer à
réparer certains dégâts.
Ce travail de réparation sera facilité si le corps a un bon apport en nutriments. C’est que les fruits,
les salades et les légumes entrent en scène. Souvenez-vous qu’au but de ce chapitre nous avons
beaucoup par des antioxydants ? Ils nous sont particulièrement utiles pour empêcher les radicaux
libres d’endommager la paroi artérielle. De plus, les aliments végétaux, avec leurs fibres, assurent un
fonctionnement harmonieux des hormones cardiovasculaires.
Voilà pour ce qui est des artères, des thromboses et des attaques d’apoplexie, mais qu’en est-il de
l’hypertension ? Contrairement à ce que l’on pense, le sel n’est pas toujours le responsable à
incriminer. Il endommage toutefois les artères ; le mieux est donc de le réduire au maximum.
L’hypertension peut être également maîtrisée gce à une alimentation riche en végétaux. Nous y
revoilà ! Des études, telles que l’étude « DASH »1, montrent qu’une alimentation riche en fruits,
salades et légumes permet de réduire considérablement la pression artérielle.
Et que montrent les études réalisées sur les races d’hommes jouissant d’une bonne santé et dont
l’espérance de vie est très longue ? Des études sur des tribus telles que les Vilcabambas des Andes et
les Tarahumaras du Mexique montrent que ces peuples n’ont pas d’hypertension et que l’incidence des
maladies cardiovasculaires est très basse.
Leur pression artérielle dépasse rarement 130/75, même chez les centenaires. De surcroît, ces
populations comptent 13 fois plus de centenaires que les États-Unis. Comment ces peuples vivent-ils ?
Ils ont une activité physique intensive et un régime alimentaire très proche de l’alimentation naturelle
selon la méthode Bond. Ils mangent beaucoup de végétaux, peu ou pas de viande et de lait.
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