Phyt’Ornement® vendeurs en jardineries - 1 -
Fruitiers
pommiers, poiriers, cerisiers...
Légumes - plantes aromatiques
plants de tomates, fraisiers...
Phyt’OrnemenVendeurs en jardineries
© Fredon IdF. Toute reproduction même partielle est soumise à notre autorisation
Bulletin de conseil phytosanitaire et environnemental issu d’un partenariat entre la Fredon Ile de France et la FNMJ
n° 3- 2017, 27ème numéro du 10 mars 2017- 2 pages
Xylébore, Xyleborus dispar
Végétaux sensibles : 40 espèces végétales parmi lesquels
de nombreux arbres fruitiers.
Description
Les xylébores sont des
insectes xylophages de
l’ordre des coléoptères,
qui forent des galeries
dans le bois des branches
ou du tronc. L’adulte est
de petite taille et mesure
de 1,8 à 2 mm pour le mâle et de 3 à 3,5 mm pour la
femelle. Le corps est de forme hémi-cylindrique. Les élytres
sont de couleur foncée, brillantes et ornées de stries
longitudinales.
Symptômes et dégâts
Le Xylébore attaque les arbres,
qu’ils soient en bon état sanitaire
ou dépérissants. Le forage des
galeries par les larves entraîne
souvent la mort des jeunes sujets
et un dépérissement rapide des
arbres âgés qui se dessèchent
brusquement après la floraison.
Techniques de gestion alternatives
Observer régulièrement les troncs et les branches
principales des arbres afin de détecter les premières
attaques et supprimer l’ensemble des branches atteintes
en les brûlant
Le piégeage massif accompagné de mesures
prophylactiques strictes permet de réguler les
populations. Le piège à
utiliser est constitué de
deux plaques rouges
engluées entrecroisées,
ainsi que dune
bouteille perforée
latéralement contenant
l’appât liquide qui attire
les femelles L’efficacité
Araignées rouges sur fraisiers, Tetranychus urticae
Végétaux sensibles : fraise, aubergine, concombre, melon,
haricot, courgette, tournesol, arbres fruitiers, vigne….
Description
C’est un acarien de 3 à 5 mm
de long, de forme ronde qui
pique les feuilles pour se
nourrir. Sa couleur peut varier du jaune verdâtre au rouge
brique. On le trouve le plus souvent à la face inférieure des
feuilles à proximité des nervures. Les femelles hivernent sur
les vieilles feuilles, à la face inférieure. Il peut y avoir entre
6 et 10 générations par an.
Sa durée de développement dépend de la température, de
l’humidité relative, mais aussi de la variété, de l’âge et de la
qualité de la culture.
Son développement est optimal entre 23 et 30°C avec une
humidité inférieure à 50%. Sa dissémination se fait par
passage d'une plante à l'autre, par le sol sur de courtes
distances, par transport sur des objets ou des personnes
ou par le vent.
Symptômes et dégâts
A la face inférieure des
feuilles, les piqûres de
nutrition provoquent une
dépigmentation du
feuillage, un aspect
m o u c h e t é e t
recroquevillé. A la face
supérieure des feuilles, les
symptômes sont, tout
d'abord, un jaunissement,
e n t r a î n a n t u n
flétrissement complet de
la feuille, puis de la plante
entière.
En cas de forte attaque,
on observe l'apparition de
toiles qui recouvrent la
Alerte : émergence des premiers adultes
du piège dépend principalement de la qualité de l’appât
(alcool éthylique).
aramel
Andermatt Biocontrol
Fredon Lorraine
Dépérissement d’un fruitier
Adultes et œufs de tétranyques
tisserands
D. COTTONINRA)
Dégats sur fraisier et fraises et
toiles à l’aisselle des tiges
R. COUTIN OPIE
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Plantes ornementales
Rosiers, gazons, buis, ...
Autour de la jardinerie
Imprimé à la Fredon Ile-de-France
Organisme à vocation sanitaire
10 rue du séminaire
94 550 Chevilly-Larue
http://fredonidf.com
Directeur de publication : M. Mercier
ISSN 1779-4307
12 numéros par an
Cochenille à carapace sur Ficus benjamina
Végétaux sensibles :
Plantes d’intérieur et
d’extérieur : plantes
vertes
Description
Les cochenilles
adultes femelles
pondent leurs œufs sous leur carapace qui les protège en
hiver. Les jeunes larves émergent au printemps et sont, au
départ, très mobiles. Légères, elles peuvent aussi se
disséminer d’une plante à l’autre par le vent. Une fois de
nouveaux espaces colonisés, les larves des cochenilles se
fixent définitivement au végétal en y enfonçant leurs
pièces buccales.
Symptômes et dégâts
Comme les pucerons, les
cochenilles se nourrissent de
sève qu’elles prélèvent à
l’aide de leur rostre. Les
cochenilles à carapace
s’alimentent surtout sur les
tiges et les bourgeons. Les
cellules sont vidées de leur
contenu ce qui entraîne leur
dessèchement. Les feuilles tombent, les tiges sèchent et
meurent et le végétal est déprécié. Par ailleurs, les
déjections sucrées des cochenilles favorisent le
développement de la fumagine (champignon qui forme
une croute noire) et qui empire les effets directs des
cochenilles.
Techniques de gestion alternatives
Isoler les plantes atteintes,
Vérifier lors de l’achat l’absence du ravageur en
inspectant les tiges,
Poser à proximité de la plante un panneau englué jaune
pour capturer les mâles adultes qui sont de petits
moucherons volants,
Nettoyer les tiges à l’aide d’un tissus, coton ou autre
mouillé. L’alcool peut aider à dissoudre le miellat et
facilite le nettoyage. Procéder à un nettoyage manuel
par semaine en période printanière, estivale et
automnale.
La pyrale du buis
Description du nuisible :
La pyrale du buis est un
papillon de couleur blanc
nacré avec une frange
marron irisé de violet sur le
pourtour des ailes. Certains
papillons sont entièrement
marron irisé avec deux taches blanches nacrées. La chenille
est, quant à elle, verte avec plusieurs lignes longitudinales
jaunes et plusieurs rangées de points noirs. Elle arbore des
poils drus gris clair. La chenille n’est pas urticante.
Symptômes :
Ce papillon a tendance à pulluler, ce qui en fait un
ravageur particulièrement préjudiciable aux buis. Les
dégâts démarrent, en néral, du bas de la plante en
remontant. Les jeunes chenilles décapent l’épiderme
inférieur des feuilles puis, au fur et à mesure de leur
croissance, elles grignotent toute la feuille. Lors de fortes
pullulations, les chenilles peuvent même consommer
l’écorce des buis. Il y a 3 à 4 générations par an.
Techniques de gestion alternative :
Enlever les chenilles à la main dès les premières attaques,
Lors de la plantation, écarter les buis et les mettre
préférentiellement au soleil,
Poser des pièges à phéromone sexuelle pour détecter les
premières attaques. Les premières éclosions d’œufs
arrivent deux à trois semaines après le début du vol des
adultes. Il ne reste plus qu’à chercher les chenilles pour
les tuer.
2-3 nettoyages à l’eau sous pression en insistant sur le
dessous des feuilles dès le mois de mai. Eviter cette
technique en zone et
période humide. Cela risque
de favoriser les maladies.
Pour aller plus loin :
www.fredonidf.com
plante entière, provoquant parfois le dessèchement des
feuilles. Les pieds dépérissent alors et les fruits ne
grossissent plus.
Techniques de gestion alternatives
Lors de l’achat, vérifier que les plants soint sains,
Dès les premiers dégâts observés, enlever les feuilles
attaquées
Observer régulièrement les feuiles, notamment la face
inférieure et si des acariens sont visibles, arracher les
feuilles, voire le plant entier en veillant à mettre les
déchets dans la poublle ménagère et non pas dans le
compost ou le tas de déchets.
Fumagine sur un laurier rose
Cochenilles adultes
Alerte : surveiller la reprise d’activité des chenilles
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