FICHE PAYS Singapour Source : « GEOATLAS.com ® 2009 © Graphi-Ogre » Données générales Superficie : 720 km2 (64 îles) Capitale : Singapour Monnaie : dollar de Singapour (SGD) Langue : anglais, mandarin, malais, tamoul Population : 5,3 M (dont 1,4 M de non-résidents) Source : « GEOATLAS.com ® 2009 © Graphi-Ogre » Démographie : Taux de croissance : 2,1 % (6,9 % pour les non-résidents) Âge médian : 38 ans Indice de fécondité : 1,15 Infrastructures : Espérance de vie : 81,8 ans Alphabétisation : 95,9 % Réseau routier et autoroutier dense et très moderne (système de péage urbain développé) Réseau de métro en développement : 4 lignes MRT + 3 LRT en 2011, 6 lignes MRT en 2020 Réseau de bus développé, première densité mondiale pour la flotte de taxis e e 2 port de conteneur mondial (après Shanghaï) et 2 meilleur aéroport au monde Données politiques Type de régime République parlementaire monocamérale inspirée du parlementarisme britannique. Le Président de la République est le Chef de l’État mais dispose de pouvoirs essentiellement honorifiques. Le Premier ministre est le chef du gouvernement. Le Parlement comprend 84 membres élus pour 5 ans au suffrage universel. Le système juridique est basé sur la Common Law et considéré comme l’un des plus efficaces au monde. Les dernières et prochaines élections Dernières élections : Prochaines élections : mai 2011 ; mai 2016. Les principaux dirigeants : Président de la République : Tony Tan Keng Yam depuis 2011 Premier ministre : LEE Hsien Loong depuis 2004 -1- © 2013 – UBIFRANCE FICHE PAYS Données économiques en 2012 Principaux indicateurs économiques Indicateurs PIB Excédent public en % du PIB Dette publique en % du PIB PIB par habitant Taux de croissance Taux d’inflation Taux de chômage Singapour France 277 Mds USD + 5,5 % 111 % 51 162 USD 1,3 % 4,6 % 1,9 % 2 580 Mds USD - 4,8 % 89,9 % 27 680 EUR 0% 1,9 % 10,8 % Sources : FMI, Commission européenne, INSEE, Ministère de l’économie, Banque de France. Situation économique et financière du pays Bénéficiant d’une position stratégique au cœur du Sud-Est asiatique, la cité-État, dont on dit souvent avec raison qu’elle est gérée comme une entreprise, met tout en œuvre pour créer un environnement économique favorable au développement et à l’épanouissement des entreprises et des talents : des infrastructures hors pair, des services très efficaces, un cadre juridique sécurisant, une qualité de vie certaine. La cité-État cumule ainsi les récompenses et les re e classements élogieux : 1 destination pour la facilité à faire des affaires pour la 7 année consécutive (classement e « Doing Business » de la Banque mondiale), 2 économie la plus libérale (« Heritage Foundation & Wall Street Journal »), e 3 pays le plus compétitif au monde selon le Global Competitiveness Report 2010-2011 du World Economic Forum, e e 3 place financière d’Asie et 4 pays au monde le plus protecteur en matière de propriété intellectuelle. Après avoir été frappée durement par la crise financière de 2009, l’économie singapourienne a connu un rebond exceptionnel avec une croissance de 14,7 % en 2010 suivie d’un atterrissage en douceur en 2011 à 4,8 %. L’année 2012 en revanche a été décevante avec un taux de croissance de seulement 1,3 %, sanction de la très forte ouverture de l’économie du pays (de l’ordre de 300 %) et de son exposition aux marchés mondiaux, particulièrement les pays développés victimes de la crise. Le commerce extérieur de la Cité-État a ainsi contribué négativement de 4,8 points à la croissance du pays, et la production industrielle a stagné, avec + 0,1 % sur l’ensemble de l’année. La politique budgétaire du gouvernement, légèrement contracyclique et cherchant à répondre à certaines aspirations sociales de la population, ne devrait pas fondamentalement changer la donne en 2013, où une croissance de l’ordre de 2 % est attendue. Le budget restera excédentaire en 2013 (il existe une sorte de règle d’or qui rend très difficile le vote d’un budget primaire en déficit à Singapour) et la dette très modérée, bien en-dessous du ratio officiel de 111 % qui comptabilise des opérations liées au système de retraite que l’on ne retrouve pas dans les autres pays. L’inflation est tirée par la double hausse des salaires dans un contexte de quasi-plein emploi pour la population locale, et de l’immobilier avec le maintien d’investissements importants de la part des Singapouriens ou de résidents des autres pays de la région. Elle devrait rester relativement soutenue, ce qui ne laisse pas présager d’assouplissement de la politique monétaire de la MAS (Monetary Authority of Singapore). La trajectoire du dollar singapourien devrait donc continuer d’évoluer dans le sens d’une appréciation par rapport aux devises de référence, mais de manière beaucoup plus modérée qu’en 2012, année où il avait gagné 6,3 % par rapport au dollar américain. Politiques fiscale et économique du pays Singapour s’est considérablement développée depuis son indépendance. Plate-forme commerciale mondiale, Singapour est une économie très ouverte (les échanges représentent 3 fois le PIB), caractérisée par le poids des réexportations (la moitié des exportations totales). Ses échanges sont en apparence très ancrés en Asie, qui représente les 2/3 de ses exportations, mais le pays n’en reste pas moins toujours dépendant de la demande des pays de l’OCDE (un tiers de ses débouchés directs). -2- © 2013 – UBIFRANCE FICHE PAYS L’économie repose sur trois piliers : l’industrie manufacturière et la construction, qui représentent 25,2 % du PIB, les activités de logistique et de communication (27 % du PIB), les activités financières et les services aux entreprises (26 % e du PIB). Ils sont soutenus par un système financier moderne (3 place financière d’Asie), une dynamique commerciale e étroitement liée à la fonction prééminente du port (2 mondial derrière Shanghai pr le transbordement de conteneurs), de l’aéroport (un des meilleurs mondiaux) et un cadre réglementaire exemplaire. La vision économique de l’État est appliquée de manière stricte et volontaire par les agences gouvernementales (Economic Development Board, SPRING, International Enterprise Singapore, A*Star, etc.) ainsi que par les nombreuses sociétés de la sphère publique (filiales des deux fonds souverains Temasek et GIC). Elle est soutenue par une politique fiscale compétitive et incitative pour les sociétés étrangères. Accords politiques, juridiques et multilatéraux Singapour est membre fondateur de l’OMC (depuis 1995) et de l’ASEAN (depuis 1967), et adhérent de la plupart des grandes organisations internationales. Singapour a signé la convention pour le règlement des différends relatifs aux investissements entre États et ressortissants d’autres États (www.worldbank.org/icsid/basicdoc/basicdoc.htm) le 2 février 1968 avec une entrée en vigueur en novembre de la même année. À ce titre, un contentieux peut être déféré par un ressortissant français de manière volontaire devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI). Singapour a aussi rejoint la convention relative à l’Agence multilatérale de garantie des investissements, MIGA (www.miga.org/screens/about/convent/convent.htm), en 1997 et héberge un bureau du MIGA depuis 2002. Enfin, Singapour a signé plus d’une trentaine d’accords de protection des investissements. Depuis 1982, il n’y a eu, officiellement, aucun conflit entre le gouvernement singapourien et les investisseurs étrangers. Sur le plan bilatéral, la France et Singapour ont conclu le 9 septembre 1974 une convention de non-double imposition et de prévention de l’évasion fiscale, modifiée en novembre 2009, ainsi que, le 8 septembre 1975, un accord sur l’encouragement et la protection des investissements, dont l’entrée en vigueur est intervenue en 1976 (www.doc.diplomatie.gouv.fr/pacte). Conclu pour une durée initiale de dix ans renouvelable tous les dix ans par tacite reconduction, il stipule que sa protection restera valable vingt ans à compter d’une éventuelle date d’expiration. Après avoir conclu 18 accords de libre-échange (ALE), dont un avec les États-Unis en 2004, Singapour vient de finaliser les négociations en vue d’un ALE avec l’Union européenne, qui entrera en vigueur en 2015. Alors que la Cité-État est déjà très ouverte (la quasi-totalité des produits ne sont frappés d’aucun droit de douanes), les avancées pour la partie européenne portent principalement sur le secteur des services et sur la protection par Singapour de certains droits de propriété intellectuelle et de 196 indications géographiques européennes. En outre, cet accord devrait servir de base pour la négociation en cours d’ALE entre l’Union européenne et les autres pays de l’ASEAN. Commerce extérieur Importations en 2012 : 475 Mds SGD Exportations en 2012 : 510 Mds SGD, dont 225 Mds SGD de réexportations (en Asie-Pacifique) Poids de la France dans les importations de Singapour : Singapour (2e rang européen après l’Allemagne). -3- © 2013 – UBIFRANCE 2,4 % des importations de FICHE PAYS État des lieux du commerce extérieur Le commerce franco-singapourien évolue à la hausse depuis plusieurs années et a encore progressé de 15 % en 2012 pour atteindre 10,4 Mds EUR. Alors que nos exportations avaient stagné à seulement 2,3 % en 2011, leur progression s’est avérée nettement plus dynamique en 2012, à près de 14 % pour un montant de 5,9 Mds EUR. Les importations, quant à elles, atteignent 4,6 Mds EUR, en net ralentissement par rapport à 2011 (+ 16,4 % contre + 27,7 %). Notre solde e bilatéral demeure donc largement excédentaire, à 1,3 Md EUR, soit notre 8 excédent commercial dans le monde. À 2,4 % contre 2,3 % en 2011, la part de marché à l’import des ventes françaises est, de plus, de nouveau sur sa trajectoire haussière observée depuis 2000 (elle représentait à cette date 1,6 %). Exportations vers Singapour en 2012 Ventilation des importations de Singapour en provenance de France Hydrocarbures naturels, autres Produits agricoles, produits des sylvicoles, de la industries pêche et de Produits des extractives, l’aquaculture industries électricité, déchets <1 % agroalimentaires <1 % Produits divers 16 % Produits pétroliers <1 % raffinés et coke Autres produits 1% industriels 33% Equipements mécaniques, Matériels de matériel transport électrique, 25% électronique et informatique 25% Importations depuis Singapour en 2012 Ventilation des exportations de Singapour vers la France Produits des Produits pétroliers Produits Produits divers raffinés et coke industries métallurgiques <1 % Produits 8% agroalimentaires et métalliques manufacturés Equipements <1 % <1 % divers mécaniques, 1% matériel électrique, électronique et informatique Produits 10% pharmaceutiques 16% Matériels de transport Produits chimiques, 1% parfums et Autres produits cosmétiques industriels 23% 41% -4- © 2013 – UBIFRANCE FICHE PAYS Les secteurs porteurs et la présence française Rang 1 2 3 4 5 6 7 Secteurs Volumes exportés par la France Matériels de transport Produits des industries agroalimentaires Produits informatiques, électroniques et optiques Produits chimiques, parfums et cosmétiques Produits pharmaceutiques Machines industrielles, agricoles et diverses Textile, habillement, cuir et chaussures 1 443 M EUR 925 M EUR 791 M EUR 723 M EUR 662 M EUR 503 M EUR 318 M EUR Source : Ubifrance et SER d’après GTI En 2012, les ventes de matériel de transport ont progressé de + 46 % à un montant de 1 443 M EUR, un niveau proche des records atteints en 2009 et 2010. Ce bon résultat, qui s’explique principalement par la hausse du nombre de livraisons effectuées par Airbus (15 appareils en 2012), permet à ce secteur de consolider sa place de première composante des exportations françaises vers Singapour (près d’un quart du total 2012). Hors matériels de transport, les ventes françaises ont progressé à un rythme de 6,3 %. Cette hausse a été tirée par les exportations de produits agroalimentaires et de machines industrielles et agricoles, qui atteignent respectivement 925 M et 503 M EUR (hausses de 19 % et 27 %). Les ventes de textile-habillement, d’un montant de 318 M EUR, se sont également avérées dynamiques, avec une progression de plus de 13 %. Elles ont été multipliées par 8 depuis 2003. Les autres grandes catégories affichent des volumes stables sur un an. Les investissements En M EUR Flux d’IDE français à Singapour (avoirs nets) Flux d’IDE de Singapour en France (avoirs nets) 699 - 169 1 224 738 - 16 - 120 157 673 2008 2009 2010 2011 Source : Service Economique Régional et Banque de France Les investissements La cité-État a fait de l’attraction des talents et des investissements un axe majeur de sa politique économique et attire aujourd’hui plus de la moitié de l’ensemble des IDE de la zone ASEAN, bénéficiant d’une position centrale, d’une fiscalité compétitive (entre 0 et 20 % pour l’impôt sur les revenus et 17 % pour l’impôt sur les sociétés) et d’une connectivité hors pair pour attirer les sièges asiatiques de nombreuses multinationales (7 000 ont choisi Singapour comme siège régional) mais aussi de la compétitivité exceptionnelle de sa place financière. Les dernières implantations majeures que la Cité-État a réussi à attirer sont celles de Rolls Royce, qui a investi plus de 500 M USD à Singapour pour l’assemblage et la maintenance de moteurs d’avions, ou Procter & Gamble qui a installé à Singapour son siège AsiePacifique et a investi 200 M USD dans un centre de recherche et d’innovation ultra-moderne. -5- © 2013 – UBIFRANCE FICHE PAYS Après une forte baisse en 2008, les IDE entrants à Singapour ont renoué dès 2010 avec les niveaux d’avant la crise, à e e plus de 37 Mds USD par an, soit le 9 rang mondial et le 3 en Asie après la Chine et Hong Kong. Le stock d’IDE à Singapour est particulièrement important au regard de la taille de l’économie singapourienne (un peu plus de 2 fois le PIB singapourien). Les IDE s’orientent essentiellement vers le secteur financier (+ 40 %) et la production manufacturière (+ 20 %, e électronique, raffinage, aéronautique). La France n’est que le 12 investisseur avec 1,4 % des stocks mais ce chiffre ne tient pas compte d’importants flux d’investissements de sociétés françaises transitant par d’autres pays (Pays-Bas notamment qui demeure le premier investisseur avec 11,2 % des stocks). En valeur absolue, les investissements français à Singapour dépassent néanmoins les 5 Mds EUR, soit davantage qu’en Corée du Sud ou en Inde, et environ la moitié des IDE tricolores en Chine. Les stocks d’IDE singapouriens dans le monde ont dépassé en 2010 les 300 Mds USD et sont dirigés essentiellement vers la Chine (16 %), le Royaume-Uni (12,3 %) et la Malaisie (8,1 %). Les paradis fiscaux des Caraïbes occupent également une place relativement importante à plus de 15 % en raison des investissements dans des holdings financières localisées dans ces pays. Les investissements singapouriens en France restent très faibles et essentiellement concentrés dans le secteur immobilier (rachat de la chaîne hôtelière Citadines, immeubles de la Défense…). Environnement des affaires et conseils pratiques Les usages du pays L’objet du rendez-vous doit être clairement défini selon les questions suivantes : « qui êtes vous, qui voulez-vous rencontrer, pourquoi, pendant combien de temps ? ». L’approche est américaine : le rendez-vous pour qu’il soit accordé doit être « vendu » et apporter un plus à l’interlocuteur. Le rendez-vous commence invariablement par un échange d’amabilités de quelques minutes afin de « briser la glace » (tous les sujets peuvent être abordés même s’il vaut mieux éviter la religion et la politique), avant que la société étrangère commence à « pitcher ». Un rendez-vous octroyé par « courtoisie » risque d’aboutir sur une annulation de dernière minute. Le rendez-vous doit être confirmé la veille. Les Singapouriens sont très sensibles à la ponctualité. La langue de travail est l’anglais, les contrats, brochures et autres documents de votre société devront donc tous être rédigés dans cette langue. Ils sont le gage de sérieux de votre société. La carte de visite est impérative. Elle doit être rédigée en anglais. Concernant l’écriture du nom, les Chinois placent toujours le nom avant le prénom et les femmes gardent leur nom de jeune fille. Les Malais n’ont qu’un prénom suivi de s/o ou bin (fils de), d/o ou binti (fille de), suivi du prénom du père. Le début d’une rencontre se caractérise toujours par un échange de cartes de visite. La carte doit être tendue à deux mains vers votre interlocuteur. Lorsque votre interlocuteur vous donne à son tour sa carte, regardez-la avec attention, adressez-vous à votre interlocuteur en employant son titre suivi de son nom de famille. Ne jamais écrire sur la carte de visite de votre interlocuteur. Les cadeaux d’affaires ne s’offrent pas aussi facilement que dans les autres pays d’Asie. C’est seulement une fois que vous connaîtrez mieux vos interlocuteurs que vous pourrez leur offrir par exemple des livres d’art ou des produits du terroir (pas d’alcools aux hommes d’affaires malais). Les Singapouriens sont très fiers et il est très important de ne jamais « perdre la face ». De même vous ne devez pas perdre la face dans la mesure où cela peut vous discréditer aux yeux de votre interlocuteur. Perdre la face peut notamment s’associer au fait de s’emporter ou de perdre patience. Vous devez donc rester maître de vous-même en toute circonstance et ne jamais interrompre votre interlocuteur au cours de la conversation. -6- © 2013 – UBIFRANCE FICHE PAYS Il est important d’envoyer rapidement après l’entretien un message de remerciement à votre interlocuteur récapitulant les éléments convenus lors du rendez-vous. Par la suite, la plus grande réactivité est attendue par les Singapouriens lors des échanges d’informations. Les pratiques commerciales du pays Les monnaies de facturation utilisées dans les échanges commerciaux franco-singapouriens sont principalement le dollar américain et l’euro. L’euro a tendance à être de plus en plus utilisé dans les exportations de produits de consommation courante vers Singapour, notamment les produits agroalimentaires. L’utilisation répandue des paiements en compte courant (délais de 60 à 90 jours), alors que les crédits ou remises documentaires sont en général privilégiés en Asie, traduit le haut degré de sécurité perçu à Singapour par les entreprises dans le cadre de leurs transactions. En matière de commerce international, le paiement de « faveurs » peut s’avérer une pratique courante afin de favoriser la conclusion d’une affaire. Une quelconque facilité (matérielle ou pécuniaire) peut être attendue en échange de services fournis par l'administration, ou par d'autres entreprises. Ainsi, certaines entreprises qui travaillent régulièrement à l’international peuvent être invitées à payer des pots-de-vin en vue de gagner des contrats, ou des « pourboires » afin d’obtenir un traitement prioritaire de leur dossier au sein des administrations. L'entreprise doit cependant être consciente que pratiquer la corruption peut être dangereux d'une part parce que certains pays la condamnent fortement aux travers de mesures anti-corruption, d'autre part parce que la corruption peut avoir des implications directes sur la gestion de l'entreprise. Le manager international doit être très attentif à tracer une ligne distincte entre « la voie raisonnable » pour faire du commerce international, et des pratiques relevant directement de la corruption. Les pots-de-vin ouvrent la voie vers une performance de mauvaise qualité et à la perte de repères moraux parmi le personnel de l'entreprise. La corruption mène à la propagation de pratiques commerciales contraires à l'éthique. C’est pourquoi l’OCDE a adopté une convention, en décembre 1997, sur la lutte contre la corruption qui établit des normes juridiquement contraignantes tendant à faire de la corruption d’agents publics étrangers dans les transactions commerciales internationales une infraction pénale et prévoit un certain nombre de mesures visant à mettre en œuvre efficacement cette infraction. Notre Agence souscrit aux principes de cette convention et invite l’ensemble de ses clients à prendre connaissance du décret n° 2000-948 du 28 septembre 2000 portant publication de cette Convention et à en mesurer les enjeux dans le cadre de leurs pratiques professionnelles. -7- © 2013 – UBIFRANCE FICHE PAYS UBIFRANCE vous propose quatre gammes complètes de produits et services d’accompagnement pour vous aider à identifier les opportunités des marchés et à concrétiser vos projets de développement international. • Gamme Conseil : pour obtenir la bonne information sur les marchés étrangers et bénéficier de l’expertise des spécialistes d’UBIFRANCE. • Gamme Contact : pour identifier vos contacts d’affaires et vous faire bénéficier de centaines d’actions de promotion à travers le monde. • Gamme Communication : pour communiquer à l’étranger sur votre entreprise, vos produits et votre actualité. • Volontariat International en Entreprise (VIE) : pour optimiser votre budget ressources humaines à l’international Retrouver le détail de nos produits sur : www.ubifrance.fr © 2013 – Ubifrance Toute reproduction, représentation ou diffusion, intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, sur quelque support que ce soit, papier ou électronique, effectuée sans l’autorisation écrite expresse d’Ubifrance, est interdite et constitue un délit de contrefaçon sanctionné par les articles L.335-2 et L.335-3 du code de la propriété intellectuelle. Auteur : UBIFRANCE Singapour Adresse : Ambassade de France à Singapour 101 – 103 Cluny Park Road 259595 Singapore Clause de non-responsabilité : Ubifrance ne peut en aucun cas être tenu pour responsable de l’utilisation et de l’interprétation de l’information contenue dans cette publication dans un but autre que celui qui est le sien, à savoir informer et non délivrer des conseils personnalisés. Rédigée par : Frédéric ROSSI Les coordonnées (nom des organismes, adresses, téléphones, télécopies et adresses électroniques) indiquées ainsi que les informations et données contenues dans ce document ont été vérifiées avec le plus grand soin. Toutefois, Ubifrance ne saurait en aucun cas être tenu pour responsable d’éventuels changements. Version originelle du : 8 février 2011 Prestation réalisée sous système de management de la performance certifiée BVC ISO 9001 : 2008 -8- © 2013 – UBIFRANCE Revue par : Estelle DAVID Version mise à jour le : 21 mai 2013