Le nerf de
la guerre...
1. Apparemment, dans certains centres
les cliniciens ont changé le traitement
s que la charge virale est redevenue
d é t e c t a b l e .
mensuel d’information sur les traitements du VIH/sida et des co-infections novembre 2002 no106 3 , 0 5¤
1
i n fo
t r a i t e m e n t s
I N F O R M A T I O N
S O U T I E N
S U P P O R T
E D I T O R I A L
106
par Eric Deliens
A t . t r e s o r i e r @ w a n a d o o . f r
par Eric Deliens
A t . t r e s o r i e r @ w a n a d o o . f r
0143676600
0 1 4 3 6 7 3 7 0 0
h t t p : / / w w w . a c t i o n s -
t r a i t e m e n t s . o r g
A t @ a c t i o n s -
t r a i t e m e n t s . o r g
3 6 1 4 H I V I N F O
0 1 4 3 6 7 0 0 0 0
NOUS CONTACTER
F A X
W E B
E . M A I L
M I N I T E L
LIGNE INFO VIH
N E U R O P A T H I E S
A la découverte
du neurone du
s é r o p o s i t i f
1
EMBOLIE PULMONAIRE
Pas de bol,
des emboles...
4
E N Q U E T E
V e s p a, ou le
devenir des
personnes atteintes
par le VIH
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G I G A - T H É R A P I E S
Echec et
m u l t i - r é s i s t a n c e s
Une réponse...?
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L I V R E
L ’ o b s e r v a n c e
en pratique
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LA VIE DA.T.
Du sida et des
c h i f f r e s
1 0
S O L I D A R I T É
Parrainer les
o r p h e l i n s
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I N F O T R A I T E M E N T S N ° 1 0 6 N O V E M B R E 2 0 0 2
Dans nos associations, quelles ques soient les formidables énergies
.déployées par les bénévoles et adhérents, il est un moment où le
pragmatisme financier rappelle son Ordre. Dans un monde qui est
celui du commerce, sans argent, pas de vie !
Des centaines d’associations mobilisées sur le Champ de Mars, à l’appel de l’UNALS,
de la FNARS et de la FNH-VIH en ont fait l’amer constat : notre Trésor Public ne
répond plus. Il y a longtemps déjà qu’on le savait le plus mauvais payeur du pays
mais cette fois la coupe est vide... Comment encore oser parler de solidarité dans des
conditions pareilles ? Comment encore oser porter le mot fraternité sur nos frontons
publics ? Et que dire de la violence que l’Etat véhicule par son attitude ? Il faut que
les pouvoirs publics l’entendent : la vie associative républicaine a ses conditions et
l’argent en est une, la solidarité a un coût et elle exige un soutien politique fort.
L’engagement associatif est une leçon d’humilité. Actions Traitements, après plus de
10 ans d’existence et de service aux plus démunis et souffrants, est aujourd’hui en
proie aux difficultés que connaissent de nombreuses associations. Si seulement
l’épidémie était vaincue ! Mais nous en sommes encore loin et vous le savez tous.
J’appelle chacune et chacun à nous témoigner directement son attachement en
adressant un don ou en souscrivant un abonnement. À l’heure où la solidarité
semble vaciller, osez affirmer vos choix ! Donnez !
A la découverte du neurone
du séropositif
Pourquoi partir à la dé -
couverte du neurone et
de son fonctionnement ?
Parce qu’il s’agit dune
structure anatomique
essentielle et fragile,
vulrable aux agres -
sions du virus VIH et
des médicaments
NEUROPATHIES PERIPHERIQUES
De nombreuses
p e r s o n n e s
atteintes par le
VIH le savent,
d o i v e n t
apprendre à vivre avec ce quon
appelle les «neuropathies
périphériques», et essaient, avec
l’aide de leurs médecins, de trouver
la prise en charge la mieux adaptée à
leur cas.
Rappel anatomique
Un petit cours d’anatomie simplifiée
est utile pour mieux comprendre le
rôle de ces cellules…
par Odile Vergnoux
C o o r d i n a t i o n . s c i e n t i fiq u e @ a c t i o n s - t r a i t e m e n t s . o r g
Le neurone sensitif (celui qui est
le plus souvent atteint dans
linfection à VIH) capte les
informations au niveau de la
peau, ou des organes internes
(viscères, articulations…) et les
conduit par un long filament -
laxone - jusquau corps de la
cellule, avec son noyau, situé
dans un renflement de la racine
nerveuse, le ganglion spinal ou
sensitif, près de la moelle
épinière (dans la colonne
vertébrale). Une connection a
lieu avec un autre neurone
sensitif qui remonte jusquau
cerveau, là où se fait le décodage
et l’interprétation des sensations,
en fonction du vécu de la
personne.
En fait les axones des neurones
sensitifs sont de deux types, l’un
de gros calibre véhiculant des
sensations “fines”
(reconnaissance des formes, des
textures au toucher par
exemple), qui est protégé par une
gaine isolante composée de
lipides et protéine (myéline),
l’autre plus simple et plus grêle
véhiculant les sensations plus
primitives, telles le chaud, le
froid, la douleur.
La gaine de myéline protège le
neurone en continu, sauf aux
points d’interconnection où cette
gaine est interrompue,et qui
constituent donc des points de
vulnérabilité particulière.
Il existe de plus de nombreuses
interconnections en seau entre
les fibres sensitives transportant
les sensations venant des
différents étages de
l’organisme jusqu’à la moelle
épinière, ce qui explique qu’une
douleur perçue en un point de la
peau puisse en fait être ressentie
comme venant d’un territoire
plus vaste.
Les sensations sont transmises
par l’influx nerveux , qui est tout
simplement une sorte de
phénomène électrique généré par
la membrane du neurone, et qui
se transmet ensuite
spontanément tout au long de
l’axone.
Il existe aussi des flux de
constituants cellulaires, qui, s’ils
sont endommas, perturbent le
fonctionnement du neurone et de
linflux nerveux. Le nerf nest
pas en contact direct avec le tissu
avoisinant : il y a une sorte de
zone tampon entre les deux
(périnèvre), qui par malheur
retient aussi les substances
toxiques et les déchets.
Les neurones sont irrigs par
des vaisseaux sanguins dont la
paroi est en principe étanche,
sauf en des points précis du
système (le ganglion sensitif
se trouve le corps du neurone
périphérique ), ou dans le tronc
nerveux lui-même si la paroi de
ce vaisseau est altérée,
permettant la sortie de molécules
potentiellement toxiques ou de
cellules agressives
(macrophages).
Les atteintes du neurone
périphérique peuvent porter sur
le corps de la cellule (au niveau
du noyau, ou de son
métabolisme, en particulier dans
les mitochondries, qui sont la
centrale énergétique de la
cellule), ou sur le câble
(l’axone).
Dans le cas le plus fréquent,
l’atteinte commence vers l'aval et
remonte ensuite le long de la
fibre nerveuse ; lextrémi du
neurone dégénère, mais a
tendance à repousser, avec
formation d’un petit bouton de
régénération, qui tend à aller de
nouveau vers sa cible, le
récepteur sensitif. Ce bouton est
hyperexcitable, et génère un
excès d’influx nerveux et donc de
sensations douloureuses.
La gaine de myéline dégénère s’il
y a une atteinte de l’ axone ; elle
disparaît ou peut se régénérer
avec une épaisseur plus fine.
Lattaque peut aussi se situer
d’emblée au niveau de la gaine
de myéline, et l’axone se trouve
plus ou moins nu et se rétracte.
Il y a donc beaucoup
d’interactions entre l’axone et
son enrobage.
Les neuropathies périphériques
qui apparaissent chez les
personnes infectées par le VIH
sont principalement celles qui
sont liées à l’infection virale elle-
même, et celles qui sont liées à
une toxicité médicamenteuse des
antirétroviraux.
Il n'y a pas dans la nature des
symptômes ressentis par le
patient et observés par le
médecin de facteur net qui
permet de faire la différence
entre l'une ou l'autre cause, ce
qui explique la difficulté de
prendre en charge ces troubles
dans certains cas.
D’autres causes sont également
possibles mais nous ne les
évoquerons pas ici (infection
opportuniste - rarement - ,
diabète, alcoolisme, toxicité
médicamenteuse liée à une autre
famille de molécules).
La description du mécanisme
impliqué dans la neuropathie
périphérique du VIH revient à
une anglaise, Margaret Esiri, qui
Les neuropathies périphériques qui
apparaissent chez les personnes infectées
par le VIH sont principalement celles qui
sont liées à linfection virale elle-même, et
celles qui sont liées à une toxicité
médicamenteuse des antirétroviraux
Chères n e u r o p a t h i e s . . .
.
Structure anatomique essentielle et fragile, les neurones sont vulnérables
aux agressions du virus VIH et des médicaments
NEUROPATHIES PERIPHERIQUES
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I N F O T R A I T E M E N T S N ° 1 0 6 N O V E M B R E 2 0 0 2
par Odile Vergnoux
C o o r d i n a t i o n . s c i e n t i fiq u e @ a c t i o n s - t r a i t e m e n t s . o r g
190, bd de Charonne
75020 Paris
TEL 0143676600 FAX 0143673700
WEB: www.actions-traitements.org
Directeur de la publication
Jean-Marc Bithoun
Rédacteurs en chef
Odile Vergnoux,
Eugène Rayess
Coordinateur scientifique
Odile Vergnoux
Comité de rédaction
Jean-Pierre Fournier,
Eugène Rayess,
Odile Vergnoux,
Marek Korzec,
Pierre-Jean Lamy,
Yves Béhar,
Jean-Marc Bithoun,
Gonzalo Brauchy,
Fabrice Deschamps,
Frank Rodenbourg
Chef d’édition
Eugène Rayess
Réalisation
Actions Traitements
r e n c o n t r e r
P e r m a n e n c e
d ’ i n f o r m a t i o n
sur les traitements
en partenariat avec le CRIPS
les 2èmes et 4èmes jeudi
de chaque mois,
de 18h à 21h30
Prochaines dates :
14 novembre
28 novembre
12 décembre
à la galerie
Au dessous du volcan
8, rue St e croix de la
bretonnerie - 75004 Paris
Tél : 01 42 74 15 43
n o u s
r e n c o n t r e r
I N F O T R A I T E M E N T S N ° 1 0 6 N O V E M B R E 2 0 0 2
a joué un rôle considérable dans
la compréhension du
phénomène.
L’atteinte se fait au niveau du
ganglion nerveux,
précisément la paroi des
vaisseaux sanguins nest pas
étanche : certains globules blancs
infectés par le VIH
(macrophages) peuvent pénétrer
au niveau du neurone, et
favorisent la crétion de
substances (cytokines,
interférons) qui provoquent des
modifications du neurone, ces
modifications entraînant elles-
mêmes son agression par
d’autres cellules, les lymphocytes
CD8 cytotoxiques. Le neurone
n’est pas lui-même infecté par le
VIH, mais présente des
caractéristiques immunologiques
qui stimulent laction de
destruction cellulaire. Ce qui
n’est pas expliq est la raison
pour laquelle, alors que tous les
patients infectés ont,
précocement, ces modifications
au niveau de la connection
nerveuse, peu de personnes
présentent en fait des
symptômes.
Les neuropathies les
directement au VIH ne se
manifestent le plus souvent
qu'après plusieurs années
d'évolution (sauf exception, rares
sont de tels symptômes
apparaissant au stade précoce de
l'infection).
S’il s’agit d’une atteinte toxique
médicamenteuse, plusieurs
mécanismes sont possibles ; les
plus fréquents sont :
- une altération du tabolisme
de la cellule neuronale soit
directement soit au niveau des
mitochondries (toxicité
mitochondriale) ;
- une altération de la gaine de
myéline.
Ces neuropathies toxiques, liées
principalement à certains
médicaments inhibiteurs
nucléosidiques (plus souvent
Zérit, Hivid, Videx) peuvent
apparaître au bout de quelques
semaines ou quelques mois de
traitement, quel que soit le stade
de l'infection à VIH ; l'évolution
en est très variable selon les
personnes, certains patients
pouvant récurer assez vite à
l'arrêt du médicament (quelques
semaines ou mois), d'autres ne
récupérant jamais totalement de
leur atteinte nerveuse : la
réparation du dommage causé au
neurone n'est en effet pas totale,
et la phase de réparation peut
elle-même être douloureuse ; cela
explique que l'on puisse assister
à une aggravation des douleurs
même après l'arrêt du
médicament.
Les douleurs liées aux
neuropathies riphériques sont
essentiellement liées à un excès
d'influx douloureux, les
récepteurs périphériques étant
trop stimulés, car hyperexcitables
(la repousse du neurone
contribue à ce phénomène); à
cela s'ajoute un défaut de
certains mécanismes de filtrage
(normalement les neurones
véhiculant la sensibilité fine,
qualitative, opèrent un certain
degré de filtration des sensations
douloureuses), et des
phénomènes de "courts-circuits"
qui amplifient le passage des
sensations douloureuses d'une
fibre nerveuse à une autre.
Au début, c'est une douleur
localisée, que la personne
parvient à décrire, par exemple
comme une décharge électrique,
une sensation de chaleur ou de
froid, une impression de
fourmillements .
Puis la douleur persiste de façon
plus diffuse, plus permanente,
plus pénible, sans qu'elle soit
forcément facile à décrire.
Dans le système nerveux central
(moelle épinière, cerveau) la
fonction des neurones centraux
se modifie, avec un remodelage
des contacts entre les cellules,
qui rend la sensation
3
NEUROPATHIES PERIPHERIQUES
Une vue
microsco-
pique du
neurone...
a g e n d a
qualité de
v i e
Réunions d’informations
organisées par Actions
Traitements et Sida Info
Service, avec la
collaboration du
Kiosque Info Sida
Prochaine réunion VIH et
qualité de vie au Kiosque
Info Sida 36, rue Geoffroy
l’Asnier, 75004 Paris (M°
Saint-Paul)
jeudi 12 décembre
à 19 h
Ceux qui ont
commencé leur
t r a i t e m e n t
a n t i r e t r o v i r a l
trop t
par Dr Philippe
Clevenbergh
(Hôpital StAntoine à Paris et
médecin généraliste à Paris)
Options pour ceux qui ont
commencé leur multi-
thérapie anti-rétrovirale
trop tôt
Depuis 1996, les seuils de
taux de CD4 et de charge
virale pour la mise sous
traitement des personnes
infectées par le VIH ont
été révisés à plusieurs
reprises à la baisse par les
groupes d’experts.
Quelles implications pour
les personnes qui ont
commencé leur traitement
entre 1996 et 2001 avec
des T4 au dessus de 350
ou entre 200 et 350 ?
Peut-on interrompre le
traitement ?
Pour combien de temps ?
Comment en parler avec
son médecin ?
Quel traitement choisir
quand on doit reprendre ?
Pour tous renseignements,
contacter Jeanne Kouamé
au 01 43 67 20 60
Le neurone nest pas lui-même infecté par
le VIH, mais présente des caractéristiques
qui stimulent laction de destruction
c e l l u l a i r e
Une étude
r é c e n t e
suggère que
les patients
de moins de
50 ans infectés par le VIH
auraient un risque plus élevé de
développer un accident vasculaire
grave par thrombose veineuse.
L’étude basée sur des techniques
dimagerie médicale a mis en
évidence une fréquence
importante d'apparition de
caillots sanguins chez les
séropositifs.
«Les choses ont changé dans le
SIDA et le VIH», affirme le
docteur Peter Smith du Long
Island College Hospital de
Brooklyn, dans une interview à
l’agence Reuters. «Nous ne
voyons pas les mêmes sortes de
problèmes qu'au début de
l'épidémie» Il y a quelques
années, si une personne
séropositive présentait un
essoufflement ou d'autres signes
pulmonaires, un médecin aurait
pensé essentiellement à
Pneumocystis Carinii, ce parasite
responsable de la
pneumocystose, première
maladie opportuniste avant l'ère
des trithérapies, ou il aurait
évoqué une pneumonie
bactérienne. En fonction des
NEUROPATHIES PERIPHERIQUES
I N F O T R A I T E M E N T S N ° 1 0 6 N O V E M B R E 2 0 0 2
douloureuse presque autonome
et auto-entretenue.
Un examen plus poussé (électro-
neuro-myogramme) peut être
utile pour préciser la nature de
l'atteinte du neurone et suivre
l'évolution, avec, rarement,
nécessité de faire une biopsie
neuro-musculaire si on hésite sur
le diagnostic. On mesure la
vitesse de conduction sensitive
mais elle peut être normale
même en cas de neuropathie
périphérique réelle.
Un bilan biologique peut aussi
donner des informations utiles
(dosage des lactates, pyruvates,
CPK) qui peuvent orienter vers
une atteinte mitochondriale ou
musculaire.
La question du traitement de ces
douleurs des neuropathies
périphériques est une des plus
difficiles de la prise en charge des
personnes atteintes par le VIH.
Heureusement, certains
traitements efficaces existent, et
leur choix doit être adapté à la
nature et l'intensité des douleurs.
Les médicaments qui ont fait la
preuve de leur efficacité :
- pour des douleurs de type
électrique ou en éclair : le
Tegretol® (carbamazépine) et son
dérivé le Trileptal® , le Di-hydan®
(phénytoïne), le Lamictal®
(lamotrigine) ou un
neuroleptique (Orap®)
- pour des douleurs “brûlantes”,
“glaçantes” ou à type de
serrement : le Neurontin®
(gabapentine), un antidépresseur
(Déroxat® par exemple) ou le
Rivotril® (clonazépam) à doses
progressives, qui a cependant
linconvénient de provoquer une
somnolence, la Flécaïne
(flécaïnide)
-pour des douleurs intenses, des
anti-douleurs à action centrale :
le Topalgic® (tramadol) ou un
morphinique à dose suffisante
tels loxycodone (Eubine®,
Oxycontin®) ou le fentanyl
(Durogésic®).
Il est bien-sûr important de
traiter énergiquement l’infection
à VIH elle-me, en évitant si
possible tout antirétroviral
potentiellement neurotoxique.
Les corticoïdes (analogues de la
cortisone) peuvent être utiles.
En cas de crampes, l’Hexaquine
et le magnésium marchent (un
peu).
Le rôle positif d’une
complémentation par sélénium,
Lévocarnyl, vitamines, en
particulier vitamine B6, n’est pas
clairement démontré.
ANOMALIES MÉTABOLIQUES INDUITES PAR LES ANTIRÉTROVIRAUX
Cet article a été rédigé en s’inspirant d’une formation de la FNCLS (Fédération Nationale des Centres de Lutte contre le SIDA)
qui s’est déroulée les 19 et 20 octobre. Nos remerciements au Docteur Mussini, neurologue à l’Hôtel-Dieu de Nantes.
p a r
t e n a i r e s
A c t i o n s T r a i t e m e n t s
remercie, pour leur soutien
à son action, les
LABORATOIRES
Abbott France
Bœhringer Ingelheim
Bristol - Myers Squibb
Chiron France
G i l e a d
Glaxo Smith Kline
Merck Sharp & Dhome
Produits Roche
INSTITUTIONS
Direction générale
de la Santé
Ensemble
contre le Sida
Fondation de France
Pas de bol,des emboles...
La chronicité de l'infection à VIH, les effets secondaires des médicaments, les études
de cohortes portant sur de nombreux patients sont autant de raisons pour expliquer
la mise en évidence de nouvelles pathologies liées à l’infection VIH.
Après l'augmentation probable du risque cardio-vasculaire, liée aux anomalies -
taboliques engendrées par certains traitements, un autre type d'atteinte vasculaire
semble se manifester.
Le point à partir d’une étude cente sur le risque thrombo-embolique…
par Pierre-Jean Lamy
p i e r r e j e a n l a m y @ f r e e . f r
Une neuropathie ou
neuropathie périphérique
est une maladie des nerfs
périphériques. Un nerf est
périphérique par
opposition au système
nerveux central qui
comprend l'encéphale
(cerveau, cervelet, bulbe
rachidien) et la moelle
épinière.
Le nerf périphérique est
constitué en réalité d'une
racine nerveuse qui est
issue de la moelle (corne
antérieure de la
substance grise) et d'un
ou plusieurs troncs
nerveux ou nerfs
proprement dits.
Les neuropathies
périphériques
comprennent toutes les
atteintes des nerfs
périphériques, atteintes
qui peuvent être isolées
ou diffuses, tronculaires
(nerfs) ou radiculaires
(racines), symétriques ou
non.
E.R.
Source : www.doctissimo.com
4
Les causes de la
formation des caillots
Normalement, tant que les veines
sont intactes, le sang reste fluide et
ne forme pas de caillots (la
coagulation du sang est un
phénomène normal et indispensable
qui intervient par exemple en cas de
coupure). Mais certains facteurs
peuvent favoriser ce phénomène :
- ralentissement du sang dans les
veines par immobilisation prolongée
(long voyage en avion, alitement
pour maladie ou intervention
chirurgicale…) ;
- augmentation de la viscosité du
sang par excès de plaquettes ou de
globules rouges, ou sous l’effet du
tabac et de la pilule ;
- inflammation de la paroi des veines
par infection ou traumatisme.
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