Vers un usage environnemental responsable des matériaux en Flandre Prescriptions pour une prestation environnementale des batiments Ces dernières années, le CSTC et le VITO (Institut Flamand pour la Recherche Technologique) ont travaillé ensemble l’année dernière pour le compte de l’OVAM à une enquête éclairante sur l’usage responsable d’un point de vue environnemental des matériaux en Flandre, au moyen de prescriptions environnementales au niveau de la construction. L’Europe et la Belgique donnent le ton Au niveau fédéral et européen, beaucoup de développements sont en cours, qui seront importants dans la définition d’une politique flamande sur l’emploi des matériaux dans le secteur de la construction. Il s’agit, entre autres, de différents sets de mesures concernant des matériaux et des bâtiments écologiques, de méthodes d’évaluation pour la définition de l’impact des bâtiments sur l’environnement et de déclarations environnementales au niveau des produits de la construction et des bâtiments. A côté de cela, il y a aussi les directives politiques européennes et fédérales qui sont en rapport avec l’environnement et la construction: l’« Integrated Product Policy - IPP », la directive sur les produits de la construction et l’élaboration de directives stratégiques fédérales afin de diriger la politique fédérale au niveau des produits dans une direction plus durable. La Flandre y travaille aussi Les autorités flamandes se sont données comme but d’arriver à une utilisation des matériaux dans le secteur flamand de la construction qui soit responsable au point de vue environnement. L’analyse réalisée pour le compte de l’OVAM était effectuée dans ce cadre et avait comme projet de fournir des propositions concrètes pour une implémentation continuée d’un usage environnemental plus responsable des matériaux dans la construction. L’enquête a présenté les éléments et les étapes qui étaient nécessaires pour arriver à un cadre d’évaluation. Un tel cadre d’évaluation est nécessaire pour confronter les matériaux 44 DIMENSION de construction avec la qualité environnementale globale de la construction et de leur usage. Collecte centrale des données cruciale Les analystes ont d’abord réalisé une vue d’ensemble de l’expérience qui est disponible actuellement en Flandre afin de déterminer les effets sur l’environnement des matériaux de construction. De l’enquête, il ressort que la collecte centrale de données environnementales au niveau belge et flamand est une nécessité. Moyennant une récolte de données centrale, l’objectivité, la qualité et la fiabilité des données peut toujours être mieux garantie. Ceci va augmenter la transparence vers l’utilisateur final des outils d’évaluation, et donc dans l’avenir, on peut espérer que cela va conduire à l’utilisation de produits moins néfastes pour l’environnement. Mise en forme des exigences concernant les méthodes d’évaluation Les effets des matériaux de construction doivent être regardés à partir du niveau du bâtiment dans lequel les matériaux sont employés. Il est donc nécessaire de faire une analyse des effets sur l’environnement au niveau de la construction. Pour cela, une méthode d’évaluation est nécessaire, qui permet de déterminer la prestation environnementale, pour la phase de conception et pour les bâtiments existants. Ceci est une condition nécessaire pour pouvoir comparer des alternatives pour les projets entre eux et pour, par la suite, pouvoir choisir la solution la plus écologique possible. Une telle méthode est aussi utile dans le contexte plus vaste de la construction durable dans lequel d’autres aspects du bâtiment sont aussi évalués: énergie, consommation d’eau, aspects sociaux, frais, etc. Les analystes ont élaboré une liste d’exigences auxquelles la méthode d’évaluation (pour la détermination des prestations environnementales rattachées aux matériaux) doit satisfaire. < www.vito.be