THÉRAPEUTIQUE
170Diabète & Obésité • Mai 2011 • vol. 6 • numéro 49
Lobjectif de cet article
est, après un bref rappel
des caracristiques de
la dyslipidémie des diabétiques
de type 2 et de type 1, de su-
mer les néfices du traitement
de la dyslipidémie pour ces pa-
tients et surtout de présenter la
stratégie thérapeutique de cette
dyslipidémie, lobjectif final du
traitement étant de réduire l’ex-
* Point Médical, Dijon
cès de morbi-mortalité cardio-
vasculaire de ces patients.
CARACTÉRISTIQUES
DE LA DYSLIPIMIE
DIABÉTIQUE
La pathophysiologie complexe de
la dyslipidémie des diabètes de
type 2 et de type 1 a été bien dis-
cue dans plusieurs revues (1, 2).
DIABÈTE DE TYPE 2
La dyslipidémie du diabétique
de type 2 est caractérisée par des
anomalies à la fois quantitatives
et qualitatives des lipoprotéines
avec, classiquement, une aug-
mentation modérée des trigly-
cérides (TG) plasmatiques, un
abaissement variable du taux de
HDL-cholestérol (HDL-c) et une
accumulation de lipo protéines
résiduelles enrichies en cho-
lestérol (remnants). Le taux de
LDL-cholestérol (LDL-c) est peu
différent de celui observé dans
une population générale, mais
les particules LDL sont particu-
lièrement athérogènes en raison
de modifications qualitatives
avec en particulier présence
d’un exs de LDL petites et
denses et glycation de l’apolipo-
protéine B des LDL. Ces modifi-
cations qualitatives des LDL in-
duisent une augmentation de la
susceptibilité à l’oxydation, une
épuration plasmatique réduite
et une augmentation de la réten-
tion dans la paroi artérielle.
DIABÈTE DE TYPE 1
Les diabétiques de type 1 bien
contrôs sur le plan glycémique
ont des concentrations des pa-
xxxxx
xxxxx
xxxxxx
xxxxx
L’augmentation du risque de ma-
ladies cardiovasculaires chez les
patients diabétiques est due à une
athérosclérose précoce et étendue
et, me si la pathogenèse de cette
athérosclérose est évidemment multi-
factorielle, la dyslipidémie est un pré-
dicteur important du risque cardio-
vasculaire chez le diabétique. La
plupart des données d’intervention
thérapeutique agissant sur la dysli-
pidémie proviennent de patients dia-
bétiques de type 2 pour lesquels la
dyslipidémie est étroitement corrélée
avec l’insulinorésistance et l’hyper-
insulinémie. Mais le risque accru de
maladies cardiovasculaires chez les
patients avec diabète de type 1 ne
doit pas êtregligé et des traite-
ments de la dyslipidémie sont éga-
lement à proposer pour ces patients.
Introduction
La dyslipidémie
chez le diabétique
Quelle stratégie pour la traiter ?
Dr Michel Farnier*
© Donald Erickson - iStockphoto
LA DYSLIPIDÉMIE CHEZ LE DIABÉTIQUE
Diabète & Obésité • Mai 2011 • vol. 6 • numéro 49 171
ramètres lipidiques usuels simi-
laires à ceux d’une population
générale. Des anomalies quan-
titatives des lipoprotéines sont
rares, en dehors du diabétique de
type 1 avec atteinte rénale. Mais
les altérations qualitatives des
lipoprotéines sont fréquentes et
conduisent globalement à une
augmentation de l’athéroni-
cité des particules LDL et à une
diminution du pouvoir anti-
athérogène des particules HDL.
ARGUMENTS
POUR TRAITER
LA DYSLIPIDÉMIE
DU DIATIQUE
L’importance du traitement de
la dyslipimie du diabétique a
été bien mise en évidence dans
l’étude STENO-2 dans laquelle
le traitement hypolipémiant a
été évalué comme étant le plus
important contributeur à la -
duction des évènements cardio-
vasculaires (3).
LES TAUX DE LDL-c ET HDL-c
Même si le taux de LDL-c est
peu élevé chez ces patients, dans
l’étude UKPDS, ce taux était le
plus fort prédicteur du risque
coronaire (4) : une augmenta-
tion de 0,40 g/l (1 mmol/l) de
LDL-c était en effet assoce avec
une augmentation de 57 % du
risque d’infarctus du myocarde.
Dans cette même étude, le taux
de HDL-c était le second facteur
de risque par importance vis-
à-vis de la prédiction du risque
coronarien : une augmentation
d’environ 0,04 g/l (0,1 mmol/l)
du HDL-c était associée à une
diminution de 15 % du risque
d’évènements cardiovasculaires.
De plus, les diabétiques de
type 2 ayant une dyslipidémie
athérogène caractérisée par une
élévation des triglycérides et un
abaissement du HDL-c sont plus
à risque d’évènements cardio-
vasculaires comme cela a épar
exemple observé dans le groupe
placebo des patients inclus dans
l’étude FIELD (5).
LES STATINES
Mais les arguments les plus forts
vis-à-vis de l’importance du trai-
tement de la dyslipidémie du
diabétique sont issus des essais
de prévention cardiovasculaire
réalisés avec les statines, et en
particulier des études HPS (6) et
CARDS (7). Dans la méta-ana-
lyse des 14 essais randomisés des
statines utilisées chez 18 686 pa-
tients diabétiques (en grande
majoride type 2), une réduc-
tion de 0,40 g/l (1 mmol/l) de
LDL-c a induit une diminution
de la mortalitotale de 9 %, de la
Des arguments pour utiliser un
traitement intensif par statine
chez les diabétiques sont is-
sus d’une analyse post-hoc de
l’étude TNT comparant en pré-
vention secondaire coronaire
les deux doses de 10 et 80 mg
d’atorvastatine (10). Par com-
paraison au traitement par ator-
vastatine 10 mg, les diabétiques
traités par atorvastatine 80 mg
ont eu une réduction du risque
d’évènements cardiovasculaires
majeurs de 25 %.
Une discordance dans le béné-
fice observé lors d’un traitement
par statine chez des diabétiques
est uniquement provenue de
l’étude ASPEN au terme de la-
quelle la réduction des évène-
ments cardiovasculaires n’a pas
été significative sous atorvasta-
mortalité vasculaire de 13 %, des
évènements coronaires majeurs
de 22 % et des AVC de 21 % (8).
Le bénéfice sur les évènements
vasculaires majeurs (-21 %) est
constant quel que soit les taux
de LDL-c, HDL-c et TG à l’inclu-
sion dans les essais.
Même si les preuves dunéfice
d’un abaissement des LDL dans
le diabète de type 1 sont plus
restreintes, en ta-analyses (8,
9), la réduction du risque d’évè-
nements cardiovasculaires pa-
raît similaire pour les patients
avec diabète de type 1 ou de
type 2. Il faut toutefois noter que
les diabétiques de type 1 inclus
avaient un âge moyen de 55 ans
et étaient pour leur majorité en
prévention secondaire (8).
tine 10 mg, mais avec de nom-
breuses limites et critiques dans
la réalisation de cette étude (11).
LES FIBRATES
Le seul essai réalisé spécifique-
ment chez les diabétiques avec
un fibrate, le fénofibrate dans
l’étude FIELD, na pas montré de
bénéfice cardiovasculaire pour
l’ensemble de la population de
cette étude (12). Mais dans une
analyse complémentaire explo-
ratoire, la réduction des évène-
ments cardiovasculaires a été
significative (-27 % ; p = 0,005)
dans le sous-groupe de diabé-
tiques avec HDL-c bas et TG
élevés (5). Une méta-analyse
récente de l’effet des fibrates en
prévention cardiovasculaire est
Une duction de 0,40 g/l de LDL-c a induit une
diminution de la mortali totale de 9 %, de la
mortalité vasculaire de 13 %, des évènements
coronaires majeurs de 22 % et des AVC de 21 %.
THÉRAPEUTIQUE
172Diabète & Obésité • Mai 2011 • vol. 6 • numéro 49
également en faveur d’un béné-
fice surtout coronaire et chez les
patients ayant une hyperlipidé-
mie combinée (13).
STRATÉGIE
THÉRAPEUTIQUE DANS
LE DIATE DE TYPE 2
STATINE : TRAITEMENT
DE PREMIÈRE INTENTION
Dans toutes les recommanda-
tions thérapeutiques, il existe un
consensus sur le choix du traite-
ment de première intention qui
est toujours une statine, avec
toutefois des différences selon
les pays vis-à-vis des indications
de ce traitement et des objec-
tifs thérapeutiques à atteindre.
Ainsi, les recommandations
françaises (HAS 2006) (14) résu-
mées dans le
tableau 1
proposent
4 objectifs LDL-c. Pour atteindre
ces objectifs, les recommanda-
tions mentionnent d’utiliser en
première intention une statine
ayant démont une effica-
cité sur laduction du risque
de complications ischémiques
(atorvastatine, simvastatine)
(recommandation de grade A).
Le choix d’un fibrate est réservé
aux cas d’intolérance aux sta-
tines, ou de diabétiques avec
LDL-c inrieur 1,0 g/l, TG supé-
rieurs à 2 g/l et HDL-c inférieur
à 0,40 g/l, ou enfin aux cas d’hy-
pertriglycéridémies importantes
(TG supérieurs à 4 g/l).
Les recommandations euro-
péennes (15) et américaines (16)
sont assez proches
(Tab. 2)
: quel
que soit le LDL-c, en préven-
tion secondaire une statine est
indiquée avec un objectif LDL-c
< 0,7 g/l.
L’indication d’un traitement par
statine est donc très large chez
le diabétique, globalement plus
dans les recommandations eu-
ropéennes ou américaines que
françaises, mais il convient ce-
pendant de connaître les limites
d’un tel traitement.
Limites du traitement
par statine
Deux éléments méritent d’être
discutés, d’une part le risque ré-
siduel observé sous statine chez
le diabétique et d’autre part, le
risque potentiel detérioration
de l’équilibre glycémique lors
d’un tel traitement.
Risque résiduel sous statine
Malgun traitement par statine,
les patients diabétiques restent
à trop haut risque de complica-
tions cardiovasculaires. Ainsi,
Objectifs LDL-c
< 1,0 g/l Diabète à haut risque cardiovasculaire :
• patient avec antécédents cardiovasculaires de maladie coronaire ou vasculaire avérée
• patient sans antécédents cardiovasculaires mais à haut risque défini par :
- soit une atteinte rénale (albuminurie > 300 mg/24 h ou DFG < 60 ml/min)
- soit évoluant depuis plus de 10 ans et au moins 2 FRV additionnels
• patients ayant un risque > 20 % de faire un évènement coronarien dans les 10 ans
< 1,3 g/l Patient présentant au moins 2 FRV additionnels à un diabète évoluant depuis moins de 10 ans
< 1,6 g/l Patient présentant au plus 1 FRV additionnel à un diabète
< 1,9 g/l Patient sans autre FRV additionnel, dépourvu de microangiopathie dont le diabète évolue depuis moins de
5 ans
FRV : Facteur de Risque Vasculaire
• Antécédents familiaux de maladie coronaire précoce :
- infarctus du myocarde ou mort subite avant 55 ans chez le père ou chez un parent du 1er degré de sexe masculin
- infarctus du myocarde ou mort subite avant 65 ans chez la mère ou chez un parent du 1er degré de sexe féminin
• Antécédents familiaux d’AVC constitué avant 45 ans
Tabagisme actuel ou arrêté depuis moins de 3 ans
• Hypertension artérielle permanente traitée ou non
• HDL-c < 0,40 g/l (1,0 mmol/l) quel que soit le sexe
• Microalbuminurie (> 30 mg/24 h)
• Age :
- homme de 50 ans et plus
- femme de 60 ans et plus
DFG = Débit de Filtration Glomérulaire
1. Le Conseil d’Etat a abrogé les recommandations françaises HAS 2006 sur le traitement médicamenteux du diabétique de type 2. De nouvelles recommandations
devraient paraître début 2012.
Tableau 1 - Dyslipidémie du diabète de type 2 : recommandations françaises (HAS 2006)1.
LA DYSLIPIDÉMIE CHEZ LE DIABÉTIQUE
Diabète & Obésité • Mai 2011 • vol. 6 • numéro 49 173
dans l’étude HPS, les patients
diabétiques en prévention se-
condaire traités par simvastatine
40 mg étaient à plus haut risque
que les patients non diabétiques
en prévention secondaire qui
avaient reçu un placebo. De
même dans l’étude TNT, les
patients diabétiques recevant
atorvastatine 80 mg avaient
plus d’énements cardiovascu-
laires au terme de l’étude que les
non diabétiques recevant uni-
quement atorvastatine 10 mg.
L’étude ACCORD-lipids (17) ap-
porte des éléments importants
pour identifier les catégories de
patients diabétiques traités par
statine avec LDL-c à l’objec-
tif, mais à haut risque résiduel
d’évènements cardiovasculaires.
Schématiquement et comme
indiqué dans le
tableau 3
, le risque
résiduel est surtout éle en pré-
vention secondaire et pour les
patients ayant une dyslipidémie
athérogène (caractérisée par
élévation des TG et HDL-c bas).
A l’inverse, les patients diabé-
tiques en prévention primaire
(et en particulier les femmes)
ont un risque siduel faible (en
l’absence de dyslipimie athé-
rogène).
Risque potentiel de diabète
Dans une méta-analyse cente
(18) réalisée à partir de 13 es-
sais cardiovasculaires utilisant
des statines variées, une aug-
mentation de 9 % du risque de
nouveaux cas de diabète a été
mise en évidence. Le rapport
bénéfice/risque très en faveur
du traitement par statine ne re-
met pas en cause ce traitement
chez les patients diabétiques à
haut risque, mais fait discuter
les mécanismes à l’origine de
cet effet délétère avec possibilité
d’augmentation de l’insulino-
résistance sous statine retroue
dans plusieurs études récentes. Il
reste à préciser s’il existe des dif-
férences réelles entre les statines
vis-à-vis de cet effet délétère sur
l’insulinosistance et si cet effet
est en relation avec la dose et la
puissance de la molécule.
En tout cas, ces notions récentes
justifient des travaux complé-
mentaires pour mieux définir la
place des associations d’hypo-
lipémiants tant vis-à-vis de la
prévention cardiovasculaire que
de l’effet sur le métabolisme du
glucose.
PLACE DES ASSOCIATIONS
D’HYPOLIPÉMIANTS
Il est licite d’utiliser une associa-
tion d’hypolipémiants chez un
diabétique pour essayer de ré-
duire le risque résiduel observé
sous statine. De ce fait, une asso-
ciation sera surtout importante
pour les cagories de patients
pour lesquels ce risque résiduel
est éle, c’est-à-dire prévention
secondaire en priori, patients
loin de l’objectif LDL-c, et pré-
sence d’une dyslipidémie athé-
rogène (TG élevés, HDL-c bas).
Les arguments pour le choix
d’une association dans le dia-
bète de type 2 sont résus dans
le
tableau 4
. Comme peu d’études
de prévention sont disponibles
en dehors de l’étude ACCORD-
lipids, le choix en pratique cli-
nique se fait essentiellement
sur les anomalies lipidiques -
siduelles observées sous statine.
Si l’anomalie lipidique résiduelle
porte majoritairement
sur le LDL-c
L’ézétimibe est le traitement
de choix, d’autant plus que des
données récentes sont en fa-
veur d’un effet potentiellement
favorable de l’ézétimibe sur l’in-
sulinosistance et d’une effica-
cité sur les paramètres lipidiques
plus importante chez les diabé-
tiques par rapport aux non dia-
bétiques (19).
Face à une dyslipidémie
athérogène
L’étude ACCORD-lipids a mon-
tré que l’association systéma-
EASD/ESC 2007 ADA 2011
Prévention secondaire Prévention secondaire
Statine quel que soit le LDL-c Statine quel que soit le LDL-c
Objectif : LDL-c < 0,70-0,77 g/l Objectif : LDL-c < 0,70 g/l
Prévention primaire Prévention primaire
Statine si CT > 1,35 g/l Statine quel que soit le LDL-c
avec objectif de diminuer si > 40 ans et O 1 FR
le LDL-c de 30 à 40 % Statine si LDL-c > 1,0 g/l pour
DT2 à plus bas risque
Objectif : LDL-c < 1,00 g/l
CT = cholestérol total ; FR = facteur de risque ; DT2 = diabète de type 2
Catégories de patients avec un risque résiduel
Elevé Faible
• Prévention secondaire • Prévention primaire
• Présence d’une dyslipidémie athérogène • Femmes
(h TG / i HDL-c)
Tableau 2 - Dyslipidémie du diabète de type 2 : recommandations
internationales.
Tableau 3 - Risque résiduel sous statine chez les diabétiques.
THÉRAPEUTIQUE
174Diabète & Obésité • Mai 2011 • vol. 6 • numéro 49
tique du fénofibrate à une statine
chez le diatique n’a pas d’in-
térêt. En revanche, cette étude
suggère fortement un bénéfice
dans le sous-groupe de patients
avec TG élevés et HDL-c bas :
la réduction des évènements
cardiovasculaires majeurs a été
de 31 % chez les patients ayant
cette dyslipimie athérone
(17). Un argument complémen-
taire d’utilisation du fénofibrate
en association avec une statine
chez ces patients provient du
bénéfice mont sur certaines
complications microvasculaires,
en particulier la rétinopathie
(20).
Quand le taux de HDL-c est bas
L’association de l’acide nicoti-
nique à une statine est une op-
tion surtout intéressante pour
élever le taux de HDL-c, avec
parallèlement l’effet complé-
mentaire d’abaissement des
paramètres LDL-c et TG. Les li-
mites à l’utilisation de la niacine
sont d’une part la mauvaise tolé-
rance de ce traitement et d’autre
part l’effet délétère potentiel sur
l’équilibre glycémique. L’étude
de prévention HPS2-THRIVE en
cours de alisation et incluant
une grande population de dia-
bétiques doit apporter des infor-
mations majeures vis-à-vis de la
place de l’association acide ni-
cotinique-statine, en particulier
avec la nouvelle forme associant
acide nicotinique et laropiprant
pour réduire l’incidence des ef-
fets secondaires.
Et l’huile de poisson ?
L’ajout d’huiles de poissons à
une statine a peu été étud
jusqu’alors dans des popula-
tions diabétiques.
Trithérapie
Enfin, pour normaliser la dysli-
pidémie du diabétique de type 2
et atteindre les objectifs propo-
sés en particulier en prévention
secondaire, il est parfois néces-
saire d’avoir recours à une tri-
thérapie, soit statine + ézétimibe
ou l’acide nicotinique. Mais en
monothérapie, ces traitements
permettent peu souvent de nor-
maliser la dyslipidémie d’un dia-
bétique. Parmi les associations
possibles dans ce contexte, les
plus utilisées sont l’association
ézétimibe + fénofibrate et l’asso-
ciation ézétimibe + acide nicoti-
nique.
TRAITEMENT
DE LA DYSLIPIDÉMIE
DU DIABÉTIQUE DE TYPE 1
Même si les arguments pour
traiter les anomalies essentiel-
lement qualitatives de la dysli-
Statine + Fénofibrate Ezétimibe Niacine AGw3
Effets sur ii TG ii LDL-c hh HDL-c i TG
les lipides i non HDL-c i LDL-c
h HDL-c (modeste) i TG
Efficacité clinique Sous-groupe Sous-groupe HPS2-THRIVE Sous-groupe
ACCORD-Lipids SHARP ? en cours JELIS
Arguments i complications Effet sur athérosclérose i athérosclérose -
complémentaires microvasculaires carotidienne (coronaire,
(étude SANDS) carotides)
Tableau 4 - Arguments pour le choix d’une association d’hypolipémiants dans le diabète de type 2.
+ nofibrate, soit statine + ézéti-
mibe + acide nicotinique.
CAS PARTICULIER
DU DIATIQUE
DE TYPE 2 INTOLÉRANT
AUX STATINES
Chez un patient diatique de
type 2 pour lequel une intolé-
rance aux statines est démon-
trée, les traitements de seconde
intention possibles sont l’ézé-
timibe, une résine, un fibrate
pidémie du diabétique de type 1
sont moins forts que dans le
diabète de type 2, compte-tenu
du risque cardiovasculaire à
long terme des diabétiques de
type 1, les recommandations eu-
ropéennes EASD/ESC 2007 ont
logiquement proposé un traite-
ment par statine (15) :
pour les diatiques de type 1
âgés d’au moins 40 ans ;
et pour les diabétiques de
type 1 âgés de 18 à 39 ans s’il
existe d’autres facteurs de risque
L’étude de prévention HPS2-THRIVE en cours
de réalisation doit apporter des informations
majeures, en particulier avec la nouvelle forme
associant acide nicotinique et laropiprant.
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