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• Atteinte du genou. L'atteinte est souvent précoce, de type hydarthrodiale (avec épanchement). L'épanc
ponctionné, permettant une analyse du liquide articulaire. L'hydarthrose peut se compliquer d'un kyste p
de douleurs postérieures ou d'un tableau de pseudo-phlébite par compression des éléments vasculaires d
La déformation peut se faire en flexum, à l'origine d'un retentissement fonctionnel trés invalidant.
• Atteinte de la hanche. Elle est habituellement tardive et peu fréquente au cours de l'évolution de la mal
une coxite déminéralisante avec pincement articulaire homogène et évolue vers la protrusion acétabulaire
d'un handicap majeur.
• Atteinte de l'épaule. Elle est fréquente et parfois inaugurale. Elle débute souvent par une bursite sous-a
deltoïdienne puis s'étend à la cavité articulaire. Douloureuse, elle est responsable d'une limitation précoce
articulaires. L'examen radiologique dépiste précocément la déminéralisation épiphysaire et une ulcération
partie supérieure de la jonction tête-col.
• Atteinte du coude. Fréquente, elle se traduit par une perte de l'extension. La synovite doit être recherch
l'olécrane et la tête du radius. L'articulation peut être le siège d'un épanchement abondant. Synovite et h
peuvent être responsables d'une compression neurologique de voisinage : compression du nerf cubital au
• Rachis cervical. L'atteinte de la charnière cervico-occipitale représente la principale localisation rachidie
Elle est responsable de cervicalgie d'horaire inflammatoire. La luxation atloïdo-axoïdienne antérieure est li
du ligament transverse rétro-odontoïdien. Souvent latente cliniquement, elle peut se compliquer de comp
médullaire. Elle doit être recherchée par des radiographies du rachis cervical centrées sur C1-C2, de profil
clichés en position neutre, en flexion et en extension. Ces clichés mettent en évidence le diastasis C1-C2,
corps de l'atlas et la dent de l'odontoïde, pathologique quand supérieur à 3 mm .
• Atteinte de l'articulation temporo-maxillaire.
• Atteinte de l'articulation sterno-claviculaire.
C'est à ce stade que les signes radiologiques sont les plus caractéristiques. Ils associent :
- une déminéralisation osseuse épiphysaire
- un pincement articulaire global (par atteinte globale du cartilage)
- des érosions osseuses et des géodes sous-chondrales (à la jonction de la membrane synoviale et de l'os
destructrice du pannus rhumatoïde)
- des déformations articulaires (subluxation et luxation) par atteinte téno-synoviale.
A un stade avancé de destruction, l'interligne articulaire disparaît, l'évolution pouvant se faire vers la syn
fusionnante, tarsite fusionnante).
C'est la période au cours de laquelle sont associés un syndrome inflammatoire et des signes du syndrome
dysimmunitaire, dominés par la présence de facteurs rhumatoïdes (+++).
C'est le devenir de la maladie aprés plusieurs années de poussées évolutives.
Les signes histologiques synoviaux perdent leurs caratéristiques : la synoviale devient fibreuse, l'infiltrat
lymphoplasmocytaire est minime ou absent. L'histologie n'est plus évocatrice de la maladie rhumatoïde.
Les signes cliniques associent des douleurs inflammatoires et des douleurs mécaniques, secondaires à la
articulaire. Les synovites sont plus rares.
Le syndrome biologique inflammatoire est souvent réduit voir absent. La PR est éteinte. Les traitements d
souvent inefficaces à ce stade.
4.1.2.2 - signes radiologiques :
4.1.2.3 - signes biologiques :
4.1.3 - La PR à un stade séquellaire :
4.2 - LES MANIFESTATIONS EXTRA-ARTICULAIRES :
4.2.1 - Les signes généraux :
Pa
e 4 sur 24POLYARTHRITE RHUMATOIDE
22/11/2004file://C:\medecine\docs\DCEM2\module8\item121\texteI1.htm