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Adalia lutte contre ...
LES COCHENILLES
Insecte aussi dommageable que le puceron sur les
plantes d’intérieur et les arbres du jardin !
Une cochenille est un insecte de type piqueur
- suceur, comme les pucerons.
Elle enfonce son appareil buccal en forme
d’aiguille dans la plante et se nourrit de sa
sève. Les piqûres nutritionnelles des cochenilles
affaiblissent les plantes.
D’autre part, la plupart des cochenilles produisent du miellat, substance sucrée et collante
qui pose de nombreux problèmes en milieu
urbain en coulant sur les voitures, les bancs publics et les terrasses.
La présence de miellat favorise également le
développement d’un champignon noir, la fumagine qui, outre son aspect inesthétique, limite la photosynthèse, en recouvrant les feuilles.
Il existe différentes catégories de cochenilles
qu’il est important de distinguer pour le choix
du moyen de lutte. Ce sont toujours les cochenilles femelles qui sont observées et qui sont nuisibles pour les plantes.
Les mâles ressemblent à de petites guêpes. Ils
sont beaucoup moins nombreux que les femelles et ne sont pas directement nuisibles pour les
plantes.
Les cochenilles farineuses
Les femelles sont de forme ovoïde, de couleur
blanche et mesurent entre 3 et 7 mm. Elles ne
sont pas protégées par une carapace cireuse
et elles produisent des amas cotonneux pour
protéger leurs oeufs.
Les larves, de taille inférieure aux femelles, sont
de couleur jaune-orange.
Les cochenilles à coque et
à carapace
Le corps des femelles est soit surmonté d’une
coque protectrice (attachée au corps), soit
d’une carapace (indépendante du corps de
la femelle). Cette coque ou carapace peut
prendre une coloration blanchâtre, rouge, brune, noire ou grise et être plus ou moins souple.
Elle est soit ovale et légèrement bombée, soit
circulaire et globuleuse, soit en forme de bâtonnet ou encore de virgule,... Elle est recouverte d’une cire la protégeant de nombreuses
agressions et donc des traitements chimiques
de contact. Les larves sont plus aplaties que les
femelles. Leurs couleurs varient du brun-clair au
brun foncé. Leur carapace n’est pas encore
totalement formée, ce qui les rend plus vulnérables.
Moyens de lutte
• Nettoyage à l’alcool
L’objectif est de décoller un maximum
de cochenilles en frottant les feuilles et
les tiges atteintes avec un chiffon imbibé
d’alcool. Ce procédé ne vaut que pour
les plantes d’intérieur. Ensuite, aspergez la
plante à l’eau clair.
Les deux méthodes suivantes concernent
la lutte contre les cochenilles pulvinaires.
Ce sont de grosses cochenilles à carapace, produisant des amas floconneux
blanchâtres. Elles sont régulièrement observées sur les troncs et charpentières
d’érables, de tilleuls,...
• Savon potassique
Ce produit agit par contact. Il est efficace
contre les cochenilles farineuses et les jeunes cochenilles à carapace ou à coque
(car celle-ci n’est pas encore totalement
formée).
Attention, évitez de pulvériser les fleurs (risques de brûlure).
• Jets d’eau puissants
Ce procédé permet de décrocher la majorité des cochenilles présentes sur le tronc
et les charpentières. Une fois délogées,
ces cochenilles ne pourront retourner sur
l’arbre.
• Pyrèthre naturel + huile de colza
Ce produit, prêt à l’emploi, a également
une action de contact. L’huile de colza
offre un plus grande efficacité du produit.
Il peut donc être utilisé sur toutes les sortes
de cochenilles. Attention, l’huile de colza
peut provoquer des brûlures sur les fleurs
(veillez à bien orienter le jet lors du traitement ou, préalablement, faites un essai
sur une partie de la plante).
• Taille d’hiver
La grande majorité des cochenilles pulvinaires migrent sur les jeunes pousses de
l’année pour passer l’hiver. Il suffit alors de
couper les branches d’un diamètre inférieur à 2 cm et de les brûler.
infos : www.adalia.be
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