Cycle biologique :
Cycle biologique :Cycle biologique :
Cycle biologique :
es femelles passent par trois ou quatre stades de développement alors que les mâles en ont cinq. Les
femelles adultes, dépourvues d’ailes, peuvent avoir ou non des pattes et ont l’aspect de sac sans distinction
nette entre la tête, le thora
x et l’abdomen. Les oeufs sont pondus, soit dans une cavité sous leur corps, soit
dans un ovisac qui peut ou non être attaché au corps.
L
es mâles adultes ressemblent à des insectes classiques, ils possèdent généralement une paire d’ailes et des
pattes bi
en développées. Ils ne vivent que le temps nécessaire à la reproduction, majoritairement bisexuée.
Cependant, la parthénogenèse et l’hermaphrodisme sont aussi rencontrés. Le nombre de générations et la
fécondité sont variables selon les espèces.
Le vent et la mobilité des premiers stade larvaire assurent la dispersion des espèces. Les femelles se fixent à
partir du 2ème stade larvaire, sauf chez quelques familles.
Méthode
MéthodeMéthode
Méthode
s de Lutte:
s de Lutte:s de Lutte:
s de Lutte:
lle est souvent difficile et repose sur une utilisation réfléchie des différentes méthodes présentées ci-dessous.
Mesures prophylactiques :
- éliminer les rameaux ou branches les plus envahies, brûler les déchets de taille,
- dans certains cas, l’abattage est nécessaire,
- diminuer la densité de la culture, les cochenilles affectionnent la chaleur et l’humidité,
- éviter la sur- fertilisation qui augmente la fécondité et la survie des cochenilles.
P
ossible lorsque les végétaux ne sont pas trop attaqués. Les produits chimiques ne pénètrent pas, ou peu, la
carapace ou le
bouclier protecteur de ces insectes. Les stratégies de lutte doivent donc viser de préférence les
jeunes stades mobiles. La liste des huiles, insecticides de contact et systémiques autorisés est disponible au
SPV et sur le site: www.agriculture.gouv.fr/wiphy
Contrôle biologique
C
’est la méthode de lutte la plus exploitée, facilitée par l’immobilité des adultes. Elle fait intervenir des
prédateurs, principalement des coccinelles, et dans une moindre mesure des parasitoïdes, de petits
hyménoptères pour la plupart. Par le passé, cette méthode à fait ces preuves comme la coccinelle
cardinalis contre la cochenille australienne ou encore Cryptolaemus montrouzieri
contre la cochenille rose de
l’hibiscus.
En cas de signe de parasitisme ou de prédation
il est préférable de préserver les auxiliaires en réduisant le
nombre d’application de produits chimiques et en utilisant, de préférence, des produits moins toxiques ou plus
spécifiques (ex : huiles) au lieu de produits à large spectre d’action.