FORMATION à Sup Agro Florac Novembre 2015 :
« Aider les élèves à identifier ce qu’ils apprennent en situation professionnelle »
Loïc BRAIDA et David KUMURDJIAN
Mardi 03 novembre 2015
Participants
- Coordinatrice des stages à l’Institut de Florac
- Formateur en informatique - apprentis CAPA au BTSA adultes.
- Enseignants en LEGTA ou CFPPA : STAE, STAV, E9 STAV BTSA AP (du CAPA eu BTSA), M11
du BTSA AP, ACSE en apprentissage, Viticulture, filière Service aux personnes, CAPA,
Besoins
- nouveaux férentiels : places des SPV et SPS : les élèves se font « allumer » en épreuve orale
par les jurys d’examen – mx préparer les élèves,
- difficultés à accompagner les élèves sur le stage
- outils pr les élèves et pr les maîtres de stage stage où élèves « parachutés au ménage »
- valoriser des tâches qu’ils ne vivent pas comme très valorisantes
Intervenants de la formation :
Loïc BRAÏDA : travaille dps 7 ans à Florac - prof de SVT en banlieue parisienne pr EN pédagogie et
didactique professionnelle, lien entre F° et travail, comment on analyse le travail pr alimenter les
formations et inversement.
David KUMURDJIAN : travaille dps 20 ans à Florac F° animateur et formateur ds milieu de l’écologie
F° aux Sces de l’éducation et à la pédagogie – pas de formation d’enseignant. Identité
professionnelle plus proche de celle des CFPPA. Enseignant mntt auprès des licences prof. Outils
d’analyse du travail.
PRESENTATION DE LA FORMATION
Problèmes posés qui ne st pas liés au niveau des élèves, ms manque d’adéquation entre vécu de
stage, référentiel, et formation.
Expces vécues par les élèves : principe de la formation : nous faire vivre ns mm les outils pdt la
formation.
Même qd l’expce est ratée… ce n’est pas ce qu’on voudrait faire, ms c’est ce qu’on fait.
Ns faire vivre des ateliers avec débriefing.
Méthode du regard réflexif ! Prendre de la hauteur pr se séparer de ce qu’on a fait…
S’initier à certains outils et les transposer.
Outils pas forcément nouveaux, ms transposition nouvelle ds ce champ.
Impossibilité de ns faire découvrir ces outils sans ns les faire vivre.
Pas des spécialistes en filière –pas une entrée d’ingénierie pédagogique – ms entrée de terrain, av ce
qui est fait av les élèves.
Outils analyse de pratiques professionnelles.
Les référentiels sont fabriqués à partir d’analyses de pratiques de professionnels, sur des situations
vécues vécues, racontées, décortiquées, traduites en compétences, et enseignées.
Refaire av eux ce qui a fait leur professionnalisation.
SPS : parfois un écart… dès qu’il est écrit, c’est obsolète…
Question aussi de listing de compétences, et non de fréquence de tâches.
Tâches ordinaires et tâches extraordinaires.
Pas la question de l’outillage des maîtres de stage.
Référentiels dps 5 ou 6 ans sous forme de SPS.
Auj’dh, on part du travail tel qu’il se fait réellement : observation, entretiens
Travail du référentiel de formation qui est difficile pr garder la complexité des situations de travail.
PREMIER ATELIER
Identifier ce qui se passe ds nos situations professionnelles à nous.
Le matériau à utiliser est celui du vécu du jeune.
Réfléchir individuellement à une situation de prof ou de formateur qui ns à interroger : une situation
av des élèves, une situation pédagogique, qui ns à interpeller, qqch qui soit circonscrit, un moment
précis.
Difficile en tant qu’enseignant / ou absolument génial ! Marquant quoiqu’il en soit.
Outil : « Gp d’entrainement à l’Analyse de Situations éducatives » : GEASE
Choix d’une situation qui sera décortiquée.
Créer les conditions pr que la parole soit facilitée : non-jugement de valeur, confidentialité,
bienveillance.
Procédure pr faire parler et faciliter la progression.
→ Chacun choisit une situation marquante, réussie ou difficile.
Choix d’une situation : M11, accueil les 3 premières journées, se faire connaître aux autres, mieux se
connaître, mx connaître son environnement. Utilisation du photolangage.
Plusieurs étapes :
1 L’enseignante va raconter / Gp silencieux
2 - Le gp pose des questions pr comprendre la situation. L’enseignante répond.
3 - Ensuite, le gp partage, et formule des hypothèses sur ce qui a été compris, et le narrateur se tait.
Mercredi 04 11 2015
Initiation au SOSIE créé par ODDONE un chercheur italien chez FIAT pour comprendre des
dysfonctionnements.
→ Exemple de la situation choisie : Module EATDD. Ateliers sur terrain. Rien n’a fonctionné. Les
élèves ne jouent pas le jeu.
L’enseignante dont la situation marquante a été choisie, doit expliquer comment elle a fait pour
que son interlocuteur puisse la remplacer sans que personne ne s’en rende compte, de manière à
être efficace. Cf Fiche pratique.
Situation mise en scène :
Débriefing :
L’enseignante : difficile de raconter… de manière chronologique, ms a oublié de parler de certaines
choses.
Echange en groupe sur ce qu'est l'animation (est-ce dans le travail de l'enseignant ?)
Prise de notes collective à propos :
des connaissances, savoirs, compétences
des outils
des savoirs de l’expérience
Echange en groupe sur l’instruction au Sosie qui vient d’être vécue :
L’instruction au Sosie est une situation assez simple à mettre en œuvre.
Se replacer dans une situation réelle : le programme du séjour et le programme de l’année, un
exemple de carnet de voyage…
Problématique : qd le narrateur/instructeur raconte, on voit le film se dérouler ds la tête, et parfois
cela peut être incompréhensible pr la personne qui va remplacer (le sosie).
Le récit part ds tous les sens, besoin de qqch de plus structuré ?
Cet exercice est intéressant pr qui ?
Chacun a ses priorités« C’est ton inconscient qui parle… ».
Bcp d’implicites qui sont donnés pendant le récit.
Il y a une différence entre un expert et un débutant dans cet exercice : le nb d’indicateurs donnés
par rapport à l’environnement. Le débutant donne bcp d’indicateurs.
Cela vient convoquer ds l’esprit de l’instructeur des choses qu’il fait de manière automatique.
Le premier bénéficiaire est celui qui est obligé de raconter.
Le « sosie » entend la pratique de l’autre.
Travail d’analyse. Situation qui est analysée.
Ce qui est important c’est d’avoir un public, après on peut faire une fiche sur l’action.
Plusieurs à écouter et à noter.
Exercice profitable à la pers qui parle et au public.
Le fait de prendre des notes, de synthétiser collectivement… à 2 ou 3 en qqs jrs on peut fabriquer
une fiche d’activité réelle du métier d’enseignant.
Fiches SPV. Prendre en notes toute la discussion.
Outil facile à mettre en place av l’élève.
Plus on le fait et plus c’est facile = forme d’habitus qui se met en place.
Pas de notion de tps donnée pr l’exercice.
Faire av sa logique, son vocabulaire, sa façon de raconter… complexe…
C’est « un paquet » sur ce qui se passe en direct, les imprévus… C’est compliqué de rendre compte
de la réalité.
Question de la F° des jurys d’examen ?
Densité du vécu difficile à mettre en mots.
Si les questions sont structurées « l’instructeur au sosie » aurait raconté ce que « le sosie » veut
entendre… Ms dans cet exercice, le choix est d’écouter le travail réel.
Délimiter le tps et ce qu’est la situation professionnelle ? Situation professionnelle : séjour de 3 jours
ou situation plus ponctuelle ?
Forme de typicité = anecdotique et typique à la foisSouhait d’accueillir l’expression de son
expérience !
Difficulté : c’est à l’enseignant de guider ce que l’élève raconte… pr que cela corresponde aux
attentes du jury pour le jour de l’examen. Et l’accompagner pr cela…
La pensée est un geste professionnel…
Liens à faire entre le vécu raconté et les attentes du jury.
Différence entre le travail prescrit et réel. Exemple de film de la RATP.
Si les questionnements sont trop formels, cela coupe le discours du vécu.
Il y a différentes étapes entre le vécu et la formalisation pr le jury ou pr l’entretien d’embauche.
Texte à lire, deux enseignants de l’ENFA.
Film d’une séance d’enseignement. Traces de l’activité réelle de l’enseignant. Verbatim. Face à des
incongruités, des questions d’élèves
Lire page 77-79, 4-1 et 4-2 et échanges du groupe
Récit d’une pratique illégale.
Laisser dire les choses les élèves commentent, ou posent des questions développer l’esprit
critique.
Tour de table de retours de stage prend un exemple d’une situation dysfonctionnante – on dit ce
qu’on faire réellement, entre nous – ce qui renvoie « aux règles de l’art » écrites par des
professionnels pr des professionnels, ms qu’on ne peut pas tjs les mettre en œuvre.
Les élèves réagissent sur les différentes façons de faire ds les différentes entreprises. Souvent les
élèves pensent que ce qui est vécu en entreprise, est la vérité alors que l’enseignement est mis au
2ème plan.
Ds la filière « soins à la personne », des élèves qui reviennent « outrés » par les pratiques observées
sur le terrain par rapport à ce qu’ils ont appris en cours.
Quelles st les différences avec ce que tu as vécu et ce que je t’ai appris ? Qu’est-ce que tu en
penses ? Développer l’esprit critique, en posant ces questions en entretiens individuels par
exemple.
Si l’élève n’y arrive pas, les autres élèves peuvent dire ce qu’ils en pensent…
Attention aux dérives vers le jugement…
« Ns on fait comme ça », « Qu’est-ce que vs en pensez ? »…
L’intelligence de la situation…
Quelle réponse apportée face à un lieu de stage qui ne respecte pas la situation ? Difficile de trouver
un maître de stage ? Que faire face à ce lieu de stage ou des pratiques exposées pr les élèves ne
respectent pas la réglementation.
Taille du fossé entre l’école et l’entreprise…
Voir/choisir au niveau de l’élève à accepter ou pas des pratiques…
Il y a une réalité économique.
Aussi l’ignorance des textes de loi… pas toutes les connaissances non plus.
Aussi une question de formation (aux textes), de compétences…
Même nous, nous pouvons sortir des règles… calculer le hiatus entre l’entreprise et l’école.
En Allemagne, l’entreprise détache une personne pr accompagner l’apprenti. C’est ds leurs textes.
Les chargés d’inspection d’apprentissage = il y a l’entreprise d’un côté et de l’autre l’établissement
d’enseignement. Absence de liens entre les deux et de valorisation de l’un envers l’autre.
Quelle transposition ds les dossiers techniques, et pdt l’oral ? Pas les règles de l’art… Difficile
d’accompagner les élèves ds cette situation où ils peuvent être pris en défaut par le jury.
Valable pr certains élèves qui peuvent prendre cette position, et pas pr d’autres.
Proposition de dire la vérité simplement. « … c’est pas bien, on n’aurait pas dû le faire ».
Des élèves qui verbalisent très bien et d’autres pour qui c’est difficile à l’oral et à l’écrit.
Demander aux élèves : à l’aise pour falsifier la réalité ou dire comment les choses se st passées ?
Le mot « hiatus » : discordance distance entre deux choses, deux personnes ou deux évènements,
dimension de quiproquos.
On accuse souvent les enseignants d’être encalage avec les réalités du terrain.
Questions éthiques de la façon d’enseigner.
Resserrer les liens entre les maîtres de stage et l’établissement.
Une enseignante du groupe fait un courrier avec le nouveau référentiel + ajoute ce qui a été appris
en cours avant le stage.
A priori des maîtres de stage : « vos stagiaires ils ne savent rien ». Ils sont très exigeants.
Réaffirmer qu’ils sont en apprentissage, sinon ils ne seraient pas stagiaires.
C’est pcq que la partie enseignement ne nie pas ce qui se passe sur le terrain, que l’enseignement est
de qualité.
On est en France, une démocratie, on peut discuter… c’est constitutif de la société française.
Un élève peut être heurté pendant son stage, cela fait appel à ses valeurs : mobilisation des
valeurs. Ce qu’on va en faire. Permettre cette expression, c’est rendre possible le débat sur les
valeurs, le rendre explicite.
Aujdh, il est possible d’accueillir cette dimension éthique et morale. Les élèves vont tout amener ds
leur récit.
Cmt accompagner les élèves, face à ce hiatus ? Ils peuvent se dévaloriser.
Pour une enseignante : hiatus entre ce qu’elle enseigne et ce qui se pratique. Elle n’a jms été
travailler sur le lieu où elle envoie ses élèves (en maison de retraite). Sauf dernièrement elle a pu
elle-même faire un stage en maison de retraite, et a été formée par ses anciennes élèves (possibilité
de demander à faire en stage en tant qu’enseignant).
Contrôle des élèves entre ce que le prof dit et ce qui est dit sur Internet.
Avant c’était l’enseignant qui apportait le savoir à l’élève. Aujdh aussi l’entreprise et Internet.
Aujdh partage de la légitimité avec d’autres sources d’informations.
Les aider à transformer l’information en connaissance. Changement de posture de l’enseignant.
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