La plupart des cas sont diagnostiqués à l’adolescence devant
l’absence de puberté spontanée à laquelle s’associe le déficit olfactif. Ce
dernier est à rechercher par l’interrogatoire et les tests de perception
des odeurs car il n’est que très rarement mentionné spontanément.
Plus rarement, chez le garçon, le diagnostic est évoqué devant
l’existence d’une cryptorchidie voire d’un micropénis.
Un diagnostic rapide est alors essentiel car le traitement hormonal
substitutif, débuté dès que possible, permettra la correction de
l’ostéopénie induite par l’insuffisance hormonale et permettra une
reprise rapide de la croissance et l’apparition des caractères sexuels.
Associée, aux dosages hormonaux, l’imagerie par résonance
magnétique (IRM) occupe une place de choix dans la hiérarchie des
examens. Outre l’étude des voies olfactives et de l’hypophyse, elle
permet d’éliminer tout processus expansif de l’étage moyen et de
dépister toute malformation crânio-encéphalique associée.