croissance - Institute for Environmental and Legal Studies

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Institute for Environmental and
Legal Studies
Notre civilisation durant le 21ème siècle:
Quelles Perspectives?
Notre civilisation
Un système d’accummulation de richesses
et de capital grâce à l’industrie et au
commerce
Le capital peut être financier, foncier,
appareil productif, humains, etc…
Le PIB
L’accummulation de richesses:
C’est l’échange de biens et de services
Cela génère le P.I.B. (Produit Intérieur Brut)
Notre Exigence!!!
Toujours plus de biens matériels
Toujours plus de services
Donc un PIB toujours plus important qui doit
croître
IL EST EXPANSIONISTE
La Croissance!!!
La croissance économique c’est la
croissance du PIB.
Et cela pour toujours car nous exigeons
toujours plus.
Cette Croissance est éternelle
Le programme social
Buy – Spend – Consume
Buy – Spend – Consume
Buy – Spend – Consume
Buy – Spend – Consume
Buy – Spend – Consume
Buy – Spend – Consume
Buy – Spend – Consume
Buy – Spend – Consume
Tout le monde est d’accord
TOUT le monde est d’accord
Il faut un minimum de 5% de croissance
économique par an
La croissance de 5% par an
Le PIB double tout les 15 ans!!!
En 100 ans le PIB serait 130 fois plus
important qu’aujourdhui
Les conséquences de la
croissance
Imaginez Maurice suite à 5% de croissance
économique pendant 100 ans :
Le PIB serait 130 fois plus important que
maintenant,
On aurait besoin de 130 fois plus d’énergie,
de ressources naturelles,
On génèrerait 130 fois plus de pollution, de
déchets.
Les conséquences de la
croissance éternelle
Dans 100 ans, on aurait 130 fois plus de
véhicules, de touristes, d’usines, de
magasins, de Mare Chicose,
d’incinérateurs!!!
Ceci est TOTALEMENT absurde.
Le discours dominant
Pourtant la croissance éternelle EST le
discours dominant.
Ce discours est absurde
Notre système économique
éternellement expansioniste, basé sur la
croissance pour toujours, est
TOTALEMENT ABSURDE!!!
Notre système économique
Eternellement Expansioniste
ne connaît aucune limite
Donc TOUTE la nature doit y passer
Alors pourquoi s’étonner qu’on veut TOUT
privatiser,îlots, lagons, forêts, pour créer
des “richesses”?
Les Limites…
Pourtant cette expansion va se heurter aux
limites physiques de la Terre.
Limites énergetiques, de ressources
naturelles et de capacité d’absorption de
pollution.
Quelles sont les limites?
Certaines limites sont maintenant bien en
vues
Pétrole, terres fertiles, eaux
Le pétrole et les transports
Irremplacable pour les transports modernes.
70% du pétrole est utilisé dans 95% des
systèmes de transports modernes.
Le pétrole et l’agriculture
L’agriculture moderne totalement
dépendante sur le pétrole
Fertilisants – pesticides
machines agricoles
Champs cultivés – Fermes – Usines –
Supermarchés - Consommateurs
Le Pétrole
D’origine fossile – non renouvelable – stocks
décroissants
La production va atteindre un maximum
(2005 – 2015) pour ensuite décliner
Le Déclin du Petrole
Les conséquences du declin
Réduction dans les transports modernes
Donc impacts économiques importants
Systèmes agricoles industriels moins
performants
Donc sécurite alimentaire inexistante
Les réponses
Une décroissance économique conviviale:
réduction de la consommation !!!
Une économie non-expansioniste basée sur:
L’agriculture organique / biologique
Les énergies renouvelables
Le recyclage
VERS UNE SECURITE
ALIMENTAIRE
• Nous vivons dans un modèle économique basé sur la
croissance.
• On nous dit que le moteur de cette croissance est la
consommation.
• En vérité le moteur est la surconsommation et le gaspillage.
• Pour pouvoir répondre a cette surconsommation il faut une
production industrielle des produits alimentaire. Ce qui a
pour conséquences:
• 1. Un asservissement à un modèle technologique spécifique.
• 2. Une utilisation intensive des ressources naturelles et une
dégradation accrue de l’environnement.
• 3.Une pollution au moins égale à cette surconsommation et
au gaspillage.
• 4.Une perversion des moyens de production par des
inventions pour rendre la production plus efficiente: les
insecticides, pesticides, fongicides et les antibiotiques et
autres hormones de croissance. N’oublions pas les OGM.
• Résultat de ces perversions: La maladie de la vache folle, de
la langue bleue, la fièvre aphteuse etc….
• Autre conséquence: Une confiscation de nos libertés et des
moyens de production traditionnels par le biais de la
technologie :invention des semences OGM et de type F1
( hybride). Une dépendance totale aux hydrocarbures et
autres intrants chimiques.
• Une dégradation et un appauvrissement des sols qui ne
peuvent plus produire que par des injections massives
d’engrais chimiques et une irrigation intensive. Ce qui
emmène vers une salinisation et une désertification
progressive des sols.
• Une délocalisation des lieux de production, c’est-à-dire que
nos aliments doivent voyager plus pour arriver dans nos
assiettes. Augmentant ainsi notre dépendance sur le pétrole.
• Un idéal de vie qui isole de plus en plus les humains de la
terre nourricière et accroît leur dépendance de la production
industrielle.
• Une modification de nos habitudes alimentaires: Vers le fast/
junk food.
COMMENT
VIVRE AUTREMENT ?
• Avoir une alimentation saine sans gaspillage.
• Une réduction de notre dépendance en alignant notre
consommation sur notre production.
• Une alimentation saine veut surtout dire le recyclage de nos
déchets et le compostage.
• Eviter les intrants chimiques et une irrigation massive par le
biais, notamment, du compost.
• Une production de proximité.
• Une pratique semencière saine en allant vers les semences
reproductibles et rustiques.
• Un réalignement de nos goûts alimentaires par rapport à nos
possibilités de production.
• Une pratique d’échange de produits et de semences.
• Vers une dépendance zéro de la machine (pétrole).
• Une pratique communautaire de l’agriculture – Solidarité –
échange – regroupement.
SURVIVRE AU DEVELOPPEMENT
PAR LA
DECROISSANCE ECONOMIQUE
_____________________________________
Ce que l’on désire maintenant, ce que le
monde entier recherche, c’est l’aisance, le
confort qui apporte la satisfaction de tous
les sens. Par conséquent, le monde va au
devant d’un esclavage spirituel tel qu’il n’en
a encore jamais connu.
Friedrich Nietzsche
(1844-1900)
La Faune de l’île Rodrigues décrite par
François LEGUAT
en 1690
…
Il y a dans cette île une si grande abondance de tortues que l’on en voit
quelques fois des troupes de deux ou trois mille ; de sorte que l’on peut faire
plus de deux cents pas sur leur dos ou sur leur carapace pour parler
proprement, sans mettre le pied à terre. Elles se rassemblent vers le soir dans
les lieux frais et se mettent si près l’une de l’autre qu’il semble que la place en
soit pavée.
…
Le Lamantin, que d’autres nations appellent manati pour dire ayant des mains,
se trouve aussi en grande quantité dans les mers de cette île, et paraît par
troupes nombreuses. … Nous prenions ce poisson fort facilement. Ils
paissaient par troupeaux comme des moutons, à trois ou quatre pieds d’eau
seulement , et quand nous entrions au milieu d’eux, ils ne fuyaient point,
tellement que nous pouvions choisir celui que nous voulions, le tirer à bout
touchant avec un fusil, si bon nous semblait, ou nous jeter sur lui à deux ou trois, sans
armes, et le traîner à force de bras sur le rivage. Nous en trouvions quelquefois trois ou
quatre cents qui paissaient l’herbe au fond de l’eau, et ils étaient si peu effarouchés que
souvent nous les tâtions pour choisir le plus gras ; nous leur passions une corde à la
queue pour les tirer hors de l’eau.
...
Des hommes avides et ignorants, ne pensant que pour eux-mêmes, ont
ravagé l’île, en détruisant les bois par le feu, empressés de faire, aux
dépens de la colonie, une fortune rapide, ils n’ont laissé à leurs
successeurs que des terres arides abandonnées par les pluies et exposées
sans abri aux orages et à un soleil brûlant.
La nature a tout fait pour l’Isle de France : les hommes y ont tout détruit. Les
forêts magnifiques qui couvraient le sol, ébranlaient autrefois, par leur
mouvements, les nuages passagers, et les déterminaient à se résoudre en
une pluie féconde. Les terres qui sont encore en friche, n’ont pas cessé
d’éprouver les mêmes faveurs de la nature ; mais les plaines qui furent les
premières défrichées, et qui le furent par le feu, sans aucune réserve de
bois pour conserver au moins de l’abri aux récoltes, et une communication
avec les forêts, sont aujourd’hui d’une aridité surprenante, et par
conséquent beaucoup moins fertiles ; les rivières mêmes, considérablement
diminuées, ne suffisent pas toute l’année à abruever leurs rives altérées ; le
ciel, en leur refusant les pluies abondantes ailleurs, semble y venger les
outrages faits à la nature et à la raison.
Presque toutes les terres de cette île sont concédées, sans économie, sans
discernement, sans principes ; mais enfin elles sont concédées, et toutes
les terres peuvent à peine nourrir leurs habitants.
Encore quelques années de destruction, et l’Isle de France se sera plus
habitable ; il faudra l’abandonner.
Discours prononcé en 1767 par Pierre POIVRE, à son arrivée à l’Isle de
France, aux habitants de la Colonie assemblés au Gouvernement.
Contrairement à la légende et aux dépliants
touristiques, Maurice et Rodrigues sont donc
des îles extrêmement dévastées et dégradées
écologiquement, et ce, depuis plus de 250 ans !
Pourquoi en est-on arrivé là ???
Parce que le pillage des ressources naturelles a
toujours été considéré, par les hommes de
pouvoir, comme NECESSAIRE à leur survie et à
leur enrichissement. Grâce à une subtile
propagande, la grande majorité des hommes
contemporains a fini par accepter de vivre dans
un monde dévasté et d’être ainsi dépossédés
des beautés et richesses du monde.
L’humanité s’est laissée convaincre que ces
dévastations n’en étaient pas réellement.
Ces bouleversements environnementaux étaient
« nécessaires » au mieux-être matériel et à
l’enrichissement des populations, a-t-on
prétendu.
La justification idéologique actuelle de ces
dévastations écologiques a pour noms :
« Croissance économique »
« Progrès social »
« Productivisme »
« DEVELOPPEMENT »
Aujourd’hui, “To develop an area signifie détruire
radicalement toute végétation naturelle dans la
zone en question, recouvrir le terrain ainsi dégagé
de béton ou, dans le meilleur des cas, de gazon
pour parc à voitures, si par hasard il restait un
morceau de place, le consolider par un mur de
béton, régulariser les petits cours d’eau par des
barrages ou, si possible, les canaliser, infester le
tout de pesticides et le vendre ensuite le plus cher
possible à quelque consommateur urbanisé et
abruti.”
Konrad LORENZ
L’Homme en péril , Paris, Flammarion, 1975
Notre imaginaire est aujourd’hui
totalement colonisé par l’idéologie du
«développement économique».
Il est quasiment impossible de débattre de
la pertinence à long terme du
«développement» et de la «croissance».
Les élites intellectuelles ont démissionné.
La «pensée unique» empêche la société
d’accéder à des idées et des projets
sociaux opposé à l’idéologie de la
«croissance».
Pourtant l’équation physique suivante
devrait nous faire réfléchir.
Un enfant de 5 ans peut la comprendre :
Comment une planète aux
ressources naturelles FINIES et
LIMITEES pourrait-elle suffire à la
démesure productiviste et aux
prétentions INFINIES de
l’idéologie économique de la
«croissance» ?
Au train où elle va, la
consommation mondiale
aurait besoin de trente
planètes Terre à l’horizon
2030
Pour contourner la conclusion évidente de cette
équation, les idéologues de la croissance vont
tenter par des ILLUSIONS et des MENSONGES
de rassurer le grand public. Devant l’ampleur
des catastrophes qui se profilent à l’horizon,ils
prétendent que :
- la SCIENCE apportera des SOLUTIONS
- on pourra à la fois protéger l’environnement et
continuer à fonctionner dans un système
économique “croissanciste”.
- si tout va mal c’est parce que nous ne sommes
pas encore assez “croissanciste”. Il faudrait
encore et toujours augmenter notre productivité
et notre compétitivité pour améliorer la qualité de
notre environnement.
•
•
•
•
•
PETITE PARENTHESE IMPORTANTE :
Tout manuel d’économie commence par affirmer que pour
produire il faut associer deux facteurs principaux de
production que sont le capital et le travail. C’est sur cette
évidence apparente que libéralisme et marxisme ont
construit l’idée d’une infrastructure économique
déterminante.
Pourtant , il y a, non pas deux facteurs principaux de
production, mais TROIS : la nature, le travail et le capital. La
nature occupant d’ailleurs la première place dans ces trois
facteurs.
Il nous faut absolument remettre en question le postulat
libéral et marxiste et considérer l’absolue nécessité de
prendre en compte la nature comme troisième et plus
important facteur de production de richesse, et donc
considérer aussi l’absolue nécessité de préserver :
1/ les ressources écologiques alors qu’elles sont
considérées actuellement comme sans valeur économique,
2/ l’abondance, que cette nature a toujours prodigué aux
êtres vivants.
Présenté comme la solution aux problèmes du Sud, le
«développement» n'est souvent qu'un autre visage de
l'occidentalisation du monde.
Pour tenter d'en conjurer magiquement les effets négatifs, on est
entré dans l'ère des développements «à particule». On a vu des
développements «auto-centrés», «endogènes», «participatifs»,
«communautaires», «intégrés», «authentiques», «autonomes et
populaires», «équitables» sans parler du développement local, du
micro-développement, de l'endo-développement et même de
l'ethno-développement ! Les humanistes canalisent ainsi les
aspirations des victimes. Le développement durable est la plus
belle réussite dans cet art du rajeunissement des vieilles lunes. Il
constitue un bricolage conceptuel, visant à changer les mots à
défaut de changer les choses, une monstruosité verbale par son
antinomie mystificatrice. Le «durable» est alors ce qui permet au
concept de survivre.
Qu'il soit « durable », « soutenable » ou « endogène », il s'inscrit
toujours, de manière plus ou moins violente, dans la logique
destructrice de l'accumulation capitaliste. Il signifie inégalités,
destruction de l'environnement et des cultures. Pourtant, des
solutions peuvent être imaginées, qui prennent en compte la
diversité du monde et s'appuient sur les expériences, menées ici ou
là, d'économie non marchande.
Tous les « développements » à l’occidentale sont liés à
des « valeurs » qui sont le progrès, l'universalisme, la
maîtrise de la nature, la rationalité quantifiante. Ces
valeurs, et tout particulièrement le progrès, ne
correspondent pas du tout à des aspirations
universelles profondes. Elles sont liées à l'histoire de
l'Occident et recueillent peu d'écho dans les autres
sociétés. Les sociétés animistes, par exemple, ne
partagent pas la croyance dans la maîtrise de la nature.
L'idée de développement est totalement dépourvue de
sens et les pratiques qui l'accompagnent sont
rigoureusement impossibles à penser et à mettre en
oeuvre parce qu'impensables et interdites. Ces valeurs
occidentales sont précisément celles qu'il faut remettre
en question pour trouver une solution aux problèmes du
monde contemporain et éviter les catastrophes vers
lesquelles l'économie mondiale nous entraîne.
Si nous voulons que la dévastation écologique
de la planète ainsi que la désagrégation des
sociétés humaines cessent, nous devons donc
absolument remettre en question le modèle
économique dans lequel nous fonctionnons.
On ne peut pas se prétendre “écologiste” ou
“défenseur de la nature et du patrimoine”, sans
remettre en question le système économique
dominant de croissance infinie.
Sans
changement
fondamental
de
nos
habitudes prédatrices et gaspilleuses des
ressources de la planète, nous allons à la
catastrophe planétaire.
Une AUTRE forme de vie en société, un
autre modèle économique qui permette
de refonder le droit des peuples à
disposer d’eux-mêmes, doit remplacer
le plus vite possible celui dans lequel
nous vivons aujourd’hui.
La crise énergétique pétrolière est
plutôt une bonne nouvelle puisqu’elle
va nous obliger à vivre AUTREMENT.
Décroissance
Distributisme
Abondancisme
ne sont que des potentialités, des pistes
de réflexion, des propositions
d’innovation sociale, des « mots »
pour essayer de sortir de la pensée
unique économisciste et utilitariste
La "décroissance" sous-entend
un changement de culture. Il
s'agit en effet de passer d'une
société aux besoins infinis,
disproportionnés par rapport aux
ressources et injustement
répartis, à une société dont les
besoins seraient "justes" au
double sens de justice sociale et
d'adéquation au capital planétaire
disponible.
LA DECROISSANCE ECONOMIQUE
Qu’est-ce que cela pourraît être, mais pas
seulement ?
1/ la fin du gaspillage des ressources planétaires
2/ la fin de la répartition inégalitaire des richesses
et la fin des profits monétaires nous obligeant à
toujours plus de productivité
3/ la valorisation d’un mode de vie basé sur la
sobriété ludique et festive ainsi que sur le
raffinement culturel
4/ le respect de la Nature parce que NOUS
SOMMES CETTE NATURE
5/ la prise en compte réelle de l’avenir des
générations futures
LE DISTRIBUTISME
Un système d’échange monétaire basé sur les réels
besoin des sociétés humaines et détaché du
système financier international actuel.
Les profits monétaires y seraient impossibles.
La monnaie serait en partie «fondante», c’est-à-dire
impossible à accumuler puisque perdant de sa
valeur dans le temps.
Les banques n’auraient plus le privilège d’émettre
de la monnaie avec intérêt.
En créant de l’argent sans intérêt, les banquiers
n’en feraient que mieux leur métier, et pour un profit
humain et planétaire sans commune mesure avec
ce qui se passe aujourd’hui.
A mesure que la grande industrie se développe, la création
de la richesse vraie dépend moins du temps et de la quantité
de travail employés que de l’action des facteurs mis en
mouvement au cours du travail, dont la puissante efficacité
est sans commune mesure avec le temps de travail
immédiat que coûte la production ; elle dépend plutôt de
l’état général de la science et du progrès technologique,
application de cette science à la production...
Lorsque, dans sa forme immédiate, le travail [humain]aura
cessé d’être la grande source de la richesse, le temps de
travail cessera et devra cesser d’être la mesure du travail…
La distribution des moyens de paiement [dont les
revenus des particuliers font partie] devra correspondre
au volume de richesses socialement produites et non au
volume de travail fourni.
Karl Marx, extrait des Grundrisse – 1850
Il faudra donc chiffrer les richesses et distribuer la
contrepartie monétaire aux usagers, comme le
proposent les distributistes depuis Bellamy (1888).
Le seul objectif politiquement et
écologiquement sérieux
- Créer des richesses sans en attendre de
profits monétaires et distribuer les moyens
d’échange proportionnels.
- Inventer un Marché qui serait un lieu de
comparaisons libres entre de multiples
expériences.
(Le Marché, sous sa forme actuelle, n’autorise
ces expériences et ne juge leur intérêt qu’en
fonction des profits monétaires qu’elles
peuvent engendrer. Leur intérêt sur d’autres
aspects {social entre autres} n’intéresse pas le
Marché tel qu’il fonctionne aujourd’hui.
Si le Thermomètre est
mauvais,
mieux vaut en changer !
TRAVAILLER MOINS
POUR
COMPRENDRE PLUS
BUY SMALL
THINK BIG
Quelques adresses Internet :
www.decroissance.org
www.lalignedhorizon.org
http://economiedistributive.free.fr
http://1libertaire.free.fr/SLatouche41.html
- Quelques titres de livres :
Le Pari de la Décroissance - Serge Latouche - Fayard
Survivre au développement - Serge Latouche – Mille et une nuits
La Fin du Développement - François Partant - Actes Sud-Babel poche
Que la Crise s’aggrave ! - François Partant - Parangon
Fragilité de la Puissance - Alain Gras - Fayard
Quand le développement crée la pauvreté - Héléna Norberg-Hodge - Fayard
Le Bluff Technologique - Jacques Ellul – Hachette Poche
- Emissions radio disponibles sur CD
- Films disponibles sur DVD
Contact : Yves PICTHEN
[email protected]
Tél : 454.23.72
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