Projet de recherche sur la pubalgie_Clinique Status

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Pubalgie Physiopathologie du pubis
Travail de recherche préparé par :
Eric Couturier, massothérapeute clinicien et étudiant en orthothérapie,
dans le cadre de la formation en kinésithérapie et orthothérapie
pour l’école de formation M K O, succursale de Saguenay, Qc.
Professeure Caroline Morin et directrice Hélène Boutin
Le 13 mai 2014
1 Table des matières
1- Pré-requis anatomique, spécifique à la pubalgie (page 4) :
1.11.21.31.41.51.6-
Ostéologie
Arthrologie
Myologie
Neurologie
Bourse
Fascia
2- Description de la pathologie (page 9) :
2.12.22.32.42.5-
Qu’est-ce la pubalgie
La pubalgie présente cinq formes anatomo-cliniques
Biomécanique : les mouvements reliés à la pubalgie, les causes et les déséquilibres
Population type qui est principalement touché par cette affection
Anamnèse et signes cliniques
3- L’influence de la respiration à la pubalgie (page 13)
4- Nutrition (page 13):
- Carences et suppléments
5- Traitement en clinique (page 16):
5.1- Examen : de la posture stable et en mouvement, de la marche et repères des hanches
Palpations et tests (de provocation) cliniques
5.2- Techniques thérapeutiques manuelles de fasciathérapie
5.3- Techniques thérapeutiques manuelles de relâchement musculaire
5.4- Techniques thérapeutiques manuelles de mobilisations actives, passives et contrariées
5.5- Techniques thérapeutiques manuelles de pompage articulaire
5.6- Les agents physiques et l’électrothérapie adjuvant dans le traitement de la pubalgie
2 6- Exercices du client à la maison (page 20):
6.1- Relâchements musculaires
6.2- Renforcement
7- Comment éviter la pubalgie (page 24)
8- La médecine moderne et cette pathologie (page 24)
9- Quels autres spécialistes peuvent traiter la pubalgie (page 25)
10- Conclusion (page 26)
11- Références et liens internet (page 26)
12- Remerciements (page 27)
- Exemples de plan de traitement utilisé chez Clinique StatuS – (avec aromathérapie) (page 28)
3 1- Pré-requis anatomique, spécifique à la pubalgie
1.1-
Ostéologie :
Bassin : deux os iliaques, gauche et droite. Sacrum et les deux fémurs.
1.2-
Arthrologie : Articulations : Sacro-iliaques (avec ligaments sacro-iliaques antérieur et postérieur)
Symphyse pubienne (avec ligament pubien),
Coxo-fémorales (avec ligaments : ilio-fémoral, ischio-fémoral, pubofémoral et capsule articulaire).
4 Ligament sacro-tubéral (sacrotuberous)
1.3-
Myologie :
Les adducteurs :
court adducteur, gracile et pectiné, moyen (long) adducteur,
grand adducteur (et petit, en partie supérieure) 5 Abdominaux :
Grand droit de l’abdomen,
oblique interne,
oblique externe
Muscle profond rachi et fémur : Le psoas
6 Le psoas et l’iliaque
le tenseur du fascia lata le sartorius
le droit fémoral
1.4-
Neurologie :
Le nerf sciatique qui naît de la fusion au niveau du bassin de deux nerfs : fibulaire (L4 à S2) et tibial
((L4 à S3), le nerf fémoral (L2 à L4), nerf honteux (S2 à S4) et le nerf obturateur (L2 à L4).
7 1.5-
Bourse : ilio-pectinée : situé en antérieur, sous le muscle iliaque et sur les ligaments pubo-fémoral et
ilio-fémoral.
1.6-
Fascia : Chaines de fascias :
Voici les chaines de fascia qui peuvent être touchées par la pubalgie.
1- Ligne antérieure superficielle (partie dorsale des orteils, tibial antérieur, périoste du tibia, tubérosité tibiale, droit
fémoral, épine iliaque antéro-inférieure, droit de l’abdomen, fascia du sternum, manubrium, pectoral,
s.c.o.m., et le processus mastoïde.)
2- Ligne antérieure profonde (adducteurs, iliaque-psoas, ligament longitudinal antérieur, carré des lombes,
diaphragme, poumons, scalènes, s.c.o.m. , muscles oïdien, masséter, temporal.)
3- Ligne superficielle postérieure (surface plantaire et les orteils, fascia plantaire, calcanéum, gastrocnémiens,
ischio-jambiers, ligament sacro-tubéral, condyles fémoral, érecteur du rachi, sacrum, ligament nucal, fascia
du crane, occiput.)
4- Ligne latérale (base des métatarsiens 1 a 5, fibulaires avec la tête, tractus ilio-tibial, Tenseur du Fascia Lata,
grand fessier, crête iliaque, carré des lombes, obliques interne et externe, intercostaux interne et
externe, côtes, splénius, ilio-costal cervical, s.c.o.m , scalènes, processus mastoïde.)
5- Ligne spirale (1er métatarsien et cunéiforme, long fibulaire, tibial antérieur, tête fibulaire, condyle latéral, tractus
ilio-tibial, Tenseur du Fascia Lata, biceps fémoral, obliques interne et externe, aponévrose abdominale,
fascia du sacrum et sacrum, épine iliaque antéro-supérieure, tubérosité ischiatique, érecteurs du
rachis, processus épineux, côtes, splénius, rhomboïdes, bord médial de la scapula, occiput.)
8 1-
2-
4-
3-
5-
2- Description de la pathologie
2.1-
Qu’est-ce la pubalgie :
La pubalgie est une physiopathologie inflammatoire reliée au pubis; plus précisément, elle est une affection
douloureuse du pubis, des muscles ou des tendons de la zone environnante pouvant s’étendre jusqu’aux
adducteurs. Cette affection tendineuse et musculaire donne une douleur semblable à celle d’une tendinite, donc
caractérisée par une sensation douloureuse localement précise, forte et vive, soit comme une brûlure de tison,
soit comme un élancement. Par contre, celle au pubis (articulaire) est diffuse, peu précise, donne une
impression de fragilité (comme une fêlure). Elle est faite d’élancements vifs et plus ou moins douloureux selon
les moments.
Cette pathologie débute la plupart du temps à l’articulation de la symphyse pubienne. Celle-ci doit permettre
des légers mouvements seulement, donc de faibles amplitudes. Une hypermobilité de cette articulation pourra
alors entrainer une inflammation au pubis puisque les tissus fibreux environnants la zone du pubis seront altérés
et soumis à des forces déséquilibrantes et irritantes suivant les contraintes des individus.
La douleur peut se localiser au niveau d’une ou plusieurs insertions musculaires, d’un côté ou des deux.
1- L’oblique externe est le plus souvent douloureux.
2- Le long adducteur est aussi très souvent douloureux.
3- Un muscle du périnée (insertion antérieur de l’élévateur de l’anus).
9 4- Muscles abdominaux (La douleur se localise dans la partie basse, au niveau d’un orifice inguinal
2.2- La pubalgie présente cinq formes anatomo-cliniques :
1- Une arthropathie pubienne : les surfaces articulaires de la symphyse pubienne sont altérées lorsque
qu’il y a une jambe plus courte que l’autre ou une anomalie de l’articulation de la hanche.
Trois pathologies d’insertion tendineuse (tendinites des muscles dans leurs zones d’insertion):
2- Sus-pubienne au niveau de l’insertion des muscles abdominaux (droit de l’abdomen, oblique
interne et oblique externe)
3- Sous-pubienne au niveau de l’insertion des muscles adducteurs (grand adducteur, gracile, long
adducteur et court adducteur)
4- Profonde au niveau de l’insertion des muscles du périnée sur le pubis
5- Une pathologie pariétale abdominale ou pathologie inguino-pariéto-abdominale ; correspondant à
une hernie inguinale
2.3-
Biomécanique : les mouvements reliés à la pubalgie, les causes et les déséquilibres :
Plusieurs lignes de force s'exercent au niveau du carrefour pubien : Tractions, compression, cisaillement
supérieur ou inférieur, cisaillement antérieur ou postérieur, bâillement supérieur ou inférieur, bâillement
antérieur ou postérieur et torsion. (voir la vidéo de l’université de Lyon pour une belle démonstration) Tous ces mouvements et contraintes du bassin sont majorés lors d’un appui unipodal (un pied)
multidirectionnel : changement de direction rapide, sauts, arrêts brusques, etc . Quand nous courrons, il y a un
déséquilibre entre le côté du corps où le pied est en appui sur le sol et celui où le pied est relevé ou en position
intermédiaire. La symphyse pubienne étant le carrefour important entre les puissants muscles adducteurs et
abdominaux, durant l'appui unipodal pendant la course, des contraintes majeures sont convergentes et créent un
cisaillement, baillement et torsion au niveau du pubis. En appui unipodal, l’os coxal qui NE supporte PAS
l’appui réalise : un abaissement, une antéversion, une torsion.
(schéma du complexe de l’APFC, voir explication page suivante)
10 Cause : La pubalgie est la conséquence de la défaillance conjointe :
1- du verrouillage pubien (complexe abdomino-pubo-fémoral croisé (APFC))
2- de la mobilité de la hanche (complexe lombo-pelvi-fémoral (LPF))
1- APFC : ce complexe met en jeux les abdominaux et les adducteurs. Leurs fibres se confondent en avant
du pubis constituant une continuité fonctionnelle croisée responsable du verrouillage pubien.
a. L’orientation des fibres musculaires du droit de l’abdomen et du gracile favorise leur synergie.
b. L’orientation des fibres musculaires de l’oblique externe et du moyen adducteur favorise leur
synergie.
1-
a-
b-
Tout déséquilibre de force musculaire entre les muscles abdominaux et les adducteurs favorise une défaillance
du verrouillage pubien. Toute défaillance du verrouillage pubien se traduit par une hypermobilité du pubis.
En appui unipodal, un complexe APFC défaillant (verrouillage pubien inefficace) associé aux contraintes
pubiennes est responsable de l’altération du pubis et/ou des tendons qui s’y insèrent (des adducteurs et
abdominaux).
2- LPF : ce complexe implique les articulations du rachis lombaire, du bassin et de la hanche.
a. Le pas postérieur associe trois mouvements interdépendants:
Une extension de la hanche (30o), une antéversion du bassin (20o) et qui se termine par une lordose
lombaire (20o).
b. Lors de la marche rapide ou de la course, le pas antérieur associe trois mouvements principaux :
Une flexion de la hanche (90o), une rétroversion du bassin (20o) et une cyphose lombaire (20o).
Le bon fonctionnement du complexe LPF dépend du bon équilibre entre les groupes musculaires
antérieurs et postérieurs du bassin : les fléchisseurs de la hanche et les extenseurs de la hanche.
Les fléchisseurs importants: le droit fémoral, le psoas, le sartorius, le tenseur du fascia lata.
Les extenseurs importants: le grand fessier plan profond et le grand fessier plan superficiel.
2-a.
(la couleur orange représente la position de départ)
b.
11 La pubalgie est le plus souvent secondaire à un déséquilibre de force musculaire entre les fléchisseurs et les
extenseurs de la hanche au BÉNÉFICE des fléchisseurs. Ce déséquilibre réduit la mobilité de la hanche en
extension et entraîne une hypermobilité des articulations sacro-iliaques et du pubis en torsion.
2.4- Population type qui est principalement touché par cette affection :
Cette affection douloureuse peut être diagnostiquée chez trois types de personne.
En premier lieu, ce qui est vu le plus souvent est appelé la ‘‘maladie du footballeur’’ en France. Celle-ci est
reliée aux sportifs qui frappent des ballons. Chez ces gens, la zone pubienne, les tendons et muscles qui y sont
associés, sont fortement soumis à diverses pressions. Un footballeur (soccer au Canada) frappe (fermeture de
l'angle jambe/tronc lors du tir), tacle, lutte avec les jambes en avant, court parfois de travers, prend des appuis
exigeants… Il est donc particulièrement susceptible de souffrir de cette zone qu’il malmène allègrement. Au
Québec, il faut aussi penser aux hockeyeurs à cause de leur patinage, aux danseurs (surtout ballet classique) et
aux skieurs de fond. Les sportifs, dû au surmenage de l’entrainement, verront l’apparition de la douleur de
façon progressive; au début, elle diminue quand l’athlète est réchauffé. Ensuite, elle devient constante et enfin,
elle devient véritablement handicapante.
En deuxième lieu, les personnes âgées sont aussi atteintes soit à cause d’un traumatisme (accident) ou à cause
d’un déséquilibre musculaire qui crée une sorte de friction, un ensemble de micro-traumatismes responsable de
la douleur.
En troisième lieux, il y a la pubalgie des femmes enceintes qui est aussi crée à partir d’un déséquilibre
musculaire dû au relâchement des muscles abdominaux à l’état de fatigue des muscles adducteurs et au centre
de gravité modifié (par le poids du ventre), donc du bassin en antéversion amené par l’hyperlordose secondaire.
Il y a aussi l’hormone élastine qui vient rendre tout le système articulaire hyperlaxe.
2.5- Anamnèse et signes cliniques :
En général, le patient arrivera en clinique avec une douleur soit précise ou diffuse dans l’aine et au pubis. Il
aura de la difficulté à entrer dans sa voiture et aura des douleurs à la marche. Il peut mentionner avoir de la
difficulté à se tourner dans sont lit (mouvements d’adductions). Il pourra décrire des élancements douloureux
et/ou une sorte de raideur dans l’aine. Il pourra identifier le geste (qui a été fait de façon répétitive) qui cause la
ou les douleurs, comme le fait de frapper un ballon avec l’intérieur ou le bout de son pied. À noter que des
douleurs abdominales peuvent être associées.
Traitement : Lorsque la douleur n’est pas encore trop importante, le sportif peut venir à bout de sa pubalgie
assez vite. Il doit consulter un orthothérapeute rapidement puisque chaque pubalgie est particulière.
Il y a quatre choses à faire à l’apparition des premiers signes:
Arrêter l’entraînement;
Faire des exercices simples : s’accroupir et se relever en maintenant le buste droit;
Étirer les adducteurs progressivement et;
Boire beaucoup d’eau
12 3- L’influence de la respiration à la pubalgie
La respiration est tout de même essentielle à la vie du corps humain, pas seulement pour prendre conscience de
notre corps, de notre énergie, de nos douleurs, de nos tensions, de notre stress, de nos émotions… mais pour la
respiration cellulaire. Si le dioxyde de carbone (CO2) n’est pas bien éliminé des cellules (musculaires et
tendineuses, etc.) cela voudra dire que l’oxygène n’arrive pas à nourrir suffisamment les tissus. Les déchets du
métabolisme cellulaire restent dans les tissus. Conséquemment, les contractures, les spasmes et les douleurs
seront de la fête. Lors de contractures et de limitations des fibres musculaires, les risques de blessures
deviennent alors très élevés.
Ce qui est important pendant la pratique du sport:
1- Une respiration profonde et rapide qui se fera par la bouche pendant l’activité cardio-vasculaire.
2- Une respiration lente et profonde au moment de prendre une pause ou en exercice de musculation.
Gonflement au pubis en premier lieu (diaphragmatique), ventral en second lieu (abdominaldiaphragmatique) et thoracique (jusqu’à haute-thoracique) en dernier lieu.
N.B : Rappel anatomique : les muscles de l’abdomen sont expirateurs, et sont d’avantage sollicités lors de
l’activité physique. S’ils deviennent lâches, ils ne peuvent donc pas faire ce travail comme il faut.
4- Nutrition
Premièrement, la déshydratation :
Une déshydratation chez le sportif est très souvent constatée lors de l'apparition d'accidents musculaires tels que
les tendinites.
Le magnésium dans le corps humain :
Un individu normal comprend entre 24 à 28 grammes de magnésium. Les besoins journaliers en magnésium
sont évalués en moyenne à 400 mg pour un homme peu actif ou sédentaire de 19 à 25 ans et à 600 mg pour un
sujet sportif. De manière plus détaillée, il n'y a pas de manque de magnésium si les besoins de l'organisme,
évalués à 6 mg/kg/j, sont couverts par l'alimentation. Le magnésium se situe surtout dans les os (70%) et dans
les tissus mous comme les muscles (29%)
Causes et conséquences d'un manque de magnésium :
Le manque de magnésium est fréquent chez les sportifs en raison des pertes élevées par la sueur, ainsi que par
divers processus métaboliques qui accroissent les pertes urinaires ou fécales. Les conséquences d'une carence
sont nombreuses et se traduisent souvent par:
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un état de nervosité car le magnésium réduit le stress en empêchant la montée du cortisol
des insomnies,
des tremblements
une baisse très nette des performances sportives
une baisse des capacités de récupération.
13 Or le stress, qui accroît la fuite rénale du magnésium, favorise l'hypomagnésémie, laquelle favorise le stress…
…c'est le début d'un cercle vicieux!
D'autres signes cliniques de manque en magnésium peuvent également survenir:
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des troubles de la contraction musculaire (tétanies, crampes, douleurs musculaires)
des fourmillements dans les membres,
une moins bonne tolérance à la chaleur,
une accumulation précoce d'acide dans les muscles
des crises de spasmophilie.
De plus, il faut savoir que des chercheurs de l'Institut de recherche de l'hôpital pour enfants d'Oakland affirment
que le vieillissement des cellules du corps humain serait accéléré par le manque de cet élément essentiel qu'est
le magnésium (Mg). Leurs résultats ont démontré que la privation modérée en magnésium n'altère pas la
capacité de survie ni la division normale des cellules, mais plutôt que celles-ci vieillissent plus rapidement que
leurs semblables dans une situation régulière.
Aliments riches en magnésium :
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Cacao: 250 mg/100 g
Chocolat à croquer: 292
Chocolat au lait: 120
Noix: 150
Noisettes: 150
Cacahuètes: 170
Noix de cajou: 267
Amandes: 255
Bigorneaux: 415
Coques: 246
Buccins: 160
Crevettes: 90-100
Fèves de soja: 255
Haricots secs: 160
Pois chiches: 120
Maïs frais: 120
Pain complet: 90
Pain de seigle complet: 130
Riz brun: 106
Bettes:113
En nutrition sportive les compléments alimentaires ne sont pas indispensables. Une alimentation variée peut
assurer l'apport complet des nutriments utiles à une bonne condition physique. Le problème vient de la qualité
de notre alimentation souvent appauvrie. Les fameuses calories vides des produits raffinés remplacent les
produits naturels et riches nutritionnellement.
14 Carences et suppléments :
Dans le domaine sportif, il faut aussi surveiller les risques de carences dues à l'intensité des séances
d'entrainement et des compétitions. L'organisme doit consommer une quantité supérieure en nutriments.
La maca : Les propriétés anti-fatigue de la maca ont conduit des bodybuilders à l'utiliser,
comme le Tribulus Terrestris, en tant qu'alternative naturelle aux anabolisants stéroidiens.
Le guarana : par sa caféine, permet d'éliminer les graisses. C'est aussi un stimulant de
l'activité physique et intellectuelle.
Le café : Il permet d'améliorer les performances et de brûler davantage de graisse.
L'oeuf : La meilleure source de protéines de l'alimentation devant le boeuf. Ses protéines
permettent le maintien de la substance tissulaire et une prise rapide de masse musculaire.
L'éleuthérocoque : Complément alimentaire moins connu, c'est le 3° produit anti-fatigue. Il
favorise la résistance et facilite la récupération en sport. Il a aussi des propriétés immunostimulantes et diminue
l'indice de cholestérol.
La carnitine : L'effet supposé de la carnitine est recherché par les personnes voulant maigrir et
par les adeptes de la musculation souhaitant transformer leur masse grasse en masse maigre.
15 5- Traitement en clinique
5.1- Examen clinique : Pour la problématique (1 ou 2)…
Évaluation de la marche : (1) douleur aux adducteurs et la démarche peut être très inégale (2) dlx
fléchisseurs (TFL, droit fémoral, lombaire), rotation médiale des fémurs plus prononcée, le centre de
gravité sera plus en antérieur (fléchisseurs tirent trop fort).
Évaluation posturale stable : (1) grosseur des muscles adducteurs (si trop musclé à gauche ou à droite) et
angle d’ouverture (V) entre les jambes, fermeture au niveau de l’abdomen avec l’angle d’ouverture entre
les bras et le corps (V), (2) dlx ASI en position debout statique, courbure lombaire (peut-être en
hyperlordose), cicatrice, genoux barrées (= hyperlordose lombaire).
Évaluation avec les repères des hanches : (1) L’ombilic et paroi abdominale (torsion, tire d’un bord?),
(2) hauteur des branches pubiennes inégales, antéversion des ailes iliaques, inégalité des ischio-jambiers.
Évaluation posturale en mouvement : rechercher douleur et/ou limitation (1) faire sortir bassin
rétroversion et antéversion, circumduction de la hanche difficile et dlx, faire exécuter une torsion-flexion
(obliques) du tronc, flexion cathédrale sur le côté, circumduction du tronc (2) faire sortir bassin
rétroversion et antéversion, flexion de la cuisse, circumduction du tronc.
Palpation et cotation musculaire : rechercher douleur et contracture, vérifier la force et la résistance
(faiblesse de contraction) (1) adducteurs principalement & abdominaux secondairement.
(2) droit fémoral, TFL, grand fessier.
Test (de provocation) cliniques spécifiques:
1- du verrouillage pubien (complexe abdomino-pubo-fémoral croisé (APFC))
- Hypoextensibilité des adducteurs (en décubitus : genoux fléchis, pieds collées ensemble comme une
grenouille sur le dos)
-Hypoextensibilité des abdominaux (en procubitus : bassin collé sur la table, deux mains sur la table
avec bras en extension, les yeux qui regardent vers le ciel en faisant une extension du rachis.
Secondairement :
- Hypoextensibilité des ischio-jambiers et Lasègue
2- de la mobilité de la hanche (complexe lombo-pelvi-fémoral (LPF))
- Articulations sacro-iliaques (ASI): test debout, assis, Gillet, écartement antérieur, resserrement
antérieur, Yeoman, Lessage et Geanslen
- Thomas pour le psoas et pour l’hypoextensibilité du droit fémoral
- Hypoextensibilité des rotateurs latéraux de la hanche (sartorius, iliaque-psoas, grand fessier)
16 5.2- Techniques thérapeutiques manuelles de fasciathérapie :
Pour la problématique (1 ou 2)…
1- du verrouillage pubien (complexe abdomino-pubo-fémoral croisé (APFC))
Mobilisations douces et lentes des articulations avec l’écoute des fascias (dans les mains) afin d’aller
chercher la Ligne antérieure profonde (2) pour tous les muscles adducteurs et les muscles iliaques et
psoas. Diverses techniques peuvent être appliquées, comme le peignage, le palper-rouler ou le bourlet
pour traiter la Ligne antérieure superficielle (1) intégrant les muscles superficiels des abdominaux.
2- de la mobilité de la hanche (complexe lombo-pelvi-fémoral (LPF))
Le peignage des fascias des adducteurs, des abdominaux, des quadriceps et des ischio-jambiers et de
toute la Ligne antérieure superficielle (1) et la Ligne latérale (4). Diverses techniques peuvent aussi être
appliquées, comme le palper-rouler ou le bourlet.
5.3- Techniques thérapeutiques manuelles de relâchement musculaire :
L’idéal, pour le premier traitement, est de traiter en massothérapie TOUS les muscles responsables… autant
pour un déverrouillage pubien (complexe d’APFC) que pour un problème de mobilité de la hanche (complexe
du LPF). Un traitement qui peut durer facilement deux heures. Lors de la deuxième rencontre (deux à trois jour
plus tard), après l’évaluation par l’orthothérapeute, la suite des traitements pourra être ajustée plus
spécifiquement sur les muscles et articulations encore malades selon les complexes d’APFC (1) ou d’LPF (2).
Pour les thérapeutes qui préfèrent être plus direct dans le traitement de la ‘’cause’’ de la pathologie, voici alors
deux plans de traitements spécifiques:
•
Massage : Amener le patient en état de relaxation (pour activer la théorie des portillons).
Pour la problématique (1 ou 2)…
1- du verrouillage pubien (complexe abdomino-pubo-fémoral croisé (APFC))
En Procubitus : adducteurs ( + + + ) , ischio-jambiers ( + ).
Secondairement : le grand fessier et les muscles lombaires.
- Il est conseillé d’appliquer le Baume Ehrlich, les huiles essentielles de thym rouge et marjolaine (si
le patient n’as pas de problème de basse pression) et de frictionner avec la brosse OrthoCorps deux
minutes sur les adducteurs.
- Le TENS peut aussi être utilisé sur les adducteurs (sur une peau non huilée) pour endormir les nerfs
périphériques (pour 15 minutes) pendant que vous masser les ischio-jambiers, les fessiers et les
muscles lombaires.
- Le STIM peut aussi être utilisé pour le relâchement musculaire des adducteurs grâce à la contraction
et décontraction du muscle. (ne pas installer d’électrodes sur les tendons)
En Décubitus : adducteurs ( + + + ) et abdominaux
2- de la mobilité de la hanche (complexe lombo-pelvi-fémoral (LPF))
- De la chaleur humide peut être appliquée sur les lombaires 5 à 10 minutes pendant que vous masser
le grand fessier.
17 En Décubitus : droit fémoral ( + + + ) , sartorius
quadriceps. Secondairement : les adducteurs.
(++),
tenseur du fascia lata ( + + ) ,
En Procubitus : grand fessier et partie lombaire ( + + + ) .
- Il est conseillé d’appliquer le Baume Ehrlich, les huiles essentielles de thym rouge et marjolaine (si
le patient n’as pas de problème de basse pression) et de frictionner avec la brosse OrthoCorps deux
minutes sur les quadriceps et le tenseur du fascia lata avant d’installer le patient en procubitus.
En plus, diverses techniques de relâchement musculaire, qui sont incluses dans le massage suédois, peuvent être
faites pendant le massage telles que : points de pressions (trigger), percussions, ébranlement, foulage.
Voici une autre technique de relâchement musculaire;
•
Levée de tension :
1- du verrouillage pubien (complexe abdomino-pubo-fémoral croisé (APFC))
En Procubitus : Étirement des adducteurs ( + + + ) : une jambe fixée sur le bord de la table et l’étirement
est fait avec l’autre jambe, ‘’grenouille sur le dos’’ thérapeute sur la table : pour fixer l’articulation de
la symphyse pubienne et peut-être la replacer, jambe en hyper-flexion pour les ischio-jambiers ‘’en
Lasègue’’ et secondairement : étirement du grand fessier et des muscles abdominaux.
2- de la mobilité de la hanche (complexe lombo-pelvi-fémoral (LPF))
En Procubitus : Étirement : du droit fémoral en ‘’Thomas’’ ( + + + ) , du sartorius en ‘’Thomas’’
( + + + ) en ajoutant une légère rotation médiale de la cuisse et un rotation latérale de la jambe, du
Tenseur du fascia lata; jambe passante sous l’autre jambe en flexion - bassin fixée par le
thérapeute (sur l’iliaque contraire de la jambe en étirement) qui, celui-ci tire sur cette jambe déjà en
extension. Secondairement : les ischio-jambiers ‘’en Lasègue’’ et étirement du grand fessier avec la
jambe en hyper-flexion repliée sur le ventre du patient.
5.4- Techniques thérapeutiques manuelles de mobilisations actives, passives et contrariées:
Pour la problématique (1 ou 2)…
1- du verrouillage pubien (complexe abdomino-pubo-fémoral croisé (APFC))
En Décubitus : Repositionnement de la tête fémorale (3 mob. & 2 tests, boudin MKO M.I. no.3) ( + + + ) , symphyse
pubienne indirecte (pour replacer l’articulation), repositionnement de la symphyse pubienne directe (pour
replacer l’articulation), ABD de la hanche (pour le gracile et les autres adducteurs, M.I. no.7), traction de la hanche
jambe en extension (M.I no.5) et jambe en flexion (capsule, ligaments, décoapter articulation, M.I no.6)
En Latérocubitus : Flexion de la hanche avec une main du th le sacrum pour le fixer et l’autre main qui
fait le mouvement (stimulation capsulaire, M.I no.3), ADD de la hanche (abducteurs, décoapter, tenseur du fascia lata et
fessiers, M.I. no.8).
18 En Procubitus : (rien de spécial)
2- de la mobilité de la hanche (complexe lombo-pelvi-fémoral (LPF))
En Décubitus : Repositionnement de la tête fémorale (3 mob. & 2 tests, boudin MKO M.I. no.3), flexion de la
hanche; avec les pouces du thérapeute (th) dans le creux poplité pour pousser la jambe sur le ventre du
patient (peut se faire en décubitus latéral avec une main du th qui fixe le sacrum) ( + + + ) ( étirement des
fessiers, stimulation capsulaire), extension de la hanche ‘’en Thomas’’( + + + ) ( étirement du psoas, M.I no.4), ADD de
la hanche (étirement fessiers, tenseur de fascia lata et décoapter, M.I. no.8), traction lombaire avec drap (faire espace
lombaire, Squelette Axial no. 10), flexion lombaire avec traction sacrée ‘’en berceau ‘’(délordose lombaire, S.A. no.11),
traction lombaire par les chevilles genoux en extension (faire de l’espace a/n des disques lombaires et fémur, S.A.
no.12), ASI avec serviette ou paume ‘’en Lessage’’(libérer l’ASI en cisaillement et mettre en tension les structures
postérieurs, S.A. no.17), symphyse pubienne (sym. pub) indirecte (pour rebalancer l’articulation de la sym. pub. et
l’ASI en fin de mob., S.A.no.18).
En Latérocubitus : ASI - antéversion ou une rétroversion de l’hémi-bassin (réaligné, décollé ASI et l’hémibassin, S.A. no.15), Flexion de la hanche avec une main du th le sacrum pour le fixer et l’autre main qui fait
le mouvement (étirement des fessiers, stimulation capsulaire, M.I no.3), ADD de la hanche (tenseur du fascia lata,
fessiers, décoapter et abducteurs, M.I. no.8), rotation lombaire analytique (décoaptation des facettes articulaires lombaires et
ASI, S.A. no.14),
En Procubitus : rotation latérale de la hanche (étirement tenseur du fascia lata, M.I. no.10), rotation médiale de la
hanche (étirement grand fessier, M.I. no.11), Sacro-iliaque (ASI) avec levier ‘’en Yeoman’’ (pour donner du
mouvement d’antéversion, de cisaillement et d’écartement, S.A. no.16).
5.5- Techniques thérapeutiques manuelles de pompage articulaire :
Toutes ces mobilisations peuvent être transformées en pompage lorsque combinées avec la respiration
du patient. i.e. Lorsqu’il inspire profondément, l’orthothérapeute fait faire l’action au segment en question
(exemple, traction de la hanche combiné avec un mouvement lemniscatoire) et il relâche après 2 secondes du
début de l’expiration du patient.
5.6- Les agents physiques et l’électrothérapie adjuvants dans le traitement de la pubalgie :
En thermothérapie, la chaleur humide est bienvenue sur les muscles tendus et courbaturés (adducteur)
mais pas directement sur les tendons inflammés. Les patients adorent l’effet relaxant de celle-ci qui sera
appliquée idéalement après le massage de la zone à traiter (ex : adducteurs) pendant 20 à 25 minutes.
Le froid sera alors conseillé s’il y a inflammation d’un tissu ou d’un groupe de tissus en particulier (ex :
tendons d’origine des adducteurs) pour un 5 à 10 minutes maximum.
La NeuroStimulation Électrique Transcutanée (TENS) est souvent très pratique pour « endormir » le
système nerveux périphérique. Il est conseillé de l’appliquer dès le début du traitement sur les muscles malades
pendant une durée de 10 à 15 minutes, selon différents paramètres de réglages (bien sûr, le patient ne doit pas
avoir de métal ou d’appareil électrique dans le corps). Je trouve que cette technique permet d’avoir un plus
grand impact thérapeutique. Je l’appel mon assistant… pendant que je détends la musculature, le TENS gèle la
19 zone affectée et lorsque je suis prêt à traiter directement la zone, je n’ai plus de limitation due à la douleur du
client.
Le TENS permettra au thérapeute d’avoir une action plus profonde sur le site de la douleur afin d’activer la
guérison.
La stimulation musculaire (STIM) des adducteurs peut être aussi un bon test afin de constater si un
seul côté est atteint. Le STIM permet de voir une action différente; la réaction du muscle ou des muscles
adducteurs du côté affecté sera moins grande que celle du côté sain.
Au niveau des adducteurs, un électro-stimulateur est utilisé davantage pour une récupération musculaire
complète après un entrainement intense que pour une prise de masse ou de puissance. Les électrodes doivent
être collées sur le corps du muscle et non sur le tendon.
6- Exercices du client à la maison
La pubalgie est une pathologie au fort risque de récidive; alors que le sportif croit être complètement guéri, la
douleur réapparaît, des semaines ou des mois après. Pour éviter cela, il faut compenser le déséquilibre en cause.
Semelle orthopédique, musculation de la zone déficiente et natation diminueront le risque de rechute.
6.1- Relâchements musculaires : pour plus d’effet : l’application au préalable de chaleur pendant 20 minutes
sur les muscles qui seront étirés et/ou renforcis.
Étirements :
Des adducteurs
20 Des abdominaux :
6.2- Renforcement :
Des muscles adducteurs :
1-Contre-Gravité
2-Jumping Jack
3-Bande élastique
21 4-Fentes sautées (renforcement des fessiers en plus)
Des abdominaux :
On peut dissocier deux types de mouvements pour les abdominaux:
•
Pour les abdominaux hauts : Les mouvements doivent se faire cuisses et jambes fléchies, lombaires au
sol, mains derrière la tête en décollant les épaules et les omoplates pour que les coudes rejoignent les
genoux :
- soit les deux coudes entre les deux genoux,
- soit le coude touche le genou contro-latéral et alternativement.
•
Pour les abdominaux bas : Ils ne doivent pas se faire les membres inférieurs en dessous d'un angle de
60°. Il faudrait éliminer les mouvements à type de ciseaux, de figures, qui passent à ras le sol et qui
décollent les lombaires et tirent sur les insertions pubiennes. Les mouvements doivent se faire lombaires
au sol, cuisses fléchies. C'est en contractant les abdominaux qu’on ramène le bassin vers le haut et les
genoux vers les épaules, soit les deux genoux en même temps, soit alternativement
22 Des obliques externes
23 La ceinture abdominale : (les muscles du tronc sont tonifiés) le grand droit, le transverse, les obliques, les
lombaires et les dorsaux.
7- Comment éviter la pubalgie
Il faut prévenir l'apparition de la pubalgie, particulièrement chez les sportifs, en équilibrant le corps.
•
Si une jambe est plus courte que l'autre, une semelle orthopédique sera à recommander.
•
En dehors de la phase douloureuse, il faudra équilibrer les forces musculaires en présence en ayant une
bonne musculature abdominale, souvent déficiente par rapport aux adducteurs des cuisses hypertrophiés
chez les sportifs; les exercices seront avant tout statiques, de type gainage, ou centrés sur la musculation
des abdominaux obliques. L'étirement des adducteurs sera systématiquement inclus dans la préparation
physique.
•
Il faudra essayer le plus possible de lutter contre l'hyperlordose lombaire par des séances de natation
sur le dos, abdominaux contractés, et en musclant les gouttières vertébrales (muscles para-vertébraux).
La course se fera toujours hors des routes goudronnées, sur des terrains souples (stades) pour éviter les
micro-ondes de chocs sur la symphyse pubienne.
•
Concernant plus spécialement l'entraînement au soccer, on veillera tout particulièrement à doser
l'intensité des efforts fournis, ce qui reste toujours très délicat. Bien souvent, les syndromes pubalgiques
apparaissent chez des sujets jeunes ayant augmenté brutalement leur quantité d'entraînement : c'est
souvent le cas des jeunes intégrant des centres de formation, ou lors de la reprise du sport chez des
athlètes arrêtés pour blessure pendant plusieurs semaines.
•
De la même manière, l'entraîneur devra surveiller le matériel utilisé. Par exemple, dans le soccer, la
dimension des crampons devra toujours être adaptée à la qualité du sol et il faudra toujours veiller à
utiliser des chaussures évitant les blocages sur sols synthétiques.
En résumé, dosage et progression dans l'entraînement, apprentissage et perfectionnement des gestes techniques,
sont autant d'atouts dans la prévention de la pubalgie.
8- La médecine moderne et la pubalgie
Votre médecin peut vous prescrire des anti-inflammatoires non stéroïdien (AINS) (Naprosyn, Voltaren ou
Celebrex), des antalgiques (acétaminophène, codéine, morphine) et des relaxants musculaires (cyclobenzaprine
(Flexeril), métocarbamol (robaxacet), Baclophène). Une ceinture de maintien pour le bassin peut-être
conseillée et la visite d’un physiothérapeute pour une rééducation.
Dans un cas sévère, l’arrêt complet du sport pendant deux semaines minimum avant d’être réévalué. Par la
suite, un autre sport plus doux, comme la natation sera suggéré pendant la guérison.
24 Lorsque tous les traitements ont échoué, l’infiltration de cortisone alliée au repos complet arrêtera
l’inflammation dans les 48 à 72 heures suivant. Le patient devra ensuite faire des modifications à sont hygiène
de vie (arrêt pour 4 à 6 mois du sport en cause, exercices de renforcement, un autre sport doux, étirement des
adducteurs, physiothérapie, orthothérapie, podiatre, etc.) sinon la blessure se réinstallera chroniquement.
Des examens d’électromyographie (EMG) peuvent être faits par un neurologue. Ces tests aideront à éliminer
deux causes possibles du problème puisque qu’ils mettent en évidence une problématique des nerfs sensitifs
périphériques ou des nerfs moteurs. Si les tests sont positifs d’autres traitements pourront être entrepris au
niveau nerveux. En dernier recours, une référence à l’orthopédiste (réf : en France) sera faite. Dans le cas de
pubalgie causé par une hernie inguinale, la référence sera faite en de chirurgie générale ce qui entraînera alors
un arrêt complet de 2 à 6 mois.
9- Quels autres spécialistes peuvent traiter la pubalgie
Physiothérapeute : Il existe un traitement par électrothérapie comme l’ultrason ou ionisation, laser et microondes. Il travaillera aussi avec la thermothérapie, soit par la chaleur ou par le froid. Mais essentiellement, il
travaillera comme l’orthothérapeute. C’est-à-dire, le relâchement des tissus mous en premier, le replacement
articulaire par la suite. S’il y a des blessures ligamentaires, elles seront traitées en même temps que les
manœuvres citées ci-haut. Pour éviter les récidives, ils entameront avec le patient un programme de
rééducation et de renforcement musculaire. Le patient est totalement pris en charge.
Chiropraticien : Certains chiropraticiens peuvent utiliser la chaleur, le vibro-masseur, des techniques de
percussion et même les services de massothérapeute puisque, idéalement, le travail est fait après les
relâchements musculaires. Malheureusement, rares sont ceux qui préparent le musculaire. Ils préfèrent, la
majorité du temps, faire leur traitement avec villosité (mouvement rapide et brusque mais sécuritaire) afin
d’éviter les contractions musculaires réflexes du patient. Leurs but premier est de rebalancer par des
manipulations les articulations du bassin qui auront été désaxées. Les articulations des fémurs peuvent aussi
être traitées mais la priorité sera mise au niveau de la colonne vertébrale. Le praticien a la croyance et l’espoir
que le corps sera assez éveillé pour faire ses propres corrections nerveuses et, par le fait même, musculaires.
Voilà pourquoi ils prennent en charge le client pour qu’il puisse avoir plusieurs traitements consécutifs. C’est
presque obligatoire pour une correction efficace.
Acupuncteurs : Son but premier sera aussi, comme le chiropraticien, d’avoir un effet au niveau du système
nerveux. Il peut y avoir deux objectifs : calmer le processus inflammatoire et/ou de l’éveiller lorsque la
pubalgie est devenu chronique pour une meilleure guérison (ce qui est tout de même rare).
Ostéopathie : (Ref : 16) L’ostéopathe aura diverses techniques pour le traitement de la pubalgie. En plus de
manipulation des tissus mous et des replacements osseux des articulations, il pourra aussi faire un traitement
par adhésiolyse (adhésions) des cloisons inter musculaire des adducteurs.
Je m’explique, la sécrétion de fibrine fait "coller" les tissus environnants. Une mauvaise alimentation et/ou
hydratation favorisera la perte de glissement des fascias. La vascularisation est alors diminuée, empêchant la
restauration du glissement et de la cicatrisation. La douleur n'apparaît que quand les filets nerveux sont
comprimés dans les fascias adhérents. Lorsque la pubalgie est ancienne, 3 séances d'adhésiolyse manuelle sont
nécessaires à 1 semaine d'intervalle et les traitements sont douloureux. Le traitement nécessite une excellente
25 préparation (réchauffement, vascularisation, antalgique...), puis un rééquilibrage du bassin et du rachis. Le
stimulateur musculaire peut être utilisé pour décontracter les muscles et vascularisés la zone à traiter.
10- Conclusion
Après avoir un diagnostic précis de pubalgie par un médecin, le patient pourra se faire traiter par un
orthothérapeute qui le prendra en charge. En étant conscient que le bassin aura subi des blessures qui peuvent
récidiver rapidement, l’orthothérapeute aura intérêt à planifier deux rencontres par semaine pour les deux
premières semaines, et une rencontre par semaine ensuite et ce, jusqu’à ce que le patient soit guéri. Trouver la
cause du déséquilibre est primordiale. L’orthothérapeute devra s’assurer que les exercices de renforcement et
d’étirement musculaire seront effectués par le patient.
Toujours avoir en tête que le bassin est le centre communicatif des forces, des tensions et des mouvements en
provenance de toutes les extrémités du corps.
«Tout déséquilibre articulaire, oblige le corps à créer un autre déséquilibre»
11- Références et liens internet
Livres :
1- Netter, Atlas anatomique
2- Platzer , atlas anatomique de poche sur l’appareil locomoteur
3- Boudins académique de l’école de formation M K O – squelette axial et membre inférieur
4- Document du cours de fasciathérapie préparé par Gaëlle Gaudreau
5- Boudin sur la respiration fait par l’Académie de Massage Scientifique
Internet :
5- http://www.pubalgie.com/
6- http://www.physiotherapiepourtous.com/les-muscles-les-tendons/tendinite/le-pubalgie/
7- http://fr.wikipedia.org/wiki/Pubalgie
8- http://www.irbms.com/pubalgies-footballeur
9- http://www.image-echographie.net/
10- http://santesportmag.wordpress.com/2011/05/16/la-pubalgie-et-les-douleurs-des-adducteurs/
26 11- http://www.sportmedecine.com/quelques-blessures-courantes.htm
12- http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-pubalgie-le-mal-des-sportifs-177.asp?1=1
13- http://entrainement-sportif.fr/pubalgie.htm
14- http://sante-medecine.commentcamarche.net/faq/14126-pubalgie-definition
15- http://www.youtube.com/results?search_query=pubalgie&sm=1
16- http://www.youtube.com/watch?v=sxx8RSrity4
Surtout : Anatomie 3D Lyon, pubalgie :
Anatomie 3D Lyon, étirements :
17- http://www.youtube.com/watch?v=yljDnP3sSZM
18- http://www.youtube.com/watch?v=5hKCZtQFD_0
19- http://www.youtube.com/watch?v=iPvL_ZDcEdY
12- Remerciements
À ma femme Julie Marchand M.D. pour ton support et ton aide dans la direction de mes recherches et la
correction de mon français-brayon et ce, même si tu étais vidée d’énergie et sur le point d’accoucher de notre
troisième enfant. Je t’aime.
À Caroline Morin pour avoir répondu à toutes mes questions généreusement.
À Denis Lavoie, M.D. Orthopédiste à CSSS de Manicouagan pour avoir répondu à toutes mes questions entre
deux chirurgies, et ce, même si tu étais complètement débordé.
Et finalement, à ma chère mère Dorothy Bouchard de m’avoir inspiré par le fait d’avoir eu une pubalgie. Merci
de m’avoir transmis plusieurs informations sur tes interventions médicales traditionnelles faites au NouveauBrunswick
27 Plan de traitement utilisé chez Clinique StatuS Pour un problème de verrouillage pubien (1) (complexe abdomino-pubo-fémoral croisé (APFC))
Anamnèse :________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________
Port d’orthèse :
oui
|
non
Usure de souliers :____________________________________________
Séquence d’entrainement : ____________________________________________________________________
1- Évaluation de la marche : (encerclez)
Du haut (départ) : courbures du rachi, centre de gravité en anté., fémur en rot. méd., genoux
_________, attaque du pied naviculaire.
Du bas (départ) : peu de courbures du rachi, centre de gravité en post., fémur en rot. lat., genoux
_________, attaque du pied cuboïde.
2- Évaluation posturale stable :
en anté. : pieds____________________, tibias___________, genoux___________, fémurs___________,
bassin_________, nombril_________, mamelon (si ♂)_________, épaules_________, bras__________, avant-bras_______________, mains________________, cou_______________, tête________________. En post. : tendons d’Achille___________, courbure lombaire__________, courbure dorsale__________, En lat. : genoux_______________________________________________________________________,
3- Évaluation avec les repères des hanches :
-En post. : CIS___________, Sulcus___________, EIPS____________, plis sous fessier_____________,
plis adipeux lombaires______________, plis inter-fessier_______________, ischio________________.
-En anté. : EIAS___________________________, branches pubiennes___________________________.
4- Évaluation posturale en mouvement : circumduction des cuisses, circumduction du bassin
________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________
5- Palpation et cotation musculaire :
________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________
6- Tests (de provocation) cliniques spécifiques:
- Hypoextensibilité des adducteurs (en décubitus : genoux fléchis, pieds collées ensemble comme une
grenouille sur le dos)
-Hypoextensibilité des abdominaux (en procubitus : bassin collé sur la table, deux mains sur la table
avec bras en extension, les yeux qui regardent vers le ciel en faisant une extension du rachis.
Secondairement :
- Hypoextensibilité des ischio-jambiers et Lasègue
28 Massage : Procubitus : Baume Ehrlich, HE thym rouge et de marjolaine , Baume Ehrlich (Orthorub ou
MyoRub), brosse OrthoCorps : sur les adducteurs.
En priorité :
Muscles adducteurs ( + + + ) ,
ischio-jambiers ( + ).
Secondairement :
le grand fessier
et
les muscles lombaires.
- Option : Le TENS : sur les adducteurs, pendant le massage des ischio-jambiers, des fessiers et les muscles
lombaires. - ou Le STIM : pour relâchement musculaire des adducteurs (pas d’électrodes sur les tendons).
Décubitus : Muscles adducteurs ( + + + ) et abdominaux
Levé de Tension :
Procubitus : Étirement des adducteurs ( + + + ) : une jambe fixée sur le bord de la table et l’étirement est
fait avec l’autre jambe, ‘’grenouille sur le dos’’ thérapeute sur la table : pour fixer l’articulation de la
symphyse pubienne et peut-être la replacer, jambe en hyper-flexion pour les ischio-jambiers ‘’en
Lasègue’’ et secondairement : étirement du grand fessier.
Mobilisations :
En Décubitus : Repositionnement de la tête fémorale (3 mob. & 2 tests, boudin MKO M.I. no.3) ( + + + ) , symphyse
pubienne indirecte (pour replacer l’articulation), repositionnement de la symphyse pubienne directe (pour
replacer l’articulation), ABD de la hanche (pour le gracile et les autres adducteurs, M.I. no.7), traction de la hanche
jambe en extension (M.I no.5) et jambe en flexion (capsule, ligaments, décoapter articulation, M.I no.6)
En Latérocubitus : Flexion de la hanche avec une main du th le sacrum pour le fixer et l’autre main qui
fait le mouvement (stimulation capsulaire, M.I no.3), ADD de la hanche (abducteurs, décoapter, tenseur du fascia lata et
fessiers, M.I. no.8).
En Procubitus : (rien de spécial)
Pompages : (transformation de mobilisation en pompage)
En Décubitus : Repositionnement de la tête fémorale (3 mob. & 2 tests, boudin MKO M.I. no.3) ( + + + ) , symphyse
pubienne indirecte (pour replacer l’articulation), repositionnement de la symphyse pubienne directe (pour
replacer l’articulation), ABD de la hanche (pour le gracile et les autres adducteurs, M.I. no.7), traction de la hanche
jambe en extension (M.I no.5) et jambe en flexion (capsule, ligaments, décoapter articulation, M.I no.6)
En Latérocubitus : Flexion de la hanche avec une main du th le sacrum pour le fixer et l’autre main qui
fait le mouvement (stimulation capsulaire, M.I no.3), ADD de la hanche (abducteurs, décoapter, tenseur du fascia lata et
fessiers, M.I. no.8).
En Procubitus : (rien de spécial)
__________________________________________________________________________________________
29 Plan de traitement utilisé chez Clinique StatuS Pour un problème de la mobilité de la hanche (2) (complexe lombo-pelvi-fémoral (LPF))
Anamnèse :________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________
Port d’orthèse :
oui
|
non
Usure de souliers :____________________________________________
Séquence d’entrainement : ____________________________________________________________________
__________________________________________________________________________________________
1- Évaluation de la marche : (encerclez)
Du haut (départ) : courbures du rachi, centre de gravité en anté., fémur en rot. méd., genoux
_________, attaque du pied naviculaire.
Du bas (départ) : peu de courbures du rachi, centre de gravité en post., fémur en rot. lat., genoux
_________, attaque du pied cuboïde.
2- Évaluation posturale stable :
en anté. : pieds____________________, tibias___________, genoux___________, fémurs___________,
bassin_________, nombril_________, mamelon (si ♂)_________, épaules_________, bras__________, avant-bras_______________, mains________________, cou_______________, tête________________. En post. : tendons d’Achille___________, courbure lombaire__________, courbure dorsale__________, En lat. : genoux_______________________________________________________________________,
3- Évaluation avec les repères des hanches :
-En post. : CIS___________, Sulcus___________, EIPS____________, plis sous fessier_____________,
plis adipeux lombaires______________, plis inter-fessier_______________, ischio________________.
-En anté. : EIAS___________________________, branches pubiennes___________________________.
4- Évaluation posturale en mouvement : circumduction des cuisses, circumduction du bassin
________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________
5- Palpation et cotation musculaire :
________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________
6- Tests (de provocation) cliniques spécifiques:
- Articulations sacro-iliaques (ASI): test debout, assise, Gillet, écartement antérieur, resserrement
antérieur, Yeoman, Lessage et Geanslen
- Thomas pour le psoas et pour l’hypoextensibilité du droit fémoral
- Hypoextensibilité des rotateurs latéraux de la hanche (sartorius, iliaque-psoas, grand fessier)
30 Massage : Application : Baume Ehrlich, thym rouge et marjolaine. Brosse OrthoCorps sur les quadriceps et le
tenseur du fascia lata avant d’installer le patient en procubitus.
En Procubitus : grand fessier et partie lombaire ( + + + ) .
Chaleur (Hydro) sur lombaires 5 à 10 minutes pendant le massage du grand fessier.
En Décubitus : droit fémoral ( + + + ) , sartorius
Secondairement : les adducteurs.
(++),
tenseur du fascia lata ( + + ) , quadriceps.
Levé de Tension :
En Procubitus : Étirement : du droit fémoral en ‘’Thomas’’ ( + + + ) , du sartorius en ‘’Thomas’’ ( + + + )
en ajoutant une légère rotation médiale de la cuisse et un rotation latérale de la jambe, du Tenseur du
fascia lata; jambe passante sous l’autre jambe en flexion - bassin fixée par le thérapeute (sur l’iliaque
contraire de la jambe en étirement) qui, celui-ci tire sur cette jambe déjà en extension. Secondairement :
les ischio-jambiers ‘’en Lasègue’’ et étirement du grand fessier avec la jambe en hyper-flexion repliée
sur le ventre du patient.
Mobilisations :
En Décubitus : Repositionnement de la tête fémorale (3 mob. & 2 tests, boudin MKO M.I. no.3), flexion de la
hanche; avec les pouces du thérapeute (th) dans le creux poplité pour pousser la jambe sur le ventre du
patient (peut se faire en décubitus latéral avec une main du th qui fixe le sacrum) ( + + + ) ( étirement des
fessiers, stimulation capsulaire), extension de la hanche ‘’en Thomas’’( + + + ) ( étirement du psoas, M.I no.4), ADD de
la hanche (étirement fessiers, tenseur de fascia lata et décoapter, M.I. no.8), traction lombaire avec drap (faire espace
lombaire, Squelette Axial no. 10), flexion lombaire avec traction sacrée ‘’en berceau ‘’(délordose lombaire, S.A. no.11),
traction lombaire par les chevilles genoux en extension (faire de l’espace a/n des disques lombaires et fémur, S.A.
no.12), ASI avec serviette ou paume ‘’en Lessage’’(libérer l’ASI en cisaillement et mettre en tension les structures
postérieurs, S.A. no.17), symphyse pubienne (sym. pub) indirecte (pour rebalancer l’articulation de la sym. Pub. et
l’ASI en fin de mob., S.A.no.18).
En Latérocubitus : ASI - antéversion ou une rétroversion de l’hémi-bassin (réaligné, décollé ASI et l’hémibassin, S.A. no.15), Flexion de la hanche avec une main du th le sacrum pour le fixer et l’autre main qui fait
le mouvement (étirement des fessiers, stimulation capsulaire, M.I no.3), ADD de la hanche (tenseur du fascia lata,
fessiers, décoapter et abducteurs, M.I. no.8), rotation lombaire analytique (décoaptation des facettes articulaires lombaires et
ASI, S.A. no.14),
En Procubitus : rotation latérale de la hanche (étirement tenseur du fascia lata, M.I. no.10), rotation médiale de la
hanche (étirement grand fessier, M.I. no.11), Sacro-iliaque (ASI) avec levier ‘’en Yeoman’’ (pour donner du
mouvement d’antéversion, de cisaillement et d’écartement, S.A. no.16).
(Suite autre page)
31 Pompages : (transformation de mobilisation en pompage)
En Décubitus : Repositionnement de la tête fémorale (3 mob. & 2 tests, boudin MKO M.I. no.3), flexion de la
hanche; avec les pouces du thérapeute (th) dans le creux poplité pour pousser la jambe sur le ventre du
patient (peut se faire en décubitus latéral avec une main du th qui fixe le sacrum) ( + + + ) ( étirement des
fessiers, stimulation capsulaire), extension de la hanche ‘’en Thomas’’( + + + ) ( étirement du psoas, M.I no.4), ADD de
la hanche (étirement fessiers, tenseur de fascia lata et décoapter, M.I. no.8), traction lombaire avec drap (faire espace
lombaire, Squelette Axial no. 10), flexion lombaire avec traction sacrée ‘’en berceau ‘’(délordose lombaire, S.A. no.11),
traction lombaire par les chevilles genoux en extension (faire de l’espace a/n des disques lombaires et fémur, S.A.
no.12), ASI avec serviette ou paume ‘’en Lessage’’(libérer l’ASI en cisaillement et mettre en tension les structures
postérieurs, S.A. no.17), symphyse pubienne (sym. pub) indirecte (pour rebalancer l’articulation de la sym. Pub. et
l’ASI en fin de mob., S.A.no.18).
En Latérocubitus : ASI - antéversion ou une rétroversion de l’hémi-bassin (réaligné, décollé ASI et l’hémibassin, S.A. no.15), Flexion de la hanche avec une main du th le sacrum pour le fixer et l’autre main qui fait
le mouvement (étirement des fessiers, stimulation capsulaire, M.I no.3), ADD de la hanche (tenseur du fascia lata,
fessiers, décoapter et abducteurs, M.I. no.8), rotation lombaire analytique (décoaptation des facettes articulaires lombaires et
ASI, S.A. no.14),
En Procubitus : rotation latérale de la hanche (étirement tenseur du fascia lata, M.I. no.10), rotation médiale de la
hanche (étirement grand fessier, M.I. no.11), Sacro-iliaque (ASI) avec levier ‘’en Yeoman’’ (pour donner du
mouvement d’antéversion, de cisaillement et d’écartement, S.A. no.16).
__________________________________________________________________________________________
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