Détermination de l'espèce la plus proche du tarsier
On constate que le Tarsier possède le plus grand nombre de caractères à l'état dérivé, c'est-à-dire 3
caractères, avec le Macaque, le Gorille, le Chimpanzé et l'Homme;
Or plus le nombre de caractère partagé à l'état dérivé est grand, plus les espèces sont proches.
Donc les espèces les plus proches du Tarsier sont celles du Macaque, du Gorille, du Chimpanzé et de
l'Homme.
Attention, ce ne sont pas les animaux situés sur les branches "les plus proches" de l'arbre qui
correspondent aux espèces les plus apparentées.
Exercice 2 (type 2.2) sur 14 points
exemple de croisement où on considère deux gènes liés avec deux allèles, l'un dominant, l'autre
récessif.
On constate en F2 (résultats d'un test-cross) deux phénotypes parentaux ( chats rayés avec queue de
longueur normale et chats sans rayures avec queue courte) plus abondants et en proportions similaires
(45%) et deux phénotypes recombinés (chats avec rayures et queue courte, et chats sans rayures et et
queue de longueur normale) en proportions plus faibles et équivalentes (5%).
Hypothèse : On suppose que deux gènes liés interviennent, chacun avec deux allèles. (Il y a parfois des
crossing-over lors de la formation des gamètes produits par F1).
Choix des symboles pour les allèles puisque non imposés
- Soit le gène codant pour des rayures sur le pelage avec l'allèle R pour la présence de rayures et l'allèle r
pour l'absence de rayures.
- Soit le gène de la longueur de la queue avec l'allèle N pour une queue de longueur normale et l'allèle n
pour une queue courte.
Ecriture des génotypes des parents et des types et proportions de gamètes produits par chacun
d'eux
Les chats P2 sans rayures et avec une queue courte sont double-homozygotes et ont pour génotype
(rn//rn)
(un seul double trait de fraction pour écrire les génotype traduit le fait que les gènes soient liés, situés sur
le même chromosome). Elles produisent 100% de gamètes ayant le génotype (rn/)
Les chats P1 avec des rayures et une queue de longueur normale sont double-homozygotes et ont pour
génotype (RN//RN). Elles produisent 100% de gamètes ayant le génotype (RN/).
Déduction du génotype de F1
F1 est le résultats de la fécondation des gamètes de P1 et P2.
Les individus F1 ont donc pour génotype (RN//rn).
Détermination des relation de dominance/récessivité/codominance des allèles pour les 2 gènes
Comme tous les individus F1 sont tous de phénotype avec des rayures et une queue de longueur normale,
on en déduit que l'allèle R est dominant par rapport à l'allèle r et que l'allèle court N est dominant par
rapport à l'allèle n.
Détermination des types et proportions de gamètes produits par F1
Lors de la formation des gamètes de F1, il y a des gamètes produits sans crossing-over lors de la méiose
donnant deux types de gamètes en proportion 50/50 : gamètes de génotype (RN/) et gamètes de génotype
(rn/).
Plus rarement, il y a aussi des gamètes obtenus avec des crossing-over lors de la prophase 1 de méiose.
On obtient alors 4 types de gamètes (RN/) , (rn/) , (Rn/) et (rN/).
En tenant compte des méioses avec et sans crossing-over, les individus de F1 produisent :
une grande majorité de gamètes ayant pour génotype (RN/) et (rn/), en même proportion.
Une minorité de gamètes ayant pour génotype (Rn/) et (rN/), gamètes recombinés en proportion