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L’ÉCONOMIE AU QUOT IDIEN
L’Hommeet
ses besoins
Jean-Marc Bigler
Claude Chevalley
Edition 2009
Les besoins
Il existe plusieurs sortes de BESOINS. Certains concernent
tous les hommes sans exception. D’autres besoins sont, par
contre, ressentis seulement par un groupe humain ou même
par une seule personne.
PRÉCISIONS…
LE BESOIN
ÉCONOMIQUE
Il apparaît dès qu’il y a désir
d’éviter ou de faire cesser
des sensations de peine et
d’insatisfaction. Il se manifeste également lorsqu’on
cherche à provoquer ou à
augmenter des sensations
agréables.
D’origine aussi bien psychologique que physiologique,
les besoins économiques
dépassent la seule nécessité vitale. Cela explique
pourquoi ils ont tendance à
s’étendre de façon illimitée
selon les désirs nouveaux et
selon les possibilités nouvelles de la technique.
Il existe un certain nombre
de besoins qu’il n’est pas ou
plus possible de satisfaire
individuellement, les égouts,
les eaux usées, les ordures
ménagères, par exemple. Ce
sont des besoins collectifs. Ils
sont pris en charge soit par les
services publics soit par des
entreprises privées.
Certains besoins sont gouvernés
par la nécessité vitale: boire,
manger, se vêtir, s’abriter, etc.
Aucun être humain ne peut s’en
passer; ce sont les besoins primaires ou vitaux.
Un collier de perles correspond à
la satisfaction d’un besoin de luxe
dans les sociétés occidentales,
mais peut répondre à un besoin
strictement culturel dans certaines sociétés primitives.
Les autres besoins dépendent de
l’environnement culturel. Ce sont
les besoins secondaires. Ils peuvent varier selon les personnes à
l’intérieur d’un même groupe.
Ainsi un livre, une soirée au
théâtre, un disque peuvent
paraître superflus pour certaines
personnes. Pour d’autres, ils sont
ressentis comme très importants.
Les besoins secondaires peuvent
être définis comme besoins culturels lorsqu’ils sont utiles mais non
indispensables, et comme besoins
de luxe s’ils sont superflus.
Remarquons qu’il n’est pas toujours facile de classer les besoins
dans des catégories déterminées.
La notion de besoins évolue également dans le temps. Ainsi, ce
qui pouvait constituer un luxe
autrefois peut nous sembler commun aujourd’hui (le téléphone, la
voiture, l’eau courante, l’électricité, etc.).
Les besoins sont
différents selon
les pays.
Dans certaines
régions du monde,
on désire, par
exemple, des produits alimentaires
variés.
Dans d’autres
pays, le besoin
primordial
consiste simplement à se nourrir
suffisamment.
4
A noter enfin que l’intensité des
besoins peut varier en fonction de
la consommation. Les besoins alimentaires obéissent en principe à
la règle de la satisfaction décroissante, alors que les besoins
culturels s’accroissent au fur et à
mesure que le champ des
connaissances s’élargit.
L’homme est une créature
du nécessaire et surtout
du superflu.
Ses besoins tendent à
être illimités. Mais les
moyens dont il dispose
pour les assouvir sont,
eux, limités. Il ne
pourra acheter que ce
qu’il
peut
«se
payer». Il va donc
devoir opérer des
choix, fixer des priorités. Tout choix
implique des sacrifices. Pour passer
une soirée techno ou
une rave party dans
le dernier hangar à
la mode, il devra
peut-être renoncer à
s’acheter le dernier
CD de son groupe de
rap favori.
L’homme essaie donc
de trouver en permanence la combinaison optimale
entre des ressources
limitées et des besoins qui peuvent
être quasi illimités.
L’individu et ses besoins
5
1. Imaginer les besoins respectifs d’un enfant de 4 ans (A) et d’une grand-maman (B).
Dresser également la liste de vos propres envies (C). Indiquer entre parenthèses
s’il s’agit d’un besoin économique ou non.
A) ________________________________________________________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________________________________________________________
B) ________________________________________________________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________________________________________________________
C) ________________________________________________________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________________________________________________________
2. Enumérer les principales différences entre les besoins secondaires d’un ermite
vivant seul sur un alpage et ceux d’un adolescent citadin amateur de rap et de
hard rock.
____________________________________________________________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________________________________________________________
3. En règle générale, comment les besoins d’un individu vont-ils varier quantitativement si son revenu augmente?
____________________________________________________________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________________________________________________________
4. Chercher quelques exemples illustrant l’évolution de la notion de luxe
– dans le temps:
____________________________________________________________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________________________________________________________
Besoins
primaires
– dans l’espace:
_____________________________________________________
_____________________________________________________
_____________________________________________________
5. Classer les besoins ci-contre dans
les différentes catégories.
6. Chercher quelques exemples de
besoins qu’il faut satisfaire collectivement.
_____________________________________________________
_____________________________________________________
_____________________________________________________
_____________________________________________________
_____________________________________________________
_____________________________________________________
6
Lire un livre
Manger
Disposer d’un toit
Avoir une voiture
Posséder une chaîne hi-fi
Savoir nager
Aller au théâtre
Recevoir des soins médicaux
Posséder un magnétoscope
S’habiller
Avoir une montre
Partir en vacances
Posséder des bijoux
Respirer
Besoins secondaires
culturels
de luxe
Les biens matériels
et les services
Les biens matériels et les services sont le résultat d’une
activité de production et permettent de satisfaire des
besoins. Dans le sens courant, le terme «biens» désigne
indifféremment les biens matériels et les services.
L’air qu’on respire n’est donc pas un bien au sens économique: il est présent autour de la terre en quantité illimitée. L’eau n’est pas non plus un
bien, car elle est fournie en quantité illimitée par les lacs, les rivières et
les mers. Ce sont les biens libres.
Mais dès que ces éléments sont utilisés, transformés, échangés par
l’homme, ils deviennent rares, au sens économique du terme: ce sont
alors des biens économiques (air comprimé, oxygène, eau canalisée,
traitée, chauffée, etc.).
Il existe deux sortes de biens: les produits et les services:
Les biens matériels
Les produits qui sont issus d’une
transformation artisanale ou
industrielle sont appelés des
biens matériels.
Distinguons deux types de produits:
- les biens de consommation:
aliments, appareils ménagers,
objets de loisirs, etc.;
- les biens de production:
machines, usines, etc. Ils permettent de produire de nouveaux biens.
La frontière entre ces deux genres
de produits n’est pas absolue.
Selon l’usage qu’on en fait, la
même marchandise, dans certains cas, peut être considérée
comme un bien de consommation ou comme un bien de production, ou même comme les
deux à la fois.
Notons encore que certains produits sont durables (machines,
appareils ménagers, œuvres d’art,
etc.), alors que d’autres disparaissent à l’instant de leur utilisation
(aliments, cigarettes, essence,
etc.).
Les services
Les produits qui se présentent
sous une forme immatérielle sont
des services. Les coiffeurs, les
banques, l’hôtellerie, les assurances, les chercheurs, l’administration offrent des services.
Les services satisfont des besoins
sans utiliser de matières premières. Ils représentent plutôt
une activité à même de satisfaire
un besoin. Les services représentent une part toujours plus
importante de ce qui est produit
et consommé dans le monde.
LA RARETÉ
ÉCONOMIQUE
Alors que les besoins de
l’homme tendent à être illimités, les biens qui lui permettent en partie de les combler
sont rares. Dans le langage
courant, la rareté se réfère à
des choses qui n’existent
qu’en très petit nombre ou
en très petite quantité (or,
œuvre d’art, animaux protégés, etc.). En science économique, est rare tout ce qui
ne peut être produit sans
effort.
On peut encore distinguer:
– les biens reproductibles
(renouvelables) qui existent en quantités non
définitivement limitées;
– les biens non reproductibles
qui sont essentiellement
les matières premières
extraites de la terre
(pétrole, charbon, etc.).
La différence entre bien de production et bien de consommation n’est pas
toujours nette. Ce chauffeur-livreur a le droit d’utiliser son véhicule professionnel pour partir en vacances. La camionnette est donc un bien de
consommation durant la période des vacances et un bien de production
le reste de l’année.
L’individu et ses besoins
7
La fabrication d’une paire de skis
Le chef d’entreprise, conseillé
par son équipe de spécialistes,
dirige l’entreprise. Dans notre
exemple, c’est lui qui prend la
décision de lancer l’étude
d’un nouveau produit, puis,
après étude, de le fabriquer.
Le responsable marketing est
chargé de définir les caractéristiques du futur produit en
fonction des tendances du
marché (désirs des consommateurs).
L’ingénieur a pour tâche
de définir les caractéristiques
techniques du nouveau produit (souplesse, résistance),
en tenant compte notamment des informations fournies par le responsable
marketing.
Le graphiste est responsable du
«look» du nouveau produit, qu’il
élabore en respectant les critères
définis par le responsable marketing et l’ingénieur. C’est encore
lui qui crée la documentation
promotionnelle (prospectus,
annonces, etc.).
Le moment venu, c’est lui qui
devra promouvoir et vendre le
nouveau produit (organisation
de la distribution, publicité,
gestion des commandes,
etc.).
Le contrôleur de qualité doit vérifier, en cours de fabrication et
avant la vente, que le nouveau
produit respecte bien les critères
de qualité préalablement définis.
La fabrication et la vente d’une paire de skis font encore appel à de nombreuses autres spécialités professionnelles.
26
Les secteurs de
l’économie
Toute l’activité économique peut être divisée en trois secteurs de production.
Le secteur primaire
Le secteur tertiaire
Le sec teur prima ire regroupe
toutes les activités liées à l’agriculture, à l’élevage, à la pêche, à
l’exploitation des forêts et des
mines. Il fournit des produits de
la nature et du sol sans beaucoup
les transformer. Un agriculteur
vend, par exemple, sa récolte de
blé sans moudre lui-même les
grains.
Le secteur tertiaire regroupe les
activités qui consistent à fournir
les services indispensables au
fonctionnement de la société: le
commerce, les transports, l’enseignement, l’information, la banque,
les assurances, la recherche scientifique, la médecine en font partie.
La production du secteur tertiaire
est immatérielle car la matière première en est absente.
Pendant très longtemps,
l’économie a été dominée
par les activités agricoles.
Dès la deuxième moitié du
XIXe siècle, le relais a été
pris par l’activité industrielle (Révolution industrielle). De nos jours,
l’économie est très fortement marquée par le développement des activités de
services.
Le secteur secondaire
Le secteur secondaire regroupe
toutes les activités artisanales et
industrielles (dans les ateliers et
les usines). Ses produits sont le
résultat de transformations profondes des matières premières.
Ces transformations s’effectuent
souvent en plusieurs étapes. La
transformation du minerai en lingots de métal; du lingot en
plaques de tôle; des plaques de
tôle en carrosserie automobile,
etc.
Dans l’économie moderne, de
nombreuses activités de service sont aussi pratiquées
dans le secteur secondaire:
recherche de marchés, promotion des ventes, développement de nouveaux produits,
conception et contrôle de
la production assistée par
ordinateur, contrôle de qualité, etc. C’est pourquoi certains économistes parlent
de «tertiarisation» du secteur secondaire.
1.Classer les activités suivantes dans
leur secteur respectif:
Primaire Secondaire Tertiaire
horlogerie
exploitation de la forêt
assurances
coiffure
menuiserie
imprimerie
culture de la vigne
construction de route
architecture
construction de bâtiments
élevage
commerce
pêche
poste
métallurgie
banque
culture du sol
Le circuit économique
27
3. L’ENTREPRISE
D’où vient la richesse ?
De la nature ou de l’activité des hommes ?
UTILITÉ ET VALEUR
ÉCONOMIQUE
Une matière première reste
sans valeur lorsqu’elle n’est
pas exploitée. Prenons
l’exemple d’un gisement de
pétrole. Ce n’est que dès
qu’on l’utilise et qu’on le
transforme qu’il devient une
richesse : il acquiert de la
valeur. Le pétrole devient
carburant et huile pour les
automobiles, composant de
matières plastiques, etc.
A leur tour, ces produits
deviennent source de
richesses supplémentaires,
car les possibilités d’utilisation de matière première
ont été augmentées. La
richesse née de ce pétrole
augmente encore lorsque
les produits finis sont distribués (distribution de
gros, stations-service).
Voici deux pays : la Suisse et le Brésil, ainsi qu’une liste partielle de
richesses naturelles :
– forêts
– gisements de matières premières (fer, bauxite, manganèse, or)
– gisements de pétrole
– cultures de café, de cacao, de canne à sucre
Dans le tableau ci-dessous, inscrire dans la colonne du pays concerné le
nom des richesses naturelles qu’on y trouve.
Voici le montant du revenu annuel par habitant de ces deux pays (2007) :
9700 $, 67 223 CHF
Attribuer le montant correct au pays concerné.
Suisse
Brésil
Richesses naturelles
Richesses naturelles
Indice de richesse économique
Revenu annuel par habitant :
Indice de richesse économique
Revenu annuel par habitant :
Constatations
38
L’entreprise :
la création de la
richesse
Les entreprises sont des unités de production; c’est en leur sein que se
prennent les décisions de production et que se crée la richesse.
Dans tous les systèmes économiques, c’est l’entreprise qui combine les
facteurs de production (ressources naturelles, travail, capital, créativité)
en vue de produire ou d’échanger des biens (produits et services) et de
satisfaire les besoins.
Chaque entreprise est désignée par sa raison sociale (c’est son nom) qui
peut être le nom de son ou de ses propriétaires, un nom qui rappelle ses
activités ou même un nom de fantaisie.
Les entreprises sont présentes dans tous les secteurs de la vie économique :
– secteur primaire :
– secteur secondaire :
FACTEURS DE
PRODUCTION
On a déjà pu constater que
les facteurs de production
(ressources naturelles, capital, travail) étaient les éléments essentiels du circuit
économique. Aux yeux de
nombreux économistes modernes, cette liste de trois
facteurs de production est
incomplète. Il convient d’y
ajouter un quatrième facteur : la créativité. Il ne suffit pas, en effet, de réunir
des matières premières,
des capitaux et de la maind’œuvre pour que se développe une activité économique. Encore faut-il qu’un
en tre p re n e u r e t s o n
équipe prennent l’initiative, le risque et la responsabilité de créer pour
qu’une production apparaisse.
exploitations agricoles
entreprises industrielles
ou artisanales
Les facteurs de
production
– secteur tertiaire :
entreprises commerciales,
banques, assurances, etc.
L’entreprise
39
d’influencer les quantités sur le marché, il est dit «marchand» et se
range dans les sociétés non financières, S11.
Si la production est écoulée à
des prix non marchands, elle
sera attribuée aux institutions
sans but lucratif au service des
ménages (ISBLSM), groupées
dans le secteur S15. Font partie de ce secteur, entre autres,
les œuvres caritatives, les partis politiques, les syndicats et
les associations de consommateurs ou de locataires.
Le secteur ménages S14
englobe les individus dans leur
fonction de consommateurs.
Le compte de biens et services (C0)
LES RESSOURCES 1
Source : Office fédéral de la statistique, Le système de comptabilité nationale. OFS, Neuchâtel 2008, pp. 23, 25.
La production (P1) est
l’activité exercée sous le
contrôle et la responsabilité d’une unité institutionnelle qui combine les
ressources (main-d’œuvre,
capital) pour fabriquer des
biens ou fournir des biens.
Ne font pas partie de la
production les processus
purement naturels sans
intervention ou contrôle
humain. C’est ainsi que l’accroissement sauvage des
stocks de poissons dans les
eaux internationales ne
constitue pas une production, au contraire d’une pisciculture.
Dans la production, on distingue la production marchande, à savoir la production
écoulée ou destinée à être
écoulée sur un marché, la
production pour usage final
propre et la production non
marchande, c’est-à-dire la
production qui est fournies à
d’autres unités soit gratuitement, soit à des prix économiquement non significatifs.
LES EMPLOIS 1
La consommation intermédiaire (P2) est égale à la
valeur des biens et services utilisés comme entrées au cours
de la production. Ceux-ci sont
1
56
Une introduction à la théorie et à la pratique des Comptes nationaux, Office
fédéral de la statistique, Neuchâtel,
2003
Les secteurs et sous-secteurs répertoriés dans le tableau de la page 55
reflètent les activités de l’économie suisse. Dans les statistiques officielles,
ces activités sont comptabilisées dans le compte C0 de biens et services.
Compte de biens et services (C0)
Emplois
P2
P3
P5
P6
Ressources
Consommation intermédiaire
Dépense de consommation finale
Formation brute de capital (FBC)
Exportations de biens et services
Total
P1
P7
D21
D31
Production de biens et services
Importations de biens et services
Impôts sur les produits
Subventions sur les produits
Total
Le compte C0 met en regard les
ressources et les emplois (tableau
ci-contre). Les ressources renvoient à tout ce qui est produit
dans le pays et à tout ce qui est
utilisé. Les emplois désignent la
manière dont ces ressources sont
employées.
Le compte des biens et services
est toujours en équilibre. Il ne
dégage donc aucun solde. La raison en est simple : chaque activité économique met en jeu deux
parties, un consommateur et un
producteur.
Supposons que M. Blanc donne
Fr. 15.– à David pour passer la
tondeuse dans son jardin. David
offre ses services que M. Blanc
achète. Il gagne Fr. 15.– que
M. Blanc dépense. Le PIB a donc
augmenté de Fr. 15.–, qui doivent être comptabilisés à la fois
dans la rubrique emplois et dans
la rubrique ressources.
soit transformés, soit entièrement consommés au cours du
processus de production. Les
principales composantes de la
consommation intermédiaires
sont la consommation de marchandises et de matières premières, les dépenses d’énergie,
la location et frais d’entretien
et les frais de bureau.
La dépense de consommation finale (P3) représente la
valeur des biens et services
utilisés pour la satisfaction
des besoins individuels (P31)
ou collectifs (P32). Acheter
un bien est, par exemple, un
acte du consommation final.
La formation brute de capital (P5) comprend les biens
d’équipement, les construction, la variation des stocks
ainsi que les acquisitions
(moins cessions) d’objets
de valeur.
L’équilibre entre emplois et ressources
Cet équilibre n’est que l’application d’une des équations de base de la théorie
macroéconomique :
P+M=C+I+X
où P = production, M = importations, C = consommation, I = investissements et
X = exportations.
Relations économiques
nationales et internationales
57
TABLE DES MATIÈRES
1. L’INDIVIDU ET SES BESOINS
–
–
–
–
–
–
Les besoins
Les biens matériels et les services
La naissance du marché et la formation des prix
Production et revenus
L’épargne
Du producteur au consommateur: la distribution
4
7
9
16
18
19
2. LE CIRCUIT ÉCONOMIQUE
–
–
–
–
–
–
Echanges et division du travail
Les secteurs de l’économie
Monnaie et crédit
Les agents économiques
Le circuit économique
Les flux entre agents économiques
23
27
29
32
33
34
3. L’ENTREPRISE
–
–
–
–
–
–
–
–
D’où vient la richesse?
L’entreprise: la création de la richesse
Les formes de l’entreprise
Le patrimoine de l’entreprise et son financement
La vie de l’entreprise
De l’artisanat à la production de masse
Quelques instruments du marché
Le marché des changes
38
39
40
43
46
48
49
53
4. RELATIONS ÉCONOMIQUES
NATIONALES ET INTERNATIONALES
– La mesure de la croissance
– La définition du PIB
– Le calcul du produit intérieur brut
– Le PIB d’un point de vue critique
– Le biais de l’inflation
– L’indice des prix à la consommation
– Les déterminants de la croissance
– La croissance moderne
– Les facteurs de production
– Le soutien à la croissance
– La mondialisation de l’économie
– Les fluctuations de l’économie
– La question des cycles économiques
– Les modes de fonctionnement du capitalisme au XXe siècle
– La croissance et le développement
– La croissance en perspective
– Le développement humain en perspective
– L’interdépendance entre croissance et développement
5. INDEX
55
55
58
60
61
62
66
67
68
69
75
77
77
81
89
89
91
95
98
Table des matières
101
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