Rapport d`activités

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Centre scientifique et technique de la construction
Rapport
d’activités
2012
CSTC – Rapport d’activités 2012
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CSTC – Rapport d’activités 2012
Rapport d’activités 2012
Centre scientifique et technique de la construction
Anticiper les besoins pour mieux remplir notre mission.. . . . 5
Evénements........................................................................... . . . . . . . . . . . . . . . 6
Recherche - Développement - Information................ . . . . . . . . . . . . . . . 7
Introduction.................................................................. . . . . . . . . . . . . . . . 7
Géotechnique et Structures.. ................................... . . . . . . . . . . . . . . . 8
Béton et Ouvrages en béton.. ................................ . . . . . . . . . . . . . 10
Maçonneries et Façades........................................... . . . . . . . . . . . . . 12
Toitures et Structures légères................................ . . . . . . . . . . . . . 14
Menuiserie et Vitrerie................................................ . . . . . . . . . . . . . 16
Parachèvement des murs et du sol. . ................... . . . . . . . . . . . . . 18
Construction et Rénovation durables.................. . . . . . . . . . . . . . 20
Energie, Climat intérieur et Installations............ . . . . . . . . . . . . . 22
Confort acoustique..................................................... . . . . . . . . . . . . . 26
Gestion, Qualité et Techniques de l’information. . . . . . . . . . 28
La construction européenne................................... . . . . . . . . . . . . . 29
Assistance technique................................................. . . . . . . . . . . . . . 30
Associations du CSTC........................................................ . . . . . . . . . . . . . 31
Comités techniques............................................................ . . . . . . . . . . . . . 32
Personnel.. .............................................................................. . . . . . . . . . . . . . 35
Finances....................... ........................................................... . . . . . . . . . . . . . 36
Organes statutaires. . ........................................................... . . . . . . . . . . . . . 38
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Un des changements les plus marquants
est sans aucun doute la réduction drastique
de l’empreinte environnementale des bâtiments.
Anticiper les besoins
pour mieux remplir
notre mission
Le CSTC poursuit sans relâche sa mission de base : accroître la qualité et la compétitivité
dans le secteur de la construction par la recherche, l’innovation, l’information et la formation des acteurs. Dans ce contexte, le rôle des Comités techniques est fondamental.
Présidés par un entrepreneur de construction entouré de plusieurs confrères et experts, ces
organes ont pour fonction d’orienter les actions de recherche dans le ressort de leurs compétences et de veiller à ce que les résultats de ces travaux soient diffusés par les moyens
les plus efficaces. Ce mode de fonctionnement nous permet de faire en sorte que les activités du Centre coïncident au mieux avec les besoins du secteur.
Si le rôle des Comités techniques a toujours été essentiel, il s’est complexifié au fil du temps. Certes, les
évolutions ont toujours existé; toutefois, on constate depuis quelques années une accélération du processus. Les changements plus marquants sont sans aucun doute la réduction drastique de l’empreinte
environnementale des bâtiments tout en maintenant, voire en augmentant, le niveau de qualité requis
que ce soit en terme d’étanchéité à l’eau, d’isolation acoustique, de sécurité incendie ou d’accessibilité.
Les éléments constructifs composant nos bâtiments sont donc aujourd’hui optimalisés pour atteindre
de très hauts niveaux de performances. Le défi consiste à les assembler. Les difficultés, qu’elles soient
techniques ou organisationnelles, se concentrent dès lors au droit des nœuds constructifs, car ces zones
sont le siège de nombreuses interactions entre différents corps de métier. Plusieurs études et recherches,
publications et formations furent donc, en 2012, consacrées à cette problématique.
L’étanchéité à l’air des bâtiments est certainement un très bon exemple de la problématique des nœuds
constructifs. Diverses recherches en cours ont mené à la publication d’un numéro thématique de
CSTC-Contact exclusivement consacré à ce domaine. Ce fut certainement un moment fort. Distribuée à
plus de 100.000 exemplaires et téléchargée près de 10.000 fois, cette édition constitue, pour les entreprises et les professionnels du secteur, un premier document de base, qui sera suivi par la parution d’une
Note d’information technique et de détails techniques d’exécution. Les thèmes de l’étanchéité à l’air et
des nœuds constructifs d’une manière générale ont en outre fait l’objet de très nombreuses séances de
formation théoriques et pratiques organisées en collaboration avec les acteurs de terrain. Chercheurs et
ingénieurs ont sillonné tout le pays pour porter la bonne parole.
Il va sans dire que l’avenir sera porteur de défis et de possibilités d’évolution au moins aussi nombreux. Il
convient que nous nous y préparions, afin que vous puissiez les relever !
Jan Venstermans, ir. Jacques Gheysens, ir.
Directeur général Président
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Evénements
Fidèle à la tradition, le CSTC s’est attaché,
au cours de l’année 2012, à soutenir les professionnels du secteur en vue d’améliorer
leurs performances et d’approfondir leurs
connaissances.
alisées dans des bâtiments existants. Force
fut de constater que le secteur n’a pas
sous-estimé l’importance des changements
qui l’attendent, puisque près de 2000 participants ont suivi une formation sur le sujet.
L’utilisation rationnelle de l’énergie, l’importance des nœuds constructifs ou encore
l’intégration des technologies numériques
au sein des entreprises sont autant de
thèmes que nous avons mis à l’honneur et
autour desquels une série d’événements ont
été organisés, le plus souvent en collaboration avec les organisations professionnelles.
Au total, pas moins de 711 formations ont
été dispensées en 2012.
A ce volet formatif s’ajoutent la distribution
à grande échelle du numéro thématique
de CSTC-Contact et le téléchargement d’un
film didactique à plus de 2500 reprises.
Mais nos efforts sur cette thématique ne
s’arrêtent pas là. Bien au contraire, nous
continuons, par le biais de la recherche, à
développer nos connaissances, qui feront
l’objet de futures actions de formation et
d’information.
L’étanchéité à l’air des bâtiments :
2012, année charnière
Les technologies de l’information et
de la communication (TIC)
Les réglementations régionales relatives aux
performances énergétiques des bâtiments
(PEB) se renforcent d’année en année. Une
bonne étanchéité à l’air du bâtiment peut
améliorer sa performance énergétique de
manière significative.
Convaincu de leur nécessité pour optimiser
la collaboration entre les acteurs, le CSTC a
fait de l’intégration des technologies numériques au sein de l’entreprise une priorité.
Les ingénieurs de la division ‘Gestion, Qualité et Techniques de l’information’ ont ainsi
donné quelque 300 formations au cours de
l’année écoulée.
A terme, ce critère deviendra incontournable,
voire explicite, à l’image de ce qui est imposé aux bâtiments passifs. Un tel changement
n’est pas sans conséquence pour l’ensemble
des praticiens et, en particulier, pour les entrepreneurs.
Actif en la matière depuis plus de 20 ans,
le CSTC a acquis une solide expertise qu’il
importait plus que jamais de valoriser au
profit du secteur.
Nous avons, par ailleurs, volontairement
souhaité ne pas nous limiter aux aspects
purement théoriques. Outre des formations
orientées ‘métiers’, plusieurs démonstrations d’essais de pressurisation ont été ré-
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CSTC – Rapport d’activités 2012
Les séances consacrées à l’utilisation des
disques durs décentralisés (cloud computing) ont sans aucun doute ouvert de nouvelles possibilités aux entrepreneurs en
demande d’espace pour stocker leurs données informatiques.
L’importance des nœuds constructifs
Forts du succès des précédentes journées
d’étude, la Fédération des entrepreneurs
généraux de la construction (FEGC) et le
Comité technique ‘Gros œuvre’ du CSTC ont
remis l’ouvrage sur le métier. Le public a
pu cette fois découvrir comment concevoir
et réaliser des nœuds constructifs dans
des bâtiments à très faible consommation
d’énergie, tout en intégrant d’autres fonctionnalités comme l’accessibilité, la sécurité incendie, … sans négliger l’étanchéité à
l’eau de l’ouvrage. Ces événements, couronnés de succès, ont permis de sensibiliser près de 450 participants aux changements profonds qui s’annoncent.
Les ouvrages étanches en béton
L’année 2012 fut également l’occasion d’attirer l’attention sur la conception et la réalisation des structures étanches en béton. Il ne
suffit pas, en effet, de prescrire une épaisseur de paroi pour rendre cette dernière
étanche. Loin de là ! Le dimensionnement
des armatures et, surtout, la gestion des
raccords et des percements sont essentiels
pour limiter les débits de fuite.
Ces notions abordées en détail dans la
NIT 247 ont également fait l’objet d’un
cycle de formation. Au total, ce sont plus de
500 participants qui ont ainsi pu perfectionner leurs connaissances en la matière.
La construction et la rénovation
durables
Le concept de construction ou de rénovation durables est de plus en plus présent.
Et pour cause, il intègre un nombre important de thèmes d’actualité comme l’impact
environnemental des bâtiments, le confort
acoustique, l’accessibilité, la sécurité, la
santé ou l’utilisation rationnelle de l’eau potable, mais recouvre également une dimension économique et sociale indéniable.
Nul doute que ce thème a un avenir … durable et qu’il nous faut l’assimiler progressivement dans nos habitudes constructives.
Nous nous sommes donc investis dans plusieurs formations sur le sujet.
Recherche - Développement - Information
Introduction
Le secteur de la construction ne cesse d’évoluer
pour relever les défis actuels, mais aussi ceux des
générations futures. Les entrepreneurs doivent
faire face à de nouveaux enjeux, adapter leur façon de travailler et gérer leur entreprise. Afin de
les accompagner dans ces changements, le CSTC
se fonde sur ses trois missions de base, à savoir :
la recherche scientifique et technique, l’innovation
et le développement, ainsi que l’information, l’assistance et le conseil.
Recherche collective, innovation et
développement
Normalisation, brevets, certification et
agréation
Information, formation et soutien aux
entreprises
Orientées par les Comités techniques, les recherches menées par le Centre bénéficient à
tous ses membres et, plus largement, à l’ensemble de la société, directement concernée
par les thématiques traitées. Ces Comités
rassemblent les divers acteurs de la construction pour examiner les problèmes techniques
et discuter des nouvelles opportunités. Cette
approche permet d’orienter les projets de recherche et de garantir leur adéquation avec les
besoins réels du terrain.
Via les activités de ses Antennes Normes, le
CSTC s’emploie à guider les entreprises belges,
et principalement les PME, dans le dédale des
normes et réglementations. Nous mettons aussi tout en œuvre afin de faciliter l’accès aux
documents normatifs essentiels au plus grand
nombre. La cellule Brevets, quant à elle, informe les entreprises sur les produits et techniques brevetés ainsi que sur les moyens de
développer et de protéger leurs inventions.
Que seraient la recherche et le développement
sans l’information ? Il est évident que les fruits
de plusieurs années d’étude doivent être valorisés sur le terrain et que, pour ce faire, il faut
traduire l’information dans un langage compréhensible par le plus grand nombre.
Pour mener cette mission à bien, le CSTC peut
compter sur un réseau de partenaires, outre
ses propres infrastructures et laboratoires qualifiés reconnus bien au-delà de nos frontières.
Parmi les essais conduits par ces derniers, plus
de 150 font l’objet d’une accréditation par le
bureau BELAC du SPF ‘Economie’.
Le Centre contribue aussi, avec l’appui des
Régions, à encourager le développement des
procédés innovants sur chantier par le biais
de divers services : Guidances, chèques technologiques, VIS-Traject, ... Une autre source
d’innovation importante est le retour de l’expérience acquise sur chantier vers la recherche.
Ce mécanisme permet en effet de cibler les problèmes couramment rencontrés pour lesquels
des solutions nouvelles doivent être développées éventuellement avec d’autres partenaires
industriels. Il conduit aussi, bien souvent, à
proposer des adaptations dans les principes
constructifs et/ou la coordination des travaux
afin de prévenir les difficultés.
Le CSTC est reconnu comme opérateur sectoriel
dans une trentaine de commissions de normalisation responsables de l’élaboration des projets de norme et de leur suivi. Il permet ainsi
aux professionnels de la construction d’y être
représentés et de faire entendre leur voix dès
le début du processus décisionnel.
Le Centre s’est engagé depuis de nombreuses
années dans l’agréation des produits et systèmes innovants ainsi que dans la certification
des entreprises. L’année 2012 a vu l’aboutissement d’une symbiose étroite entre l’agréation
des produits et systèmes, la certification des
entreprises et l’obtention de certaines primes
octroyées par les Régions en vue de la réhabilitation énergétique des bâtiments. Ce principe
permet de mieux asseoir encore la qualité du
secteur au bénéfice de tous les acteurs. La première expérience menée avec succès concerne
la postisolation des murs creux. Au total, pas
moins de 400 personnes ont suivi la formation.
Ceci a débouché sur la certification de 60 entreprises et l’agréation de 13 systèmes.
Notre stratégie de communication repose sur
trois axes. Le premier passe par la publication
de documents techniques. Près de 1200 pages
ont été mises en ligne rien qu’en 2012. Les
thèmes abordés sont très variés et ont concerné l’ensemble des métiers et thématiques.
Le second volet de notre communication est
basé sur l’assistance personnalisée. L’entreprise se doit en effet d’être toujours plus rentable et efficace; elle dispose, pour ce faire,
d’outils de gestion et de communication sans
cesse plus sophistiqués. De nouveaux modules
informatiques ont ainsi été développés et mis
à la disposition des entreprises. L’assistance
technique proprement dite n’est certainement
pas en reste. Il convient en effet d’aider les
entreprises à résoudre les problèmes qu’elles
pourraient rencontrer avant, pendant ou après
les travaux.
Troisième et dernier volet, la formation directe
des professionnels complète en toute logique
l’information communiquée par le biais des
publications, du site Internet et de l’assistance
personnalisée. Au total, pas moins de 711 formations ont été dispensées par les collaborateurs du CSTC durant l’année écoulée.
Outils de financement pour le montage et la réalisation de projets de Recherche et Développement
Les chèques technologiques constituent un outil permettant aux PME wallonnes de réaliser à coût réduit, dans un centre agréé, des essais et études
pour le développement de produits nouveaux. Près d’une quinzaine de dossiers sont traités annuellement.
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Recherche - Développement - Information
Géotechnique et Structures
Nouvelles méthodes d’exécution des fondations, monitoring des ouvrages géotechniques,
géothermie, constructions en bois, éléments
de construction hybrides et métalliques, béton
ultraperformant, tels sont les thèmes étudiés en
2012 par le CSTC en matière de géotechnique
et de structures.
La stabilité et la résistance des infrastructures et des superstructures sont des domaines dans lesquels des efforts considérables sont consentis pour permettre une
mise en œuvre plus rapide, rendre les systèmes plus fiables, accroître leur résistance,
leur conférer des propriétés connexes les
rendant ‘intelligents’, mais aussi améliorer
leurs performances énergétiques dans un
contexte de développement durable.
Les activités en réseau au sein de diverses
associations belges et européennes – GBMS
(Groupement belge de mécanique des sols et
de géotechnique), ABTUS (Association belge
des techniques et de l’urbanisme souterrains),
FABI (fédération des associations francophones
d’ingénieurs), AIV (Association de l’ingénierie
du vent), ELGIP (European Large Geotechnical Institutes Platform) – assurent en outre au
CSTC un forum privilégié d’échange d’informations et d’expériences.
Géotechnique
Les résultats des recherches menées depuis
plusieurs années par les divisions ‘Géotechnique’ et ‘Structures’ constituent une véritable mine d’informations pour l’élaboration
des annexes nationales des Eurocodes 2
(structures en béton), 5 (structures en bois)
et 7 (calcul géotechnique), que coordonne
le CSTC.
Au programme de la division ‘Géotechnique’,
on dénombre les recherches sur les thèmes
suivants :
•technique des parois de type ‘soil mix’.
Dans le cadre de cette recherche novatrice,
subsidiée par l’IWT, le vaste programme expérimental de caractérisation des matériaux
mixés a été finalisé en grande partie. Des
démarches ont été entreprises en vue de
développer une méthode de calcul propre
à ce type de matériaux qui tient compte
des exigences fonctionnelles (temporaires,
permanentes, fonctions portantes, ...). Une
commission CSTC-CUR a également été lancée en 2012. Elle rédigera un manuel commun intitulé ‘Conception et mise en œuvre
des parois en soil mix’
•blindages et technologie des micropieux.
Ces recherches prénormatives, menées
grâce au soutien financier du NBN et du
SPF Economie, ont permis de poursuivre
la rédaction de nouvelles Infofiches concernant les techniques de fondation. Dans le
cadre de ces projets, le CSTC a collaboré
avec le secteur pour pouvoir surveiller les
constructions géotechniques réelles. Ainsi,
des mesures ont notamment été effectuées
sur des parois réalisées par jet grouting à
Anderlecht et lors de la construction de
l’écluse du Waasland. Il importe de préciser
que ces dernières ont permis de mettre au
point et d’utiliser de nouvelles techniques
de mesure (sur la base des fibres optiques,
p. ex.). Les connaissances acquises grâce
à ces projets de surveillance serviront au
développement de futures normes
•problématique de l’énergie (révision de la
directive européenne PEB visant des bâtiments à consommation énergétique quasi
nulle à l’horizon 2021). En 2012, dans le
cadre du projet ‘Smart-Geoterm’, financé
par l’IWT, la division ‘Géotechnique’ a principalement analysé la situation actuelle
internationale et les informations réunies
concernant la géothermie peu profonde,
les paramètres de confort thermique, les
tampons thermiques flexibles, les systèmes
d’émission de chaleur, les sources d’énergie thermique et électrique, ... Celles-ci
ont été résumées et publiées dans divers
rapports techniques et/ou ouvrages de
référence. Le Centre a, en outre, dressé une
liste des obstacles à la bonne application
de la géothermie peu profonde. La plupart
Béton étanche : la fin d’un mirage
Ceux qui ont toujours voulu savoir comment réaliser un béton étanche sans oser le demander sont désormais comblés : la NIT 247 ‘Conception et
exécution des ouvrages étanches en béton’, en ligne sur www.cstc.be, est sortie de presse en cette fin d’année 2012.
De la maison unifamiliale, où les caves sont de plus en plus utilisées comme locaux d’habitation, à la station d’épuration collective, la NIT se concentre
sur l’utilisation principale du béton armé comme barrière primaire structurale étanche (béton coulé en place ou éléments préfabriqués). Elle sera suivie,
l’an prochain, d’un Rapport technique qui développera les méthodes de calcul visant à maîtriser la fissuration.
Publié à l’initiative du Comité technique ‘Gros œuvre’ du CSTC, le nouveau document de référence se veut une aide au concepteur et à l’entrepreneur,
qui devront unir leurs forces pour assurer la fonctionnalité de la structure et éviter les conséquences néfastes qui découleraient notamment d’une
fissuration.
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CSTC – Rapport d’activités 2012
Recherche - Développement - Information
Géotechnique et Structures
de ces informations sont disponibles sur le
site de projet www.smartgeotherm.be.
Structures métalliques
La rapidité de construction est un avantage
incontestable des structures légères. Les
solutions métalliques de ce type d’ouvrage
font preuve d’innovations techniques grâce
à une qualité accrue combinée à une mise
en œuvre aisée. La Guidance technologique
‘SMIDUC – Solutions métalliques innovantes
et durables pour la construction’ a été initiée avec le CRM en 2012 pour accompagner
les PME vers une utilisation efficace de ces
nouvelles technologies (planchers hybrides
acier-béton, nouveaux revêtements de surface, solutions pour un meilleur confort
thermique et acoustique, systèmes intégrés
photovoltaïques en façade ou en toiture, ...).
tance et la rigidité lorsque ces derniers sont
soumis à des efforts horizontaux cycliques.
Effets du vent et climatisation des
ambiances intérieures
Depuis 2009, le CSTC met son expérience
dans le domaine de l’effet du vent sur les
constructions au service du projet ‘SIMBA’
(www.project-simba.eu) dont le but est de
mettre au point une approche de l’évolution
du climat dans un bâtiment par simulation
numérique. La division ‘Structures’ a mis au
point, grâce à la maison rotative expérimentale, un ensemble de données de mesures
pour certains scénarios liés au climat intérieur.
Ces mesures (pression externe, température
locale, flux d’air, ...) servent de benchmarking
pour valider les différents modèles numériques
de simulation utilisés par les partenaires du
consortium.
Bétons autocompactants
En 2012, la recherche prénormative ‘béton
autocompactant’ s’est concentrée sur des
domaines d’application concrets. En effet, la
résistance aux efforts tranchants et le comportement en flexion du béton autocompactant renforcé de fibres ont été étudiés. Le
béton autocompactant précontraint a également fait l’objet d’un important programme
d’essais auquel trois préfabricants belges
ont collaboré. Dans ce cadre, 24 poutres
précontraintes ont été testées. Ces essais
concernaient notamment la longueur d’adhérence, les pertes de précontrainte, le
comportement en flexion, ... Cette recherche
s’est également penchée sur les aspects liés
à la mise en œuvre du béton autocompactant dont les résultats ont été publiés dans
le CSTC-Contact (cf. publications).
Stabilité latérale des bâtiments multiétagés en bois
Peu de bâtiments multiétagés ont vu le jour
en Belgique, et ce, malgré de nombreux
exemples intéressants à l’étranger. Dans le
cadre du projet ‘Optimberquake’, l’essentiel
de la campagne d’essais sur les diaphragmes
de planchers et sur les connexions a été réalisé en 2012. Les essais sur les diaphragmes
de plancher ont permis de mettre en évidence l’influence de la technique de mise en
œuvre des planchers en bois sur la résis-
L’utilisation de fibres en acier dans des poutres en
béton précontraintes permet d’améliorer fortement
la ductilité de ces éléments.
Du neuf du côté des laboratoires
Un nouveau poste de flexion pour grands
éléments en béton a été mis au point et installé dans le grand hall d’essai de la division
‘Structures’. Ce dernier a permis de tester,
en collaboration avec plusieurs préfabricants, des poutres précontraintes en béton à
ultra-haute résistance dans le cadre d’un projet subsidié par l’IWT. Le laboratoire ‘Structures’ possède désormais six postes d’essai
de fluage en flexion pour tester les performances des bétons de fibres (notamment les
bétons à base de fibres synthétiques).
En 2012, le laboratoire ‘Géotechnique’ a effectué
à intervalles réguliers des essais de caractérisation des sols, des granulats et des mélanges de
liant de sol ainsi que divers essais de mise en
charge sur de nouveaux systèmes de pieux. Il
a également poursuivi l’amélioration des applications de monitoring basées notamment sur
la technologie de la fibre optique.
Normalisation – Déclarations de qualité ATG et BENOR
Soucieux de tenir ses membres informés de
l’évolution des normes, mais aussi d’intégrer
davantage leur retour d’expérience dans les
documents normatifs belges, le CSTC s’est
attaché plus que jamais à la coordination
des différentes commissions de normalisa-
tion pour lesquelles il a été reconnu comme
opérateur sectoriel (OS) :
•NBN E250 Eurocodes (en collaboration
avec SECO)
•NBN E288 Execution of special geotechnical works
•NBN GEO Geotechnical investigation & testing of geotechnical structures
•NBN E396 Earthworks (en collaboration
avec le CRR).
Au sein d’autres commissions nationales
ou européennes, le Centre mène également
d’intenses activités : préparation des annexes
nationales de divers Eurocodes et d’un document d’application nationale pour la nouvelle
norme relative à l’exécution des structures en
béton, suivi de la normalisation des produits
d’infrastructure et de structure en collaboration avec PROBETON, participation aux travaux d’élaboration des agréments techniques
dans le domaine des bâtiments et du génie
civil. Signalons enfin que l’Antenne Normes
‘Eurocodes’ a notamment mis en ligne, sur
son site www.normes.be/eurocodes, plusieurs
nouveaux modules de calcul gratuits, dont
l’un permet de déterminer les pressions de
vent (WIntTM) et le choix de la ‘classe de rugosité’ sur la base d’un nouveau logiciel de
calcul (CIntTM), cf. www.cstc.be/go/cint.
Publications du CSTC ‘Géotechnique et Structures’
Fiches d’exécution des pieux. Les Dossiers du CSTC, N° 2012/4, Cahier 5. Essais et contrôles géotechniques sur les pieux. Les Dossiers du CSTC,
N° 2012/3, Cahier 2. Prescrire un béton autoplaçant. Les Dossiers du CSTC, N° 2012/3, Cahier 3. Béton autoplaçant : recommandations pour la mise en
œuvre. Les Dossiers du CSTC, N° 2012/3, Cahier 4. Optimisation du procédé de vibrofonçage. Les Dossiers du CSTC, N° 2012/2, Cahier 4. Infofiches N° 56,
série de 6 Infofiches consacrées aux parois berlinoises, aux parois de pieux et aux parois de type ‘soil mix’.
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Recherche - Développement - Information
Béton et Ouvrages en béton
La recherche de solutions aux problèmes fréquemment rencontrés sur chantier a marqué
l’année 2012 dans le domaine du béton et des
ouvrages en béton, comme l’attestent les études
relatives à la délamination des sols industriels et
à la résistance au gel du béton. C’est sans oublier
l’innovation et l’environnement, deux thèmes incontournables dans le secteur de la construction.
La plupart des projets sont menés en collaboration avec d’autres centres de recherche
ou universités. Quelques thématiques actuelles sont ici passées en revue.
Les soucis des entrepreneurs au cœur
de nos recherches
La délamination des sols industriels en
béton
Ces dernières années, la division ‘Avis techniques’ du CSTC a été confrontée à un grand
nombre de cas de dégradations des sols industriels en béton. Il s’agit d’un décollement
de la couche supérieure (délamination) des
sols en béton dont la finition est réalisée
mécaniquement, parfois associé à des résistances à l’usure insuffisantes. La recherche
initiée au CSTC s’est poursuivie en 2012.
La délamination serait causée par de l’eau
de ressuage ou par des bulles d’air piégées
sous une surface de mortier polie et plus
dense. Si le béton est visqueux à la suite,
par exemple, d’une teneur élevée en fines
(ciment et additions) ou d’un excès de sable
fin, les bulles d’air et l’eau auront plus de
difficultés à s’en échapper. La teneur en air
du béton joue également un rôle prépondérant : les bétons contenant plus de 3 % d’air
entraîné sont en effet sensibles à la délamination. Le moment où la finition est réalisée
est également crucial. Une prise lente ou la
formation de croûtes (crusting) rend cependant difficile la détermination du moment
optimal pour la finition.
Ces constatations sont actuellement implémentées dans le cadre des travaux de
révision de la NIT 204 relative aux sols
industriels à base de ciment. Des recommandations spécifiques pour des compositions robustes vis-à-vis de la délamination,
le contrôle de la qualité du béton livré et
l’exécution des opérations de finition des
surfaces (talochage, lissage) seront notamment données. Ce problème touchant l’Europe entière, un comité RILEM relatif à cette
thématique sera créé en 2013.
L’innovation, élément clé pour le développement du secteur de la construction
En 2012, le CSTC a poursuivi ses efforts de
recherches sur les bétons dits spéciaux, tels
que le béton renforcé de fibres métalliques
ou synthétiques, le béton autocompactant, le
béton à ultra-hautes performances, ou encore
le béton apparent ou décoratif. Les travaux en
cours visent à fournir des recommandations
tant pour la conception que pour la mise en
œuvre de ces nouveaux bétons.
Le béton à ultra-hautes performances
(BUHP)
La résistance au gel du béton
Après la corrosion des armatures, le gel/dégel serait la deuxième cause de dégradation
des structures en béton. La recherche en
cours vise en premier lieu à établir un classement de résistance vis-à-vis du gel/dégel
de bétons de structure réalisés à partir des
différents ciments disponibles sur le marché
belge. Deux types de modes opératoires
sont considérés : d’une part, la mesure des
pertes de masse par écaillage en surface du
béton en présence de sels de déverglaçage
(comparaison entre le ‘Slab-Test’ du CEN/
TS 12390-9 et la méthode ISO-DIS 4846-2, la
plus utilisée en Belgique) et, d’autre part, la
mesure des pertes de propriétés mécaniques
en fonction du nombre de cycles de gel/dégel
(CEN/TR 15177). Les travaux visent également
à établir des critères de performance et des
prescriptions complémentaires pour la cure
et la formulation des bétons soumis à des
agressions sévères de gel/dégel.
Une maîtrise poussée de la technologie du
béton a permis au CSTC de développer plusieurs formulations de BUHP à partir de matériaux disponibles en Belgique. Ces bétons
sont caractérisés par une résistance en compression de l’ordre de 150 N/mm2, soit 4 à
5 fois plus qu’un béton ordinaire. La ductilité
et la résistance en flexion du béton sont améliorées par l’ajout de microfibres métalliques.
En matière de durabilité, le BUHP montre des
performances tout aussi exceptionnelles, et
ce, grâce à sa très faible porosité qui empêche l’intrusion de substances agressives.
Le projet sur les BUHP s’est clôturé fin 2012
par une collaboration avec des usines de préfabrication. Afin de compléter les travaux de
recherche en laboratoire et d’évaluer le potentiel de ce nouveau béton pour le marché belge,
une dernière étude a consisté en la confection
à l’échelle industrielle de poutres précon-
Betonic@ : LE centre d’information du béton
En créant le projet ‘Betonic@’, FEBELCEM, Infobeton.be, le GBB et le CSTC avaient pour ambition de plonger la technologie du béton dans l’ère numérique. C’est maintenant chose faite grâce au développement d’outils didactiques (plates-formes d’apprentissage, modules e-learning, …) dont une
vingtaine de webinars libres d’accès en ligne, ainsi que grâce à la création d’une véritable bibliothèque numérique dédiée au matériau béton. Le site Internet (www.betonica.be) sera régulièrement enrichi de publications, présentations de journées d’étude, courtes vidéos, ainsi que d’une rubrique ‘FAQ’.
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CSTC – Rapport d’activités 2012
Recherche - Développement - Information
Béton et Ouvrages en béton
Guidance technologique
NeoCrete ‘Nouveaux bétons spéciaux’
Depuis janvier 2012, le CSTC propose, en collaboration avec le CRIC-OCCN et avec le soutien financier du SPW, un service de Guidance ‘Nouveaux bétons
spéciaux’ ayant pour mission de diffuser l’information, de stimuler et d’assister les entreprises dans leur démarche d’innovation.
Les domaines technologiques couverts sont plus particulièrement :
• la valorisation de matières secondaires dans le béton sous forme de filler, sable ou granulat
• les bétons apparents
• les bétons lourds ou légers
• les bétons adjuvantés ou renforcés de fibres
• les bétons autocompactants et à hautes (ou ultra-hautes) performances.
Dans le cas des PME wallonnes, ces démarches sont soutenues financièrement par l’intermédiaire des chèques technologiques qui permettent de
réaliser, à coût réduit, des essais et des études pour le développement de nouveaux produits ou procédés.
Pour plus d’informations sur la Guidance et les outils de financement, rendez-vous sur www.cstc.be/go/gt-neocrete.
traintes en BUHP de près de 10 mètres de portée. Une vaste campagne d’essais a permis de
caractériser le comportement structural de ces
éléments en BUHP, en vue d’une comparaison
avec les règles de calcul de l’Eurocode 2. L’excellente durée de vie du BUHP a également été
confirmée par des mesures de porosité et de
résistance à la carbonatation et aux chlorures.
Le béton apparent ou décoratif
Le béton offre désormais la possibilité de combiner les exigences structurelles et esthétiques.
L’architecte peut mouler le béton comme il le
désire, jouer avec les couleurs, les formes, les
volumes, la lumière, … Les demandes pour des
ouvrages en béton apparent (coulé en place)
ou décoratif (préfabriqué) ne cessent d’augmenter, comme en témoignent les nombreuses
réalisations de ces dernières années. A l’heure
actuelle, on manque toutefois de critères esthétiques que l’on pourrait évaluer de manière
objective en ce qui concerne la texture du béton, le bullage, les nuances de teinte et les
tolérances géométriques. De plus, la description d’exigences irréalistes dans les cahiers des
charges et les diverses difficultés rencontrées
lors de l’exécution engendrent des discussions
de plus en plus fréquentes quant à la qualité
du résultat final. Afin d’y remédier, le CSTC participe activement aux travaux visant la parution
prochaine d’une nouvelle NIT et d’une norme
belge sur le béton apparent.
L’environnement, vecteur également
d’innovations…
Au niveau environnemental, le laboratoire
poursuit son étude des bétons réfractaires qui
ne nécessitent pas de cuisson préalable, ce
qui permet une économie d’énergie considérable. La valorisation de déchets de construction et de sous-produits industriels dans le
béton constitue aussi une des préoccupations
phares du CSTC. Dans ce cadre, le secteur met
en œuvre des solutions constructives afin de
relever les enjeux actuels de la construction durable. Ainsi, le projet ‘CemCalc’ se penche sur le
développement de nouveaux ciments ternaires
à teneur réduite en clinker pour la confection
de bétons durables et respectueux de l’environnement. Les premiers résultats prometteurs
devraient conduire à considérer ces ciments
dans les futurs travaux de normalisation.
Quoi de neuf du côté des équipements ?
Le laboratoire ‘Technologie du béton’ dispose
de nombreux équipements permettant la
confection et la conservation d’échantillons de
mortier et de béton, ainsi que leur caractérisation à l’état frais et à l’état durci. Dernièrement,
le laboratoire s’est équipé d’un appareillage
permettant de quantifier la teneur en air dans
la masse du béton durci par analyse d’images
au niveau microscopique. Cet outil est utilisé
pour tenter d’identifier a posteriori la cause de
délamination des sols industriels en béton.
Antenne Normes
‘Bétons, mortiers et granulats’
Depuis plusieurs années, le CSTC a mis en
place une série d’Antennes Normes (AN) destinées à sensibiliser et informer les PME au
sujet des normes nationales et européennes
existantes ou en préparation.
L’année 2012 a été marquée par la parution
de deux normes incontournables pour tout
fournisseur ou utilisateur de béton en Belgique. En premier lieu, l’AN s’est occupée de
l’élaboration de l’annexe nationale (prNBN
B 15-400) à la nouvelle norme européenne
NBN EN 13670 ‘Exécution des structures en
béton’, et ce grâce à l’appui d’un groupe de
travail composé d’entrepreneurs, de SECO, du
SPW, du MOW et des fédérations du béton et
des produits en béton. Fondée sur les règles
de l’art propres à notre pays, cette annexe reprend notamment des exigences pour la cure
du béton et le bétonnage en période hivernale. Les cours d’hiver organisés par le CSTC
en 2012 ont été consacrés à cette thématique.
Par ailleurs, une révision de la norme NBN
B 15-001, le supplément national à la norme
NBN EN 206-1, vient de paraître. Les principaux changements apportés ont été annoncés sur le site Internet (www.normes.be) qui
s’est enrichi en 2012 de plusieurs articles et
rubriques d’informations.
Publications du CSTC ‘Béton et Ouvrages en béton’
NIT 247 Conception des ouvrages étanches au béton (novembre 2012). Le bétonnage en période hivernale. Protéger le béton frais du gel. Digest,
N° 12. La délamination des sols industriels: premières observations. Les Dossiers du CSTC, N° 2012/4, Cahier 3. Normalisation en vue pour le béton
apparent. Les Dossiers du CSTC, N° 2012/4, Cahier 4. Prescrire un béton autoplaçant. Les Dossiers du CSTC, N° 2012/3, Cahier 3. Béton autoplaçant:
recommandations pour la mise en œuvre. Les Dossiers du CSTC, N° 2012/3, Cahier 4. Le bétonnage en période hivernale. Comment protéger le béton
frais du gel ? Les Dossiers du CSTC, N° 2012/2, Cahier 3.
CSTC – Rapport d’activités 2012 11
Recherche - Développement - Information
Maçonneries et Façades
Soutenir le secteur grâce à des recommandations pratiques qui tiennent compte de réglementations en constante évolution (PEB,
normalisation européenne, …) nécessite un ensemble d’actions coordonnées. L’objectif est de
disposer, aujourd’hui et demain, de solutions
constructives éprouvées et durables.
Au chapitre des maçonneries, les efforts ont
porté, d’une part, sur la rédaction et la publication de la NIT 246 relative à la postisolation des murs creux par remplissage de la
coulisse, et, d’autre part, sur l’évaluation en
laboratoire du comportement mécanique des
attaches de maçonnerie dans le contexte de
l’impact de la réglementation PEB (conception et exécution). Le comportement aux
cycles de gel/dégel ne fut pas en reste
puisque le programme de recherche mené
ces dernières années a permis de formuler
des propositions concrètes aux instances de
normalisation belge et européenne.
Dans le domaine particulier des façades,
les recherches ont également débouché
sur des propositions aux commissions de
normalisation gérant l’établissement des
futures normes sur les ETICS. La révision
de la NIT 209 sur le sujet spécifique des
ETICS a, quant à elle, avancé à grands pas.
De nombreuses actions de recherche ont en
outre été entreprises en vue d’élaborer des
spécifications et des recommandations pour
la mise en œuvre de revêtements durs collés
in situ sur isolation extérieure.
Ces actions, menées à la demande des Comités techniques ‘Gros œuvre’ et ‘Plafonnage
et jointoyage’, concernent tant la recherche,
le développement, la normalisation et les
attestations de qualité que les services
directs aux entreprises par le biais d’avis
techniques, l’objectif final étant de diffuser,
auprès des entrepreneurs, une information
objective et vérifiée.
Postisolation des murs creux
La nouvelle NIT 246, publiée à l’initiative
du Comité technique ‘Plafonnage et jointoyage’, se veut un code de bonne pratique
et propose des recommandations aux entrepreneurs chargés de la postisolation de
murs creux par remplissage de la coulisse.
Ce texte de référence présente les chapitres
suivants : conditions architectoniques et aspects constructifs, inspection préalable de
l’ouvrage, matériaux d’isolation, directives
de mise en œuvre et suivi des travaux. Cette
NIT a été rédigée sur la base de la STS 71.1
qui reprend l’ensemble des spécifications
auxquelles les matériaux doivent satisfaire.
Impact de la PEB sur les maçonneries
Plusieurs actions ont été entreprises sous
l’égide du Comité technique ‘Gros œuvre’
à la suite des interrogations du secteur. Un
groupe de travail ‘Détails’ a été créé afin
de mettre à jour des détails constructifs
optimisés. Un programme expérimental a
également été mené au CSTC par le biais
d’un travail de fin d’études en vue d’évaluer
le comportement mécanique des attaches
liaisonnant les deux parois du mur double
(mur creux – mur à coulisse). Ces actions
se poursuivent et feront l’objet de futures
publications.
Maçonnerie de parement
Le CSTC poursuit ses activités visant à conférer aux murs de parement l’efficience recherchée en matière de durabilité et d’aspect. La
durabilité des briques de parement vis-à-vis
du gel a fait l’objet d’une recherche menée
en collaboration avec le Centre de recherche
de l’industrie belge de la céramique (CRIBC).
Il ressort clairement de ce projet que la méthodologie belge éprouvée (et entérinée par
l’addendum 2 de la norme NBN B 27-009)
est plus sévère que celle proposée à
l’heure actuelle au niveau européen (CEN
TS 772-22). Dans le cadre de la seconde
biennale de recherche, le CSTC et le CRIBC
se sont employés à optimiser la méthode
européenne et à proposer des amendements
en vue de parvenir à une méthode harmonisée reconnue en Europe qui soit éprouvée et
suffisamment sévère.
Nous pensons pouvoir conseiller de privilégier encore les prescriptions nationales et
de faire usage de briques éprouvées selon
la méthode ‘belge’, c’est-à-dire accompagnées d’une fiche technique mentionnant
clairement ‘résistance élevée au gel’ ou
‘résistance normale au gel’ selon la norme
NBN B 27-009/A2. Cette recommandation a
Antennes Normes
‘Eurocodes’, ‘Bétons, mortiers et granulats’ et ‘Parachèvement’
Le transfert des informations recueillies à travers le suivi de la normalisation européenne est assuré, dans le domaine des maçonneries et des façades,
par les Antennes Normes ‘Eurocodes’, ‘Bétons, mortiers et granulats’ et ‘Parachèvement’, toutes trois subsidiées par le Service public fédéral Economie. Grâce aux contacts permanents qu’elles entretiennent avec les différents comités et instituts de normalisation, d’une part, et les entrepreneurs
de construction, d’autre part, ces Antennes sont à même de sonder et de définir les besoins des PME belges du secteur et d’y répondre au mieux.
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CSTC – Rapport d’activités 2012
Recherche - Développement - Information
Maçonneries et Façades
Guidance technologique
‘RENO-2D Rénovation et construction durable en Wallonie’
Cette Guidance, soutenue par la Région wallonne au travers du financement de la DG06, a été mise sur pied pour répondre à la demande croissante
en travaux de rénovation et soutenir les petites et moyennes entreprises face à l’évolution des produits, des techniques et des législations. Elle vise
l’ensemble des entreprises wallonnes du monde de la construction, c’est-à-dire les entrepreneurs de construction et les acteurs en amont. La Guidance
permet également d’accompagner l’optimisation des produits et systèmes par des essais de laboratoire ou des études pour lesquels les entreprises
peuvent bénéficier de chèques technologiques délivrés par l’AST. Les conseillers aident en outre ces PME à élaborer des programmes de recherche dans
le cadre des différents appels de la Région wallonne et participent régulièrement de façon active à des évènements.
été transmise au BCCA (Belgian Construction Certification Association) qui la met en
application dans le cadre de la certification
des briques (marque BENOR).
Parachèvement sur isolation extérieure
Dans le domaine des enduits sur isolation
extérieure (ETICS avec enduit – External
Thermal Insulation Composite Systems with
Rendering), le CSTC continue à mener des
actions axées tant sur la recherche et le soutien à l’information ou à la formation que
sur les essais de laboratoire en faveur des
agréments techniques européens (ATE délivrés par l’EOTA) et belges (ATG délivrés par
l’UBAtc). Elles se complètent par les services
directs aux entrepreneurs qui sollicitent le
CSTC pour des avis techniques ainsi que
par des séances d’information et des cours.
Ces actions ainsi que les différents articles
publiés récemment servent de base à la
révision actuelle de la NIT 209 sur ce sujet
spécifique.
Constitués de revêtements durs encollés
in situ sur isolation extérieure (briquettes
de terre cuite, de carreaux céramiques, de
pierre naturelle ou de pierre agglomérée), ces
systèmes composites dérivés des enduits sur
isolant se répandent de plus en plus et soulèvent les questionnements de l’ensemble du
secteur de la construction. Des actions de
recherche ont rapidement été lancées et se
poursuivent grâce à la réalisation d’un projet
prénormatif intitulé ‘Encollage de parachèvements durs sur isolation thermique : critères
performanciels de sélection des matériaux,
de durabilité du système et prescriptions
d’utilisation (‘Vêtures’)’. Cette technique rencontre le grand intérêt suscité par l’isolation
thermique mise en œuvre à l’extérieur du bâti
existant et des constructions neuves, tout en
conservant l’aspect esthétique des maçonneries de parement. Ces solutions se révèlent
très intéressantes lorsque le choix esthétique
du maître d’ouvrage ou les contraintes urbanistiques l’exigent.
Ces techniques constructives, dont le suivi
est réalisé sous l’égide du Comité technique
‘Plafonnage et jointoyage’, bénéficieront
de toute l’attention du CSTC, puisque de
nouvelles actions consacrées aux systèmes
innovants (recherche ‘InnovETICS’ en Région
de Bruxelles-Capitale) et à la dissémination
(transfert technologie ‘clé’ ‘Gevisol-ETICS’
en Région flamande) ont été lancées parallèlement aux actions en cours (recherche
‘Vêtures’ – SPF Economie et Guidance technologique ‘RENO-2D’).
Laboratoire ‘Matériaux de gros œuvre
et de parachèvement’
Parallèlement aux actions évoquées plus
haut, les laboratoires du CSTC réalisent, à
la demande directe des professionnels du
secteur, des essais en vue de l’obtention des
agréments techniques européens et belges
ainsi que des campagnes d’essai in situ ou
en laboratoire menées à la suite de cas de
pathologie ou pour optimiser des produits et
des systèmes de construction.
Le CSTC dispose d’une grande expertise en
matière d’évaluation de la durabilité des
matériaux de construction, notamment visà-vis des agents climatiques. Cette exper-
tise, acquise au profit des entrepreneurs,
s’est constituée grâce à des postes de vieillissement accéléré permettant d’évaluer la
longévité de tous types de matériaux de
construction.
Ces essais de laboratoire sont réalisés dans
le cadre des avis techniques, des projets de
recherche, des agréments techniques et du
marquage CE.
Outre les activités de recherche expérimentale et d’étude, nos collaborateurs participent aux travaux de normalisation de :
•la commission miroir du NBN CEN TC 250
SC 6 ‘Eurocode 6. Maçonnerie’ au sein de
laquelle est assuré le suivi de la normalisation européenne et sont élaborées les
annexes nationales de l’Eurocode 6
•la commission miroir du NBN CEN TC 125
‘Produits de maçonnerie’.
Le CSTC suit également de près les activités liées aux déclarations de qualité ATG
et BENOR au sein du Comité de la marque
BENOR et des conseils consultatifs BENOR
du BCCA (briques), du CRIC (mortiers de
maçonnerie) et de PROBETON (blocs en
béton, en matériaux silicocalcaires et en
béton cellulaire). Les enduits extérieurs sont
également soumis aux travaux de normalisation de :
•la commission miroir du NBN CEN TC 88
WG18 ‘ETICS’ au sein de laquelle est assuré le suivi de la normalisation européenne
et est établie la position belge sur le développement des normes en la matière
•l’EOTA concernant le marquage CE des
ETICS par l’intermédiaire de l’UBAtc.
Publications du CSTC ‘Maçonneries et Façades’
NIT 246. Postisolation des murs creux par remplissage de la coulisse (juin 2012). Tolérances des ETICS. Les Dossiers du CSTC, N° 2012/4, Cahier 10.
Impact environnemental des ETICS. Les Dossiers du CSTC, N° 2012/3, Cahier 9. Fissuration des maçonneries non portantes. Les Dossiers du CSTC,
N° 2012/2, Cahier 2. Profilés pour enduit. Les Dossiers du CSTC, N° 2012/2, Cahier 9. Postisolation des murs creux par remplissage de la coulisse. Les
Dossiers du CSTC, N° 2012/2, Cahier 15. Infofiche N° 60. Fissuration des maçonneries non portantes.
CSTC – Rapport d’activités 2012 13
Recherche - Développement - Information
Toitures et Structures légères
Construire énergétiquement performant est plus
que jamais le maître mot en construction neuve
comme en rénovation. Pour atteindre cet objectif, un choix minutieux des matériaux composant
la toiture et une mise en œuvre soignée sont
indispensables. Cette problématique, combinée
au souci de construire des ouvrages résistants
et durables, est au cœur des préoccupations
de nos activités dans le domaine de la toiture.
Sous l’égide des Comités techniques et
avec l’appui des laboratoires, les ingénieurs
et techniciens du CSTC mènent un grand
nombre d’actions permettant de soutenir les
professionnels de la toiture dans la construction de solutions performantes.
Activités du CT ‘Etanchéité’
Raccords de toiture plate
La NIT 244 ‘Ouvrages de raccord des toitures
plates, principes généraux’ a été publiée en
2012. Cette dernière remplace la NIT 191 qui
se consacrait essentiellement aux membranes
bitumineuses. Depuis lors, de nouveaux matériaux et techniques ont été développés et
de nouvelles exigences ont été imposées aux
bâtiments (isolation thermique et étanchéité
à l’air de l’enveloppe). Cette NIT aborde donc
à la fois les nouveaux matériaux et les nouvelles performances à atteindre. Elle est disponible en version papier et digitale. La version en ligne sera complétée par des fiches
sur les détails d’exécution. Ces dernières
se déclineront selon les quatre familles de
membranes d’étanchéité les plus courantes.
Toitures compactes
Dans les toitures plates dites ‘compactes’,
l’isolation est placée entre les éléments de
structure. Or, cette pratique augmente le
risque d’emprisonnement d’humidité et donc
de condensation au sein du complexe toiture.
Dans ce cadre, le CT a publié en 2012 un
article explicitant les risques liés à ce genre
de toiture et proposant des conditions de
mise en œuvre à respecter afin de limiter ces
risques. L’article s’appuie sur des mesures in
situ et sur des simulations numériques.
Résistance des toitures plates à l’action
du vent
La recherche concernant l’évaluation de
l’effet du vent sur les toitures plates s’est
terminée à la fin de l’année 2012. Elle a établi
les procédures d’essais en laboratoire et in
situ sur des membranes collées, soudées ou
fixées mécaniquement. Les essais in situ ont
permis de valider et de contrôler la pose sur
chantier, ainsi que d’évaluer l’état de l’étanchéité pour la rénovation d’une toiture ou
pour la pose d’une couche complémentaire.
Fixations mécaniques des systèmes d’étanchéité de toitures plates
Le document d’application nationale lié à l’Eurocode ‘Vent’ ayant subi une série de modifications, la NIT 239 ‘Fixation mécanique des
isolants et étanchéités sur tôles d’acier profilées’ a dû suivre le mouvement. En effet, cette
dernière se base, pour les calculs au vent, sur
l’ancienne norme belge et sur la norme européenne NBN EN 1991-1-4. Un correctif a, par
conséquent, été publié en juillet 2012. Ce complément de trois pages a également permis de
clarifier certains points de la NIT.
Toitures-parkings
La NIT en cours de rédaction se compose de
deux tomes : la première partie concerne la
conception des toitures-parkings et les sollicitations auxquelles elles sont soumises; la
seconde se consacrera aux détails constructifs, pentes d’accès, considérations d’entretien et de rénovation, …
Le premier tome est en cours de finalisation
et sera publié en 2013. Un article décrivant
les principes généraux de conception et de
mise en œuvre de ce type de toitures est déjà
paru en 2012.
Activités du CT ‘Couvertures’
Isolation des toitures à versants
Plusieurs réunions du groupe de travail se
sont tenues en 2012 afin de finaliser la rédaction de la NIT consacrée à l’isolation des toitures inclinées. Cette dernière concerne principalement la conception et le choix correct
des éléments du ‘complexe-toiture’ (pare-vapeur, isolant, sous-toiture, …). Elle est rédigée
en concertation avec la GT ‘Etanchéité à l’air’
piloté par le CT ‘Hygrothermie’, notamment
en ce qui concerne les détails d’exécution.
Couvertures métalliques
Après avoir publié en 2011 le Digest faisant
le point sur les aspects hygrothermiques
des toitures métalliques, le groupe de rédaction de la NIT ‘Couvertures métalliques’
s’est penché sur la question de la fixation
de ces couvertures sur différents types de
supports en bois. Dans ce cadre, un article
Guidance technologique
‘Éco-construction et développement durable’ en Région de Bruxelles-Capitale
Menée en collaboration avec la Confédération construction de Bruxelles-Capitale et financée par InnovIris, cette Guidance a pour but d’accompagner
les entreprises de construction dans l’introduction de techniques innovantes dans différents thèmes dont l’énergie dans les bâtiments et le confort
acoustique, l’utilisation de matériaux durables et sains, la construction durable en bois et les toitures vertes.
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CSTC – Rapport d’activités 2012
Recherche - Développement - Information
Toitures et Structures légères
a également été publié, s’appuyant à la fois
sur les directives issues de l’Eurocode ‘Vent’
et sur des essais en laboratoire.
de produits innovants pouvant être utilisés
pour l’isolation de toitures.
Eracobuild STAR
Activités inter-CT
Evacuation des eaux pluviales
La future NIT sur le sujet (publication prévue pour 2013) explicite la norme NBN
EN 12056-3. Celle-ci est parue en 2000, mais
s’avère très complexe et est dès lors trop
peu connue. La NIT proposera une approche
simplifiée et une méthode plus détaillée
permettant le dimensionnement des évacuations d’eaux pluviales.
Intégration des équipements solaires en
toiture
Les travaux de rédaction de la NIT sur l’installation de panneaux solaires en toiture se
sont poursuivis en 2012. La question de la
prise au vent de ces éléments a été au cœur
des discussions, et a même fait l’objet d’un
article sur le sujet (pour les toitures plates).
Durisobo
Ce projet, financé par la Plateforme d’innovation des technologies environnementales et
énergétiques (Milieu- en energietechnologie
Innovatie Platform – MIP), est mené en collaboration avec le Centre technique et scientifique de l’industrie textile belge (Centexbel)
et plusieurs industriels. Il a pour objectif de
développer et de caractériser des matériaux
d’isolation durables pour l’utilisation dans la
construction.
La première étape de ce projet concernait
la rédaction de fiches décrivant les performances requises des matériaux d’isolation
afin d’être mis en œuvre en toitures plates
et inclinées. Ces fiches permettent aux fabricants de s’orienter dans le développement
Lancé en 2012, le projet européen ‘Eracobuild STAR’ est mené par le CSTC en collaboration avec la Plateforme ‘Maison passive’
et de partenaires provenant de Suède et du
Royaume-Uni.
Il a pour objectif le développement de fiches
de détails d’exécution durables pouvant être
appliqués dans le cadre de rénovations. Ce
projet se concentre notamment sur l’isolation thermique et acoustique.
Essais en laboratoires
Plusieurs laboratoires du CSTC participent à
l’évaluation des performances des complexes
de toitures. Ces essais permettent de caractériser les matériaux de couverture (ardoises,
tuiles, bandes métalliques, …), les membranes,
les isolants, mais aussi les différents produits
complémentaires (dômes, crochets de couverture, …) selon les normes européennes et les
guides d’agréments techniques.
Les laboratoires contribuent également à
l’innovation par le biais de collaborations
directes avec des entreprises spécialisées
dans le domaine des toitures.
Les essais permettent en outre d’évaluer et
d’améliorer les performances et caractéristiques de nouveaux produits : produits d’étanchéité liquide, complexe isolant-étanchéité
projeté, panneaux photovoltaïques souples,
semi-rigides ou rigides fixés de manière particulière, dômes à fonctions solaires, …
Activités de normalisation
Outre leurs activités liées à l’UBAtc pour la
délivrance d’agréments techniques belges et
européens, les collaborateurs du CSTC participent également aux conseils consultatifs
BENOR.
Le CSTC siège par ailleurs dans divers
groupes de travail et Comités techniques
européens, ainsi que dans les commissions
miroir belges correspondantes; il assure la
présidence et le secrétariat du CEN TC 128
‘Produits de couverture pour pose en discontinu et produits de bardage’ et est opérateur sectoriel de commissions normatives
nationales (suivi des CEN TC 088 ‘Matériaux
et produits isolants thermiques’, 128 et
254 ‘Feuilles souples d’étanchéité’).
Antennes Normes
Sept Antennes Normes apportent le soutien normatif nécessaire aux professionnels
de la toiture. En ce qui concerne la prévention incendie, l’année 2012 fut marquée par
la modification de l’Arrêté royal intégrant
notamment de nouvelles exigences en ce
qui concerne les toitures végétalisées. Dans
ce cadre, un article a été publié à la fin de
l’année 2011 et des formations ont été organisées en 2012. Citons par ailleurs l’Antenne
Normes ‘H2O et toitures’ qui a entrepris de
nombreuses actions en faveur des PME.
Publications du CSTC ‘Toitures et Structures légères’
NIT 244 Les ouvrages de raccord des toitures plates : principes généraux (février 2012). Fixation de couvertures métalliques à joint debout sur des
supports en bois. Les Dossiers du CSTC, N° 2012/4, Cahier 6. Panneaux solaires sur toitures plates : sollicitations dues au vent. Les Dossiers du CSTC,
N° 2012/4, Cahier 7. Revêtements réfléchissants et installations photovoltaïques. Les Dossiers du CSTC, N° 2012/4, Cahier 13. PMR, le doute n’est
plus permis ! Les Dossiers du CSTC, N° 2012/3, Cahier 1. Toitures-parkings : quelques grands principes et points d’attention. Les Dossiers du CSTC,
N° 2012/3, Cahier 5. Arrachements de gouttières pendantes à la suite de charges de neige. Les Dossiers du CSTC, N° 2012/3, Cahier 6. Les techniques
de fixation des capteurs solaires sur les toitures inclinées. Les Dossiers du CSTC, N° 2012/2, Cahier 5. Les toitures compactes, une nouvelle tendance ?
Les Dossiers du CSTC, N° 2012/2, Cahier 6.
CSTC – Rapport d’activités 2012 15
Recherche - Développement - Information
Menuiserie et Vitrerie
Recherches scientifiques et innovations techniques
ont été au centre des activités dans le domaine
de la menuiserie et de la vitrerie en 2012. Ces
recherches appliquées et développements sont
évidemment transmis au secteur concerné par
le biais de soutiens directs aux entreprises, tels
que les Guidances technologiques, les Antennes
Normes et autres avis techniques.
En vue de s’adapter aux techniques et exigences nouvelles, voire de les anticiper, les
entreprises de constructions ont plus que
jamais besoin des recherches collectives
et des appuis personnalisés offerts par le
CSTC. Les évolutions en matière d’isolation
thermique des bâtiments neufs, de rénovations énergétiques des façades, d’isolation acoustique, de durabilité de construction en bois, de performances au feu, de
résistance à l’effraction, d’esthétique, … ont
une influence directe sur les entreprises de
construction dans le domaine de la menuiserie et la vitrerie.
S’appuyant sur de nombreux travaux tels
que des recherches appliquées, des développements d’innovations techniques, des
Guidances technologiques, des Antennes
Normes, des avis techniques, des publications et des formations, le CSTC s’est montré
particulièrement entreprenant dans toutes
ces matières et a pu en faire profiter directement le secteur.
Recherches appliquées et développement d’innovations technologiques
Performances des parquets en bois sur des
systèmes de chauffage par le sol
Les nombreux cas de pathologie liés à la
pose de parquets en bois sur des systèmes
de chauffage par le sol et la généralisation
de ce type de chauffage ont poussé le CSTC
à poursuivre les recherches dans le domaine
des parquets en bois. La recherche susmentionnée, initiée et suivie par des professionnels du secteur au travers du Comité technique ‘Menuiserie’ et de son groupe de travail
‘Parquets’, a permis de caractériser la compatibilité entre les revêtements de sol en bois
mis en œuvre et les systèmes de chauffage
par le sol.
16
CSTC – Rapport d’activités 2012
Evaluation des prestations et de la durabilité
de la liaison au gros œuvre des fenêtres
Les fenêtres et leurs liaisons au gros œuvre
déterminent de manière importante les prestations de l’enveloppe du bâtiment. Etant
donné que ces composants ont une durée de
vie attendue importante, la durabilité de leurs
prestations est tout aussi essentielle. L’objectif de cette recherche prénormative, qui s’est
poursuivie en 2012, est le développement d’un
cadre normatif permettant d’évaluer les prestations et la durabilité des liaisons des menuiseries extérieures au gros œuvre du bâtiment.
Durabilité des performances des éléments
menuisés énergétiquement améliorés
Garantir la durabilité des propriétés des menuiseries énergétiquement améliorées est d’une
importance capitale. Cette recherche, poursuivie en 2012 en collaboration directe avec
des menuiseries belges, vise à développer
des éléments menuisés optimisés présentant
de hautes performances énergétiques, fiables
et durables. Les retombées du projet seront
élargies au secteur en établissant des règles de
bonne pratique pour la conception et la réalisation de ces menuiseries de manière à garantir
la durabilité de leurs performances.
Performance et durabilité de l’étanchéité à
l’air des produits, parois et assemblages
L’étanchéité à l’air d’un bâtiment représente
un défi majeur pour l’ensemble des corps de
métiers. Elle est devenue de nos jours une
performance presque incontournable. Encore
faut-il s’assurer qu’elle maintienne sa haute
performance au fil des années. C’est précisément l’objet de cette recherche : évaluer
et améliorer la durabilité de l’étanchéité à
l’air des bâtiments. Des essais quantifiant
les performances d’étanchéité à l’air de
différents matériaux, ainsi que des parois
(dont des parois à ossature en bois) ont été
réalisés avant et après vieillissement. Cette
recherche se terminera en 2013 et apportera
des éléments intéressants qui seront idéalement transférés vers le secteur par le biais
d’une NIT en cours d’élaboration.
Recherche d’innovations technologiques
dans le domaine des constructions en bois
Les constructions en bois représentent un
système constructif en plein essor et à hautes
performances. Les professionnels et les particuliers lui portent un intérêt et une considération importante, tant pour des bâtiments tertiaires que résidentiels, voire multirésidentiels.
Le Centre est particulièrement impliqué par le
biais de plusieurs recherches dans le domaine,
notamment : une recherche relative aux performances acoustiques des constructions en
bois (cf. rubrique ‘Confort acoustique’, p. 26),
une recherche relative à la stabilité des bâtiments en bois vis-à-vis des actions horizontales (cf. rubrique ‘Géotechnique et Structures’,
p. 8), une recherche prénormative relative à la
déformation des isolants (notamment dans les
constructions à ossature en bois) et le déve-
Recherche - Développement - Information
Menuiserie et Vitrerie
Guidances technologiques
‘Constructions durables en bois’ et ‘Rénovation et construction durables’
La Guidance technologique ‘Constructions durables en bois’ subsidiée par la Région wallonne a pour principal objectif d’aider le secteur à assimiler et
à exploiter les nouveaux produits et les technologies émergentes. Elle vise les matériaux en bois (panneaux, …), les éléments de constructions en bois
(éléments de façades menuisés en bois, les menuiseries intérieures, les parquets en bois, …) et les constructions en bois. Les laboratoires ‘Eléments de
façades et de toitures’, ‘Bois et coating’, ‘Acoustique’ et ‘Structures’ s’efforcent de soutenir les professionnels de la construction, et plus particulièrement
les menuisiers, dans le développement de nouveaux produits et l’évaluation de leurs performances essentielles.
La Guidance technologique ‘Rénovation et construction durables’ vise à diffuser les informations techniques pertinentes vers les entreprises wallonnes
concernées par le développement durable de manière à favoriser l’innovation. Le laboratoire ‘Eléments de façades et de toitures’ s’est attaché aux
aspects liés au développement des procédés, matériaux et équipements visant à optimiser les performances énergétiques des bâtiments au niveau des
menuiseries, vitrages, toitures, … et aux aspects liés à la sécurité (menuiseries, vitrages, garde-corps, …).
loppement d’un panneau de construction en
bois structurel isolant, valorisant des essences
de bois indigènes. En outre, le CSTC participe,
en tant que partenaire principal, au projet
de recherche ‘VIS DO-IT Houtbouw’, subsidié
par l’IWT. Il a pour objectif le développement
d’innovations pour les constructions en bois,
dans les domaines de l’acoustique, de la sécurité incendie, de la stabilité, des performances
hygrothermiques, de la qualité de l’air, …
entreprises de constructions, en particulier les
PME, de rester informées du développement
des nouvelles techniques et d’obtenir une
aide technique et concrète au développement
d’idées innovantes. Les différentes possibilités d’aides financières accordées aux PME en
matière d’innovation ont été utilisées dans le
cadre d’essais de développement spécifiques
réalisés par les laboratoires.
Antennes Normes et Normalisation
Valorisation vers le secteur et soutien
aux entreprises
Il est primordial que les recherches et études
scientifiques et techniques réalisées par le
Centre soient directement valorisées vers le
secteur de la construction. Il s’agit non seulement des formations et des publications, telles
que les NIT, mais également des activités des
Guidances technologiques et des Antennes
Normes. Sans oublier bien entendu les nombreux avis techniques (cf. rubrique ‘Assistance
technique’, p. 30) dispensés à destination des
professionnels de la construction. Ces avis
s’appuient sur les résultats des recherches et
des essais en laboratoires grâce à la bonne
collaboration du personnel œuvrant au sein
des différents services du Centre.
Les Antennes Normes constituent un excellent
moyen de valorisation des résultats de
recherches prénormatives en vue de susciter
l’innovation au sein des entreprises. L’Antenne
Normes ‘Eléments de façade manuels et motorisés’ a continué ses activités de sensibilisation
et de soutien normatif et technique auprès
du secteur durant l’année écoulée. Quant à
l’Antenne Normes ‘Parachèvement’, elle se
penche notamment sur les revêtements de
sols en bois, les cloisons légères, les plafonds
suspendus et les planchers surélevés, des
sujets d’importance pour le menuisier. D’autres
Antennes Normes d’envergure plus horizontale
(‘Prévention au feu’, ‘Acoustique’, ‘Energie et
climat intérieur’) apportent le soutien normatif
nécessaire aux menuisiers et vitriers.
L’ensemble reste ‘chapeauté’ par les Comités
techniques ‘Menuiserie’ et ‘Vitrerie’, garants
de l’adéquation entre les activités du CSTC
et les besoins de la pratique.
Les études et délivrances d’ATG dans le
domaine des fenêtres, verres à couches, profilés de menuiserie, mastics et revêtements
de façade se sont poursuivies en 2012.
Guidances technologiques
Publications et formations
Les Guidances technologiques permettent aux
Des formations ont été organisées tant
dans nos bâtiments qu’à travers tout le
pays. Les sujets abordés étaient variés :
constructions à ossature en bois, rénovations des fenêtres existantes, parquet
en bois, bardages, menuiserie extérieure
(fenêtres), préservation du bois, percement
résistant au feu de parois, sécurité des personnes, …
De nouvelles publications ont également
été mises à la disposition du secteur.
Dans le domaine de la menuiserie et de
la vitrerie, elles ont été légion en 2012 et
ont couverts divers domaines : rénovation
des fenêtres existantes, vitrage et casse
thermique, l’acoustique et parquet en bois,
conséquences des menuiseries en bois sans
finition, pathologie des terrasses en bois,
mise en œuvre des vitrines, étanchéité à
l’air des constructions en bois, pose de
menuiserie extérieure, consigne avant la
pose de portes résistant au feu, …
En outre, le CSTC a poursuivi, en collaboration avec ses Comités techniques et le
secteur concerné, la rédaction de Notes
d’information technique dans le domaine :
révision de la NIT 218 ‘Revêtements de sol
en bois : planchers, parquets et revêtements de sol à plaçage’ et de la NIT 188
‘La pose des menuiseries extérieures’, NIT
sur les traversées aux parois résistant au
feu, NIT relative aux ouvrages particuliers
en verre et Note d’Information technique
relative aux façades rideaux et au risque de
propagation de l’incendie.
Publications du CSTC ‘Menuiserie et Vitrerie’
Vitrage et casse thermique. Les Dossiers du CSTC, N° 2012/4, Cahier 9. Menuiseries en bois sans finition : quelles conséquences ? Les Dossiers du CSTC,
N° 2012/3, Cahier 7. Rénovation des fenêtres existantes : remplacement ou autres solutions ? Les Dossiers du CSTC, N° 2012/3, Cahier 8. Confort acoustique
aux bruits de choc des planchers et revêtements de sol en bois. Les Dossiers du CSTC, N° 2012/3, Cahier 15. Cas pathologiques spécifiques aux terrasses
en bois. Les Dossiers du CSTC, N° 2012/2, Cahier 7. Mise en œuvre des vitrines. Les Dossiers du CSTC, N° 2012/2, Cahier 8. Infofiche N° 61. Menuiseries
en bois sans finition : quelles conséquences ?
CSTC – Rapport d’activités 2012 17
Recherche - Développement - Information
Parachèvement des murs et du sol
Le secteur du parachèvement est représenté par
quatre Comités techniques : ‘Plafonnage et jointoyage’, ‘Revêtements durs de murs et de sols’,
‘Peinture, revêtements souples pour murs et
sols’ et ‘Pierre et marbre’. Le Comité technique
‘Menuiserie’ apporte également sa contribution
pour ce qui est des cloisons légères et des plafonds suspendus.
Antenne Normes ‘Parachèvement’
Mise en place en 2010 par le CSTC avec
le soutien du SPF Economie, l’Antenne
Normes ‘Parachèvement’ est à la disposition du secteur pour toute information
concernant la normalisation européenne
dans le domaine de la finition des murs et
du sol, comme les peintures, les systèmes
d’enduits intérieurs et extérieurs, les cloisons légères, les plafonds suspendus ou
les revêtements durs. L’AN fournit en outre
l’assistance technique permettant de mieux
comprendre et de mieux utiliser ces normes
(www.normes.be).
Carreaux céramiques et colles à
carrelage
En matière de diffusion de l’information, la
principale activité placée sous l’égide des
Comités techniques ‘Revêtements durs de
murs et de sols’ et ‘Pierre et marbre’ fut la
poursuite de la rédaction de la NIT au sujet
des revêtements de sols extérieurs. Grâce
à un groupe de travail dynamique, celleci progresse à grands pas et le document
pourra être finalisé pour la fin de l’année 2013.
En 2012, la recherche prénormative financée par le SPF Economie concernant les
revêtements durs collés sur isolation de
façade a livré ses premiers résultats. Elle
contribuera au développement de cette
technique qui, tant pour des raisons techniques qu’esthétiques, est en plein essor.
L’objectif est d’approfondir la connaissance
de la durabilité par rapport au climat, d’établir un cadre normatif réunissant les spécifications des produits (critères de sélection)
et des installations (comportement hygrothermique et mécanique) et de définir les
règles d’utilisation ainsi que les recommandations d’exécution.
18
CSTC – Rapport d’activités 2012
Le projet ‘Tetra’, subsidié par l’IWT et mené
par l’HoGent et l’UGent en collaboration
avec le CSTC, s’est terminé fin août 2012. Il
visait à identifier le timing optimal de pose
des revêtements sur des supports à base
de ciment. Les résultats ont été présentés
au Comité technique ‘Revêtements durs de
murs et de sols’ qui a pu mesurer la complexité des phénomènes de séchage et de
cintrage des chapes et en dégager certaines
recommandations pratiques.
Parallèlement à la réalisation de projets
de recherche, le laboratoire ‘Matériaux de
gros œuvre et de parachèvement’ continue d’exécuter, pour le compte de différents producteurs, de nombreux essais en
vue de la classification et du marquage CE
des produits du secteur. Ce laboratoire est
accrédité par BELAC pour la réalisation des
essais d’adhérence sur les colles et les mortiers-colles pour carrelages.
Eu égard à la normalisation, les ingénieurs
du CSTC assurent le relais entre le CEN
TC 67, d’une part, et la Fédération belge
des carreleurs et mosaïstes (FECAMO) et
les importateurs, d’autre part. Ils jouent
également le rôle d’opérateur sectoriel de
normalisation dans le domaine des chapes
(CEN TC 303), ainsi que pour l’important
problème de la glissance des revêtements
de sol (CEN TC 339).
Pierre naturelle
En matière de recherche, le Comité technique ‘Pierre et marbre’ a émis le souhait
d’approfondir les connaissances tant du
point de vue des paramètres techniques du
matériau et de sa mise en œuvre qu’en ce
qui concerne les aspects esthétiques, souvent à l’origine de discussions avec le maître
d’ouvrage.
Dans ce cadre et afin de pallier les différentes lacunes existant dans les normes
et documents techniques de référence, le
CSTC a poursuivi en 2012 la recherche prénormative sur la mesure de l’aspect des matériaux de construction et sur les variations
acceptables associées. Cette étude, menée
en collaboration avec le CoRI, la KU Leuven
et l’ULg, est suivie par un groupe de travail
composé de représentants des différents
Comités techniques concernés par la problématique.
Outre la participation active du Comité
‘Pierre et marbre’ au groupe de travail
‘Sols extérieurs’, on retiendra parmi les différentes publications de 2012, la mise en
ligne d’une vingtaine de fiches techniques
supplémentaires dans le cadre de la NIT 228
‘Pierres naturelles’. Ceci renforce considérablement le contenu de la note, qui, avec
plus de 50.000 consultations annuelles sur
le site Internet du CSTC, est déjà devenue le
document de référence du secteur.
Par ailleurs et comme déjà mentionné, le
CSTC poursuit ses activités d’opérateur sectoriel de normalisation avec la commission
CEN TC 246 et reste très actif dans ce domaine.
Revêtements de sol souples et peintures
Le groupe de travail chargé de la révision
de la NIT 159 ‘Code de bonne pratique des
travaux de peinturage’ a terminé ses travaux
en 2012. De nombreux changements y ont
été intégrés. Une importance plus grande
a été accordée aux critères de choix de la
peinture. Ceux-ci prennent en compte le
support et le fini de surface souhaité, mais
également les couches de peintures antérieures. Des tableaux de compatibilité entre
Recherche - Développement - Information
Parachèvement des murs et du sol
analyse bibliographique et des premiers
contacts avec des industriels ont eu lieu
pour permettre au groupe de travail créé à
cet effet de commencer la rédaction de ce
nouveau document en 2013.
Vu l’importance croissante des activités
‘bois’ et ‘peintures’ dans le secteur de la
construction, un nouveau laboratoire a vu le
jour au CSTC en 2012. Outre les essais sur
les revêtements de protection des bétons
(essais d’aptitude au pontage des fissures,
p. ex.), ce laboratoire a mis en place des
postes d’essais permettant notamment de
caractériser la perméabilité des peintures et
de caractériser leur durabilité sur des supports en bois.
Enduits intérieurs
peintures ont été établis. Des tests simples
réalisables sur chantier y sont décrits de façon à aider le peintre dans l’identification de
ces types de peintures antérieures.
Des tableaux synthétiques reprenant les
étapes nécessaires à l’obtention d’un fini de
surface voulu en fonction du type de support
ont également été incorporés. Trois degrés
d’exécution (finition de base, finition standard, finition de qualité supérieure) sont en
général prévus. Ces tableaux permettront
de clarifier l’étendue du travail attendu du
peintre. Enfin, un chapitre entier est consacré à la description des labels et exigences
environnementales de plus en plus sévères
pour les peintures.
Le Comité technique ‘Peintures, revêtements
souples pour murs et sols’ a également
souhaité revoir la partie de l’ancienne NIT
consacrée aux revêtements textiles. Une
Deux études d’importance demandées par le
Comité technique ‘Plafonnage et jointoyage’
ont été réalisées en 2012. La première concerne
le développement de détails techniques réalistes pour les raccords de plafonnage où la
continuité de l’étanchéité à l’air est à assurer.
Ces détails, validés par une série d’essais de
laboratoire destinés à vérifier l’adhérence du
plafonnage à son support en présence d’une
membrane, seront transmis au groupe de travail ‘Etanchéité à l’air’ du CT ‘Hygrothermie’.
La seconde étude ayant également nécessité
de nombreux essais en laboratoire concerne
l’adhérence des enduits intérieurs à des supports en blocs de maçonnerie, notamment
en présence d’efflorescences. Les conclusions de cette étude feront l’objet d’une
prochaine publication et serviront également
à proposer des amendements aux normes
concernées.
Par ailleurs, le laboratoire LMA du CSTC a
testé pour le compte de différents fabricants
des systèmes innovants d’enduits à fonctionnalités diverses (revêtement des sols,
étanchéité en pièces d’eau, …).
En matière de normalisation, le CSTC a poursuivi ses activités d’opérateur sectoriel pour
la commission NBN E 241 et a participé à la
révision des agréments techniques ATG pour
les enduits au plâtre.
Cloisons légères, plafonds suspendus
et planchers surélevés
Dans la foulée de la publication des NIT 230,
232 et 233, un groupe de travail a poursuivi
l’élaboration d’une NIT relative aux traversées et autres affaiblissements de parois
verticales et horizontales pour lesquelles
des performances de résistance au feu sont
requises. Force est de constater que de nombreux problèmes au niveau de la conception
et de la mise en œuvre sont actuellement
à déplorer dans la pratique. L’objectif de la
future NIT est d’attirer l’attention des placeurs sur les points importants liés à la mise
en œuvre de l’obturation résistant au feu au
droit de la traversée.
Le groupe de travail, animé par l’AN ‘Prévention au feu’ du CSTC, regroupe les représentants de tous les acteurs concernés : placeurs
(entreprises de parachèvement, plombiers,
chauffagistes, …), fabricants de protections passives contre l’incendie (dispositifs
d’obturation résistant au feu, cloisons, ...),
bureaux de contrôle et experts en matière
d’incendie.
En outre, le groupe de travail concernant
l’acoustique dans les constructions résidentielles a poursuivi ses activités en 2012,
également à la suite de la parution des NIT
susmentionnées et a pour objectif la rédaction d’une nouvelle NIT sur le sujet.
Publications du CSTC ‘Parachèvement des murs et du sol’
La délamination des sols industriels : premières observations. Les Dossiers du CSTC, N° 2012/4, Cahier 3. Contrôle des tolérances dimensionnelles sur
chantier. Les Dossiers du CSTC, N° 2012/4, Cahier 11. Les tolérances dimensionnelles face aux exigences des maîtres d’ouvrage. Les Dossiers du CSTC,
N° 2012/4, Cahier 12. Revêtements réfléchissants et installations photovoltaïques. Les Dossiers du CSTC, N° 2012/4, Cahier 13. Revêtements de sol
textiles : exigences actuelles et futures. Les Dossiers du CSTC, N° 2012/3, Cahier 10. Déformabilité des mortiers-colles et des mortiers de jointoiement.
Les Dossiers du CSTC, N° 2012/3, Cahier 11. Pertinence des essais sur produits finis en pierre naturelle : l’exemple de la glissance. Les Dossiers du CSTC,
N° 2012/2, Cahier 10. La pose de dalles sur un sol chauffé. Les Dossiers du CSTC, N° 2012/2, Cahier 11. Comment évaluer l’adhérence d’une peinture ?
Les Dossiers du CSTC, N° 2012/2, Cahier 12. Infofiche N° 59. La pose de dalles sur un sol chauffé.
CSTC – Rapport d’activités 2012 19
Recherche - Développement - Information
Construction et Rénovation durables
Bien que les activités du CSTC en matière de
construction et de rénovation durables soient
particulièrement axées sur les performances
énergétiques, l’attente du secteur est évidemment beaucoup plus large. Le recyclage et la
démolition sélective, l’accessibilité, la durabilité,
le confort et la sécurité contribuent également à
assurer la qualité et la pérennité du cadre de vie.
Construction durable
Le cycle de vie gagne en importance
Recyclage et béton recyclé
Le concept de construction durable est particulièrement vaste, qu’il s’agisse d’économies
d’énergie et de réduction des émissions de
CO2, de matériaux respectueux de l’environnement, d’utilisation rationnelle de l’eau,
de confort, d’accessibilité ou de coût des
projets. L’éventail des actions de recherche
est donc très diversifié et multidisciplinaire.
Dans le cadre de la construction durable,
il est primordial de considérer le cycle de
vie d’un bâtiment dans son ensemble. Il
est recommandé d’utiliser les instruments
suivants : l’analyse des coûts inhérents
au cycle de vie (Life Cycle Costs – LCC) et
l’évaluation de l’impact environnemental
grâce à l’analyse du cycle de vie (Life Cycle
Analysis – LCA).
La problématique du recyclage des déchets
de construction et de démolition et le C2C
(cradle to cradle) étaient au centre des discussions en 2012. La complexité galopante
du processus de construction, son impact sur
l’environnement et la sévérité croissante de
la réglementation environnementale incitent
le secteur à adopter de nouvelles pratiques
et à rechercher des solutions innovatrices.
En 2012, le projet LCC ‘l’analyse des coûts
inhérents au cycle de vie pour l’évaluation des performances économiques des
bâtiments durables’, financé par le NBN et
le SPF Economie, a permis d’élaborer un
cadre méthodologique et un outil de calcul.
Cet outil permet à l’entrepreneur d’évaluer
aisément les coûts et de déterminer les
dépenses à consentir ultérieurement pour
l’entretien et le remplacement des bâtiments durables.
Une gestion intégrale de la chaîne offre, ici
aussi, une solution durable. Depuis l’étude de
la prédémolition et la démolition effective au
recyclage et au réemploi dans des matériaux
nouveaux, la chaîne est entièrement conçue
pour optimiser le processus et garantir la
qualité des produits recyclés finaux.
Le CSTC est étroitement impliqué dans les
travaux qui tendent à donner une interprétation du terme de construction durable,
tant sur le plan de son contenu que de
sa technicité. En collaborant aux commissions de normalisation internationales (ISO
TC 59 SC 17) ou européennes (CEN TC 350)
et en participant aux activités des commissions miroirs, le CSTC assure le transfert des
connaissances et adapte le futur cadre normatif international et européen qui structurera le domaine.
Outre l’aspect environnemental, la dimension économique et sociale de la construction durable est également examinée. Ainsi,
le projet de recherche européen ‘Superbuildings’ a analysé une série d’indicateurs de
durabilité, ce qui a permis de mettre au point
des méthodes pertinentes et fiables. Un séminaire international dans les bâtiments du
CSTC a clôturé le projet de recherche à la fin
de l’année 2012.
Au niveau belge et régional, le Centre veille
à la cohérence des initiatives concernant
l’évaluation de la durabilité des éléments
de construction et des bâtiments. Dans ce
cadre, une attention particulière a été accordée aux principes techniques et scientifiques de construction durable susceptibles
d’être appliqués tant sur les chantiers d’aujourd’hui que sur ceux de demain.
20
CSTC – Rapport d’activités 2012
Les connaissances méthodologiques acquises
sont ensuite transposées dans des projets de
recherche plus pratiques où les principes du
cycle de vie sont intégrés dans différentes
études de cas (‘Reno 2020’ et ‘BTP 1000’).
Dans le cadre du cycle de vie, les informations détaillées et l’historique du bâtiment
sont de grande importance. ‘Spatiodata’, un
projet de recherche innovateur, financé par le
réseau de recherche wallon WIST, a développé une plateforme informatique qui permet
de relier un large éventail d’informations sur
le bâtiment et ses composants (installations,
canalisations, éléments de construction, ...)
avec leur implantation dans l’ouvrage. Cette
banque de données centralise les différentes
informations utiles (photos, plans, descriptifs, ...) pouvant être consultées et mises à
jour par les intervenants.
Construction accessible
Les défis liés au vieillissement démographique
sont les moteurs d’une série de recherches
concernant l’accessibilité et l’adaptabilité des
ouvrages. Le Réseau flamand pour la Construction accessible, mené avec le soutien du Fonds
européen du développement régional (FEDER),
entend intégrer au maximum le thème de
l’accessibilité à la pratique journalière des
chantiers de construction. Les implications de
la nouvelle réglementation flamande en matière
d’accessibilité constituent des éléments de
recherche prioritaires que le CSTC reprendra
dans un rapport technique sur l’accessibilité.
Ce dernier se focalisera plus particulièrement
sur les installations sanitaires et la menuiserie.
En 2012, le projet VIS-traject ‘Omkaderd Thuis
Wonen’ financé par l’IWT a été lancé. Ce projet
soutient les entreprises de soins de santé, les
entreprises de service et les fournisseurs de
technologie en vue de la création de l’encadrement technologique nécessaire aux professionnels des soins de santé, aux intervenants
Recherche - Développement - Information
Construction et Rénovation durables
Guidance technologique
‘Eco-construction et développement durable’ en Région de Bruxelles-Capitale
La Guidance technologique, mise sur pied en 2006 par le CSTC et soutenue par InnovIRIS (Institut bruxellois de recherche et d’innovation) s’attèle à
augmenter la connaissance et le potentiel d’innovation des professionnels de la construction bruxellois, et ce, dans le cadre des nouvelles technologies
et des principes de construction durable.
Outre le soutien technologique multidisciplinaire traditionnel, la diffusion de l’information, la formation collective et la reconnaissance de marché, la
biennale 2012-2014 se focalise sur le soutien des entreprises pour l’introduction de projets de recherche (inter)nationaux. Cette Guidance a, en outre,
été élargie au thème de la construction durable en bois et des toitures.
D’autres actions importantes de cette GT concernent la veille technologique et la prospection innovatrice. Les nouvelles tendances du marché et de
la société sont détectées afin d’offrir au secteur des opportunités d’investissement, tant sur le plan technologique qu’en matière de management.
L’impact du City Boom bruxellois (augmentation spectaculaire de la population et de l’accessibilité aux logements) sur les opportunités du secteur de
la construction est au centre de toutes les discussions.
de proximité et aux personnes nécessitant des
soins, pour que ces dernières puissent vivre le
plus longtemps possible dans leur environnement domestique. Dans ce contexte, le CSTC est
responsable de la sensibilisation des métiers
de construction, de la traduction des besoins
en soins dans les directives de construction
et du soutien technique et constructif lors des
implémentations dans la pratique.
En Wallonie, le projet ‘Construction accessible et rénovation’, lancé avec le soutien de
la Région wallonne, a atteint sa vitesse de
croisière. Ce dernier a pour objectif, par analogie avec le projet ‘Construire avec l’énergie’,
d’encadrer les professionnels du bâtiment et
de les sensibiliser aux principes de construction adaptée aux besoins des utilisateurs (personnes âgées, handicapées, ...). Le professionnel de la construction est appelé à appliquer
les principes de construction modulable par
le biais de séances d’information, d’un devis
et d’une liste technique de critères. De plus, il
peut également recourir à des formations techniques et des avis de projet concrets.
Techniques de rénovation durable
A la lumière des défis européens visant une
société à faible teneur en carbone et des objectifs européens pour 2020 (20 % de gaz
à effet de serre en moins et 20 % de rendement énergétique en plus), la rénovation
des parcs de bâtiments existants constitue
un défi énorme. Ce thème s’inscrit idéalement dans le contexte du développement
durable : faible consommation d’énergie et
de matériaux, préservation du tissu social et
de l’identité de l’espace bâti.
Au vu du nombre d’initiatives qui ont pris
forme en 2012, le CSTC prend ces défis à bras
le corps. Ainsi, le Centre a lancé, en collaboration avec InnovIRIS (Institut bruxellois de
recherche et d’innovation), la plateforme de
recherche stratégique ‘Rénovation de l’espace
bâti’. Cette plateforme comporte 11 projets de
recherche sur la rénovation et les habitations
applicables dans le contexte urbain. L’exécution
de cette dernière est réalisée par des centres de
recherche académiques bruxellois et le CSTC.
La rénovation durable fait également partie des
projets en cours. Le projet wallon ‘RENO 2020’
(mené avec l’appui de la DG06 en Région wallonne) vise la recherche vers une rénovation
durable intégrale impliquant des interactions
entre le maitre d’ouvrage, l’architecte et le
bureau d’étude, l’entrepreneur, les fabricants
de matériaux et les consortiums de recherche.
Les analyses combinées des coûts inhérents
au cycle de vie et de l’impact environnemental
sont appliquées dans deux projets de rénovation réels définis et exécutés dans le cadre de
‘RENO 2020’. Une importante campagne de
suivi de l’un des projets de rénovation avec isolation intérieure permettra d’étoffer la connaissance de ce domaine.
Le projet Eracobuild ‘One Stop Shop’ (financé
par l’IWT en Région flamande) envisage des
rénovations très performantes à consommation d’énergie quasi nulle. Ce projet a jeté les
bases du développement de solutions technologiques de rénovation ‘très basse énergie’ et,
à l’aide de cas pratiques, a également analysé
l’impact financier et environnemental de ces
rénovations performantes. Il résulte notamment de ce projet une meilleure connaissance
des formes de collaboration et des interactions
nécessaires entre les différents acteurs de la
construction pour de tels projets intensifs de
rénovation énergétique.
De plus, on constate également une évolution durable sur le marché des produits
de construction. Les formulations contenant des solvants organiques sont systématiquement remplacées par des solutions
aqueuses afin de limiter les gênes olfactives
et les risques pour la santé à la suite des
dégagements de COV. En 2012, le projet de
recherche ‘HUMIBATI’ (mené avec l’aide de
la DG06) a mis au point des procédures
d’essais innovatrices pour le développement et la caractérisation des produits de
traitement de l’humidité ascensionnelle.
Tous ces projets de recherche innovateurs
permettent de transférer les résultats des
recherches et innovations technologiques
vers le secteur grâce aux Guidances technologiques ‘RENO-2D’ (subsidiée par la Région
wallonne) et ‘Construction et développement durables’ (financée par la Région de
Bruxelles-Capitale) (cf. encadré).
Publications du CSTC ‘Construction et Rénovation durables’
Interactions entre les corps de métier lors de rénovations énergétiques. Les Dossiers du CSTC, N° 2012/4, Cahier 2. Transport vertical dans les habitations. Les Dossiers du CSTC, N° 2012/4, Cahier 18. Impact environnemental des ETICS. Les Dossiers du CSTC, N° 2012/3, Cahier 9. Principes et points
d’attention lors du choix de matériaux de construction durables (disponible en ligne : www.cstc.be, onglet ‘Recherche, Développement et Innovation’,
cliquer sur ‘Guidance technologique’ et ensuite sur ‘Eco-construction et développement durable’).
CSTC – Rapport d’activités 2012 21
Recherche - Développement - Information
Energie, Climat intérieur et Installations
L’année 2012 a été marquée par de nombreuses
actions concernant la performance d’étanchéité
à l’air des bâtiments : CSTC-Contact thématique,
cours d’hiver, formations, conférences et poursuite des recherches. Les autres éléments influençant la performance énergétique de l’enveloppe
du bâtiment ont aussi été au cœur des activités
du Centre. Enfin, le CSTC s’est également penché
sur la performance des installations techniques
du bâtiment.
Performances énergétiques
Les exigences des réglementations sur la performance énergétique des bâtiments (PEB)
ont fortement évolué ces dernières années
et seront amenées à se renforcer à l’avenir
tant pour les bâtiments neufs que pour les
rénovations. En effet, l’Europe imposera à
l’horizon 2021 des niveaux de consommation
d’énergie quasi nuls pour les bâtiments neufs.
En Belgique, la Région de Bruxelles-Capitale
annonce un tempo de renforcement plus
rapide en fixant l’entrée en vigueur de nouvelles exigences ambitieuses pour 2015. Il
s’agira donc de minimiser les besoins énergétiques et de couvrir la demande résiduelle
en faisant appel à des énergies renouvelables
produites au niveau local.
L’amélioration de la performance d’étanchéité
à l’air des bâtiments en vue de cet objectif
constitue donc un thème important. En effet,
le CSTC a entrepris de nombreuses actions
d’information destinées à l’ensemble des
corps de métiers. Un numéro thématique de
24 pages du CSTC-Contact consacré à l’étan-
chéité à l’air des bâtiments a été publié et
constitue un premier document de référence
pour les professionnels, une NIT étant en
cours de préparation. Les cours d’hiver 2012
ont également rencontré un franc succès,
nécessitant même de reprogrammer plusieurs dates dans différentes provinces du
pays. De multiples journées d’étude, séances
d’information et conférences ont également
été organisées. Cette diffusion d’informations
est directement alimentée par les résultats
de projets de recherche en cours dans ce
domaine (projets ‘Etanch’air’ et ‘DREAM’),
ainsi que par les actions des plateformes
d’information thématiques ‘TightVent’ et
‘AIVC’ auxquelles le CSTC contribue. Enfin, le
Centre a mené, pour le compte de l’administration flamande chargée de l’énergie (VEA),
une consultation sectorielle en vue d’évaluer
la façon dont la performance d’étanchéité à
l’air devrait à l’avenir être prise en compte
dans la réglementation PEB.
Les méthodes de calculs réglementaires
et les outils de calculs les intégrant font
l’objet d’un travail constant de la part des
instances régionales. Le CSTC leur apporte
son soutien au travers de la plateforme PEB
regroupant les trois Régions. Active depuis
2007, cette dernière a pour but de faire
évoluer les réglementations PEB régionales
de manière cohérente.
Le CSTC participe par ailleurs à l’action concertée européenne traitant de l’implémentation
de la refonte de la directive européenne sur
la performance énergétique des bâtiments à
l’origine de ces réglementations PEB. Nous
avons également pris part à une étude visant
à comparer différentes méthodes de calcul de
la performance énergétique des bâtiments,
dont la méthode PEB réglementaire.
Dans le cadre du projet ‘Build-Up Skills
Belgium’, le CSTC a entamé en 2012 une
consultation des acteurs concernés visant
à identifier les démarches à adopter pour
que le secteur de la construction soit prêt
à relever les objectifs énergétiques fixés
pour 2020.
Guidance technologique
‘RENO-2D’ en Région wallonne
La Guidance technologique ‘Rénovation et construction durables en Wallonie’ a pour objectif de promouvoir l’innovation technologique dans les entreprises. Elle est subsidiée par la Région wallonne au travers du Service public de Wallonie (DGO6).
La Guidance s’articule autour de cinq thèmes prioritaires que sont le verre et la menuiserie, l’acoustique, l’énergie, les matériaux et la rénovation.
L’action de la Guidance s’opère par le biais de :
•missions d’appui à l’assimilation de nouvelles technologies
•aide directe sur chantier, en bureau, en atelier, ou encore en usine
•séances de formation ou d’information et publications
•aide au montage et à la réalisation d’études spécifiques ou de projets de recherche.
Ce service de Guidance technologique est destiné à l’ensemble des entreprises wallonnes du secteur de la construction (entrepreneurs, fabricants,
distributeurs, concepteurs, …).
22
CSTC – Rapport d’activités 2012
Recherche - Développement - Information
Energie, Climat intérieur et Installations
En Région wallonne, le CSTC a travaillé à la
mise en place, programmée pour 2013, de
la seconde version de la procédure volontaire d’avis énergétique (PAE) applicable aux
logements existants. Il a notamment aidé au
développement du logiciel, au développement
des formations destinées aux auditeurs et au
travail sur les supports de communication. Ces
dernières années, un soutien a également été
apporté pour l’application du système de certification énergétique des logements existants.
Les actions visant à mettre en place l’offre
de formation à la réglementation PEB ont été
poursuivies, particulièrement au niveau de
l’impact qu’ont ces réglementations sur les
métiers.
Le CSTC a par ailleurs été désigné pour coordonner la mise en place du nouveau concours
‘Bâtiments Exemplaires Wallonie’. Un bâtiment
exemplaire est un bâtiment remarquable par
sa réponse à une série de critères de construction durable qui ne se limitent donc plus à la
seule question énergétique. Enfin, le Centre a
poursuivi la coordination de l’action volontaire
‘Construire avec l’énergie ... naturellement’ qui
vise, depuis 2004, à construire des logements
exemplaires dont l’efficacité énergétique va
au-delà du prescrit réglementaire.
Enveloppe du bâtiment
L’amélioration de la performance de l’enveloppe du bâtiment en construction neuve et
en rénovation est un des axes d’activité importants du CSTC. Une NIT et une STS consacrées à la postisolation des murs creux par
remplissage de la coulisse ont été publiées
en 2012. Plusieurs journées d’étude consacrée à cette technique et à la thématique
plus générale de la rénovation énergétique
des murs existants ont également été organisées. A la demande de la VEA, le CSTC,
en collaboration avec la KU Leuven, a aussi
élaboré une brochure relative à la technique
d’isolation par l’intérieur des murs existants.
Plusieurs journées d’étude consacrées aux
nœuds constructifs ont été organisées dans
les trois Régions du pays. En outre, la recherche ‘STAR’ a démarré en 2012. Elle vise à
élaborer des détails constructifs applicables
à la rénovation prenant en compte à la fois
les performances acoustiques et thermiques.
Une recherche prénormative ‘PERFECT’
consacrée à l’évaluation in situ de la performance énergétique réelle de l’enveloppe des
bâtiments a débuté en 2012. Cette recherche
est menée parallèlement à l’Annexe 58 de
l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
Le CSTC participe par ailleurs à des projets
de démonstration de rénovation de logements en Région wallonne ou de construction de bâtiments de bureaux performants à
des coûts limités.
Diverses actions de Guidance technologique ont eu lieu en 2012. En Région wallonne, la Guidance technologique ‘RENO-2D’
(cf. p. 22) soutient les acteurs du secteur
de la construction dans le but de favoriser
l’innovation, et ce, principalement dans le
domaine des technologies visant à optimiser
la performance énergétique des bâtiments.
En Région de Bruxelles-Capitale, la Guidance
‘Eco-construction et développement durable’
(cf. p. 23) a, quant à elle, apporté une aide
au secteur notamment dans le domaine de
l’énergie.
Enfin, l’Antenne Normes ‘Energie et climat
intérieur’ (cf. p. 24) transmet, via le site
www.normes.be ou par le biais de conférences,
des informations concernant les normes et
règlements sur les performances énergétiques,
le chauffage, la climatisation, la ventilation,
l’isolation, les protections solaires, ...
Lumière et bâtiment
Le CSTC dispose d’un laboratoire de pointe
pour l’étude de l’éclairage naturel et artificiel.
La diversité des infrastructures de mesure
disponibles sur le site de la station expérimentale de Limelette est unique en Europe.
La thématique de l’éclairage des bâtiments
est particulièrement importante. En effet, la
consommation électrique liée à l’éclairage
dans les immeubles tertiaires représente
environ le tiers de la consommation énergétique primaire totale de ce type de bâtiment.
Par ailleurs, l’éclairage naturel joue un rôle
prépondérant dans le confort des occupants.
En 2012, les chercheurs du CSTC ont poursuivi
le développement des méthodes de calcul
pour la certification énergétique des bâtiments tertiaires existants, et plus particulièrement en ce qui concerne les consommations
énergétiques associées à l’éclairage artificiel.
De même, ils travaillent à l’élaboration de
spécifications techniques liées à l’éclairage
énergétiquement efficace en vue d’aboutir à une meilleure qualité des cahiers des
charges techniques.
Dans le domaine du confort visuel des occupants et de la prévention de la surchauffe, la
recherche ‘PROSOLIS’ consacrée à la caractérisation énergétique des protections solaires
et de leur impact sur la perception visuelle
des utilisateurs s’est poursuivie. Le projet
‘METRICS’, réalisé en collaboration avec l’UCL,
s’intéresse, quant à lui, aux grandeurs permettant de caractériser le confort visuel.
Les actions de stimulation technologique à
l’innovation ‘Groen Licht Vlaanderen’ (TIS) et
‘Groen Licht Vlaanderen 2020’ (TRAJECT) soutenues par l’IWT (cf. p. 25) ont permis, quant
à elles, d’entretenir des contacts étroits avec
le secteur de l’éclairage. Un soutien a par ailleurs été fourni à la VEA pour la rédaction du
contenu technique de la partie ‘éclairage’ de
son site Internet.
Enfin, le CSTC demeure très actif au sein de
l’Institut belge de l’éclairage (IBE-BIV), du
Comité technique 169 ‘Light and Lighting’ du
Comité européen de normalisation (CEN) et
participe à la Commission internationale de
l’éclairage (CIE).
Guidance technologique
‘Eco-construction et développement durable’ en Région de Bruxelles-Capitale
En Région de Bruxelles-Capitale, l’assistance s’opère au travers de la Guidance technologique ‘Eco-construction et développement durable’ subsidiée
par InnovIRIS. Celle-ci a pour objectif de favoriser le transfert des technologies innovantes afin de répondre aux nouveaux besoins et aux prescriptions
liées à l’éco-construction et au développement durable. Cette mission de guidance technologique vise à répondre à l’ensemble des défis technologiques
rencontrés par les entreprises bruxelloises actives dans le secteur de la construction.
Les sujets prioritaires suivants sont notamment abordés : énergie et bâtiments, rénovation et entretien de murs et de façades, confort acoustique,
accessibilité des bâtiments, utilisation durable des matériaux.
CSTC – Rapport d’activités 2012 23
Recherche - Développement - Information
Energie, Climat intérieur et Installations
Installations techniques
Installations de climatisation et de ventilation performantes sur le plan énergétique
Pour pouvoir garantir un climat intérieur
sain et confortable, un bâtiment économe
en énergie doit être équipé d’installations
techniques performantes. Un système de
ventilation (naturelle ou mécanique) est,
par exemple, nécessaire pour assurer un apport d’air frais et évacuer l’air vicié (chargé
d’humidité et de polluants divers). Dans la
mesure où la ventilation s’accompagne inévitablement d’une certaine consommation
d’énergie, son utilisation durant la saison
de chauffe doit s’effectuer de manière judicieuse et contrôlée, par exemple, en y associant un système de récupération de chaleur
ou un système de réglage du débit en fonction de la demande.
Le projet de recherche collective, financé par
l’IWT, ‘OPTIVENT’ élabore des directives et
des outils de calcul destinés à optimiser la
ventilation, en mettant l’accent sur les aspects suivants : mesures préalables à la réception (débit, étanchéité à l’air des conduits,
pertes de pression, ...), dimensionnement
des conduits, réglage du débit, recommandations acoustiques, encrassement, entretien (poussières, moisissures, ...) et pertes
de pression de divers types de conduits. Le
programme de travail comprend une synthèse
des connaissances actuelles ainsi que la réalisation d’essais en laboratoire et in situ. Le
CSTC a publié un article concernant la mesure
des débits de ventilation lors de la mise en
service d’une installation. Plusieurs conseils
pratiques y sont donnés pour pouvoir effectuer une mesure fiable, cette opération étant
loin d’être facile. En outre, une vidéo sur la
réalisation de systèmes de ventilation a été
lancée à la fin de l’année 2012. Cette dernière
dure 13 minutes et permet de visualiser clairement les divers aspects dont il convient de
tenir compte (de la conception à l’entretien
d’une installation).
Une installation performante requiert également l’utilisation de produits performants. La
liste sur le site www.epbd.be a été fortement
élargie, et ce principalement pour les ventilateurs avec récupération de chaleur. Ainsi,
l’entrepreneur dispose par exemple des rendements conformes à la PEB, ce qui lui permet de bien comparer les appareils et d’éviter
toute discussion ultérieure sur les données.
Lancé en septembre 2011, le projet
‘Smart-Geotherm’ se penche sur l’application de la géothermie peu profonde combinée au stockage de chaleur. Cette technique
peut contribuer de manière significative au
développement de bâtiments à consommation énergétique quasi nulle. Le projet a
atteint entre-temps sa vitesse de croisière : le
site www.smartgeotherm.be regorge d’informations utiles et une vaste campagne d’essais sur les pieux énergétiques a été mise sur
pied (pour plus d’informations, cf. p 8).
Le succès retentissant des techniques d’utilisation des énergies renouvelables, telles
que les chauffe-eau solaires, les systèmes de
production d’électricité photovoltaïque, les
pompes à chaleur, les poêles et chaudières à
pellets, ..., ne doit pas faire perdre de vue la
nécessité d’un contrôle correct de la qualité,
même si la réglementation est relativement
discrète en la matière.
Le CSTC est un partenaire important de l’asbl
QUEST (Quality Centre for Sustainable Energy Technologies) qui, en collaboration avec
Construction Quality, s’emploie à octroyer
des labels de qualité aux entreprises
et installateurs de systèmes d’énergies
renouvelables. Cette approche a également
été élargie à divers types de systèmes de
ventilation. Des articles consacrés à l’intégration des panneaux solaires en toiture et
à la résistance au vent ont été publiés dans
le CSTC-Contact.
Parmi les activités de normalisation, on peut
citer la révision de normes belges importantes relatives aux nouvelles prescriptions
concernant l’installation des générateurs de
chaleur dans les chaufferies et l’évacuation
des gaz de combustion. La révision de la
norme pour les installations de puissances
supérieures ou égales à 70 kW est en
cours de finalisation. Certaines adaptations
doivent encore être prévues pour les installations de puissances inférieures.
Un groupe de travail a terminé la révision du
rapport n° 1 ‘Dimensionnement des installations de chauffage central à eau chaude’.
Une fois publié, ce document donnera lieu à
des sessions de formation dans différentes
villes du pays.
Le CSTC participe aux activités de l’Air
Infiltration and Ventilation Centre (AIVC).
Ceci permet au secteur belge de la construction d’accéder aux publications et à la base
de données de cet organisme international
créé par l’AIE. Celui-ci a pour objectif de diffuser des informations concernant la ventilation des bâtiments, les infiltrations d’air et
la qualité de l’air intérieur dans un contexte
d’utilisation rationnelle de l’énergie.
Antenne Normes
‘Energie et climat intérieur’
La performance énergétique, l’isolation thermique, le chauffage et le refroidissement, l’éclairage et le confort visuel ainsi que la ventilation et la qualité
de l’air sont les cinq axes principaux de l’Antenne Normes ‘Energie et climat intérieur’ soutenue par le SPF Economie. Son objectif consiste à informer
le public professionnel sur la normalisation autour de ces thématiques. Les acteurs visés sont essentiellement :
•les prescripteurs et concepteurs (architectes, bureaux d’études, …)
•les installateurs (chauffagistes, électriciens éclairagistes, entreprises spécialisées dans la régulation du climat intérieur ou en charge des travaux
d’isolation thermique, …)
•les producteurs et distributeurs de matériaux d’isolation, de matériel de chauffage, de refroidissement, d’éclairage, de vitrages, de protections solaires, …
Le transfert de l’information s’opère de façon collective via le site www.normes.be par le biais d’articles, de rapports techniques et de séminaires. Le
site Internet dispose d’un lien vers une base de données permettant aux utilisateurs d’accéder à l’objet de différentes normes. La plupart de ces normes
sont par ailleurs téléchargeables sur le site Internet du CSTC (www.cstc.be).
Le transfert d’information s’opère également de façon individuelle par téléphone, e-mail ou réunions de travail.
24
CSTC – Rapport d’activités 2012
Recherche - Développement - Information
Energie, Climat intérieur et Installations
VIS-traject ‘Groen Licht Vlaanderen 2020’
Partenariat entre de nombreux acteurs (CSTC, laboratoire de technologie de l’éclairage de la Katholieke Hogeschool Sint-Lieven (KaHo), organisation
professionnelle des bureaux d’ingénierie et de consultance (ORI), Provinciale Hogeschool Limburg (PHL) et Vlaams Elektro-Innovatiecentrum (VEI)), le
projet ‘Groen Licht Vlaanderen 2020’ vise à soutenir les entreprises flamandes du monde de l’éclairage, au vu de l’évolution très rapide des technologies
dans ce domaine (LED, OLED, …).
Au sein du laboratoire ‘Lumière et bâtiment’, la recherche porte sur l’impact des systèmes de gestion (éclairage naturel, présence, …) sur le confort
visuel et la consommation énergétique.
Le laboratoire ‘Lumière et Bâtiment’ se concentre sur 3 développements :
• la classification des systèmes de gestion et sources d’éclairage sur base de leurs interactions (en collaboration avec le VEI)
• le développement d’un algorithme/programme de calcul pour déterminer l’impact relatif du choix d’un système de gestion et/ou de certains de ses
paramètres d’entrée
• la réalisation d’un espace de test pour étudier la réaction de l’utilisateur face à l’impact de la gestion sur son environnement visuel.
Au sein du laboratoire ‘Développement durable’, les actions se focalisent sur la perception et l’interprétation visuelles (des espaces et des signaux) par
les personnes malvoyantes, ces espaces étant visuellement structurés par leurs mises en couleur ou par leurs installations d’éclairage.
Le projet européen ‘CLEAR-UP’ a, quant à
lui, développé et démontré, tant pour la
construction neuve que pour la rénovation,
des technologies innovantes telles que les
films électrochromes (pour la maîtrise des
apports solaires), des peintures photocatalytiques (purification de l’air), des capteurs
de qualité de l’air et des stratégies de ventilation et de chauffage à la demande, des
systèmes d’isolant sous vide et l’accumulation de chaleur des matériaux à changement
de phase. Dans ce contexte, le CSTC a pris
en charge les interactions avec les acteurs
du marché en organisant des séminaires et
en publiant une newsletter.
Installations sanitaires
L’Antenne Normes ‘H2O et toitures’ (anciennement ‘Evacuation et adduction d’eau dans
les bâtiments’) fournit des informations
concernant les normes et les réglementations relatives à la distribution et à l’évacuation de l’eau à l’intérieur et aux abords
des bâtiments.
La NIT 245, une révision de la NIT 154, proposant des recommandations pour l’utilisa-
tion des tubes en cuivre a été publiée. Cette
révision tient compte d’un certain nombre de
normes et de documents, publiés dans un passé récent, qui se révèlent moins restrictifs en
matière d’adoucissement de l’eau. La révision
de la NIT 200, dont l’actualisation a été jugée
nécessaire par le Comité technique, qui porte
sur l’évacuation des eaux usées du bâtiment a
été traitée au sein du groupe de travail.
chaude et l’eau de pluie. Cette recherche a
pour but d’établir une publication reprenant
une méthode de dimensionnement des systèmes de distribution d’eau dans les bâtiments. Une recherche ‘TETRA’ consacrée à
la distribution et la production d’eau chaude
sanitaire a démarré en octobre 2012. Cette
recherche couvre environ 25 % des sujets
prioritaires définis par le Comité technique.
En 2012, nous avons finalisé la nouvelle NIT
sur l’évacuation des eaux pluviales. Cette
Note applique une méthode de dimensionnement normative et propose une approche
simplifiée et une méthode plus détaillée.
En 2013, cette nouvelle NIT sera publiée et
la thématique sera élargie à l’utilisation de
l’eau pluviale dans les bâtiments : collecte et
stockage, traitement éventuel et distribution
dans le bâtiment.
Les collaborateurs du CSTC ont aussi examiné, à la demande de ce même Comité, les
possibilités d’application au contexte belge
d’une étude typologique française consacrée
aux conduits collectifs d’évacuation des gaz
de combustion à l’intérieur des immeubles
à appartements. Un groupe de travail a été
formé pour étudier la situation actuelle et
mettre en garde les personnes concernées
contre les dangers potentiels de l’utilisation
des cheminées collectives. L’objectif final est
de formuler des solutions techniques pouvant
raisonnablement être mises en œuvre dans le
cadre du remplacement d’anciens générateurs
de chaleur atmosphériques à gaz raccordés à
des cheminées collectives par des appareils
de dernière génération (à condensation).
Une recherche dédiée aux débits de pointe
dans les systèmes de distribution d’eau au
sein des bâtiments a par ailleurs été entreprise à la demande du Comité technique
‘Sanitaire’. Différentes mesures in situ ont
été effectuées en 2012 sur l’eau froide, l’eau
Publications du CSTC ‘Energie, Climat intérieur et Installations’
NIT 245 Recommandations pour l’utilisation des tubes en cuivre pour la distribution d’eau sanitaire chaude et froide (août 2012). Interactions entre les
corps de métier lors de rénovations énergétiques. Les Dossiers du CSTC, N° 2012/4, Cahier 2. Revêtements réfléchissants et installations photovoltaïques.
Les Dossiers du CSTC, N° 2012/4, Cahier 13. Conception et dimensionnement des installations de chauffage central. Les Dossiers du CSTC, N° 2012/4, Cahier
14. Remplacement des appareils au gaz naturel raccordés à des conduits d’évacuation collectifs. Les Dossiers du CSTC, N° 2012/4, Cahier 15. Isolation des
murs existants par l’intérieur : diagnostic. Les Dossiers du CSTC, N° 2012/4, Cahier 16. Le doute n’est plus permis ! Les Dossiers du CSTC, N° 2012/3, Cahier
1. Mesurer les débits de ventilation mécanique. Les Dossiers du CSTC, N° 2012/3, Cahier 12. Consommation d’eau et débits de pointe dans les immeubles
à appartements. Les Dossiers du CSTC, N° 2012/3, Cahier 13. Révision de la norme sur l’éclairage des lieux de travail intérieurs. Les Dossiers du CSTC,
N° 2012/3, Cahier 16. Les techniques de fixation des capteurs solaires sur les toitures inclinées. Les Dossiers du CSTC, N° 2012/2, Cahier 5. Qualité de l’eau
de remplissage des installations de chauffage central. Les Dossiers du CSTC, N° 2012/2, Cahier 13. Révision de la NIT 154 concernant les tubes en cuivre.
Les Dossiers du CSTC, N° 2012/2, Cahier 14. CSTC-Contact N° 33 Edition spéciale : étanchéité à l’air.
CSTC – Rapport d’activités 2012 25
Recherche - Développement - Information
Confort acoustique
La position mondiale de la division ‘Acoustique’
s’est renforcée en 2012 grâce à sa participation
à de nombreux groupes de recherche internationaux et à la mise en service du nouveau
laboratoire acoustique. Ce dernier est considéré
actuellement comme un des laboratoires de
référence en Europe.
Antenne Normes ‘Acoustique’
Les activités de l’Antenne Normes se sont
à nouveau concentrées sur l’organisation
de formations et de publications, et plus
particulièrement sur la transposition des critères de confort acoustique des normes NBN
S 01-400-1 pour les immeubles d’habitation
(2008) et NBN S 01-400-2 pour les bâtiments
scolaires (2012) en directives pratiques. Le
site Internet permet l’accès des PME belges
aux normes acoustiques pertinentes grâce
à des résumés, des présentations, des modules de calcul pratiques et des banques de
données. Une révision régulière de ces informations doit permettre aux fabricants, aux
entrepreneurs, aux architectes ou aux étudiants-ingénieurs belges de développer des
produits et services conformes aux normes
acoustiques en vigueur.
Activités de développement en laboratoire et sur site
En 2012, les activités du laboratoire ‘Acoustique’ ont principalement concerné la validation de nouveaux postes de mesure dans le
cadre de l’accréditation BELAC. Des éléments
de construction tels que les vitrages, les
fenêtres, les panneaux, les parois en maçonnerie, les systèmes de cloison, les portes, les
fenêtres coulissantes, les grilles de ventilation et les caissons à volet peuvent désormais être évalués acoustiquement selon la
série de norme en vigueur EN ISO 10140 dans
l’un des sept postes d’essais disponibles.
Les performances acoustiques des sols, des
toitures et des chapes flottantes peuvent
également être déterminées selon les normes
EN ISO dans le nouveau laboratoire. Dans ce
cadre, le CSTC a pris part à un test interlaboratoire européen en vue de l’évaluation
d’une nouvelle méthode de mesure de bruits
de pas sur les revêtements de sol. En 2012,
la division ‘Acoustique’ a reçu l’accréditation
26
CSTC – Rapport d’activités 2012
pour les mesures de raideur dynamique des
produits utilisés en sous-couche des chapes
flottantes selon la norme ISO 9052-1. Afin de
rendre la procédure de mesure conforme à
cette dernière, un poste d’essai innovant a
été développé au sein du laboratoire ‘MODA’.
Celui-ci a permis une réduction sensible de
l’incertitude de mesure liée à la sollicitation
dynamique.
lyser le lien entre la qualité de l’air, les débits
de ventilation, l’étanchéité à l’air du bâtiment
et les niveaux sonores produits dans les salles
de classe, salons et chambres équipés d’une
alimentation d’air mécanique ou naturelle. Les
conclusions de l’étude formeront la base des
futures directives relatives à la préservation
du confort acoustique des bâtiments à faible
consommation énergétique.
Outre les nombreux travaux de validation,
une centaine de mesures commerciales ont
été effectuées notamment sur les fenêtres,
les vitrages, les systèmes de cloison, les
parois en maçonnerie, les écrans antibruit,
les chapes flottantes et les revêtements de
sol. Parmi celles-ci, six dossiers ont bénéficié
du soutien de la Région flamande (kmo-portefeuille) ou de la Région wallonne (chèques
technologiques). Par ailleurs, des campagnes
de mesures ont également été organisées au
sein du laboratoire ‘Acoustique’ sous l’impulsion d’activités de recherche et de dossiers de
Guidance technologique. Enfin, des mesures
acoustiques ont été effectuées sur une quarantaine de chantiers en collaboration avec la
division ‘Avis techniques’, la plupart afin de
contrôler les exigences du cahier des charges
et/ou de la norme.
Dans le cadre du projet VISCO IWT ‘Optivent’,
des mesures acoustiques ont été effectuées
au printemps 2012 dans les habitations disposant d’un système de ventilation mécanique.
L’analyse des résultats de mesures 2011-2012
permettra de formuler des directives et recommandations concrètes pour limiter les
nuisances sonores des systèmes de ventilation
mécanique (conception, installation, entretien).
Recherche prénormative pour les bâtiments non résidentiels
Confort acoustique et systèmes de
ventilation
En mai 2012, la version définitive du projet
de norme NBN S 01-400-2 sur les bâtiments
scolaires a été présentée et adoptée à l’unanimité par le comité NBN E 126 ‘Buildings
Acoustics’. Ces nouvelles exigences imposent
aux intervenants de la construction une prise
en compte des principes constructifs spécifiques. Des formations et des conférences
leur ont permis de découvrir les différents
aspects de cette norme.
Une recherche sur le bruit produit par les systèmes de ventilation mécanique et naturelle
dans les immeubles d’habitation ou les bâtiments scolaires à faible consommation énergétique a été menée en 2012 dans le cadre
du projet ‘Clean Air Low Energy’. Ce dernier
a été lancé à la demande du département
Leefmilieu, Natuur en Energie (ministère de la
Communauté flamande) et de l’Administration
flamande chargée de l’énergie. Une importante
campagne de mesures in situ a permis d’ana-
En outre, la recherche a été principalement
consacrée à l’étude des critères à appliquer
aux autres types de bâtiments (bureaux,
hôpitaux, hôtels, ...), au réajustement de nos
critères acoustiques en concordance avec les
normes européennes, aux basses fréquences
et à la perception réelle de la gêne. Le thème
de la psychoacoustique s’est donc intégré
dans le monde de l’acoustique du bâtiment
en 2012. Dans ce contexte, le CSTC a pris
Recherche - Développement - Information
Confort acoustique
Guidances technologiques
‘RENO-2D’ (Région wallonne) et ‘Éco-construction et développement durable’ (Région de Bruxelles-Capitale)
Ces deux Guidances technologiques ont poursuivi le travail des années précédentes. Elles ont tout d’abord mis l’accent sur l’isolation acoustique aux bruits
de choc, en aidant notamment au développement de nouvelles solutions techniques pour chapes flottantes sur planchers massifs. Ces solutions leur ont
permis de répondre conjointement aux critères thermiques de la PEB et aux critères de confort acoustique supérieur de la norme NBN S 01-400-1. Ensuite,
le travail effectué dans le domaine de l’isolation aux bruits extérieurs a été poursuivi avec l’optimisation d’un châssis combinant le bois et l’aluminium.
D’autre part, les Guidances se sont également penchées sur le confort acoustique des espaces intérieurs en aidant à la conception de lustres absorbants.
Complémentairement aux activités acoustiques habituelles, la division ‘Acoustique’ a également été appelée à traiter des problèmes vibroacoustiques
particuliers : champs infrasonores d’origine inconnue, différentiations de chemins de conductions aériennes pures ou solidiennes pures, cas classiques
de gêne liée aux vibrations générées par le trafic routier, mais également cas de plaintes liées aux vibrations générées par le trafic ferroviaire, avec
notamment l’avènement de la ligne à quatre voies Bruxelles-Ottignies. Enfin, le laboratoire a mis en évidence la problématique des bruits structurels
issus de la dilatation différentielle de matériaux ou d’éléments structurels hyperstatiques.
En Wallonie, l’attention a porté sur les applications en rénovation, tandis qu’en Région de Bruxelles-Capitale, l’accent a été mis tant sur les nouvelles
constructions que sur la rénovation d’anciens bâtiments. Environ 100 interventions ont été menées en Région wallonne en 2012. Ces dernières ont
couvert diverses activités telles que la rédaction d’articles, les conférences données aux professionnels de la construction ou l’appui à la résolution de
problèmes. Nous avons comptabilisé environ 90 interventions en Région de Bruxelles-Capitale, principalement des actions ponctuelles concernant la
problématique du confort acoustique dans les immeubles à appartements, ainsi que l’organisation de workshops et la collaboration à des publications
et des présentations thématiques. Enfin, les Guidances ont apporté le soutien acoustique nécessaire aux autres Guidances technologiques (CDuBois,
Smiduc, ...). La Flandre a enregistré en 2012 une demande très nette en Soutien technologique. Cette Région ne prévoit plus d’actions spécifiques de
Guidance technologique, mais fournit des moyens au sein des actions de recherche. La Guidance technologique dédiée à l’acoustique du bâtiment a
été renforcée en 2012 dans le cadre des projets ‘STAR’ et ‘AH+’.
part au groupe de travail international ‘COST
TU0901’ qui a pour objectif une meilleure
harmonisation des critères d’évaluation de
l’isolation acoustique.
rectives sur la construction à ossature en bois
a été finalisée dans le cadre du projet VISCO
IWT ‘AH+’. Cette recherche visait à élaborer des
détails de construction permettant de répondre
aux exigences de la norme NBN S 01-400-1.
Enfin, le développement des calculs de prédiction définis dans la norme NBN EN 12354
pour les systèmes complexes composés de
matériaux viscoélastiques a été finalisé. De
manière générale, il a été démontré que la
performance de tous ces systèmes pouvait
être évaluée à partir de formules complexes
générales. Cependant, nous avons montré
que des formules de prédiction empiriques
plus simples pouvaient, dans certains cas,
donner une première approximation des
améliorations. La recherche a également permis d’obtenir une prédiction plus précise de
l’isolation aux bruits de choc d’une chape
flottante à partir de la raideur dynamique des
sous-couches.
D’importantes campagnes de mesures réalisées en laboratoire, sur une maquette
‘trois chambres’ à échelle réelle et sur divers
chantiers, ont montré des évolutions intéressantes. Ces dernières ont notamment mené
à une solution innovante pour les parois à
ossature en bois séparant deux logements
avec une isolation acoustique très élevée. Il
est toutefois nécessaire de continuer à entreprendre de nouvelles recherches en vue
de l’amélioration de l’isolation aux bruits de
choc. En 2013, le nouveau projet Traject IWT
‘DO-IT Construction en bois’ prendra cette
nécessité en compte.
Recherche innovatrice pour les
constructions à ossature en bois
Le groupe de travail international ‘COST
FP0702’ a poursuivi, dans ce cadre, le
contrôle et la vérification expérimentale
(maquette) des modèles de prédiction
La recherche concernant l’élaboration de di-
théoriques. Le produit final principal est
un e-book disponible en ligne qui décrit de
nombreux détails d’exécution et solutions
pratiques.
Solutions robustes pour le marché de
la rénovation en pleine expansion
Le projet européen ‘Eracobuild STAR’ a
été lancé en 2012. Il a pour objectif principal le développement de Robust Retrofit
Details intégrés. Ces derniers comportent
des check-lists reprenant les points importants des différentes phases du processus
de construction et qui sont destinées aux
concepteurs et exécutants. Des groupes de
travail interdisciplinaires (concepteurs, fabricants, experts, ...) ont été mis sur pied afin
d’étudier les détails de montage concrets
entre les différents types d’éléments de
construction lors de rénovations. Des programmes de mesures ont été proposés pour
contrôler ou poursuivre le développement
de systèmes de rénovation plus performants
au cas où certaines données de performance
seraient manquantes.
Publications du CSTC ‘Confort acoustique’
Un nouveau laboratoire acoustique au CSTC. Les Dossiers du CSTC, N° 2012/4, Cahier 17. Confort acoustique aux bruits de choc des planchers et revêtements de sol en bois. Les Dossiers du CSTC, N° 2012/3, Cahier 15. Les matériaux viscoélastiques pour plus de confort vibroacoustique. Les Dos­siers
du CSTC, N° 2012/2, Cahier 16. Amélioration acoustique du gros œuvre au moyen de murs doubles entre appartements et maisons mitoyennes. Les
Dossiers du CSTC, N° 2012/2, Cahier 18.
CSTC – Rapport d’activités 2012 27
Recherche - Développement - Information
Gestion, Qualité et Techniques de l’information
En 2012, les collaborateurs de la division ‘Gestion, Qualité et Techniques de l’Information’ se
sont employés à sensibiliser, former et accompagner les entreprises de construction dans l’usage
de l’outil informatique. Ces actions ont permis
à de nombreuses PME d’identifier des solutions
performantes adaptées à leur entreprise. De plus,
différents modules didactiques ont été développés,
permettant une plus grande efficacité dans le calcul
du prix de revient et la facturation.
Quelles actions de sensibilisation
pour l’entreprise ?
L’apport du Cloud Computing pour l’entreprise de construction fut un des thèmes
phares de l’année 2012.
Le Cloud Computing ou, en français, l’informatique dans les nuages, permet de délocaliser les données et/ou logiciels habituellement
stockés sur un ordinateur ou un smartphone.
De cette manière, et grâce à internet, l’entrepreneur peut accéder à ses données et ses
solutions informatiques à chaque instant. Le
Cloud est considéré comme une évolution
majeure de l’informatique.
L’événement ‘Informatique et Construction –
Quels outils en ligne pour l’entrepreneur ?’ a
rassemblé plus de 130 personnes. Les participants ont pu assister à divers exposés du
CSTC et du CETIC, à des témoignages d’entrepreneurs et rencontrer des fournisseurs
de solutions Cloud.
Activités de formation
Des centaines de journées de formation ont
également été dispensées en 2012. Elles
ciblaient tous les aspects de l’organisation
des entreprises : calcul du prix de revient,
techniques et logiciels de planification,
gestion des documents, internet pour la
construction, …
Ces formations mélangent connaissances techniques et exemples pratiques afin de stimuler
les professionnels de la construction dans leur
apprentissage et de les encourager à intensifier
l’usage de méthodes et outils informatiques.
L’objectif final est de rendre la gestion de leur
entreprise plus efficace dans le futur.
En 2012, de nouvelles formations ont été élaborées et testées. L’une d’elles concerne la
gestion financière de l’entreprise de construction. Ces formations seront proposées aux
professionnels de la construction en 2013.
Des outils de gestion adaptés aux
PME
Le CSTC propose différents supports permettant de passer de la théorie à la pratique.
Ces modules didactiques sont des applications Excel compatibles avec MS Office (versions 2007 et 2010).
L’application C PRO© a été créée pour calculer le prix de revient et élaborer des devis.
L’approche, développée à partir des coûts
directs, permet aux petites et moyennes
entreprises non seulement de calculer le prix
de revient et le prix de vente des différents
postes d’un travail, mais également d’élaborer l’ensemble du devis.
L’application C DATA© permet à l’entreprise
de calculer ou de vérifier le calcul du salaire
horaire moyen à prendre en considération,
de calculer une méthode de répartition des
frais généraux d’entreprise et de calculer le
tarif du matériel.
Quelles aides pour l’entreprise ?
Une Infofiche relative aux différentes phases
de l’élaboration d’un planning a également
été publiée en 2012. Cette publication traite
de la conception du planning, de l’utilisation
d’un logiciel de planification et de l’exécution et du suivi du planning.
D’autre part, l’Infofiche 36 ‘Quel support
pour mon planning ?’ traitant de la nécessité
d’un planning dans la gestion d’un projet
a été mise à jour afin de préciser les différences entre un logiciel de gestion de projet
et de gestion d’interventions.
Dans le cadre de ‘ConstrucTic’ ou de ‘ABC
DigiBouw’, plus de 600 entreprises ont reçu
de précieux conseils quant à l’optimisation
de leur informatique, de leur organisation
et de leur gestion. Elles ont également pu
découvrir diverses applications informatiques conviviales et accessibles.
L’application C FACT© permet de calculer les
états d’avancement et d’établir la facturation.
Ces applications peuvent être téléchargées à
partir de www.cstc.be/go/cpro.
Les actions de guidance individuelle portent
principalement sur le calcul informatisé du
prix de revient, la numérisation du planning
de l’entreprise ainsi que sur la gestion électronique des données et des documents.
Système de management de la qualité
Ces applications ont fait l’objet de plus de
1500 téléchargements en 2012.
Au travers des activités du BCCA, les collaborateurs de la division ‘Gestion’ du CSTC sont
également très actifs dans la certification de
système de management d’entreprise.
Publications du CSTC ‘Gestion, Qualité et Techniques de l’information’
C-DOC© facilite la gestion des documents. Les Dossiers du CSTC, N° 2012/4, Cahier 19. La préparation de chantier : une nécessité. Les Dossiers du
CSTC, N° 2012/3, Cahier 17. Infofiche N° 36 (mise à jour). Quel support pour mon planning ? Infofiche N° 52.9. Etats d’avancement, révision des prix et
facturation grâce à C FACT©. Infofiche N° 63. Les différentes phases de l’élaboration d’un planning.
28
CSTC – Rapport d’activités 2012
Recherche - Développement - Information
La construction européenne
L’interaction entre le maître d’ouvrage et les
pouvoirs publics est souvent un évènement local
reposant sur des PME régionales, des traditions
et une communication aisée. Toutefois, le secteur de la construction ne cesse d’être confronté
à des initiatives européennes, notamment en
ce qui concerne le commerce transfrontalier des
matériaux de construction, les exigences environnementales, la normalisation européenne, les
métiers critiques, ...
Afin de tenir les entreprises belges informées
des évolutions européennes et de défendre les
intérêts du secteur belge de la construction
(notamment les PME), le CSTC siège dans diverses instances et prend une part active aux
initiatives européennes et internationales.
Réglementation européenne
L’année 2012 fut une année de transition pour
le Règlement sur les produits de construction
n° 305/2011 qui remplacera la Directive sur les
produits de construction (89/106/EEG) à partir
du 1er juillet 2013. Le Journal officiel de l’Union
européenne a publié un nouveau Règlement
concernant le système européen de normalisation. Une nouvelle directive concernant le
rendement énergétique a également été publiée en novembre et aura un impact sur le
secteur de la construction.
Comité européen de normalisation (CEN)
La publication d’un nouveau Règlement
sur la normalisation européenne implique
l’entrée en vigueur de nouvelles exigences.
Pour y faire face, le CEN (www.cen.eu) et le
CENELEC ont uni leurs forces et ont pris les
mesures nécessaires. Un plus grand engagement de la part des personnes concernées
et une meilleure efficacité constituent les
principaux défis. Le fait que le secteur de la
construction est devenu le deuxième principal secteur du CEN illustre l’importance de la
normalisation. Pour entretenir ses connaissances dans ce domaine, le CSTC assure
le secrétariat des commissions CEN/TC277
(plafonds suspendus) et CEN/TC128 (couvertures). Plus de 420 normes de produit
harmonisées ont déjà été publiées.
Agréments techniques
Il existe en Belgique, pour les produits qui ne
sont pas soumis à des normes spécifiques, un
système d’agréments techniques (ATG) délivrés
par l’Union belge pour l’agrément technique
dans la construction (UBAtc, www.ubatc.be),
membre de l’European Union for Technical
Approvals (UEAtc, www.ueatc.com). Le CSTC
assure le secrétariat de ces deux organisations.
Les actions du Centre ont permis à l’UEAtc de
renouveler ses statuts et règles internes en vue
de fournir au secteur des services de meilleure
qualité. L’UBAtc est également membre de
l’European Organisation for Techical Approvals
(EOTA, www.eota.eu). Cette organisation prépare, elle aussi, l’arrivée du Règlement sur les
produits de construction.
Activités en réseaux
En 2012, le CSTC a collaboré activement à
différents réseaux européens.
Fédération de l’industrie européenne de la
construction (FIEC)
La FIEC (www.fiec.org) informe les entrepreneurs sur les activités européennes. La
fédération a rejoint la campagne ‘Renovate
Europe’ en septembre 2012. Ce projet envisage de tripler le renouvellement annuel du
parc de bâtiments en passant de 1 % à 3 %
en 2020. Notre pays est représenté au sein
de la FIEC par la Confédération Construction,
qui se tourne vers le CSTC pour les aspects
techniques. Ce dernier assure la présidence
et le secrétariat de la Commission technique
‘FIEC 1’.
European Network of Building Research
Institutes (ENBRI)
Depuis plus de 25 ans, le CSTC assure le secrétariat de l’ENBRI (www.enbri.org), un réseau de 23 centres de recherche majeurs. En
2012, il a organisé différends séminaires sur
des thèmes tels que la géothermie, le feu,
les bâtiments à faible consommation énergétique, ... La participation du Centre au projet ‘Building Up’, qui vise la création d’une
feuille de route de recherche et d’innovation
afin d’améliorer le rendement énergétique
des bâtiments, a permis de fournir de nombreux efforts en vue de l’établissement d’une
vision stratégique pour ‘Horizon 2020’, la
poursuite de ‘FP7’. Un reportage vidéo de
l’événement de clôture de ‘Building Up’ organisé à Louvain est consultable sur le site
Internet de l’ENBRI.
European Council for Construction Research,
Development and Innovation (ECCREDI)
Ce réseau (www.eccredi.org) mène une
multitude d’actions visant à débloquer
des fonds européens pour la recherche et
le développement dans le secteur. Le CSTC
assure également le secrétariat de l’ECCREDI
depuis sa création en 1996. A certaines occasions, le réseau collabore avec d’importants
décideurs de la Commission européenne en
ce qui concerne le soutien de la ‘Recherche
et l’Innovation’. Récemment, l’European
Association for External Thermal Composite systems (EAE) est devenu membre de
l’organisation.
European Construction Technology Plat­
form (ECTP)
L’ECTP (www.ectp.org) et l’initiative E2B
(www.e2b-jti.eu), qui se penche notamment
sur les défis énergétiques, sont deux plateformes de coordination de la recherche en
construction au niveau européen. Ces deux
initiatives peuvent compter sur le soutien
des collaborateurs du CSTC au sein de leur
groupe de pilotage et des divers groupes de
travail. Dans le cadre de l’ECTP, l’initiative
‘reFINE’ a également pris forme. Ce projet se
penche spécifiquement sur la recherche pour
les futurs réseaux d’infrastructure en Europe.
Un événement d’inauguration de ‘reFINE’ est
prévu au printemps 2013.
CSTC – Rapport d’activités 2012 29
Recherche - Développement - Information
Assistance technique
L’avis personnalisé délivré par le département
‘Avis techniques et Consultance’ aux professionnels et entreprises de la construction constitue
un des atouts du CSTC. Le Centre est donc très
présent sur le terrain, ce qui lui permet d’épauler
au mieux le secteur de la construction.
Le département ‘Avis techniques et Consultance’ (TAC) se compose de la division ‘Avis
techniques’ (plus connue sous l’abréviation
ATA) et la division ‘Interface et Consultance’
(ICO). Il joue un rôle vital dans l’interaction
entre les projets de recherche et les activités
de construction sur le terrain. D’une part, les
expériences sur les chantiers acquises par
les ingénieurs TAC ont fortement contribué
à l’apport de sujets dans les divers Comités
techniques et constituent en outre un terrain
propice aux innovations. D’autre part, l’assistance technique personnalisée nous permet de
stimuler le secteur de la construction en vue
de l’introduction de techniques et de systèmes
innovateurs, ce qui améliorera la qualité des
ouvrages ainsi que la compétitivité et la productivité des entreprises de construction.
A l’instar des deux ventricules de notre
cœur, les divisions ATA et ICO sont deux
pompes reliées qui alimentent les projets de
recherche et qui traduisent leurs résultats
dans la pratique.
Dans cette optique, les tâches du département ont été élargies en 2012 : pendant
des décennies, les avis techniques étaient
pijl omtrek 20dik
Innovation
Avis
techniques
ATA
ICO
TAC
Secteur de la
construction
30
CSTC – Rapport d’activités 2012
Recherche
Comités
techniques
exclusivement rédigés par l’ATA, mais, depuis
2012, le département collabore de plus
en plus avec les collègues de la direction
‘Recherche et Innovation’ par le biais de la
division ICO. De cette manière, l’apport de
sujets issus de la réalité quotidienne a sensiblement augmenté en 2012. Ainsi, le département TAC a par exemple collaboré au dossier
de rénovation ‘Le Grand-Hornu’ dans le cadre
du patrimoine mondial de l’UNESCO, à la mise
en forme de détails d’exécution dans le cadre
de la problématique des nœuds constructifs,
à des projets tels que Floorcrete, Betonic@,
Smart Geotherm, Build Up Skills Belgium, …
La délivrance d’avis techniques aux professionnels de la construction et surtout aux
entreprises de construction constitue toujours la tâche principale du département
TAC. Ainsi, environ 13.000 questions ont été
traitées par téléphone et plus de 9.000 mails
ont été enregistrés en 2012 (une augmentation de 10 % par rapport à 2011), dont 82 %
concernaient un dossier technique. Dans
près de 750 cas, les ingénieurs ont décidé
de se rendre sur place. Ces interventions
sont réservées aux dossiers nécessitant des
constatations et/ou des essais in situ afin de
pouvoir formuler un avis fondé.
sèdent toutes les informations pertinentes et disponibles qui leur permettront de se consacrer entièrement au
traitement de cette demande. La qualité de l’avis et la rapidité du suivi n’en
seront que meilleures !
Le diagramme répartit par éléments de
construction les avis écrits au cours
des cinq dernières années. Les sujets
principaux de ces avis techniques sont
les suivants : problèmes d’humidité,
dégâts provoqués par les décollements, la fissuration du gros œuvre et
des finitions et, enfin, plaintes d’ordre
esthétiques.
Dans ce contexte, il convient de ne pas
perdre de vue les différentes actions
entreprises au sein du département
pour éviter au maximum les pathologies des bâtiments. En effet, 110 conférences ont été données au cours de
l’année écoulée et nous avons collaboré à bon nombre de publications et de
salons dans le domaine de la construction, et ce, sous la devise : ‘Mieux vaut
prévenir que guérir !’.
Parois (24 %)
Cette augmentation est également due aux Sols (31 %)
moyens électroniques actuels. En effet, le
formulaire de demande électronique disponible sur notre site Internet, auquel il est
facile d’ajouter des pièces jointes (extraits
Menuiserie et
de plans et/ou de cahiers des charges,
vitrerie (12 %)
photos numériques, fiches et rapports
techniques, ...), permet aux entreprises de
construction de nous contacter rapidement.
Autre (14 %)
Toitures (9 %)
Installations techniques (6 %)
La personne qui effectue une demande doit
être consciente qu’un avis motivé ne peut
Constructions
géotechniques (4 %)
être rendu que si nos collaborateurs pos-
Associations du CSTC
Le CSTC participe aux travaux de nombreuses
associations liées à la construction et a même
contribué à fonder certaines d’entre elles. Dédiées aux activités les plus diverses du secteur,
ces institutions ont toujours pour priorité de
soutenir les entreprises.
Recywall
Recywall (www.recywall.be) a pour mission
d’aider les entreprises à valoriser et à recycler leurs déchets. En 2012, la collaboration
étroite s’est poursuivie via la diffusion d’informations sur le recyclage des déchets de
construction notamment par le biais de la
newsletter de Recywall.
Tradecowall
L’objectif de cette société consiste à chercher
des solutions pour le traitement des déchets
inertes et des terres de déblai provenant de
chantiers de construction et de démolition
(www.tradecowall.be). Le déménagement du
siège social à Fernelmont et les difficultés
d’acceptation des granulats recyclés, même
pourvus du marquage CE2+ ont marqué 2012.
Belgian Construction Quality Society
(BCQS)
BCQS (www.bcqs.be) forme et accompagne
les entreprises afin d’élaborer un système de
gestion efficace de la qualité, de la sécurité et
de l’environnement. Selon ses besoins, l’entreprise pourra faire valoir sa démarche afin d’obtenir une labellisation ‘Construction Quality’ ou
une certification (ISO 9001, ISO 14001 ou VCA).
Belgian Construction Certification
Association (BCCA)
BCCA (www.bcca.be) est l’un des leaders
belges de la certification dans la construction et dispose, grâce à ce statut, d’une accréditation du bureau BELAC. L’asbl soutient
depuis plusieurs années le label collectif
‘Construction Quality’ et effectue régulièrement des contrôles de la production dans le
contexte du marquage CE.
Belgian Centre for Domotics and Immotics (BCDI)
Quality Centre for Sustainable Energy
Technologies (QUEST)
Le BCDI (www.bcdi.be) se définit comme
un centre d’étude et d’information dans le
domaine de la domotique et de l’immotique.
Des thèmes tels que l’aide à la personne, les
smart cities et les bâtiments intelligents font
également partie du domaine de connaissances du BCDI. Ces dernières années, ce
centre a collaboré à de nombreux projets de
recherche nationaux et européens ainsi qu’à
divers congrès, forums et ateliers.
QUEST (www.q4q.be) élabore, avec le
concours du secteur de la construction et
en étroite collaboration avec Construction
Quality, des procédures de qualité et des
documents techniques de référence pour
l’application des petits systèmes d’énergie
renouvelable (pompes à chaleur, installations solaires thermiques et photovoltaïques, ventilation avec récupération de
chaleur, …).
CentrumDuurzaamBouwen (CeDuBo)
Vlaanderen Bouwt (VLABO)
Grâce au renouvellement de son exposition ainsi qu’à l’organisation de diverses
journées d’étude et de formation, CeDuBo
(www.cedubo.be) reste le centre de référence en construction durable. Il joue également un rôle prépondérant dans la création
du Belgian Sustainable Building Council.
Cette organisation mène une étude de faisabilité en vue de la mise sur pied d’une plateforme pour la gestion et la certification dans
le domaine la construction durable. CeDuBo
a remporté le Gouden Baksteen 2012.
VLABO (www.vlaanderenbouwt.be) met en
place, avec le soutien technique du CSTC,
des projets de construction d’habitations
durables et de qualité pour les pouvoirs
locaux en prenant garde à la qualité urbanistique, architecturale et technique de la
conception et à son coût.
Organisatie voor Duurzame Energie
(ODEVlaanderen)
Organisme de coordination en ce qui
concerne l’énergie durable en Flandre depuis plus de 15 ans, ODE (www.ode.be) assure la concertation entre les entreprises et
les organisations actives dans le domaine
de l’énergie renouvelable et les pouvoirs
publics par le biais de plateformes thématiques : pompes à chaleur, photovoltaïque,
biomasse, énergie éolienne, électricité
‘verte’, ... Le CSTC est responsable de leur
intégration dans les bâtiments.
CSTC – Rapport d’activités 2012 31
Comités techniques
Les activités du CSTC sont orientées par treize Comités techniques. Si onze d’entre eux sont la représentation directe d’un métier de la construction et
sont composés principalement d’entrepreneurs, les
autres Comités se penchent sur des sujets intéressant plusieurs métiers (hygrothermie, acoustique).
Afin de garantir cette approche ‘bottom-up’, chaque
Comité définit les actions qui seront entreprises
l’année suivante, via des plans de travail soumis à
l’approbation du Comité permanent du CSTC.
Gros œuvre
Président Membres
Ingénieurs-animateurs
Ingénieurs TAC L. Eeckhout
N. Barbarossa, J. Bettens, C. Buyl, B. Coghe, L. Courard, G. De Schutter, M. Denayer, A. Dherte,
A. Dillen, P. Dresse, S. Dumortier, V. Favier, I. Frans, D. Hellemans, L. Hens, P. Ibens, P. Jaumain, B. Lebon,
J. Maertens, C. Maes, B. Marynissen, G. Michaux, K. Neutens, P. Pirotton, M. Pyck, K. Sempels,
M. Stas, J. Vanden Driessche, J. Vander Linden, K. Van Hooyweghe, G. Xhonneux
N. Huybrechts, B. Parmentier
C. Aerts, S. Vercauteren, J. Wijnants
Chauffage et climatisation – HVAC
Président
Membres Ingénieurs-animateurs Ingénieurs TAC R. Debruyne
H. Camps, V. Cazier, M. De Bie, E. Demol, P. Gosseye, B. Ledoyen, G. Ledoyen, J. Mampaey,
L. Mehaudens, J.‑P. Minne, J. Nouwynck, R. Onkelinx, S. Palinckx, A. Palumbo, D. Peytier,
R. Praets, M. Therer, R. Thijs, J. Vanaken, K. Van Campenhout, P. Van Orshoven,
E. Vandenbosch, L. Vercruysse
K. De Cuyper (jusqu’au 8 mai), C. Delmotte, J. Schietecat (jusqu’au 8 mai), P. Van den Bossche
I. De Pot, V. Jadinon
Peinture, revêtements souples pour murs et sols
Président Membres Ingénieurs-animateurs Ingénieurs TAC J. Meuleman
G. Baert, P. Carlier, F. Coveliers, H. De Buck, H. De Deurwaerder, T. De Jaegher, B. Dethune,
E. Fleurinck, W. Gees, R. Hermans, B. Klinkers, J.-P. Lempereur, J. Lerot, J.-C. Leroy, S. Magnée,
A. Mertens, E. Parent, C. Pauwels, J. Philippart, G. Tanson, M. Van Den Branden,
L. Vanrenterghem, G. Verdonck, L. Verhelst, J. Verly
E. Cailleux, V. Pollet
G. De Raed, W. Van de Sande
Revêtements durs de murs et de sols
Président Membres Ingénieurs-animateurs Ingénieurs TAC 32
CSTC – Rapport d’activités 2012
P. Goegebeur
W. Bauters, A.-M. Bonnet, B. Broekaert, J. Capiau, V. Costermans, M. De Bes, P. De Kinder,
P. De Pooter, A. D’Hondt, B. Geirnaert, E. Godderis, M. Keulen, G. Mahaux, M.-M. Mennens,
N. Naert, W. Pardon, S. Piedboeuf, R. Seghers, J. Tirlocq, R. Vanlerberghe, F. Verlee
F. de Barquin (jusqu’à fin mai), T. Vangheel
L. Firket, J. Van den Bossche
Comités techniques
Vitrerie
Président Membres Ingénieurs-animateurs
Ingénieurs TAC
A. Sanchez
J.-P. Aubert, J. Belis, D. Ceyssens, H. Ceyssens, G. De Landtsheer, J. Dekeyser,
L. Delvoie, J. Jr Devilers, L. Dumont, V. Goethals, T. Hens, J. Jacobs,
M. Joosten, P. Keukeleire, G. Martens, A. Minne, V. Mouffe, P. Oosterlinck, J.‑P. Quarante,
W. Reniers, F. Symoens, B. Van de Putte, P. Vandendorpe, L./J. Verhaert
V. Detremmerie
F. Caluwaerts, L. Lassoie
Etanchéité
PrésidentJ. Coumans
Membres D. Bellanger, H.-C. Boulanger, M. Buvé, W. Coenen, A. De Keersmaecker, F. Dejonghe,
R. Evens, M. Henderieckx, R. Jochems, P. Kerstenne, J. Klok, F. Louwers, B. Marynissen,
J. Moens, E. Moerman, R. Naert, L. Neirickx, G. Peeterbroeck, G. Timmermans,
D. Van Damme, G. Van Dyck, D. Van Kerckhove, J. Van Zele, M. Wagneur
Ingénieurs-animateurs E. Mahieu, E. Noirfalisse
Ingénieurs TAC
E. Mahieu, L. Lassoie
Couvertures
Président Membres Ingénieurs-animateurs
Ingénieurs TAC
G. Pierrard
T. Barbaix, S. Couez, J.-F. Crohin, P. Crohin, G. Derde, P. Donner, Y.-M. Dron,
B. Gillis, D. Grégoire, M. Lantin, J. Lemmens, M. Lesenfants, L. Moreels, L. Neirinckx,
M. Peters, L. Spincemaille, A. Thierens, G. Timmermans, A. Tong, J.-M. Tong, C. Van Eygen,
J. Van Leeuwen, J. Watelet, D. Wattel, L. Zanussi
F. Dobbels, D. Langendries
E. Mahieu, O. Vandooren
Plomberie sanitaire et industrielle, installations de gaz
Président A. Dooms
Membres P. Becquevort, B. Claessens, M. De Bie, J. De Jans, A. Dubuisson, J.-P. Janssens, J.-F. Minne,
L. Ninnin, D. Peytier, R. Praets, M. Spector, B. Thomas, M. Van Der Beken, P. Van Rompaey,
M. Vandendriessche, G. Wouters
Ingénieurs-animateurs K. De Cuyper
Ingénieurs TAC
I. De Pot, V. Jadinon
Menuiserie
Président M. Collignon
Membres M. Brynart, M. De Cannart d’Hamal, E. Defays, M. D’Haene, M. Dubuisson, J.-C. François
H. Frere, M. Georges, P. Lahousse, Y. Lemince, C. Liégeois, D. Lobet, C. Macors,
D. Maquet, G. Martin, L. Mohymont, M. Olivier, J.-P. Sala, M. Schwanen,
C. Smetz,
Ingénieurs-animateurs S. Charron, V. Detremmerie, Y. Martin, B. Michaux
Ingénieurs TAC
F. Caluwaerts, G. De Raed
CSTC – Rapport d’activités 2012 33
Comités techniques
Pierre et marbre
Président H. Vanderlinden
Membres J.-F. Abraham, R. Brams, E. Buzin, K. Callebaut, H. Callewier, G. Claerbout, H. Claes, J.-P. Cnudde,
V. Cnudde, P. Crombe, A. Dath, R. De Battice(†), M. De Bes, P. Dethier, J. Eggermont,
J. Elsen, R.‑M. Hansez, G. Legein, A. Matthys, M.-M. Mennens, B. Misonne, V. Netels, D. Pallix,
S. Piedboeuf, R. Pillaert, F. Renier, F. Romain, J.-P. Roosemont, P. Stone, F. Tourneur,
H. Vanden Berghe, K. Vandenneucker
Ingénieurs-animateurs V. Bams, F. de Barquin (jusqu’à fin mai), D. Nicaise
Ingénieurs TAC L. Firket, J. Van den Bossche
Plafonnage et jointoyage
Présidents
J. Van den Putte, J. Jacquemin
Membres J. Aerts, F. Armand, P. Beaujean, J. Beke, B. Broekaert, P. Cherchye, J.-P. Demuynck, M. Dutry,
E. Godderis, H. Hendriks, G. Mostenne, N. Naert, J. Peeters, S. Piedboeuf, B. Rooze,
D. Van Kerckhove, D. Verhaegen
Ingénieurs-animateurs
Y. Grégoire, A. Smits
Ingénieurs TAC S. Eeckhout
Hygrothermie
Président
Membres Ingénieurs-animateurs Ingénieurs TAC E. De Kempeneer
N. Carteus, D. Colmant, R. De Lathouwer, L. Dumont, V. Feldheim, F. Goes, H. Hens, A. Janssens,
J.-P. Minne, L. Neirinckx, J. Nouwynck, P. Pattijn, S. Roels, N. Spies, G. Timmermans,
D. Van Kerckhove, R. Van Rossen, B. Vandermarcke, L. Vercruysse, B. Wallyn
X. Loncour, L. Vandaele
A. Acke, J.-M. Rostenne
Acoustique
Président E. De Kempeneer
Membres N. Bergeret, J. Coose, R. De Block, C. Decaesstecker, P. Demars, G. Dierick, M. Dumont,
H. Fabri, A. Gillard, B.W. Goes Frank, A. Giovanni Graceffa, B. Heymans, S. La Fontaine,
N. Lammertyn, J. Lavens, A. Minne, J. Nemerlin, D. Raymaeckers, M. Rumfels, F. Serruys,
V. Thimister, J. Vanden Driessche, P. Van Dessel, P. Vandewiele, F. Van Knippenbergh,
C. Van Loock, E. Van Overmeire, M. Vanstraelen, L. Vasseur, G. Vermeir, J. Vertessen, G. Vindevogel,
B. Wallyn
Ingénieurs-animateurs L. De Geetere, B. Ingelaere (jusque fin janvier 2012), M. Van Damme
Ingénieurs TAC M. Lignian, S. Vercauteren
Architectes
Président Vice-président Membres Ingénieurs-animateurs 34
CSTC – Rapport d’activités 2012
R. De Lathouwer
M. Procès
J. Beke, C. Bourgois, D. De Clerck, P. De Smet, L. Dedeyne, J.-C. Embrechts, E. Geens, E. Germijns,
J. Glaude, N. Goubau, T. Hermans, N. Huysmans, H. Krokaert, T. Lamy, P. Laporta, C. Lemmens,
J. Mariën, G. Michaux, T. Modave, H. Poncin, M. Procès, T. Serck, G. Sion,
P. Van Orshoven, D. Versluys, M. Wagneur, K. Willem
D. Langendries, P. Wouters
Personnel
Pour mener à bien sa mission, le CSTC s’appuie
sur l’expertise de plus de 230 collaborateurs issus
de diverses disciplines. Cette synergie de compétences professionnelles, d’engagement et de
polyvalence contribue à faire du Centre l’organe
autorisé qu’il est devenu dans son secteur.
Le CSTC s’attache à améliorer la qualité dans
la construction et à renforcer les compétences des professionnels du secteur. Cette
tâche est loin d’être aisée, tant il est vrai que
l’acte de construire est fragmenté et que les
partenaires sont diversifiés.
fique et technique menée par le Centre au
profit des entrepreneurs de construction,
mais aussi des autres professionnels du
secteur (architectes, bureaux d’études, géomètres-experts, enseignement, administrations, ...).
Pour accomplir sa mission et anticiper les
évolutions technologiques, le CSTC peut
compter sur une équipe multidisciplinaire et
dynamique. Nos collaborateurs veillent ainsi
à mettre les fruits de la recherche scienti-
L’expérience et le pragmatisme des uns,
alliés à l’esprit novateur des autres permettent de publier des ouvrages pratiques,
de prodiguer des conseils techniques sur
mesure ou encore d’organiser des cours et
formations répondant aux besoins réels du
secteur.
Ces besoins gagnent en complexité et l’intérêt s’est accru pour les domaines tels que la
construction durable et la rénovation, les techniques de parachèvement, l’énergie et le climat
intérieur, les applications informatiques dans la
construction ou encore l’accessibilité des bâtiments. Le CSTC a entrepris dans ces domaines
de nombreuses actions malgré la stabilisation
du personnel à 236 collaborateurs en 2012.
Evolution de l’effectif au cours de la période 2002-2012 (situation au 31 décembre).
250
Nombre de collaborateurs
200
205
199
191
214
215
221
219
2008
2009
232
237
239
236
150
100
50
0
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2010
2011
2012
CSTC – Rapport d’activités 2012 35
Finances
La comptabilité vise à donner une image fidèle
de la situation financière du Centre et à motiver
les décisions prises en matière de gestion.
Membres affiliés
Au 31 décembre 2012, le CSTC comptait
82.350 membres, parmi lesquels on dénombrait 53.937 artisans.
Le graphique ci-dessous montre que cet effectif a connu un accroissement de 21,58 %
au cours des dix dernières années.
Si l’on tient compte de l’index, l’augmentation des redevances perçues pour cette
période s’élève à 15,84 %.
Evolution du nombre d’affiliés
90.000
80.000
70.000
60.000
Total
50.000
Artisans
40.000
Ressortissants ONSS
30.000
20.000
10.000
0
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
Produits et charges d’exploitation
Les histogrammes représentés dans le haut de
la page suivante illustrent l’évolution des différents produits et charges par rapport au budget
total au cours des trois derniers exercices.
36
CSTC – Rapport d’activités 2012
On constate ainsi que les redevances des
membres représentent quelque 55 % du
total des produits.
Les frais de personnel – poste le plus important
de l’ensemble des dépenses – ont fluctué entre
66 et 67 % durant les trois dernières années.
Finances
Evolution des produits
70
50
50
40
40
el
Au
nn
ise
Ma
rc
ha
nd
Au
Se
r vi
ce
t
em
en
pp
elo
Dé
v
Re
ch
erc
es
va
de
Re
rso
0
Pe
0
ur
es
10
tre
s
10
s
20
he
20
tre
s
30
ur
nit
30
2010 2011 2012
Fo
% du total
60
60
s
2010 2011 2012
nc
% du total
70
Evolution des charges
Destination des charges
Le diagramme présenté ci-dessous montre les
produits et les charges qui résultent des activités du CSTC et ce, après la répartition des frais
de structure. Ces derniers représentent non
seulement les frais liés aux bâtiments et au matériel, mais également les frais administratifs.
Il en ressort que la totalité des ressources
disponibles bénéficie, directement ou indirectement, aux entreprises de construction.
En effet, si 90 % du budget total est directement investi au profit du secteur, 10 %
de celui-ci est valorisé dans des activités
Produits
de recherche sous contrat qui, à terme, bénéficient également à la construction. En
conséquence, la totalité de nos ressources
est consacrée à l’amélioration de la qualité
et de la compétitivité du secteur, qui est en
définitive la mission fondatrice du Centre.
1
Charges : destination
30,10 %
Avis techniques, cours, publications,
bases de données
14,93 %
Projets de Stimulation thématique à
l’innovation, Guidances technologiques,
Antennes Nor­mes, études, sensibilisation
17,58 %
Recherche collective innovante
8,03 %
Recherche collective prénormative
8,00 %
Fonctionnement des laboratoires
4,02 %
7,45 %
Normalisation, certification, agréments
techniques
Autres
9,89 %
Recherche sous contrat
Redevances
des membres :
55,56 %
Autres
produits :
44,44 %
1
CSTC – Rapport d’activités 2012 37
Organes statutaires
Lors de la réunion du Conseil Général du CSTC du 24 avril 2012, la composition du Conseil Général et du Comité Permanent a été approuvée comme suit :
Conseil général
Président
J. Gheysens
Membres désignés par le Service Public Fédéral Economie
P. De Ceuster, H. Dumont
Vice-présidents
J. Coumans, J. Willemen, V. Favier
Membre désigné par la Région Wallonne
P. Villers
Présidents honoraires
E. Goes, R. Lenaers
Membre désigné par la Région Bruxelloise
J.-C. Moureau
Membres désignés par la Confédération Construction
J. Biesmans, V. Cazier, P. Crabbe, P. Crohin, R. de Battice(†),
P. De Kinder, R. de Mûelenaere, J.-P. Demuynck, P. De Roover,
E. Devos, E. Dewulf, S. Drooghmans(†), R. Evens, P. Gillion,
J.-L. Henry, R. Hinnens, M. Lefebvre, J. Lembrechts, E. Leskens,
C. Macors, C. Maes, S. Magnée, J. Mauriën, J. Meuleman, E. Meunier,
L. Ninnin, G. Pierrard, J. Polet, L. Pype, M. Schwanen, M. Therer,
T. Toussaint, P. Vandendorpe, H. Vanderlinden, J. Willemen
Membres désignés par la Région Flamande
D. Otte, L. Van De Loock
Membres cooptés par la Confédération Construction
A. De Bie, V. Favier, B. Gilliot, C. Peeters, Y. Pianet, B. Zanardini
Membres désignés par les organisations de travailleurs
P. Börner, G. Bosmans, P. Franceus, J. Staal
Membres désignés par Bouwunie
G. Baert, J. Debuf, B. De Malsche, J.-P. De Vogel, D. Hellemans,
R. Hoedemakers, H. Masschelein, P. Suys, L.-J. Vancauwenberghe
Vérificateurs des comptes
S. Drooghmans(†), L. Ninnin
Membre désigné par la FEB
J. Coumans
Commissaire
HLB Dodémont-Van Impe & C°
Comité permanent
38
Président
J. Gheysens
Membres
J. Biesmans, R. de Mûelenaere, H. Dumont, P. Gillion, R. Hoedemakers,
M. Lefebvre, J. Lembrechts, H. Masschelein, J. Meuleman, J. Staal
Vice-présidents
J. Coumans, J. Willemen, V. Favier
Observateurs
D. Otte, P. Villers
CSTC – Rapport d’activités 2012
Jan Venstermans
Directeur général
Alain Billiet
Secrétaire général
Philippe Gosselin
Directeur Formation et Qualité internes
Georges Klepfisch
Directeur Relations externes pour la Normalisation et la Certification
Olivier Vandooren
Directeur Information et Soutien aux entreprises
Johan Vyncke
Directeur Recherche et Innovation
Peter Wouters
Directeur Développement et Valorisation
Bart Michiels
Chef des Finances
Editeur responsable : Jan Venstermans
D/2013/0611/03
CSTC – Rapport d’activités 2012 39
Centre scientifique et technique de la construction
Recherche • Développe • Informe
Principalement financé par les redevances de quelque 85.000 entreprises belges
représentant la quasi-majorité des métiers de la construction, le CSTC incarne depuis
plus de 50 ans le centre de référence en matière scientifique et technique, contribuant
Siège social
Rue du Lombard 42, B-1000 Bruxelles
tél. 02/502 66 90
directement à l’amélioration de la qualité et de la productivité.
fax 02/502 81 80
e-mail : [email protected]
site Internet : www.cstc.be
Recherche et innovation
L’introduction de techniques innovantes est vitale pour la survie d’une industrie.
Orientées par les professionnels de la construction, entrepreneurs ou experts siégeant
au sein des Comités techniques, les activités de recherche sont menées en parfaite
symbiose avec les besoins quotidiens du secteur.
Avec l’aide de diverses instances officielles, le CSTC soutient l’innovation au sein des
entreprises, en les conseillant dans des domaines en adéquation avec les enjeux
actuels.
Développement, normalisation, certification et agréation
A la demande des acteurs publics ou privés, le CSTC réalise divers développements
sous contrat. Collaborant activement aux travaux des instituts de normalisation, tant
sur le plan national (NBN) qu’européen (CEN) ou international (ISO), ainsi qu’à ceux
d’instances telles que l’Union belge pour l’agrément technique dans la construction
(UBAtc), le Centre est idéalement placé pour identifier les besoins futurs des divers
corps de métier et les y préparer au mieux.
Diffusion du savoir et soutien aux entreprises
Pour mettre le fruit de ses travaux au service de toutes les entreprises du secteur, le
CSTC utilise largement l’outil électronique. Son site Internet adapté à la diversité des
besoins des professionnels contient les ouvrages publiés par le Centre ainsi que plus
de 1.000 normes relatives au secteur.
La formation et l’assistance technique personnalisée contribuent au devoir
d’information. Aux côtés de quelque 650 sessions de cours et conférences thématiques
impliquant les ingénieurs du CSTC, plus de 26.000 avis sont émis chaque année par la
division Avis techniques.
Bureaux
Lozenberg 7, B-1932 Sint-Stevens-Woluwe
tél. 02/716 42 11
fax 02/725 32 12
•
•
•
•
avis techniques – publications
gestion – qualité – techniques de l’information
développement – valorisation
agréments techniques – normalisation
Station expérimentale
Avenue Pierre Holoffe 21, B-1342 Limelette
tél. 02/655 77 11
fax 02/653 07 29
• recherche et innovation
• formation
• bibliothèque
Centre de démonstration et d’information
Marktplein 7 bus 1, B-3550 Heusden-Zolder
tél. 011/22 50 65
fax 02/725 32 12
• centre de compétence TIC pour les
professionnels de la construction (ViBo)
• centre d’information et de documentation
numérique pour le secteur de la construction
et du béton (Betonica)
Brussels Meeting Centre
Boulevard Poincaré 79, B-1060 Bruxelles
tél. 02/529 81 00
fax 02/529 81 10
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CSTC – Rapport d’activités 2012
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