Le dossier Gènéthique pour tout comprendre sur linterruption volontaire de grossesse
Janvier 2016
Dossier IVG ©Gènéthique.org
IVG - CE QUE DIT LA LOI FRANÇAISE
article L.2212-1 du Code de la santé publique, « la femme enceinte
qui ne veut pas poursuivre une grossesse peut demander à un médecin
l'interruption de sa grossesse. Cette interruption ne peut être pratiquée
ème semaine de grossesse. ».
EVOLUTION DE LA LOI
1975
dépénalisé
par la loi Veil adoptée le 20 décembre
1974 (par
88 au Sénat
) et promulguée le 17 janvier 1975.
Dans son article 1er, le texte rappelait que « la loi garantit le respect de tout
être humain dès le commencement de la vie » mais dérogeait ensuite
immédiatement à ce principe en ajoutant que « la femme enceinte que son
état place dans une situation de détresse peut demander à un médecin
l'interruption de sa grossesse avant la fin de la 10ème semaine de
grossesse ».
Le texte précisait que :
- , dans un cadre
hospitalier ;
- Le médecin devait informer la femme des « risques médicaux »
encourus « pour elle-même et pour ses maternités futures », ainsi que
des « droits, aides et avantages garantis par la loi aux familles, aux
mères, célibataires ou non, et à leurs enfants » et des « possibilités
» ;
- en plus des ces informations sur les risques et les alternatives, 2
consultations médicales avec un délai de
entre les 2 étaient obligatoires ;
- pour une personne mineure, était requis « le consentement de l'une
des personnes qui exerce l'autorité parentale ou le cas échéant, du
représentant légal » ;
- les médecins et le personnel de santé d
conscience et
Et non légalisé droit à
» (cf. p. 7).
tion (socialistes,
radicaux de gauche et communistes) moins quelques voix.