Diversité et propriété fonctionnelles des bactéries lactiques isolées

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République Algérienne Démocratique et Populaire
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la
Recherche Scientifique
Université d’Oran Es-senia
Faculté des Sciences
Département de Biologie
Laboratoire de Microbiologie appliquée
Mémoire en vue de l’obtention du diplôme de magister en
Microbiologie fondamentale et appliquée
Mémoire Intitulé :
Diversité et propriété fonctionnelles des
bactéries lactiques isolées des margines d’olives
fermentés
Présenté par
Melle Gomri Aicha
Membre du jury
Président
Examinateur
Examinateur
Examinateur
Rapporteur
Sahraoui Toufik
Professeur, Université d’Oran Es Senia
Hennni Jamal Eddine Professeur, Université d’Oran Es Senia
Kihal Mebrouk
Professeur, Université d’Oran Es Senia
Hadadji Miloud
Professeur, Université d’Oran Es Senia
Guessas Bettache
Professeur, Université d’Oran Es Senia
Année universitaire 2012/2013
Remerciements
En premier lieu, je remercie Dieu le Tout Puissant de m’avoir donné la volonté, la santé et le
courage pour réaliser ce travail.
Ce mémoire a été réalisé au laboratoire de Microbiologie fondamentale et appliqué (LMA),
Département de Biologie, Faculté des Sciences, Université d’Oran, Es-sénia ; sous la direction de
Monsieur
GUESSAS.B. À qui j’exprime mes sincères remerciements pour ses connaissances,
sa compétence, sa rigueur scientifique et ses conseils. Qu’il trouve ici mes sincères
remerciements et mon entière reconnaissance. Aussi je tiens à exprimer ma profonde gratitude
ainsi que mes plus vifs remerciements à Monsieur
Kihal,
Professeur et responsable du
laboratoire.
Je désire remercier tous les professeures chacun par son nom. Professeur Sahraoui .T ; qui
nous a fait un grand honneur en acceptant de présider le jury.
Professeur KIHAL.M ; d’avoir honoré notre sollicitation et d’avoir accepté d’examiner ce
travail et pour son attention et son aide. Qu’il veuille bien accepter l’expression de mon profond
respect.
Professeur Henni J.E ; pour m’avoir fait l’honneur d’examiner ce travail. Qu’il veuille bien
accepter l’expression de mon profond respect.
Professeur Hadadji .M ; pour m’avoir fait l’honneur d’examiner ce travail. Qu’il veuille
bien accepter l’expression de mon profond respect.
Et je tiens à remercier avec beaucoup de plaisir, mes collègues du Laboratoire de Microbiologie
fondamentale et appliqué (LMA), en particulier : Hanane, Fouzia, Fatima, Nour,
Amina, Wassila, Meriem, Kenza, Halima, Asma, Aicha, Soumya, khaira
pour tout ce qu’ils ont fait pour moi.
Je tiens aussi à remercier beaucoup M Nawel technicienne du laboratoire de microbiologie
appliquée et Mr Ahmed technicienne du laboratoire de pédagogie.
En fin, je voudrais tout autant exprimer ma reconnaissance à tous ceux qui m’ont permis de
mener à bien ce travail.
Dédicaces
Je dédie ce modeste mémoire
-A mes chers parents pour les quels je dois mon existence et ma réussite, je
leur souhaite une longe et heureuse vie pleine de santé.
-A mes frères : Cheikh, Abdelkader, Abdelrahman, Djaloul, Lahcen,
Mokhtar, mouloud et yousef.
-Ames sœurs : Rabia, Khaira, Fatima, Meriem, Kenza.
-A mon oncle Mohamed et mes tantes Ammaria ,siti et rabiaa.
-A toute ma famille.
-Mes Deux intimes : Fatima et Rachida
-A mes amis Hafida, Karima, Khadra, Amina, Minine, Bomadien,
Sihame, Hadjer, feyza, soumya, Meriem(Chleff).
Etudiants de ma promotion de Magister : Fatima, Nabila, Wafaa, Bachir,
Yahia
pour leurs aides.
Résumé
Résumé
Résumé
Les bactéries lactiques sont utilisées depuis plusieurs siècles comme des agents protecteurs
dans les aliments fermentés. Ces bactéries sont présentes dans une grande variété d'aliments,
tel que les laits fermentés, les yaourts, les fromages, et les produits carnés fermentés. Ainsi,
différentes souches d'intérêt commercial ou scientifique y sont couramment isolées. Dans ce
travail, 32 souches de bactéries lactiques ont été isolées et identifiées à partir du margine
d’olives des différentes régions d’Algérie. Les lactobacilles représentent 34,37% de la flore
lactique.L’espèce la plus dominante pour ce groupe est Lactobacillus rhamnosus 63,63%.
Lactobacillus manihotivorans est aussi représenté parmi les souches isolées 36,36%. Les
lactocoques sont représentés par deux espèces qui sont Lactococcus lactis subsp. lactis
27,27% et
lactococcus. lactis subsp. Diacetylactis 72,72%. Les entérococcus .
L’étude des interactions a révélé la capacité de toutes les souches à inhiber Staphylococcus
aureus. Et Escherichia coli ont montré leur capacité antagoniste envers ces deux souches par
la production de substances protéiques dans le milieu de culture. Les bactéries lactiques
isolées et identifiée montrent une capacité à inhiber les souches de Staphylococcus aureus,
Escherichia coli par la production de substances protéiques (substances antimicrobiennes)
dans le milieu de culture.
L’activité protéolytique, nous a permis de déceler que l’ensemble des souches lactiques
possédées une activité protéolytique. L’activité lipolytique est constatée toutes les souches
possède pas une activité lipolytique. Enfin l’antibiogramme des bactéries lactiques testées,
montre une sensibilité pour l’ensemble des antibiotiques
Mots clés : bactéries lactiques, margine d’olives, Lactobacillus, lactocoques, Staphylococcus,
Escherichia coli .antibiogramme, substances antimicrobiennes, activité lipolytique, activité
protéolytique
Abstract
ABSTRACT
Abstract
Lactic acid bacteria are used for centuries as protective agents in fermented foods. These
bacteria are present in a wide variety of foods such as fermented milks, yogurts, cheeses, and
fermented meat products. Thus, different strains of commercial or scientific interest are
commonly isolated. In this work, 32 strains of lactic acid bacteria were isolated and identified
from the vegetable olives from different regions of Algeria. Lactobacilli represent 34.37% of
the flora lactique.L species most dominant for this group is 63.63% Lactobacillus rhamnosus.
Lactobacillus manihotivorans is also represented among the isolates 36.36%. Lactococci are
represented by two species that are Lactococcus lactis subsp. Lactococcus lactis and 27.27%.
lactis subsp. Diacetylactis 72.72%. The Enterococcus .
Interaction studies revealed the ability of all strains to inhibit Staphylococcus aureus.
Escherichia coli and have shown their ability to counter these two strains by the production of
protein substances in the culture medium. Lactic acid bacteria isolated and identified show an
ability to inhibit strains of Staphylococcus aureus, Escherichia coli by the production of
protein substances (antimicrobial substances) in the culture medium.
The proteolytic activity, has revealed that all the lactic strains possessed proteolytic activity.
The lipolytic activity is found not all strains has a lipolytic activity. Finally the sensitivity of
lactic acid bacteria tested, shows a sensitivity to all antibiotics
Keywords: lactic acid bacteria, vegetable olives, Lactobacillus, Lactococcus, Staphylococcus,
Escherichia coli. Antibiotic, antimicrobial substances, lipolytic, proteolytic activity.
‫ملخص‬
‫‪Résumé en arabe‬‬
‫ملخص‬
‫ذسرخذو تكدٌشٌا انهثٍُح نقشوٌ كؼايم وقائً فً األعؼًح انًخًشج‪ .‬هزِ انثكرٍشٌا يىجىدج فً يجًىػح واسؼح يٍ انًىاد‬
‫انغزائٍح يثم انحهٍة انًخًشج‪ ،‬انضتادي‪ ،‬وانجثٍ‪ ،‬ويُرجاخ انهحىو انًخًشج‪ .‬وتانرانً‪،‬‬
‫ٌرى ػضل سالالخ يخرهفح ورنك‬
‫ألسثاب ذجاسٌح أو ػهًٍح‪.‬‬
‫فً هزا انؼًم‪ ،‬ذى ػضل ‪ 32‬سالنح يٍ تكرٍشٌا انهثٍُح وانرً ذى ذحذٌذها يٍ ػصاسج انضٌرىٌ يٍ يُاعق يخرهفح يٍ انجضائش‪.‬‬
‫انؼصٍاخ انهثٍُح )‪ (lactobacilles‬وذًثم ‪ ٪ 34،37‬يٍ انُثاذاخ انهثٍُح‪ .‬أكثش األَىاع انسائذج فً هزِ انًجًىػح هى‬
‫‪ Lactobacillus rhamnosus‬تُسثح‬
‫‪ Lactobacillus manihotivorans .٪63،63‬وًٌثم ‪ٌ.٪36.36‬رىاجذ‬
‫َىػاٌ يٍ ‪ lactocoques‬هً ‪ Lactococcus lactis subsp. lactis :‬تُسثح ‪ .٪27،27‬و ‪lactococcus. lactis‬‬
‫‪ subsp. Diacetylactis‬تُسثح ‪ . ٪72، 72‬وانًؼىٌح انثشاصٌح ( ‪. )Les entérococcus‬‬
‫وكشفد دساساخ ذفاػم قذسج كم هزِ انسالالخ نًُغ ‪ Staphylococcus aureus‬و ‪ Escherichia coli‬وقذ ذثٍٍ أَها‬
‫قادسج ػهى يىاجهح َىػاٌ يٍ انثكرٍشٌا ورنك تإَراج انًىاد انخاضؼح نهثشوذٍٍ فً انىسظ‬
‫انًؼٍشً ‪.‬حًض انالكرٍك‬
‫انًؼضول و انًحذد ٌظهش قذسج ػهى يُغ أَىاع يٍ انًكىساخ انؼُقىدٌح انزهثٍح (‪ ،) Staphylococcus aureus‬و كىالي‬
‫( ‪ )Escherichia coli‬يٍ اَراج يىاد تشوذٍٍُح (انًىاد انًضادج نهًٍكشوتاخ) فً انىسظ انًؼٍشً‬
‫َشاط تشوذٍىنرٍك( ‪ ، )protéolytique‬كشف نُا أٌ جًٍغ أَىاع انهثٍُك ذًرهك َشاط تشوذٍىنرٍك( ‪ .)protéolytique‬وقذ‬
‫نىحظ َشاط ( ‪ )lipolytique‬فً جًٍغ انسالالخ انرً نٍس نذٌها َشاط ( ‪ .)lipolytique‬وفً االخٍش وتُاءا ػهى انذساسح‬
‫انًخثشٌح نثكرٍشٌا حًض انالكرٍك واخرثاسها ذثٍٍ نُا أٌ نها حساسٍح نجًٍغ انًضاداخ انحٍىٌح‪.‬‬
‫كلمات مفتاحية ‪:‬انثكرٍشٌا انهثٍُح انًىسج ‪lactobacilles ، lactocoques، staphylococcus،Esherichia coli ،‬‬
‫المضادات الحيوية والمواد المضادة للميكروبات‪ ،‬دهون‪ ،‬النشاط بروتيه ‪.‬‬
sommaire
SOMMAIRE
Sommaire

Remerciements Dédicace

Résumé

Résumé en anglais

Résumé en arabe

Sommaire

Liste des abréviations

Liste des tableaux

Liste des figures
Chapitre I Synthèse bibliographique
Partie I
Introduction ……………………………………………………………………………………1
1-généralistes sur la culture d’olive……………………………………………………………2
1.1. Les olives………………………………………………………………………………….2
1.2. Secteur oléicole en Algérie………………………………………………………………..3
2. l’extraction d’huile d’olive……………………………………………………………….….4
2.1. Opérations de réception …………………………………………………………….…….4
2.2. Broyage……………………………………………………………………………………4
2.3. Malaxage………………………………………………………………………………..…4
2.4. Séparation des phases…………………………………………………………………...…4
2.4.1. Séparation des phases liquides-solides ……………………………………………………….4
2.4.2. Séparation des phases liquides-liquides ………………………………………………………4
3. Les systèmes de séparation ………………………………………………….…………...…5
3.1. Le système discontinu………………………………………………………………....…..5
3.2. Les systèmes en continu à 3 et 2 phases …………………………………………………5
4. Sous produits de l’oléiculture……………………………………………………..…...........7
5. Problématique environnementale générée par les margines………………………...………8
5. 1. Origine des margines…………………………………………………………….……….8
5.2. Pollution par les margines…………………………………………………………………9
sommaire
SOMMAIRE
6. Caractérisation physico-chimique des margines…………………………………...………..9
6. 1. Fraction minérale…………………………………………………………….…….……10
6.2. Fraction organique…………………………………………………………………….…12
6.2. 1. Sucres……………………………………………………………………………….…12
6.2.2-Composés azotés……………………………………………………………………..…12
6.2.3. Vitamines……………………………………………………………..……………..…12
6.2.4. Acides organiques…………………………………………………………………...…12
6.2. 5. Huiles……………………………………………………………………………….…12
6.2. 6. Composés phénoliques…………………………………………………………...……13
6.2. 6. 1. Les monomères phénoliques…………………………………………………..……13
6.2. 6. 2. Les polymères phénoliques…………………………………………………………15
7. Origine de la coloration des margines ……………………………………………….….…16
8. Caractérisation microbiologique des margines……………………………………….……17
8.1. La flore des olives………………………………………………………………….….…18
8.1. 1. Les bactéries…………………………………………………………….…………….19
● Les Bacillus ……………………………………………………………………………………….…19
● Les Enterobacter …………………………………………………………………………………….19
● Les Pseudomonas ……………………………………………………………………………………19
8.1. 2. Les Levures……………………………………………………………………………20
8.1. 3. Les moisissures………………………………………………………………………..20
● Le genre Aspergillus ………………………………………………………………………….…….20
● Le genre Rhizopus ………………………………………………………………………….…….…20
9. traitements des margines…………………………………………………………………..21
9.1. Processus thermique………………………………………………………………...……21
9.1.1. Evaporation naturelle (lagunage)………………………………………………………21
9.1.2. Evaporation forcée…………………………………………………………………..…22
9.1.3. Incinération………………………………………………………………………….…22
9.1.4. Distillation…………………………………………………………………………...…22
9.1.5. Floculation/clarification……………………………………………………………..…22
9.1.6. Cryo-concentration………………………………………………………………..……23
9.2 Procédés physico-chimiques……………………………………………….......................23
9.2.1. Ultrafiltration/Filtration…………………………………………………………..……23
9.2.2. Ozonation………………………………………………………………………………23
9.2.3. Coagulation…………………………………………………………….........................23
sommaire
SOMMAIRE
9.3 Procédés biologiques………………………………………………………………...……23
9.3.1. Traitements anaérobies………………………………………………………..…….…23
9.3.2. Traitements aérobies…………………………………………………………..….……24
10. Valorisation des margines…………………………………………………………...……25
10.1. Utilisation des margines comme fertilisant……………………………………….….…25
10.2. Utilisation des margines en compostage…………………………………………….….27
10.3. Récupération de quelques composants…………………………………........................27
10.4. Production de biogaz……………………………………………………………………28
10.5. Production des protéines d’organismes unicellulaires (POU)…………………….……28
10.6. Production d’enzymes……………………………………………………………..……29
10. 7. Epandage…………………………………………………………………………….…29
10. 8. Utilisation en alimentation animale……………………………………………………30
Partie II
Les bactéries lactiques……………………………………………………………………..…32
1. Introduction……………………………………………………………………………...…32
2. Habitat…………………………………………………………………………………..….33
3. Classification…………………………………………………………………………….…34
3.1. Les coques lactiques………………………………………………………………...……35
3.1.1. Les genres Enterococcus, Lactococcus et Streptococcus …………………………………35
3.1.2. Le genre Leuconostoc……………………………………………………………………….…36
3.1.3.Le genre Pediococcus ……………………………………………………………………….…36
3.1.4. Le genre Lactobacillus……………………………………………………………………...….36
3.1.4.1. Les Lactobacilles homofermentaires stricts ……………………………....................36
3.1.4.2.Les Lactobacilles hétérofermentaires stricts …………………………………………37
3.1.4.3. Les Lactobacilles hétérofermentaires facultatifs ………………………………….…37
4. Utilisation industrielle des bactéries lactiques…………………………………………..…38
4.1. Activité acidifiante ……………………………………………………………………………….38
4.2. Production de métabolites d.intérêt ……………………………………………………………38
4.3. Propriétés enzymatiques ………………………………………………………………..……….38
4.4. Propriétés probiotiques………………………………………………………….......................38
4.5. Critères de performance…………………………………………………………………………39
5. les probiotiques………………………………………………………………………….....39
5.1. Définition des probiotiques………………………………………....................................39
5.2. Quatre grands groupes de probiotiques ………………………………….........................39
sommaire
SOMMAIRE
A) Les ferments lactiques……………………………………………………….……………39
B) Les bifidobactéries …………………………………………………….............................39
C) Les différentes levures de type Saccharomyces …………………………………………….…40
D) Les autres bactéries sporulées, dont Bacillus subtilis et cereus………………………………40
5.3. Les probiotiques pour lutter contre les bactéries pathogènes……………………….……40
5.4. Les amines biogènes…………………………………………………………..................41
5.4.1. Rôle des amines biogènes …………………………………………………………..…42
5.4.2. Toxicité des amines biogènes …………………………………………………………42
5.4.3. Les bactéries impliquées dans la production des amines biogènes……………………43
Chapitre II Matériels et méthodes
1 .Isolement des souches de bactéries lactiques ………………………………………...……44
1.1. Provenances des échantillons …………………………………………………...……….44
1.2. Milieux des cultures...........................................................................................................44
1.3. Isolement et purification des souches……………………………………………………44
2. Conservation des souches …………………………………………………………………45
3. identification des souches bactérienne …………………………………………….………46
3.1. Critères morphologiques………………………………………………………….….…..46
 L’examen microscopique ……………………………………………………….……46
 Test de mobilité……………………………………………………………..………...46
3.2. Critères biochimiques et physiologiques……………………………………..………….47
3.2.1. Hydrolase de l’arginine………………………………………………………..……….47
3.2.2. Effet de la température sur la croissance…………………………………….…………47
3.2.3. pH de croissances…………………………………………………………………...….47
3.2.4. Croissance milieu en hypersalé…………………………………………………….….47
3.2.5. Le lait de Sherman……………………………………………………………………..47
3.2.6. Recherche du type fermentaire…………………………………………………………48
3.2.7. L’utilisation du citrate…………………………………………………………….……48
3.2.8. Esculine………………………………………………………………………..….……48
sommaire
SOMMAIRE
3.2.9. La production d’acétoine………………………………………………………………49
3.2.10. L’utilisation des carbohydrates…………………………………………….…………49
4. Caractérisation technologiques…………………………………………………….………50
4.1. Etude de la cinétique……………………………………………………………………..50
4.2. Protéolyse ………………………………………………………………………..………51
4.3. Recherche de l’activité lipolytique sur Agar au tween80………………………….…….51
5. Probiotiques ……………………………………………………………………………….52
5.1. Resistance au pH acide …………………………………………………………...……..52
5.2. Test d’hémolyse………………………………………………………………...………..52
5.3. Resistance aux sels biliaires ……………………………………………………………..52
5.4. Antibiogramme……………………………………………………………………..……53
5.5. Les interactions…………………………………………………………………………..53
5.5.1. Interactions entre les bactéries lactiques………………………………………...……..53
5.5.2. Interaction par méthode directe (méthode de double couche) ………………….……..54
5.5. 3.Méthode indirecte………………………………………………………………….…..54
Détermination de la nature de l’agent inhibiteur…………………………………………………..55
a- inhibition due à l’acide lactique………………………………………………………..…..55
b- recherche de la nature protéique de la substance antimicrobienne……………...…………55
c-Effet de la température……………………………………………………………….……..56
Chapitre III Résultat et discutions
3.1.Résultat................................................................................................................................57
3.1.1. Isolement et identification des bactéries lactiques………….…………………..…..….57
 Le lait de Sherman.........................................................................................................59
 L’utilisation du citrate....................................................................................................60
 Esculine..........................................................................................................................60
 La production d’acétoine................................................................................................61
 Recherche du type fermentaire.......................................................................................61
sommaire
SOMMAIRE
3.1.2. Caractérisation technologiques………….………………….………………………….64
 Etude de la cinétique......................................................................................................64
 Protéolyse et lipolyse
 Resistance au pH acide et d’hémolyse……………………………………………...…67
 Étude des interactions bactériennes ...............................................................................68
 Étude des interactions entre les bactéries lactiques …………………………….……..68
 Les interactions et la recherche de la nature de l’agent inhibiteur ……………………69
 Détermination de l’agent inhibition (méthode indirecte)……………………….….… 70
 Resistance aux sels biliaires...........................................................................................72
 Antibiogrammes.............................................................................................................74
Discussion générale…………………………………………………………………...………77
Conclusion……………………………………..………………………………….………….79
Références bibliographiques……………………...…………………………………..………80
Annexes milieux de culture…………………………………………………..………………95
.
Lb. : Lactobacillus
Sc. : Streptococcus
Lc :Leuconostoc
Cl : Clostridium
H : Heures
PH : Potentiel d’hydrogène
°C : Degré Celsius
°D : Degré dornic
% : pourcentage
min : Minute
S : Seconde
L : Litre
ml : Millilitre
g : Gramme
µg : Microgramme
mg : Milligramme
mm: Millimètre
µm: Micromètre
cm : centimètre
KJ: Kilo joule
Kcal: Kilo calorie
Kg : kilo gramme
Pa: Pascal
Abs : Absence
ND : Non déterminé
Ind : Indénombrable
UFC : Unité Formant colonies
LISTE DES ABREVIATIONS
.
LISTE DES ABREVIATIONS
Gr : Grossissement
ADH : Arginine dihydrolase
BCP: Pourpre de bromocrésol
Na Cl : Chlorure de sodium
Na OH : Hydroxyde de sodium
H Cl : Acide chlorhydrique
H2O2 : Peroxyde d’hydrogène
H2O : Hydroxyde d’hydrogéne
CO2 : Dioxyde de carbone
J.O.R.A : Journal Officiel de la République Algérienne
FIL : Fédération International du Lait
O.M.S.: Organisation Mondiale de Santé
F.A.O.: Food and Agriculture Organization
UHT : Ultra haute température
GC: Guanine Cytosine
MG: Matière grasse
POU : Production des protéines d’organismes unicellulaires
DCO : Demande Chimique en Oxygène
DBO : Demande Biologique en Oxygène
O3 :
M : mètre
LiP : la lignine peroxydase
MnP : la manganèse peroxydase
HPLC : chromatographie liquide à haute performance
CPG
V : volume
MES ;matière en suspension
Zn :Zinc
ELL : L’extraction liquide-liquide
.
LISTE DES ABREVIATIONS
ATP: adenosine triphosphate peptidoglycanes (PTG)
ADN :nicotinamide adenine dinucléotide
MH: Muller Hinton
KMK: Kempler Mac Kay
MRS: Man Rogosa Sharp
MRS BCP: Man Rogosa Sharp additionné de pourpre de bromocrésol
LISTES DE TABLEAUX
Liste des tableaux
Tableau 1. Composition chimique de d’olive (BIANCHI, 1999)……………………………..3
Tableau.2: Conséquences environnementales des rejets de margine dans le milieu
naturel………………………………………………………………………………………..…9
Tableau3: Principales composantes des margines (Lutwin et al., 1996)………………...…..10
Tableau4: Composition minérale des margines (Salvemini, 1985)……………………….…11
Tableau 5 : Constituants minéraux des margines (Lutwin et al., 1996)……………….…….11
Tableau 6: Teneur de quelques composés phénoliques identifiés dans les margines (Balice et
al.,1984)………………………………………...………………………………………..…...14
Tableau
7.
Structure
des
composantes
phénoliques
rencontrés
dans
les
margines………………………………………………………………………………….…15
Tableau 8. Levures pour la production de protéines d’organismes unicellulaire à partir des
effluents d’huileries d’olive (Hamdi, 1993)…………………………………………………..29
Tableau 9 : Composition chimique de la pâte des margines obtenue par le procédé Dalmolive
(Martilotti, 1993)………………………………………………………..…………………….31
Tableau10. Les différents genres de bactéries lactiques………………………………….….35
Tableau11. Classification des lactobacilles selon ORLA- JENSEN (1919)…………….…...37
Tableau 12 : microorganismes considérés comme probiotiques (d’après Hozalpfel et al .,
1998)……………………………………………………………………………………….…40
Tableau 13 : principales amines biogènes trouvée dans les produites alimentaires (ten Brink
et al., 1990)……………………………………………………………………………..….…41
Tableau 14 : les caractéristiques biochimiques, physiologiques des souches de lactobacilles
isolées………………………………………………………………………………………....62
Tableau 15 : les caractéristiques biochimiques, physiologiques des souches de lactocoques
isolées…………………………………………………………………………………………63
Tableau 16: Activités protéolytiques chez les lactobacilles et lactocoques…………..……67
LISTES DE TABLEAUX
Tableau 17. Résultat de la résistance les lactobacilles à déférentes PH (0.1.2)………...……68
Tableau18: l’interaction entre les bactéries lactiques………………………………………..69
Tableau19. Activité antimicrobien de lactobacille vis–à-vis staphylococcus aureus et
Escherichia coli on utilisant milieu tamponné traité avec la chymotrypsine et température
100°C…………………………………………………………………………………………71
Tableau 20: Nombres des colonies caractéristiques de Lactobacilles sur MRS……...…….73
Tableau21: Les résultats d’antibiogramme des souches lactobacilles……………………….…75
LISTE DES FIGURES
Liste des figures
Figure 1. Coupe schématique du fruit de l’olive (Bianchi, 1999)……………………….……2
Fig.2
:
Principaux
pays
producteurs
d’huile
d’olive
en
2001
[Sourcehttp://www.internationaloliveoil.org/downloads/production1.PDF]…………………..3
Figure3: Procédés d’obtention d'huile d'olive (Centre d’Activités Régionales pour la
Production Propre, 2000)………………………………………………………………………5
Figure4: Système de centrifugation à 2 et à 3 phases (Alburquerque et al., 2004)………..…6
Figure.5 : grignon et margine…………………………………………………………………7
Figure 6. Schéma montrant l’arbre phylogénique basée sur la comparaison du gène de l’ARN
16 S, en groupant les bactéries lactiques à faible pourcentage CG et la relation lointaine avec
les germes à gram positif de haut pourcentage CG du genre Bifidobacterium et
propionibacterium (Holzapfel et al., 2001)…………………………………………………..32
Figure 7 formations d’histamine à partir de l’acide aminé histidine au travers de la
dégradation enzymatique du groupe acide (décarboxylation)…………………………..……43
Figure 8. Schéma de conservation longue durée des bactéries lactiques purifiées (Saidi et al.
2002)……………………………………………………………………………………...…..46
Figure 9: schéma représentant le mini préparation pour le test de la fermentation des
sucres……………………………………………………………………………………...…..50
Figure 10. Instruments pour la mesure de l’acidité titrable…………………………….……51
Figure 11 : Les différentes méthodes utilisées pour la recherche de substances
antimicrobienne. (a) méthode de la double couche, (b) méthode de diffusion en
puits………………………………………………………………………………………...…55
Figure12.Aspect macroscopique des colonies de bactéries Lactiques sur MRS +CaCo3
solide………………………………………………………………………………………….57
figure13. Aspect macroscopique des colonies de bactéries lactiques sur MRS acidifiées
solide………………………………………………………………………………………….57
Figure14. Purification des souches de Lb sur milieu lait MRS solide écrémé agar………..57
figure15. Purification des souches lactocoque sur milieu MRS……………………………..57
Figure 16. Aspect microscopique de La souche Lactobacilles Gram et observation au G
x100)…………………………………………………………………………………..….. …58
LISTE DES FIGURES
Figure 17. Aspect microscopique de La souche lactocoque Gram et observation au G
x100)………………………………………………………………………………………….58
Figure 18. Test de l’hydrolyse de l’arginine…………………………………………...…….58
Figure 19. Résultats de test Sherman à 1% entérocoques……………….……………...….59
Figure 20. Résultats de test Sherman à 3% lactocoques..........................................................59
Figures 21. La révélation de l’utilisation de citrate par l’apparition des colonies de contour
bleu sur milieu KMK des souches………………………………………………………...….60
Figures 22. Résultat de dégradation de l’esculine…………………..…………..……..…….60
Figure 23. Le résultat du teste des sucre chez les lactobacilles…………………………….……61
Figure 24. Le résultat du teste des sucre chez les lactocoques……………………………..……61
Figure 25: Répartition des différents groupes de bactéries lactiques des souches de bactéries
lactiques isolées du margine d’olive……………………………………………….…………64
Figure 26. L’évolution de pH des souches Lb3, Lb1, Lb6 Lb8, Lb9, Lb4dans lait écrémé avec
extrait de levure………………………………………….……………………………………65
Figure 27. L’évolution de pH des souches Lb2, Lb5, Lb10, Lb7, Lb11 dans lait écrémé avec
extrait de levure……………………………………………………………………………….65
Figure 28. L’évolution de l’acidité titrable des souches Lb3, Lb1, Lb6, Lb8, Lb9, Lb4 dans
lait écrémé avec extrait de levure……………………………………………….……….……66
Figure 29. L’évolution de l’acidité titrable des souches Lb2, Lb5, Lb10, Lb7, Lb11 dans lait
écrémé avec extrait de levure…………………………………………………....……………66
Figure 30. Activités protéolytiques. …………………………………………………………67
Figure 31. Inhibition de staphe par les lactobacilles en utilisant la méthode
directe……………………………………………………………………………………..….69
Figure 32. Activité antimicrobien de lactobacille vis–à-vis staphylococcus aureus et
Escherichia coli on utilisant milieu tamponné traité avec la chymotrypsine et
température……………………………………………………………………………………72
Figure33.
Nombres de colonies caractéristiques de
Lactobacilles
sur
MRS………………………………………………………………………………………..…72
Figure34.
Les
résultats
d’antibiogramme
des
souches
lactobacilles
Lb5……………………………………………………………………………………………………..…76
Figure
35.
Les
résultats
d’antibiogramme
des
souches
lactobacilles
Lb8……………………………………………………………………………………………………….76
LISTE DES FIGURES
Chapitre I
SYNTHESE BIBLIOGRAOHIQUE
Chapitre I :
Synthèse
bibliographique
Synthèse bibliographique
Partie I
MARGINES D’OLIVES
Partie I :
margines d’olives
Synthèse bibliographique
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
Introduction :
L‟industrie oléicole est une activité importante, concentrée principalement dans les
pays du bassin méditerranéen, qui tiennent approximativement 95% de la production
mondiale, dont 1% produit par l‟Algérie en 2001.
Comme toutes les industries agro-alimentaires, l‟opération d‟extraction nécessite de grandes
quantités d‟eau, par conséquent cette industrie engendre d‟importantes quantités d‟effluents
liquides (les margines). Les margines, ou eaux de végétation, sont des rejets liquides très
riches en matières organiques (composés phénoliques, lipides), souvent répandues en l‟état
dans la nature, de manière incontrôlée sur les sols agricoles ou parfois stockées
provisoirement dans des cuves, exposant ainsi les systèmes eau-sol-plante, a une pollution
inéluctable. Différents traitements d‟épuration leurs sont appliqués : biologiques, physiques
chimiques. Coûteux et encore insuffisants, ces traitements consistent tous à réduire leur
impact sur l‟environnement.
L‟objectif de cette étude l'isolement des bactéries lactiques à partir du margines d‟olives
fermentes à leur identification selon les critères morphologiques, physiologiques et
biochimiques, biotechnologiques.
1
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
1-généralistes sur la culture d’olive
1.1. Les olives
Le fruit de l‟olivier est une drupe de forme ovoïde ou ellipsoïde. Il est constitué :
-d‟épicarpe : la pellicule qui recouvre le fruit.
-de mésocarpe : la partie charnue appelée pulpe, riche en lipides dont la taille reste variable
selon les variétés.
-d‟endocarpe : le noyau fusiforme, constitué d‟une amande ayant une texture rigide,
protégeant une seule graine à albumen huileux cellulaire (Figure 1).
La forme de l‟olive est variable et caractéristique de la variété. Au cours de la
maturation du fruit, le mésocarpe passe de la couleur vert tendre (olive verte) à la couleur
violette ou rouge (olive tournante) et en fin de maturité à la coloration noirâtre (olive noire)
(Bianchi, 1999).
La composition chimique de l‟olive est constituée principalement d‟eau, de polysaccharides,
d‟huile et d‟autres composés sous forme de traces (Tableau 1). Malgré leur faible
représentation, ces composés ont une très grande importance, car ils vont d‟une part, conférer
à l‟huile une grande Partie de ses qualités gustatives et nutritionnelles, et d‟autre part, la
stabiliser.
Péricarpe
Mésocarpe
Endocarpe
Tégument
Cotylédon
Albumen
Embryon
Figure 1. Coupe schématique du fruit de l‟olive (Bianchi, 1999)
2
de la graine
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
Tableau 1. Composition chimique de d‟olive (BIANCHI, 1999)
Eau
Polysaccharides a
Huiles
Mono- et disaccharides
Cires, triterpènes, phénols
Autres composés b
48%
27%
21%
3%
1%
Traces
a: hémicellulose, cellulose, pectines ; b: alcanes, alkyl-esters, methyl-phenyl-esters,
sterylesters, aldéhydes, alcools, stérols, triterpénoïdes polycycliques et acides gras à très
longue chaîne carbonée
1.2. Secteur oléicole en Algérie
Le patrimoine oléicole mondial compte actuellement environ 750 millions d‟oliviers
cultivés sur une superficie de 9,23 millions d‟hectares. Les pays méditerranéens comptent 715
millions d‟oliviers sur une superficie d‟environ 8.16 millions d‟hectares, soit 95 % du
patrimoine oléicole mondial (El hajjouji, 2007; Fiorentino et al., 2003;Tsagarikiet al., 2007 ).
L‟Algérie fait partie des principaux pays méditerranéens dont le climat est des plus propices à
la culture de l‟olivier. Elle se positionne après l‟Espagne, l‟Italie, la Grèce et la Tunisie qui
sont par ordre d‟importance, les plus gros producteurs d‟huile d‟olive (Tsagarikietal., 2007).
Le patrimoine oléicole algérien est estimé à 32 millions d‟oliviers, ce qui représente 4,26% du
patrimoine mondial. La production annuelle en huile a atteint 35.000 tonnes et celle de l‟olive
de table 80.000 tonnes (Bensemmane, 2009).
En 2001 La production d‟huile d‟olive se concentre principalement dans les pays du pourtour
méditerranéen : Espagne, Italie, Grèce, Turquie, Syrie, Tunisie et Maroc. La production de ces
pays représente 94% de la production mondiale. Atteignait les 2.5 millions de tonnes.
(Benyahia etZein., 2003). (figure. 2)
Fig. 2: Principaux pays producteurs d‟huile d‟olive en 2001
[Source : http://www.internationaloliveoil.org/downloads/production1.PDF]
3
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
L‟huile d‟olive vierge peut être considérée comme le jus de fruit d‟olive directement
consommable, obtenue par des procédés mécaniques et physiques et dans des conditions
appropriées pour ne pas altérer l‟huile. Pour cela l‟industrie d‟huile d‟olive est une activité
économique importante de plusieurs pays, particulièrement, ceux du bassin méditerranéen.
En revanche cette industrie génère des quantités importantes d‟effluent liquide (margines), qui
présente un véritable problème environnemental.
2. l’extraction d’huile d’olive
La production d‟huile d‟olives a toujours été le principal objectif de la culture de
l‟olivier. Les méthodes d‟extraction ont évolué mais, le processus d‟extraction d‟huile
d‟olives reste toujours le même. Il inclut quatre opérations principales : les opérations de
réception, et le broyage le malaxage, la séparation des phases liquides ; huile et eau (Chimi,
1997)et système discontinu de pression, système Continu à 3 phases et à 2 phases.
2.1. Opérations de réception
Sont les opérations préliminaires de nettoyage et de lavage des olives (éliminer des
impuretés adhérentes à l‟olive), et de stockage et qui ont pour objectif de préparer les olives
pour la suite de procédé.
2.2. Broyage
Cette opération consiste à la dilacération du tissu des olives pour libérer les gouttelettes
d‟huile contenues dans les vacuoles à l‟intérieure des cellules d‟olives.
2.3. Malaxage
Il consiste en un broyage lent et continu de la pâte d‟olive préalablement chauffée. Il a
pour but de libérer le maximum d‟huile en brisant les vacuoles qui sont restées entières durant
la phase précédente et d‟amasser les gouttelettes d‟huile en gouttes plus grosses.
2.4. Séparation des phases
Cette opération consiste à :
2.4.1. Séparation des phases liquides-solides : Le broyage et le malaxage aboutissent à la
formation d‟une pâte qui contient de la matière solide et des fluides. La matière solide appelée
grignon est formée de débris de noyaux, d‟épiderme, de parois cellulaires…etc., alors que la
partie fluide est composée d‟huile et d‟eau de végétation appelée margine.
2.4.2. Séparation des phases liquides-liquides : La séparation entre la phase aqueuse de la
phase huileuse se fait essentiellement par simple décantation ou par centrifugation. Elle est
basée sur la différence de densité entre l‟huile d‟olive et l‟eau de végétation.
4
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
3. Les systèmes de séparation
Les systèmes de séparation utilisés sont trois : système discontinu de pression, système
continu à 3 phases et à 2 phases (figure3).
Figure3: Procédés d‟obtention d'huile d‟olive (Centre d‟Activités Régionales pour la
Production Propre, 2000).
3.1. Le système discontinu
C‟est l‟unique procédé traditionnel d‟obtention d‟huile d‟olive, utilisé depuis 20 à 30
ans. Ce sont les systèmes classiques par pression avec broyeurs. Le broyage des olives suivi
du malaxage se font sous des meules. Une pâte est obtenue au bout d‟une demi-heure environ.
Elle est composée de grignon et un moût contenant l‟huile et les margines. La séparation des
deux phases solide-liquide se fait par simple pression, alors que l‟huile est séparée des
margines par décantation naturelle.
3.2. Les systèmes en continu à 3 et 2 phases
Les systèmes en continu à 3 et 2 phases sont les plus récents, ils utilisent des
centrifugeuses pour la séparation de la pâte.
5
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
Dans le système à 3 phases, la quantité d‟eau ajoutée dans le malaxeur est supérieure à celle
du système traditionnel (entre 80 -100 l/100kg d‟olive), et la production des margines est très
importante (Martinez-Garcia et al., 2006). Pour le système écologique à 2 phases, il ne
nécessite pas d‟ajout d‟eau pour le processus d‟extraction mais il y a génération de grignon
humide (Centre d‟Activités Régionales pour la Production Propre, 2000). Dans les deux cas,
le grignon contient des polyphénols (Martinez-Garcia et al., 2006). La figure 4présente un
bilan comparatif des deux systèmes continus.
Olives (1000 Kg)
0,1- 0,12 m3 Lavage (à froid)
Broyage et malaxage
Eau chaude
0,6- 1,3 m3
Centrifugation
(Décanteur à 3 phases)
Grignon (~ 550 Kg)
Eau de lavage
Lavage d‟huile/récupération Margine 1-1,6 m3
D‟huile dans la phase liquide
Huile d‟olive
(≈ 210Kg)
Système à 3 phases
Olives (1000 Kg)
0,1- 0,12 m3
Lavage (à froid)
Broyage et malaxage
Centrifugation
(Décanteur à 2 phases)
Eau de lavage
Grignon (~ 800 Kg)
Lavage d‟huile/récupération
D‟huile dans la phase liquide
Margine 0.2m3
Huile d‟olive
(≈ 200Kg)
Système à 2 phases
Figure4: Système de centrifugation à 2 et à 3 phases (Alburquerqueet al., 2004).
6
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
4. Sous produits de l’oléiculture
L‟industrie oléicole, en plus de sa production principale qui est l‟huile (l‟huile d‟olive
vierge et l‟huile de grignon), engendre la production de deux résidus : un liquide et l‟autre
solide (Nefzaoui, 1991).
- Margines ou eaux de végétation : sont des effluents liquides, parfois nommés alpechine
(Ramos-Cormenzanaet al., 1995).Le pressage de 1 tonne d‟olives produit en moyenne 1,5
tonnes de margines avec les modes de production modernes(Benyahiaet al.,2003).
- Grignons ou tourteaux d‟olive : sont des résidus solides issus de la première pression ou
centrifugation, ils sont formés des pulpes et des noyaux d‟olives. Ce produit peut être ans
formé en un produit destiné à l‟alimentation animale ou en huile dite : grignons d‟olive après
extraction chimique (Chiofaloet al.,2004 ;Martin-Garciaetal., 2003.)(figure.5).
Grignon
Margine
Figure.5 : grignon et margine
7
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
5. Problématique environnementale générée par les margines
5. 1. Origine des margines
Le processus de trituration des olives produit principalement l‟huile d‟olive vierge et
l‟huile de grignon (huile secondaire extraite par des solvants organiques) et engendre deux
résidus l‟un liquide, les margines et l‟autre solide, les grignons. Les olives contiennent
environ 20% d‟huile, 30% de grignons et 50% d‟eau de végétation (Di-Giovacchinoet al.,
1988 ; Hamdiet al., 1992).
Les margines sont composées de 40 à 50% de l‟eau végétal qui provient du fruit (olive) et le
reste de l‟eau de fabrication ajoutée lors du processus de trituration (Nefzaoui, 1987 ; DiGiovacchino, 1996).
5.2. Pollution par les margines
Les margines sont considérées parmi les effluents les plus polluants des industries
agroalimentaires, et lorsqu‟elles sont déchargées dans la nature sans aucun traitement, elles
causent de sérieux dégâts environnementaux. Leur pouvoir polluant est dû principalement à
des causes diverses, parmi lesquelles :
1. Le pH : qui est la première cause directe de la mort des poissons, lorsque la margine est
déversée dans les lits des fleuves (Centre d‟Activités Régionales pour la Production Propre,
2000).
2. Le contenu organique qui contribue à la consommation de l‟oxygène dissous (Centre
d‟Activités Régionales pour la Production Propre, 2000) et empêche les eaux d‟autoépurer, et
la pollution peut s‟étendre sur de très longues distances (Benyahiaetal., 2003).
3. La teneur en matière grasse provoque la formation d‟une couche à la surface de l‟eau
empêchant sa correcte oxygénation et le passage de la lumière et faisant obstacle au
développement normal de la faune et la flore au sein des fleuves (Centre d‟Activités
Régionales pour la Production Propre, 2000). Les acides gras et leurs dérivés inhibent les
bactéries sporulées de sol (Nefzaoui, 1991).
4. La présence des composés phénoliques inhibe le développement des micro-organismes
aussi bien en présence et en absence d‟oxygène (Nefzaoui, 1991). Ces substances, ont un effet
phytotoxique et une activité antimicrobienne (Khoufietal., 2007 ; Khoufiet al.,2007 ) et
présentent un faible niveau de biodégradabilité. Pour ces raisons, les traitements biologiques
ne peuvent pas être appliqués pour ce type d‟effluent (Pharm Minh etal.,2006).
8
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
Le tableau.2, résume les conséquences de ces rejets non seulement sur l‟environnement, mais
aussi au niveau des stations d‟épuration et égouts.
Tableau.2: Conséquences environnementales des rejets de margine dans le milieu naturel.
Cause
- composés phénoliques
- acidité
- huiles et matières
grasses
- MES
Sols
Espèces
aquatiques
-matières organiques
- huile et MG
- MES
- composes
phénoliques
Egouts
- acidité
- MES
Station
d’épuration
des eaux
usées
- acidité
- MES
- huile et matière grasse
- matières organiques
- polyphénols
Effet
- sols obturés et suffoqués
- mauvaise odeur
- pollution de l‟aquifère
- coloration des eaux naturelles
- effet phytotoxique sur la
population microbienne
-augmentation de la demande en
O2
- formations des croûtes
- dégradation de l‟esthétique
- toxicité de la microflore
- la corrosion des matériaux
- destruction de l‟écoulement
- putréfaction
- perturbation persistances de
l‟activité des boues
- perturbation de l‟activité des
digesteurs des boues à cause de
l‟aspect saisonnier
Référence
Kestioğlua et al., 2005
Bousdira, 2004
Kestioğlua et al., 2005
Kestioğlua et al., 2005
Amirante et Di Renzo.,
1991
Bousdira, 2004
Bousdira, 2004
Bousdira, 2004
Office National des
Produits
Oléicoles du Centres,
1997
Bousdira, 2004
Bousdira, 2004
6. Caractérisation physico-chimique des margines
Les margines se présentent comme un liquide résiduel aqueux, de couleur brune
rougeâtre à noire avec une forte odeur d‟olive et un aspect trouble (Ranalli, 1991a). Leur pH
est acide (4 - 5,5) avec un fort pouvoir tampon et une odeur fétide qui se développe au fur et à
mesure que les margines vieillissent (Ranalli, 1991a ; Hamdi, 1993c ; Mouncifet al., 1993a).
Elles ont généralement une forte salinité due à l‟ajout important de sel pour la conservation
des olives (conductivité supérieure à 10 mS.cm-1) (Zenjariet al., 1999 ; Tsioulpaset al., 2002).
La composition des margines a été étudiée par plusieurs chercheurs et comporte
approximativement 83 à 94% d‟eau, 4 à 16% de matières organiques et 0,4 à 2,5% de
substances minérales (Ramos-Cormenzana, 1986 ; Ranalli, 1991a).
La caractérisation physico-chimique des margines est généralement tributaire des techniques
et des systèmes d‟extraction de l‟huile d‟olives, elle diffère d‟un pays à l‟autre (Khoufiet al
.,2007).En général, les margines contiennent une variété de composés organiques et minéraux,
de nature et de concentration très différentes. Cette variation est due essentiellement aux
facteurs suivants (Karapinaretal., 1983 ; Bambalovet al., 1989):
− Stade de maturation des olives,
− Conditions climatiques,
9
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
− Variété des oliviers,
− Système de culture,
− Situation géographique,
− Temps de stockage des olives avant la trituration,
− Techniques et lieu de stockage,
− Nature de conservation des olives,
− Procédé d‟extraction d‟huile d‟olive qui représente l‟élément le plus important (DeFelice et
al., 1997 ; Ramos-Cormenzana, 1986 ; Annakiet al., 1999b).
Les analyses menées sur les margines peuvent nous renseigner sur les intervalles de variation
de leurs différents composants chimiques (Fiestas Ros de Ursinosetal., 1992 ; Lutwinet al.,
1996).(tableau 3)
Tableau3:Principales composantes des margines (Lutwinet al., 1996)
Composant
Matière sèche
Matières minérales
Sucres divers
Graisses et huiles diverses
Composés phénoliques
Azote organique
% en poids de la matière fraîche
1,4-17
10-15
30-50
12-35
5,0-25
<10%
6. 1. Fraction minérale
Les margines contiennent des quantités significatives en sels minéraux (Ranalli, 1991a)
dont 80% sont solubles (phosphates, sulfates et chlorures) et 20% insolubles (carbonates et
silicates). D‟après Fiestas Ros de Ursinoset al .,(1992), les éléments les plus représentatifs
sont le potassium (47%), les carbonates (21%), les phosphates (14%) et le sodium (7%). La
fraction minérale a été analysée par Salvemini (1985). Le tableau 4 regroupe les
concentrations de ces éléments.
10
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
Tableau4:Composition minérale des margines (Salvemini, 1985).
Elément
Concentration (mg.l-1)
Orthophosphates (po4-3)
Chlorures (Cl-)
Sulfate (SO4-2)
Sodium (Na+)
Potassium (K+)
Calcium (Ca2+)
Magnésium (Mg2+)
Fer (Fe)
Aluminium (Al)
Chrome (Cr-)
Nickel (N)
Cobalt (Co)
Manganèse (Mn)
Cadmium (Cd)
Oxyde de silicium (SiO2)
Zinc (Zn)
800,6
270,2
16,68
5370,9
15295,5
1167,6
410,3
103,4
8,34
0,66
3,36
1,33
1,66
0,83
41,7
10,0
Ce tableau montre que les margines sont riches en phosphore, sodium, potassium et
calcium. Par conséquent elles peuvent être utilisées comme fertilisants des terres agricoles
(Buldiniet al., 2000 ; Capassoet al., 2002a, 2002b).
La composition minérale des margines a été aussi étudiée par Lutwinet al. (1996).Le tableau
5montre les valeurs des éléments minéraux en % du poids de la matière sèche.
Tableau 5 : Constituants minéraux des margines (Lutwinet al., 1996).
Elément
Valeur en % du poids de la matière sèche
Potassium (K2O)
Calcium (CaO)
Phosphore (P2O5)
Magnésium (MgO)
Sodium (Na2O)
5-15
0,2-2,5
0,5
3,0
<1%
6.2. Fraction organique
Les margines comportent deux fractions organiques :
− Fraction insoluble constituée essentiellement de pulpes d‟olives. Cette fraction représente
les matières en suspension et colloïdales (Hamdi, 1991a).
11
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
− Fraction soluble dans la phase aqueuse et contient les sucres, les lipides, les acides
organiques et les composés phénoliques (Hamdi, 1991a).
6.2. 1. Sucres
Les études effectuées sur les margines par Hamdi (1993a) ont montré que la teneur en
glucides varie entre 2 et 8% du poids de la pulpe d‟olive fraîche.
Les glucides rencontrés dans les margines contiennent principalement des composés
lignocellulosiques et des pectines qui représentent respectivement 3% et 0,6% (Fernandez
Diaz, 1983).
La présence d‟autres sucres simples tel que : glucose, saccharose, mannose, arabinose,
raffinose et xylose a été également signalée par Salvemini (1985).
6.2.2-Composés azotés
La fraction azotée est représentée principalement par les protéines avec une
concentration variant entre 1,2 et 2,4% (p/v). Presque tous les acides aminés sont présents
dans les margines. Les plus abondants sont l‟acide aspartique, l‟acide glutamique, la proline et
la glycine (Salvemini, 1985 ; Ranalli, 1991a ; Capassoet al, 2002a).
6.2.3. Vitamines
Plusieurs vitamines ont été identifiées. Les plus fréquentes sont les vitamines du groupe
D et la vitamine PP avec une concentration de 124 mg.kg-1 de margines (Salvemini, 1985).
Cette teneur peut être exploitée à l‟échelle industrielle.
6.2.4. Acides organiques
La proportion des acides organiques présente dans les margines varie entre 0,5 et 1,5%
(p/v). Les principaux acides organiques rencontrés sont les acides fumarique, glycérique,
lactique, malique et malonique (Fiestas Ros de Ursinos, 1981 ; Salvemini, 1985).
6.2. 5. Huiles
La concentration d‟huile résiduelle contenue dans les margines est très variable selon le
procédé d‟extraction utilisé. Elle varie entre 0,02 et 1% (v/v) (Fiestas Ros de Ursinosetal
.,1992). L‟acide oléique est l‟acide gras le plus abondant avec un pourcentage de 65% par
rapport à la totalité d‟huile (Ranalli, 1991a).
6.2. 6. Composés phénoliques
Les composés phénoliques des margines sont très divers et leur structure est très
variable. Ils proviennent de l‟hydrolyse enzymatique des glucides et des esters de la pulpe
12
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
d‟olive au cours du processus d‟extraction. Leur solubilisation dans l‟huile est cependant bien
inférieure à celle dans les eaux de végétation, ce qui explique leur concentration élevée
détectée dans les margines (Ranalli, 1991a).
Les caractéristiques organoleptiques de l‟huile d‟olive vierge dépendent de la présence des
composés phénoliques et des substances volatiles (Vazequez, 1978). La teneur en composés
phénoliques dans les margines dépend du système d‟extraction de l‟huile d‟olive (Annakiet
al., 1999b). En général, elle varie entre 3 et 5 g.l-1 (Feniceet al., 2003) et elle peut même
dépasser les 9 g.l-1 (Aissamet al., 2002). Plus de 50 composés phénoliques et plusieurs
alcools ont été identifiés (Casa et al., 2003). La composition des margines en composés
phénoliques diffère aussi selon la procédure d‟extraction et la variété d‟olive traitée (RamosCormenzana, 1986).
6.2. 6. 1. Les monomères phénoliques
Plusieurs monomères aromatiques ont été identifiés dans les margines par des
techniques de chromatographie (HPLC ou CPG). Ils sont représentés essentiellement par des
acides et des alcools phénoliques.
- Acides phénoliques
Les acides phénoliques sont les monomères les plus abondants dans les margines, ce qui
explique leur acidité. Plusieurs acides phénoliques ont été identifiés dans différents types de
margines :
- Acide caféique (Borjaet al., 1995a).
- Acide p-coumarique(Borjaet al., 1995a).
- Acide protocatéchuique(Borjaet al., 1995a).
- Acide vanillique(Borjaet al., 1995a).
- Acide 4-hydroxyphénylacétique (Borjaet al., 1995a).
- Acide syringique(Borjaet al., 1995a).
- Acide p-hydroxybenzoique(Borjaet al., 1995a).
- Acide vératrique(Martinez et al., 1992).
- Alcools phénoliques
Parmi les alcools phénoliques les plus rencontrés dans les margines, nous citons :
- 4-Hydroxyphényléthanol (Cichelli et al., 1984).
- 3,4-dihydroxyphényléthanol (Borjaet al., 1995a), appelé aussi hydroxytyrosol.
- 4-hydroxyphényléthanol (tyrosol) (Borjaet al., 1995a).
- Syringaldéhyde(Borjaet al., 1995a).
13
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
Ces alcools peuvent être parfois liés à des glucosides comme le 4-diglucoside β
(3,4dihydroxyphényl) éthanol.
- Autres composés phénoliques : (Wagner et al., 1984 ; Capasso, 1997)
D‟autres composés phénoliques monomères ont été identifiés :
- Oleuropéine
- L-caféyl- glucose
- Apégine
- Lutéoline
L‟oleuropéine est très abondant dans les margines et se caractérise par un goût amère,
elle peut atteindre jusqu‟à 2% du poids d‟olives (Wagner et al., 1984).
Les composés phénoliques sont essentiellement contenus dans la fraction soluble
desmargines. Baliceet al .,(1984) ont quantifié certains composés phénoliques des margines
par chromatographie liquide à haute performance (HPLC) (tableau6).
Tableau 6:Teneur de quelques composés phénoliques identifiés dans les margines
(Baliceetal., 1984).
Composé phénolique
Teneur en mg.l-1
- Acide vanillique
- Acide 4-hydroxyphénylacétique
- Acide syringique
- Acide vératrique
- Acide 3,4,5- triméthoxybenzoïque
242
145
710
500
80
14
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
Tableau 7. Structure des composantes phénoliques rencontrés dans les margines.
Composés phénoliques
Structure
Références
Acide cafféique
D‟Annibale et al.,2004 ; El Hajjouji et
al., 2007
Acide p-coumarique
D‟Annibale et al., 2004 ; El Hajjouji et
al., 2007
Oleuropéine
El Hajjouji et al.,2007
Hydroxytyrosol
Fki et al., 2005 ; Ergül et al., 2009
Tyrosol
Fki et al., 2005 ; Ergül et al., 2009
Acide vanillique
Azabou et al., 2007
Acide ferrulique
D‟Annibale et al.,2004 ; Fki et al.,
2005
6.2. 6. 2. Les polymères phénoliques
Les polyphénols identifiés dans les margines sont essentiellement :
− Les anthocyanes (Tanchevet al., 1980).
− Les tannins : leur structure est très complexe, leur concentration peut atteindre 12 g.l-1
(Baliceet al., 1982) . Ils sont classés conventionnellement en tanins hydrolysables et tanins
condensés (Monties, 1980).
15
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
I. Les tannins hydrolysables renferment trois groupes :
* Esters d‟acides phénoliques,
* Esters d‟acides phénoliques et sucres,
* Glucosides, est le groupe le plus abondant où l‟acide gallique est le plus important. L‟action
de l‟enzyme tannase chez Aspergillus niger hydrolyse ce type de tanins en glucose et en acide
gallique. Les gallotanins sont les plus représentatifs de ce groupe.
II. Les tanins condensés, appelés aussi flavotanins. Ils sont formés par la polymérisation de la
catéchine à différents degrés. Leur poids moléculaire est compris entre 500 et 3 000. Le
catécholmélaninique est le flavotanin le plus retrouvé en quantité élevée dans les margines.
Les flavotanins sont souvent associés aux anthocyanes. En milieu alcoolique et en présence de
HCl 5N, ils sont dégradés avec formation de pigments anthocyaniques de coloration rouge
(cyanidine).
− La lignine est un hétéropolymère formé par la polymérisation oxydative de trois types de
monomères dérivés de l‟alcool hydroxycinnamique : le 4-hydroxycinnamate, le 4-hydroxy 3méthoxycinnamate (coniférylate) et le 3,5-diméthoxy-4-hydroxycinnamate (sinapylate)
(Hamdi, 1991a).
7. Origine de la coloration des margines
En général, les margines sont de couleur brune-rougeâtre à noire. Cette variation de
couleur est due à plusieurs facteurs (Karapinaretal., 1983 ; Bambalovet al., 1989W) :
− Variété et degré de maturité des olives,
− Etat de fraîcheur des margines,
− Etat de dégradation des composés phénoliques,
− Proportion relative entre les deux groupes des composés phénoliques.
Le pigment brun ou catécholamine est un polymère de nature phénolique responsable de
la couleur foncée des margines. Ce polyphénol ne se trouve pas dans les olives. Il se forme au
cours du broyage à partir des orthodiphénols, très abondants dans la pulpe, sous l‟action des
phénoloxydases. Cette enzyme est inactive dans les drupes entières (Ranalli, 1991a).
L‟étude des composés phénoliques de différents échantillons de margines tunisienne a montré
qu‟ils contiennent pratiquement les mêmes composés phénoliques simples, mais à des
concentrations variables suivant la maturité des olives et la conservation des margines
(Hamdi, 1991a). Cette fraction phénolique renferme deux groupes de composés :
- Composés de poids moléculaires inférieur à 2. 104 qui sont responsables de la couleur rouge
violette. Ces composés correspondent aux polymères phénoliques de faibles poids
16
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
moléculaires (anthocyanes, tannins). Ils renferment également une classe de composés
correspondant aux monomères et oligomères phénoliques qui sont responsables de la
coloration jaune masquée par la coloration rouge (Hamdi, 1993b).
- Composés phénoliques de poids moléculaire supérieur à 2.104 responsables de la coloration
noire des margines. Ce sont des polymères phénoliques obtenus après oxydation des
polyphénols du premier groupe (Saezet al., 1992 ; Hamdi, 1993b).
Cette 2ème catégorie semble constituer une forme de la lignine (pseudolignine) (Hamdi,
1993b). Donc, selon Hamdi (1993b), la couleur des margines qui varie du rouge violet foncé
au noir est sous la dominance d‟un groupe de composés phénoliques par rapport à l‟autre.
Durant le stockage des margines, il a été constaté que leur coloration devient de plus en plus
noire. Ceci peut être expliqué par :
� l‟oxydation des polyphénols du premier groupe qui se polymérisent et donnent les
polyphénols du second groupe (Hamdi, 1993b ; Saezet al., 1992).
�La biodégradation naturelle des polyphénols du premier groupe.
Ces phénomènes de biodégradation et de polymérisation des tanins et des anthocyane sont été
signalés aussi par Field et Lettinga (1991).
La décoloration des margines a été étudiée par plusieurs auteurs. Ces derniers ont constaté que
le champignon Phanerochae techrysosporium est capable de décolorer les margines grâces
aux deux enzymes, la lignine peroxydase (LiP) et la manganèse peroxydase (MnP) (Sayadiet
al ., 1992, 1993, 1995 ; Sayadiet al., 1996, 2000 ; Gharsallahet al., 1999 ; Kahramanetal .,
1999 ; Garcia Garciaet al., 2000 ; Kissiet al., 2001). D‟autres travaux ont montré la capacité
du champignon Pleurotusostreatusà décolorer les margines grâce à l‟enzyme phénol oxydase
ou laccase (Tomatiet al., 1991 ; Martiraniet al., 1996 ; Flouriet al., 1996 ; Kissiet al., 2001 ;
Fountoulakis et al., 2002). L‟effet de prétraitement des margines par Pleurotus ostreatusa
montré ses performances lors d‟un traitement anaérobie ultérieur (Fountoulakiset al., 2002).
Une étude menée sur plusieurs souches de Pleurotussp. a montré qu‟elles sont toutes
capables de croître sur les margines sans prétraitement ni ajout des nutriments (Tsioulpas et
al., 2002). La coloration noire des margines est devenue jaune marron avec un taux
d‟élimination des composés phénoliques de 76% après 15 jours d‟incubation.
L‟oxydation chimique représente aussi un moyen efficace pour la décoloration des margines.
Flouriet al. (1996) ont obtenu une décoloration de 50% des margines en ajoutant 20 g.l-1 du
peroxyde d‟hydrogène (H2O2).
17
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
8. Caractérisation microbiologique des margines
8.1. La flore des olives
Les olives de par leur richesse en substances pectiques et autres constituants,
représentent un milieu favorable pour la prolifération d‟une flore très diverse. Selon Borcakli
et al.(1993a) et Kotzekid ou (1997), cette flore est constituée essentiellement de bactéries
Gram négatif, de Lactobacillus et de levures :
- Les microorganismes isolés à partir des olives vertes commercialisées sous forme saumurées
appartiennent pour la plupart d'entre eux aux bactéries lactiques et aux levures.
Les bactéries lactiques sont plus abondantes que les levures. Les aérobies mésophiles
générateurs de spores tels les Bacillus, qui peuvent être considérés comme des contaminants
du produit lors de sa manipulation, ont aussi été isolés à partir de quelques échantillons mais
leurs effectifs n‟étaient pas très important (Lopez-lopez et al.,2004).
- Une flore microbienne complexe favorisant la fermentation des olives noires du Portugal,
constituée principalement de bactéries lactiques et de levures, a été mise en évidence par
Catulo et al. (2002). L‟étude taxonomique des mêmes auteurs a prouvé que plusieurs espèces
de levures sont présentes durant le temps de fermentation avec des possibilités métaboliques
particulières.
Alors que les bactéries lactiques constituées principalement de Lactobacillus se sont
développées pendant le premier et/ou les dernières phases de fermentation.
Les études réalisées sur des échantillons d‟olives noires fermentées selon les techniques
artisanales et industrielles, ont également confirmé la prédominance des espèces de
Lactobacillus par ces mêmes auteurs. Dans le cas des olives vertes conservées en saumure, il
peut y avoir une fermentation indésirable avec la production de gaz, due à des Enterobacter,
Bacillus et Clostridium (Cl. Butyricum qui peut entraîner une fermentation butyrique).
Dans le cas des olives stockées et exposées à l‟air, le développement sur la surface dufruit
d‟un film de levures (Candida) et de moisissures (Aspergillus, Penicillium, Fusarium) est très
fréquent ce qui entraîne la dégradation de l‟acide lactique et permet ensuite l‟implantation de
contaminants (Pseudomonas et Bacillus) qui modifient l‟aspect et la qualité organoleptique du
produit (Guiraud, 1998).
Des germes pectinolytiques constitués le plus souvent de Bacillus, Aeromonaset de
moisissures provoquent l‟apparition de viscosité dans le fruit.
18
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
8.1. 1. Les bactéries
● L‟isolement de nouvelles souches de bactéries lactiques à partir des olives crues et
fermentées ainsi que leurs dérivés (huiles d‟olives et margines) a suscité l‟intérêt de plusieurs
auteurs des pays méditerranéens (Van den berg et al.,1993 ; Chamkha, 2001).
Plusieurs souches de bactéries lactiques ont été isolées des olives vertes traitées à la saumure
pendant quatre à neuf mois et sont identifiées comme étant : Lactobacillus brevis, Lb.
plantarum,Lb. caseisubspcasei ; Leuconostoc mesenteroides, Lc. dextranicum et Pediococcus
cerevisiae(Asehraou et al.,1993). Parfois la présence d‟espèces du genre Enterococcus a été
constatée (Guiraud, 1998). D‟autres souches de bactéries lactiques sont également isolées à
partir des olives de table en Italie par La vermicocca et Gobbetti(1998) et à partir d‟olives
fermentées au Portugal (Clafardini et al.,1994). Les travaux récents de Campaniello et al.,
(2005) sur l‟identification d‟espèces de bactéries lactiques dans les olives naturelles ou
traitées, selon la tradition espagnole qui traite les olives avec une solution aqueuse de NaOH
(1,3 à 2,6 %) durant 12 à 15 h, ont prouvé que lactobacillus plantarumétait l'espèce
prédominante, bien que Lactobacillus pentoseus et Leuconostoc mesenteroides soient aussi
présents.
● Les Bacillus sont des contaminants des olives traitées en saumure. Parmi l‟espèce de ce
genre, la plus fréquemment rencontrée est Bacillus subtilis, considérée pectinolytiques et
causait le ramollissement du fruit (Campaniello et al.,2005 ; Lanciottiet al., 1999).
● Les Enterobactersont présents dans le sol et les plantes. Ce sont des contaminants
alimentaires très fréquents et capables de dégradation importante. Les espèces (Enterobacter
cloacae, Enterobacter amnigenus) de ce genre ont été isolées à partir des olives vertes traitées
et non traitées avec de la soude. Elles apparaissent dés leur première phase de fermentation et
persistent dans les échantillons durant 80 jours de conservation (Thierry, 1997 ;Campaniello
et al.,2005).
● Les Pseudomonas : Les espèces de ce genre sont dotées d‟une grande activité métabolique
(protéolyse, lipolyse et dégradation des substances carbonées) (Thierry, 1997). Ce groupe est
très répandu dans la nature. Ce sont des agents phythopatogène (Xanthomonas,
Photobacterium,Agrobacteriumet
Pseudomonas).
Les
Pseudomonas
sont
aussi
des
contaminants des olives ;pendant le stockage des olives traitées en saumure, le développement
des Pseudomona sprotéolytiques cause la détérioration du produit. Elle est caractérisée par
une diminution de l'acidité des saumures et le gonflement du fruit (Campaniello et al.,2005).
19
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
8.1. 2. Les Levures
Les levures sont classées en deux groupes selon la proportion de lipides qu‟elles
contiennent (groupe 1 : 20 % ; groupe 2 : 20 à 80 % de lipide). Les espèces du deuxième
groupe sont appelées des levures oléagineuses et incluent principalement les espèces des
genres :Lipomyces, Rhodotorula, Candida, Trichosporonet Cryptococcus. Elles sont
rencontrées dansl‟air, les eaux, les sols et les végétaux où les sucres simples sont peu
représentés (Kreger, 1987). Parmi ces genres, les espèces isolées à partir d‟olives traitées avec
de la soude sont :
Candida pelliculosaa, Candida ciferrii, Candida glabrata, Cryptococcus laurentii et
Rhodotorulamucilaginosaet sont toutes dotées d‟activité polygalacturonase(Campaniello et
al.,2005). Les espèces isolées des olives fermentées et stockées en vrac sont : Candida et
chellsii, Candida versatilis, Rhodotorulaglutinis var. glutinis, R. minuta var. minuta, et
R.rubra, Saccharomyces cerevisiae et Pichia anomala. Elles possèdent des activités estérase
et polygalacturonase et sont la cause du ramollissement du fruit (Vaughinet al.,1969 ;
Asehraouet al., 2000).
8.1. 3. Les moisissures
Les moisissures saprophytes (Mucorales, Pénicillium, etc.) se développent sur les fruits
crus ou cuits, les fruits séchés placés à l‟humidité, les déchets de betteraves et de bagasse de
canne à sucre. Elles sont utilisées depuis fort longtemps par l‟homme pour la préparation
d‟aliments et interviennent comme agents de fermentation dans la fabrication du fromage.
Elles synthétisent un grand nombre de substances complexes économiquement très
importantes comme les enzymes, des acides organiques, des antibiotiques et des alcaloïdes
(Moreau, 1989;Roquebert, 1997).
● Le genre Aspergillus est très répandu dans l‟environnement et généralement trouvé comme
contaminant banal dans les cultures surtout des céréales et dérivés telle que l‟espèce
Aspergillus niger(Derache et al., 1986 ; Davise Larone, 1987). Tandis que l‟espèce
Aspergillus versicolor a été isolée à partir des olives et des huiles végétales (Kavitha et al.,
1997).
● Le genre Rhizopuscontient plusieurs espèces. Les plus communes sont : Rhizopus oryzae,
Rhizopus arrhizus et Rhizopus stolonifer isolées du sol, des graines des céréales et des
matières végétales en décomposition. L‟espèce Rhizopus stoloniferus a été isolée à partir
20
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
d‟huile d‟olives. Les espèces de Rhizopus sont des moisissures qui, en se développant sur les
légumes et les fruits(Bananes, Fraises) les rendent mous (Breton, 1985).
9. traitements des margines
Les techniques suivantes ont été décrites comme les plus utilisées ou comme étant
potentiellement applicables. Ces techniques de traitement peuvent être classées en procédés
thermiques, physico-chimiques et biologiques.
9.1. Processus thermique
9.1.1. Evaporation naturelle (lagunage)
Les effluents d‟huileries d‟olive sont placés dans des bassins ou étangs d‟évaporation de
profondeur de 0.7 à 1.5 m (El Alami, 2000). Cette profondeur est choisie pour assurer une
évaporation totale avant la campagne oléicole suivante. Après séchage, les effluents
d‟huileries d‟olive sont, soit incinérés soit utilisés comme engrais organique ou comme
additifs dans un compostage ou tout simplement jetés à la décharge.
L‟évaporation naturelle est tributaire des conditions climatiques. Elle dépend étroitement de la
vitesse du vent, du degré d‟ensoleillement et de l‟humidité de l‟air. Cette méthode permet la
diminution du volume des effluents d‟huileries d‟olive écoulés dans les réseaux hydrauliques
superficiels ou dans les réseaux de collecte des eaux usées. Elle présente beaucoup
d‟avantages à savoir :
- La simplicité de fonctionnement : ces installations ne nécessitent pas de travaux de
maintenance réguliers, seuls une surveillance périodique du site et un curage tous les 3 à 5 ans
sont nécessaires ;
- L‟autoépuration pendant l‟évaporation qui se fait par les microorganismes présents dans les
effluents d‟huileries d‟olive ;
- Le coût d‟investissement et d‟exploitation faible.
Néanmoins, ce procédé présente les inconvénients suivants :
- Le transport des effluents d‟huileries d‟olive jusqu‟au site du traitement ;
- La nécessité de grandes surfaces pour le séchage à cause du développement d‟un film
imperméable gênant l‟évaporation ;
- Le dégagement d‟odeurs indésirables ;
- La pollution éventuelle des nappes phréatiques si l‟étanchéité des bassins n‟est pas parfaite.
21
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
9.1.2. Evaporation forcée
Les effluents d‟huileries d‟olive sont pompés à partir de bassins de stockage, puis
projetés par des asperseurs sur des panneaux juxtaposés, ayant une importante surface
d‟échange avec l‟air (Nucleos d‟Interface, 1992).
Ce système est généralement applicable lorsque la température de l‟air est supérieure à10°C et
le taux d‟hygrométrie inférieur à 80%. En effet, plus la température est élevée, plus
l‟hygrométrie relative est faible et plus les quantités d‟eaux évaporées par l‟air avant la
saturation sont importantes. Les inconvénients de cette méthode sont : le dégagement des
mauvaises odeurs, l‟évaporation de composés organiques et la possible mise en suspension
d‟aérosols s‟il y a du vent.
9.1.3. Incinération
L‟incinération consiste à éliminer les effluents d‟huileries d‟olive par combustion. Pour
éliminer l‟excès d‟eau, on est obligé d‟utiliser un combustible supplémentaire soit les noyaux
d‟olives, soit d‟autres combustibles comme le gas-oil. Ce procédé est complexe et coûteux
tant à l‟investissement qu‟à l‟exploitation (Fiestas Ros de Ursenos, 1983 ; Ranalli,1991).
9.1.4. Distillation
Les effluents d‟huileries d‟olive peuvent être concentrés à l‟aide d‟un distillateur. Ce
processus permet de réduire le volume de ces effluents de 70% et le résidu peut être utilisé
comme combustible pour chauffer le distillateur ou comme fertilisant dans l‟agriculture.
L‟eau condensée peut être réutilisée après une épuration adéquate dans les processus des
huileries (Ranalli, 1991).
9.1.5. Floculation/clarification
Elle consiste à traiter les effluents d‟huileries d‟olive avec des produits tensioactifs afin
d‟éliminer les solides et les colloïdes en suspension.
Une expérimentation avec de la chaux a montré une réduction de la DCO de 40 à
50%(Mendia et al., 1964). Ce traitement peut être utilisé après un traitement biologique pour
éliminer les matières en suspension et les polluants résiduels.
L‟inconvénient majeur de ce procédé réside dans le fait qu‟on a seulement un transfert de la
pollution de l‟état solide à l‟état pâteux. De même, la plupart des composés organiques qui se
trouvent dans les effluents d‟huileries d‟olive sont difficiles à précipiter (sucres, acides
volatiles).
22
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
9.6. Cryo-concentration
Ce processus se base sur le fait que les effluents d‟huileries d‟olive, en se refroidissant
jusqu‟a la congélation, se séparent, d‟une part en un sirop constitué de substances organiques
et de l‟eau résiduelle, et d‟autre part en cristaux de glace qui à cause de leur faible densité
flottent sur le sirop (El Alami, 2000). Ce processus ne conduit pas à l‟élimination des
polluants, mais provoque leur concentration.
9.2 Procédés physico-chimiques
9.2.1. Ultrafiltration/Filtration
L‟ultrafiltration est un procédé de séparation physique utilisant une membrane. Elles
„applique à la séparation des particules de 0.005 à 0.1μm. Cependant, pour les particules les
plus petites, on utilise la nano filtration. On obtient une phase liquide contenant les polluants
dissous d‟une part et une phase pâteuse contenant les phases solides.
9.2.2. Ozonation
L‟ozonation consiste à l'utilisation de l'ozone, O3 comme produit d‟oxydation qui
permet la destruction d'un grand nombre de micropolluants et l'amélioration des odeurs. La
réduction de la pollution par ce procédé est très limitée et les réactifs sont très couteux.
9.2.3. Coagulation
Elle consiste à favoriser l‟agglomération des particules hydrophiles par des tensioactifs.
Les principaux agents de coagulation utilisés sont à base du sel d‟aluminium et du fer. Dans
certains cas, des produits synthétiques tels, le chlorure ferrique et la chaux sont utilisés. On
obtient une phase liquide où les polluants sont dilués et des boues dans lesquelles les polluants
sont concentrés.
9.3 Procédés biologiques
Ces procédés consistent à utiliser les microorganismes pour dégrader les composés
organiques des effluents d‟huileries d‟olive. Ils sont subdivisés en processus aérobie et
anaérobie.
9.3.1. Traitements anaérobies
Les traitements anaérobies sont adaptés à plusieurs types de résidus : biomasse humide,
sous-produits agricoles, déchets des eaux résiduaires. Ils sont le plus utilisés pour le traitement
et l‟exploitation des effluents d‟huileries d‟olive à cause de leur charge élevée en matière
organique (Fiestas Ros de Ursenos et al., 1981 ; Hamdi et al., 1991 ; Borja et al., 1994).
Des études ont montré que pour une efficacité d‟épuration de 80%, il faut un temps de
rétention de seulement 20 jours, avec en plus l‟avantage de produire une quantité non
23
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
négligeable du biogaz : 855 litres/ kg de matière organique digérée (El Alami, 2000).La
digestion anaérobie permet une réduction de DCO de l‟ordre de 70 à 85%. Son rendement est
proportionnel à la concentration en microorganismes et varie largement selon la nature du
support (montmorillonite ou sepiolite) (Martin et al., 1991). Cependant, cette digestion peut
être inhibée par les acides gras à chaines longues, notamment l‟acide oléique (Koster et al.,
1980). De même à partir d‟une concentration de 100 mg/L d‟acides phénoliques dans les
effluents d‟huileries d‟olive, les bactéries méthanogènes sont inhibées (Hamdi et al., 1991).
Ces traitements anaérobies permettent de réduire la consommation en énergie et la production
des boues (Borja et al., 1995). Ils présentent aussi l‟avantage de produire du méthane et de
limiter les dégagements de mauvaises odeurs. Par contre, ils sont aussi très limités et ce à
cause de la toxicité élevée des composés phénoliques et des tanins, de la faible
biodégradabilité des polymères de couleur foncée et de l‟acidification des réacteurs (Mouncif
et al., 1995).
9.3.2. Traitements aérobies
Les effluents d‟huileries d‟olive étant très chargés en matière organique, ils ne peuvent
pas être traités directement par voie aérobie. De ce fait plusieurs auteurs ont recommandé de
les diluer avant leur traitement, soit avec l‟eau (El Hajjouji et al., 2007), soit avec des eaux
usées domestiques (Annaki et al., 1999).Baliceet al. (1988) ont recommandé de diluer les
effluents d‟huileries d‟olive 70 fois avec de l‟eau claire non polluée lors de leur épuration
avec les boues activées.
Plusieurs travaux ont été réalisés sur le traitement et le prétraitement des effluents d‟huileries
d‟olive par voie aérobie en utilisant des souches de microorganismes telles que les
basidiomycètes (Dias Albino et al., 2004),Pleurotus ostreatus(Fountoulakis et al., 2003) et
Aspergillus niger(Cereti et al., 2004) en raison de leur grand pouvoir de dégrader les
composés phénoliques (Hamdi et al., 1993). Les tests de toxicité ont montré une diminution
de la toxicité des effluents d‟huileries d‟olive après traitement par ces microorganismes. En
effet, les microorganismes aérobies dégradent les composés organiques par oxydation avec
l‟oxygène de l‟air ou l‟oxygène pur et utilisent la plupart de ces composées organiques
présents dans le milieu pour leur nutrition et leur reproduction.
D‟autres auteurs ont utilisé des suspensions mixtes de microorganismes et ont abouti à des
abattements très importants en termes de DCO et de polyphénols (Zenjari et al., 1999 ; Hafidi
et al., 2005). Ces abattements sont très variables et varient en fonction de la performance des
24
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
souches sélectionnées. Certaines souches de bactéries et de champignons ont été également
testées pour décolorer les effluents d‟huileries d‟olive et réduire leur toxicité, parmi ces
microorganismes on peut citer : Baccilus pumilus(Ramos, 1986) ; Coriolus versicolor et
Funaliatroggi(Yesilada et al., 1998) ; Phanerochae techrysosporium(Sayadi et al., 1996) et
Pleurotus ostreatus(Martirani et al., 1996).
Les procédés aérobies tels que les boues activées sont aussi utilisés pour éliminer les
polluants dissous et colloïdaux à faibles concentrations dans les eaux usées. Toutefois, les
concentrations élevées en matière organique peuvent être tolérées lorsque le temps de
rétention est long et/ou avec un pourcentage de recyclage élevé. Les effluents d‟huileries
d‟olive étant très chargés en matière organique ne peuvent pas être traités directement par ces
procédés.
L‟inconvénient majeur du traitement aérobie est la consommation importante
d‟oxygène. Dans le but de réduire cette consommation ainsi que la toxicité des effluents
d‟huileries d‟olive vis-à-vis des microorganismes épurateurs, des prétraitements physiques de
ces déchets (filtration, distillation, évaporation) ont été recommandés par plusieurs auteurs.
L‟utilisation de ces deux procédés à la fois (physique et biologique) a permis d‟avoir de
meilleurs résultats par rapport à l‟utilisation d‟un procédé biologique direct (Zenjari, 2000).
10. Valorisation des margines
Parallèlement aux recherches réalisées sur le traitement des margines, des études de
valorisation ont été effectuées. Les margines sont riches en éléments nutritifs minéraux et
organiques. Ce critère a amené les chercheurs à mettre au point de nombreux procédés de
valorisation et d‟exploitation des margines aussi bien à l‟échelle de laboratoire qu‟à l‟échelle
pilote (Fiestas Ros de Ursinos, 1981). Cette valorisation a pour objectif l‟élimination des
composés phénoliques d‟une part et l‟utilisation des margines dans les domaines de la
biotechnologie, de la chimie et de l‟agriculture d‟autre part (Levis-Menzi et al., 1992).
10.1. Utilisation des margines comme fertilisant
De nombreux travaux ont été publiés concernant les effets de l‟épandage des margines
fraîches directement ou après traitement, sur des sols complantés de céréales ou d‟autres
cultures annuelles (Di Giovacchino et al., 2002), de vigne (Di Giovacchino et al., 2001) et
d‟olivier.
25
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
D‟autres travaux ont porté sur l‟influence de l‟épandage de ces eaux sur la microflore, la
faune du sol, et la toxicité à l‟égard des plantes ou des micro-organismes (Di Giovacchino et
al.,2002).
Les caractéristiques des margines et leurs traitements Des expérimentations
agronomiques menées avec des doses d‟apport conforme aux règles de fertilisation, ont toutes
montrée l‟effet favorable des margines sur la fertilité des sols (DeMonpezat et al., 1999), car
d‟une part, elles ne contiennent pas des métaux lourds et des microorganismes pathogènes
(Sierra et al., 2007), et d‟autre part, elles sont riches en éléments minéraux nutritifs (K, N, P,
Mg). En plus, comme elles sont constituées de matière organique, elles représentent un
excellent substrat pour le développent de la microflore qui permet d‟améliorer les propriétés
physico-chimiques du sol (Amiranteetal., 2002), et dégrader les composés phénoliques après
une période de latence liée au pouvoir antimicrobien (DeMonpezat et al., 1999).
Di Giovacchino et
al., (2002) ont fait une étude dont le but est de contribuer à la
connaissance des effets de l‟épandage des margines pendant une longue période sur des sols
complantés de maïs (plus de 10 ans) et de vigne (plus de 5 ans). Les résultats obtenus ont
montré que, pour les deux sols complantés de maïs et de vigne, la productivité des sols a
augmentée. L‟emploi des margines à des doses élevées avait permis d‟obtenir une biomasse
totale supérieure de 30 à 40 % que celle obtenue sur des parcelles témoins.
Différents groupes microbiens ont été dénombré durant un suivi de six mois d‟épandage de
margine sur une semée des grains de maïs. La margine a servi comme un substrat pour la flore
mésophile totale. Ce qui a induit à une multiplication importante des champignons et des
levures (El Hassani et al., 2005).
L‟utilisation des margines comme fertilisant n‟est pas sans inconvénients pour le sol et sa
composition, tel que: l‟acidité et la salinité élevées, accumulation des lipides, des acides
organiques et les composés et phénoliques (Nefzaoui, 1991). Les composés phénoliques se
comportent comme des herbicides et phyto-toxiques, qui altèrent le cycle d‟azote en
changeant l‟activité microbienne du sol et contaminant les eaux de surface (Sierra et al.,
2007).
Sierra et al., (2007) ont proposé de ne pas dépasser des vitesses d‟application de 180 m3/ha.an
pour éviter le problème de salinité et l‟accumulation des polyphénols. Chapitre I Les
caractéristiques des margines et leurs traitements
26
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
10.2. Utilisation des margines en compostage
Le compostage est l‟une des techniques de recyclage des margines et leur
transformation en fertilisant. Les margines sont absorbées sur un substrat solide (déchet
lignocellulosique) avant d‟être utiliser comme un compost (Roig et al., 2006). Donc, ce
compost s‟obtient principalement par dégradation aérobie-anaérobie de substance organique
des résidus solides (margines + résidus agricoles). Afin que ce processus se réalise, il faut
prolonger le temps de contact de ces résidus agricoles dans les margines dont le taux en
substances organiques et minérales appropriées pour mener à bien le processus d‟obtention du
compost (Nefzaoui, 1991).
Dans un travail de recherche fait par Zenjari et al., (2006), le compostage des margines avec
des pailles d‟orge en conditions aérobies a permis de réduire la teneur en matière organique de
52 % après 3 mois d‟incubation dans des sacs en plastique, et la toxicité devient non
détectable.
A la fin de la période de maturation, la dégradation des phénols est de l‟ordre de 95%.
Roig et al., (2006) ont trouvé que la fertilisation avec des taux élevés d‟humidification et sans
effets phytotoxiques, a été obtenu par le compostage des margines avec des pailles de blé.
Paredes et al., (2005) ont trouvé que l‟effet positif sur la fertilité du sol augmente avec
l‟augmentation de la vitesse d‟application du compost-margine. D‟autre part, ils ont constaté
que la salinité du sol augmente avec l‟augmentation des doses (au delà de 60 t/ha).
10.3. Récupération de quelques composants
Les études dans ce domaine sont très récentes et les résultats sont encore à un état
embryonnaire. Il s‟agit en particulier de la récupération des composés aromatiques et
phénoliques et des solutions de glucides (Nefzaoui, 1991). Les phénols et les substances
antioxydants sont des composés évaluables, et peuvent être utilisés en industries
pharmaceutique et cosmétique (Roig et al., 2006). Briante et al., (2004) ont proposé
l‟utilisation d‟un bioréacteur pour la production des antioxydants d‟une pureté élevée qui sont
ensuite convertis en composés pharmacologiques actifs. Turano et al., (2002) ont proposé
aussi un système intégré de centrifugation-ultrafiltration qui permet la réduction de la
pollution et la séparation sélective de quelques produits utilisables (lipides, sucres,
polyphénols). De Marco et al., (2007) ont fait une étude pour la récupération des biophénols
existants dans les margines.
L‟extraction liquide-liquide (ELL) a été utilisée pour obtenir un extrait de biophénols. Ces
extraits ont été fractionnés par la suite par une extraction liquide-solide. Cette deuxième
27
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
extraction a été faite en utilisant une colonne C18 en phase renversée, dans le but d‟obtenir
des composés purifiés dont l‟ordre est de déterminer la contribution relative de différents
composés en énergie anti-oxydante. D‟après la procédure utilisée : 1 litre de margine permet
d‟obtenir un extrait contenant 1,2 g d‟hydroxytyrosol et environ 0,4 g de flavonoïdes, qui
peuvent être fractionné en produisant 1 g d‟hydroxytyrosol purifié. Les composés aromatiques
peuvent être aussi obtenus par distillation sous vide et les arômes sont récupérés par
extraction aux solvants (Nefzaoui, 1991). Les extraits phénoliques obtenus ont été comparés
aux antioxydants de synthèse, les plus connus tel que le BHA à partir des essais de résistance
à l‟oxydation. Il a été constaté que l‟extrait de margine protège l‟oxydation d‟huile plus
efficacement que l‟addition du BHA. D‟autre part, le coût de production de ces extraits est
inférieur à celui des antioxydants de synthèse.
10.4. Production de biogaz
L‟application du processus de la digestion anaérobie aux margines permet de
transformer environ 80% des substances organiques en biogaz (65 à 70% de méthane). Ainsi,
la fermentation méthanique permet la dépollution des margines tout en produisant de l‟énergie
(Nefzaoui, 1987 ; Loulan et al., 1987).
10.5. Production des protéines d’organismes unicellulaires (POU)
L‟obtention des protéines unicellulaire constitue une des solutions optimale pour la
valorisation des effluents d‟huileries d‟olive. La plupart des procédés appliqués sont basés sur
l‟utilisation des levures capables de transformer les substances organiques en biomasse à haut
contenu en protéines et vitamines de grande valeur pour l‟alimentation animale et même
humaine (El Alami, 2000).
L‟usage des microorganismes pour la production des POU peut être considéré comme un
prétraitement pour les eaux résiduelles à charge organique élevée, permettant d‟obtenir d‟une
part, une diminution de 50 à 70% de la charge polluante et d‟autre part, une biomasse
protéique qu‟on peut utiliser pour l‟alimentation animale (Zenjari, 2000).
Les microorganismes les plus utilisés et les plus adaptés pour la production de Protéines sont
représentés dans le tableau 8 :
28
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
Tableau 8. Levures pour la production de protéines d‟organismes unicellulaire à partir des
effluents d‟huileries d‟olive (Hamdi, 1993).
Souche
Biomasse (g/L)
Torulopsisutilis
Saccharomycopsislipolitica
Saccharomyces Candida
Saccharomyces cerevisiae
13
18-26
20-26
30
Selon Hamdi (1993), l‟emploi de ce genre de POU pour l‟alimentation animale est limité par
les composés phénoliques qui se fixent sur les levures. Ces dernières s‟avèrent incapable de
dégrader les pectines, les tanins et les polyphénols.
Synthèse Bibliographique De même, l‟utilisation des moisissures comme Aspergillus sp et
Geotrichium codidum donne une biomasse très digestible avec une teneur en protéines brutes
allant jusqu‟à 30%, bien que ces microorganismes présentent l‟inconvénient de se développer
plus lentement que les levures (Hamdi, 1993).
10.6. Production d’enzymes
Les margines peuvent servir aussi comme milieu favorable pour la production
d‟enzymes par des micro-organismes. La culture de Cryptococcus albidus sur les margines
pendant 48 heures élimine un taux important de la matière organique tout en produisant de la
biomasse et des enzymes (13 UV.ml-1). Cette production peut atteindre 29,5 UV.ml-1 si on
élimine les polyphénols par floculation-clarification (Francesco, 1993). L‟addition de 2 litres
d‟une solution de ces enzymes concentrées par ultrafiltration (90 UV/ml) pendant un cycle de
broyage augmente le rendement de l‟huile de 84,3 à 90,7% (Petruccioli et al., 1988).
La production de l‟enzyme laccase par la culture de deux champignons Coriolu sversicolor et
Funaliatrogii sur les margines a été étudiée (Kahraman et al., 2001).
Cette étude a montré que l‟addition des tiges du coton augmente significativement l‟activité
laccase (phénol oxydase).
10. 7. Epandage
La valorisation des margines par épandage a été largement étudiée par plusieurs auteurs
(Tomati et Galli, 1992). Les margines peuvent être utilisées dans l‟irrigation en raison de leur
richesse en eau et en minéraux nutritifs (Fiestas Ros de Ursinos, 1986). Un mètre cube de
margines apporte 3,5 à11 kg de K2O; 0,6 à 2 kg de P2O5 et 0,15 à 0,5 kg de MgO par hectare
de terrain irrigué.
29
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
Cependant, cette technique présente certains inconvénients :
- Problèmes du stockage vu que la période oléicole coïncide avec la période pluviale (Ranalli,
1991a).
- Colmatage du sol (Ranalli, 1991a)
- L‟acidité et la salinité élevées peuvent provoquer des brûlures sur les plantes (Sierra et al.,
1994).
- Contamination des eaux souterraines (Ranalli,1991a).
- Inhibition de la germination due à l‟effet phytotoxique exercé par les composés
phénoliques sur les plantes (Ranalli, 1991a ;Ehaliotis et al., 1999 ; Casa et al., 2003).
- Modification de la composition de la flore du sol (Parades et al., 1986 ; Pérez etal., 1987,
1992).
- Modification des caractéristiques physico-chimiques du sol (Sierra et al., 2001 ; Zenjari et
Nejmeddine, 2001).
- Coût élevé de transfert des margines des huileries vers les terres agricoles.
Quoique le potassium et le phosphore contenus dans les margines puissent remplacer ceux des
engrais chimiques, l‟acidité, la forte salinité et la haute conductivité, ainsi que le contenu en
composés phénoliques sont à l‟origine d‟une limitation de toute utilisation efficace des
margines comme fertilisant.
Pour résoudre partiellement ce problème, Buldini et al. (2000) ont développé une méthode
automatique pour la détermination et la récupération des anions inorganiques totaux présents
dans les margines après 10 minutes. Cette technique repose sur l‟utilisation de la dialyse
couplée à la chromatographie d‟échange ionique sans l‟addition de réactifs qui risquent
d‟infecter les quantités d‟anions solubles.
10. 8. Utilisation en alimentation animale
Les margines ont été utilisées directement comme aliment pour le bétail (Ercoli et al.,
1983). Cependant, cette pratique reste à risque, en raison des taux élevés en sodium et en
composés phénoliques pouvant engendrer un effet antitrypsique. De même, elles ont été
fournies aux volailles à la place de l‟eau potable (Fedeli, 1977). Cette expérience a montré
qu‟il y avait un léger abaissement du taux de mortalité de ces animaux. L‟apport des margines
déshydratées a provoqué des diarrhées chez les ruminants (Salvemini et al., 1984 ; Salvemini,
1985). Le procédé Dalmolive décrit par Martillotti (1993) semble remédier au problème. Il
consiste à mélanger 50 kg de margines avec 20 kg de grignons et 12,6 kg de divers résidus et
30
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
sous produits agricoles pour réduire l‟effet inhibiteur des composés phénoliques. Ceci produit
29 kg d‟aliments en pellettes dont la composition est indiquée dans le tableau8.
Tableau 9 : Composition chimique de la pâte des margines obtenue par le procédé
Dalmolive(Martilotti, 1993).
Composant
Valeur (% de la matière sèche totale)
Matière azotée totale
Matière grasse
Cellulose brute
Matière minérale
Extrait non azoté
Matière azotée digestible
21,6
4,0
13,1
8,9
52,5
17,2
Malgré les multiples procédés testés pour le traitement et la valorisation des margines,
seulement quelques-uns sont appliqués à l‟échelle industrielle en raison du coût élevé des
installations. En plus, les résultats obtenus montrent pour la plupart des procédés, que le coût
et l‟énergie consommée étaient trop élevés par rapport au rendement d‟épuration obtenu. Ceci
est lié essentiellement à la grande quantité des margines produites annuellement et à leur forte
et complexe charge polluante.
31
Partie I
MARGINES D’OLIVES
Partie II :
les bactéries
lactiques
Synthèse bibliographique
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
Les bactéries lactiques
1.
Introduction
Les bactéries lactiques sont des coques ou des bâtonnets, Gram positif, immobiles, non
sporulées, catalase négative et généralement nitrate réductase négative. Elles synthétisent leur
ATP grâce à la fermentation lactique des glucides. Lorsque l‟acide lactique est le seul produit
terminal, il s‟agit des bactéries lactiques homofermentaires (Certaines espèces peuvent
produire au moins 18 moles d‟acide lactique par mole de glucose fermenté). Parfois, en plus
de l‟acide lactique, d‟autres composés constitués principalement d‟acide acétique, d‟éthanol et
de gaz carbonique sont produits : c‟est le cas des hétérofermentaires (produisent uniquement 1
mole d‟acide lactique par mole de glucose fermenté).
Les bactéries lactiques sont aéro-anaérobies facultatives ou micro-aerophiles. En présence
d‟oxygène, elles sont incapables de phosphorylation oxydatives car elles ne peuvent
synthétiser les cytochromes et les enzymes à noyau hème. Elles ont des besoins complexes en
facteurs de croissance, acides aminés, peptides, bases puriques et pyrimidiques, des vitamines
B et des acides gras. C‟est la raison qui explique leur abondance dans le lait (Larpent, 1989 ;
Novel, 1993).
Figure 6. Schéma montrant l‟arbre phylogénique basée sur la comparaison du gène de l‟ARN
16 S, en groupant les bactéries lactiques à faible pourcentage CG et la relation lointaine avec
32
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
les germes à gram positif de haut pourcentage CG du genre Bifidobacterium et
propionibacterium (Holzapfel et al., 2001)
Les bactéries lactiques appartiennent aux genres suivants:Carnobacterium,Enterococcus,
Lactobacillus,
Lactococcus,
Lactosphaera,
Leuconostoc,Melissococcus,
Oenococcus,
Pediococcus, Streptococcus, Tetragenococcus,Vagococcuset Weissella(Vandamme et al.,
1996; Stiles et Holzapfel, 1997,Axelson, 2004)(Figure 6). D‟autres bactéries gram positive
non sporulées etproductrices d‟acide lactique appartenant à la famille des actinobacteriacée et
au genre, Aerococcus, Microbacterium, et Propionibacterium(Sneath et Holt,2001) ainsi que
le genre Bifidobacterium(Gibson et Fuller, 2000;Holzapfel et al., 2001) sont aussi impliquées
dans l‟industrie agro-alimentaire.
Les travaux récents sur la taxonomie effectué sur la caractérisation des bactéries lactiques
basée l‟étude de la comparaison de l‟ARN ribosomal 16S ont révélé une différence dans les
relations entre les la caractérisation phénotypiqueet la caractérisation phylogénique. Les
techniques de biologie moléculaire spécialement la PCR (réaction de la chaine polymerase),
RFLP (Restriction Fragment Long Polymorphisme), DGGE (Electrophorèse en Gradient Gel
Dénaturé) et TGGE (Gel Electrophorèse en Gradient de Température) sont utilisées pour
confirmer l‟identification précise des espèces bactériennes.
2. Habitat
Les bactéries lactiques ont pour habitat de nombreux milieux naturels, des végétaux
(plantes et fruits), des animaux et des humains (cavités buccales et vaginales, fèces et dans le
lait). Mais certaines espèces semblent s‟adapter à un environnement spécifique et ne sont
guère trouvées ailleurs que dans leurs habitats naturels (de Roissart, 1986).
Les espèces du genre Lactococcus sont isolées du lait ou des végétaux qui sont les réservoirs
naturels de la plupart de ses espèces. L‟espèce Lactococcus lactissubsp. lactis est isolée pour
la première fois à partir du lait fermenté par Lister en 1873 et reconnue comme agent primaire
de l‟acidification du lait caillé (Sandine, 1988).
Parmi les espèces du genre Streptococcus, Streptococcus thermophilus est isolée du lait
pasteurisé, du matériel de laiterie et de levains artisanaux (Jones, 1978).
Les espèces du genre Leuconostoc sont isolées du lait, des produits laitiers, des fruits, des
légumes (en particulier la betterave), des végétaux en fermentation (comme la choucroute),
des produits de la panification (Suhigara, 1985) et des solutions visqueuses de sucre dans les
sucreries (Devoyod et al.,1988).
33
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
Boubekri et Yoshiyuki (1996) ont isolé deux souches de Leuconostoc sp. à partir de fromage
traditionnel El-Klila fabriqué à Batna (Algérie). Tandis que, Ryhanen et al., (1996) ont
identifié trois espèces (Leuconostoccurvatus, Ln. Citreumet Ln. Mesenteroides subsp.
Mesenteroides) isolées à partir de blé fermenté. Seule l‟espèce Leuconostocoenos est
isolée du vin (Fleminget al.,1985 ; Sugihara, 1985 ; Devoyod et Poullain, 1988 ; Hounhoigan
et al., 1993).
Les espèces du genre Pediococcus sont présentes surtout dans les végétaux en décomposition,
parfois dans les boissons alcoolisées, le lait, les différents fromages (Parmesan et autres
fromages italiens) et les préparations culinaires (Saucisses, anchois salés ou sauce de soja)
(Chapman et al., 1981; Dellaglio et al., 1981A ; Uchida, 1982; Bacus et al., 1985B ; Villar et
al., 1985).
Les espèces du genre Lactobacillus sont présentes dans plusieurs milieux différents : dans le
lait et les fromages (Lb. Casei subsp. casei, Lb. plantarum, Lb. curvatus et Lb. brevis), dans
les laits fermentés (Lb. kefir, Lb. brevis et Lb. fermentum), dans les produits végétaux
fermentés, les marinades, l‟ensilage, le vin et les viandes fraîches ou fermentées (Lb. brevis,
Lb. curvatus, Lb. buchneri et Lb. sanfranscisco) (Demazeaud, 1996).
3. Classification
La taxonomie a longtemps reposé sur les critères morphologiques et biochimiques
permettant de différencier les espèces et de caractériser des variantes au sein d‟une même
espèce.
Ces testes sont :
-Le type de gram, la morphologique et la disposition cellulaire.
- Les différents métabolismes glucidiques, protéiques, lipidiques, le caractère fermentaire.
- La croissance des cellules sur des milieux hostiles
- Et la synthèse d‟enzymes (de protéases), de métabolites (exopolysaccharides), de
bactériocines,et la résistance aux bactériophages.
Puis, des études basées sur les critères moléculaires ont permis de classer les espèces selon les
critères suivants :
- La détermination de la composition des peptidoglycanes (PTG) permet d‟observer le type
d‟espèce selon la nature de la liaison peptidique.
- Et la composition de l‟ADN mesurée par hybridation permet de différencier les genres et les
espèces entre eux. Le pourcentage en bases Guanine+Cytosine (G-C %) permet le
rapprochement
des
genres
Streptococcus
34
(34-46%),
Leuconostoc(36-43
%)
et
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
Pediococcus(34-42 %) (Schleifer et al., 1985;Schleifer, 1986 ; Farrowet al., 1989). Le
pourcentage de G-C des espèces du genre Lactobacillus est très hétérogène et varie d‟une
espèce à une autre de 32 à 53 % (Tableau. 10) (Scardovi, 1986).
Cependant, les espèces des genres Lactobacillus, Pediococcus. Leuconostocou streptococcus,
dont le G-C % de l‟ADN est inférieur à 50 %, peuvent être regroupées dans la branche des
Clostridium avec Bacillus, et séparées de la branche des Actinomycétales au G-C % supérieur
à 50 %, comprenant Propionobacterium et Bifidobacterium(Stackebrandt et al.,1983 ;Kandler
et al., 1986b ; Stackebrandt et al., 1988).
Tableau10. Les différents genres de bactéries lactiques
Genres
Cellules
Fermentation
ADN
G-C (%)
Références
Forme
Arrangements
Streptococcus
Coques
Chaînes
Homolactiques
34 - 46
SCHLEIFER, 1986
Leuconostoc
Coques
Chaînes
Hétérolactiques
36 - 43
FARROW et al.,1989
Pediococcus
Coques
Tétrade
Homolactiques
34 - 42
SCHLEIFER, 1986
Lactobacillus
Bacilles
Chaînes
Homolactiques
et
Hétérolactiques
32 – 53
KANDLER et WEISS,
1986a et b
3.1. Les coques lactiques
Elles appartiennent à la famille des Streptococcaceae. Les cellules sont groupées en
paires ou en chaînes et de longueurs variables. La différenciation des genres est basée sur
l‟arrangement des cellules et sur le type de fermentation lactique (homo ou hétérolactique).
Les coques lactiques ont des exigences nutritives parfois complexes. Certains ont des activités
protéasiques et peptidasiques. Actuellement, ils regroupent les genres : Enterococcus,
Lactococcus, Streptococcus, Leuconostoc, Pediococcus, Aerococcus, Oenococcus,
Tetragenococcus, Vagococcus, Weissella(Stiles et al., 1997).
3.1.1. Les genres Enterococcus, Lactococcus et Streptococcus : Ils étaient anciennement
groupés en un seul genre Streptococcus. Ils sont très fréquents dans l‟industrie alimentaire
comme contaminant et surtout comme agents de fermentation homolactique (avec production
d‟acide lactique de type dextrogyre). Ils sont très exigeants sur le plan nutritionnel et se
développent bien à 37 °C. Parmi le genre Streptococcus, le groupe viridans comprend les
agents d‟acidification fréquents dans certains fromages et yaourts comme le cas de l‟espèce
Sc. thermophilus.(Skinnel et al., 1978).
35
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
Les Enterococcus représentent le groupe des entérocoques, ils sont composés de
streptocoques fécaux (Enterococcus faecalis et Enterococcus faecium) et considéré comme
contaminants.
Les Lactococcus regroupent l‟espèce Sc. Lactis, ses trois sous espèces Sc. Lactis., Sc.
diacetilactiset Sc. cremoris, Sc. Raffinolactis et de nouvelles espèces mal classées : Sc.
plantarumet Sc. garviae(Garvieetal., 1982 ; Collinset al.,1983). Et Selon Guiraud (1998), le
genre Lactococcusest représenté par les espèces suivantes : Lc. Lactissubsp. cremoris, Lc.
Lactissubsp. Lactiset Lc. diacetilactis. La sous espèce Streptococcus Lactis subsp.
diacetylactisest remplacée par la sous espèce Lactococcus Lactis subsp. Lactis.
3.1.2. Le genre Leuconostoc
Il représente les coques hétérofermentaires. La classification des espèces basée sur le
GC% a permis de distinguer trois espèces : Ln. mesenteroides(et ses trois sous espèces :
subsp.Mesenteroides.,
subsp.
Dextranicum
et
subsp.
Cremoris),
Ln.
lactis,
Ln.
Paramesenteroides et Ln.enos(Yang et al., 1989; Leveau et al.,1993).
3.1.3. Le genre Pediococcus
Il rassemble des coques homofermentaires dont la particularité qui les différencie des
autres genres est le regroupement en paires ou en tétrades. Le genre Pediococcus est
mésophile. Leur exigence nutritionnelle, leur faible activité protéolytique et le plus souvent
leur incapacité à utiliser le lactose, ne leur permettent pas d‟acidifier et de coaguler le lait.
Leur fermentation homolactique donne parfois de l‟acide lactique racémique (acide D. L.lactique).
Mais, fréquemment la forme lévogyre L prédomine : les espèces osmophiles non acidophiles
ne donnent que cette forme. Ce genre est parfois utilisé comme levain lactique pour les
charcuteries (Guirau, 1998).
3.1.4. Le genre Lactobacillus
Ce genre regroupe plus de 70 espèces (dont plusieurs sont divisées en sous-espèces). Le
genre Lactobacillus est quantitativement le plus important des genres du groupe des bactéries
lactiques. Les souches de Lactobacilles sont constituées de bacilles long et fin (parfois
incurvés) ou de coccobacilles dont la forme est proche à celle des corynébactéries.
Les cellules sont généralement immobiles (pour les souches mobiles, la ciliature est
péritriche).
La production d‟acide lactique issue du métabolisme fermentaire représente au moins 50 %
des produits de fermentation (Axelsson, 1993).
36
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
Orla- Jensen (1919) a proposé de diviser le genre Lactobacillus en trois sous genres :
Thermobacterium, Bêtabacterium, Streptobacterium(Tab. 11).
3.1.4.1. Les Lactobacilles homofermentaires stricts regroupent les espèces de l‟ancien
sous-genre Thermobacterium, qui dégrade les hexoses en acide lactique.
3.1.4.2. Les Lactobacilles hétérofermentaires stricts regroupent les espèces de l‟ancien
sous-genre Bêtabacterium, fermentent les hexoses en acide lactique, en acide acétique ou en
éthanol
et
CO2
(voie
hétérofermentaire
de
la
6-phosphogluconate
déshydrogénase/phosphocétolase). Ils dégradent les pentoses en acide acétique et en acide
lactique (voie hétéfermentative de la glycéraldéhyde-3- phosphate/pyruvate kinase/lactate
déshydrogénase). Ces bactéries produisent du CO2 lors de la fermentation du glucose et du
gluconate.
3.1.4.3. Les Lactobacilles hétérofermentaires facultatifs regroupent les espèces de l‟ancien
sous-genre Streptobacterium, métabolisent les hexoses en acide lactique par la voie
homofermentaire
d‟Embden-Meyerhof-Parnas
et
dégradent
les
pentoses
par
voie
hétérofermentaire. Ils ne produisent pas de CO2 lors de la fermentation du glucose mais ils en
produisent lors de la Fermentation du gluconate (Kandler et al., 1986b ; Stiles et al., 1997).
L‟établissement d‟un arbre phylogénique construit à partir des séquences d‟ARN 16S a
démontré que les genres Lactobacillus, Leuconostoc et Pediococcu ssont très liés (malgré
leurs caractères morphologiques et physiologiques très différentes) (Schleifer et al., 1995).
Tableau11. Classification des lactobacilles selon ORLA- JENSEN (1919)
Groupe 1 : Thermobacterium
(Homofermentaires stricts)
Groupe 2 : Streptobacterium
(Homofermentaires facultatifs)
Groupe 3 : Bêtabacterium
(Hétérofermentaires stricts)
Groupe delbruekii
Groupe plantarum
Groupefermentum
G-C: 49-51 %
Lb. Plantarum
Lb. Delbrekii
Lb. Pentoseus
Lb. ssp. Delbrekii
Lb. Sake
Lb. ssp. Lactis
Groupe casei
Lb. ssp. Bulgaricus
Lb. caseissp. casei
Lb. caseissp. alactosus
Lb. caseissp. Pseudoplantarum
Lb. caseissp. rhamnosus
Lb. Johnsoni
Lb. ssp. Leichmani
G-C: 33-41 %
Lb. acidophilus
Lb. helveticus
Lb. amylovorus
Lb. crispatus
Lb. gallinarum
Lb. jensenii
Lb. kefiranofaciens
Lb.Kefirgranum
Lb. san francisco
Lb. Brevis
Lb. reuteri
Lb. Kefir
Lb. Fructivorans
37
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
4. Utilisation industrielle des bactéries lactiques
Les bactéries lactiques présentent des activités métaboliques assez diversifiées et une
capacité
D‟adaptation à différents environnements (Axelsson, 1998). Cette diversité est responsable de
leur large gamme d‟applications à l‟échelle industrielle.
Dans l‟industrie alimentaire, ces microorganismes permettent la conversion d.une grande
variété de matières premières (d‟origine animale et végétale), conduisant ainsi à de nombreux
produits.
Parmi ces applications, l‟industrie laitière est, sans doute, le plus grand consommateur de
ferments lactiques commerciaux, pour la production de laits fermentés, fromages, crèmes et
beurres. La fermentation du lait par des bactéries lactiques est à l‟origine de nombreux
produits différents, chacun avec ses caractéristiques spécifiques d‟arôme, de texture et de
qualité (Daly et al., 1998 ; Hugenholtz et al., 2002).
L‟utilisation des bactéries lactiques pour une application industrielle donnée est déterminée
par leurs propriétés fonctionnelles et technologiques. Celles-ci recouvrent les propriétés
suivantes :
4.1. Activité acidifiante: la transformation du sucre assimilable en acide lactique conduit à
l‟acidification du produit. Cette acidification accroît sa durée de vie, en limitant sa
contamination par les microorganismes d.altération ou pathogènes, et lui confère des
caractéristiques organoleptiques particulières (Frank et al., 1998; Mäyrä-Mäkinen et al.,
1998)
4.2. Production de métabolites d.intérêt: selon les espèces et selon les souches, les
bactéries lactiques sont capables de produire des métabolites tels que l‟acide acétique,
l‟éthanol, des arômes (diacétyle, acétaldéhyde,), des bactériocines (activité antimicrobienne),
des exopolysaccharides, des enzymes (protéases, peptidases, lipases,)et du CO2 (formation
d‟ouvertures dans les fromages) (Frank et al., 1998; Mäyrä-Mäkinen et al., 1998; Béal et al.,
2008).
4.3. Propriétés enzymatiques : les activités protéolytiques et peptidasiques sont
importantes car elles déterminent la capacité des bactéries lactiques à utiliser la fraction
azotée du milieu. L‟activité lypolytique présente, de plus, un intérêt pour les applications
fromagères (Béal et al., 2008).
38
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
4.4. Propriétés probiotiques: en plus des activités précédentes, les souches probiotiques
doivent être résistantes aux acides gastriques et aux sels biliaires rencontrés lors de leur
passage dans l‟estomac, le duodénum et l‟intestin (Da Cruz et al., 2007).
De plus, elles présentent des propriétés thérapeutiques spécifiques à chaque souche,
principalement en termes d‟activités immunostimulantes et anti-diarrhéiques.
4.5. Critères de performance: indépendamment de la propriété fonctionnelle envisagée,
les bactéries lactiques doivent être résistantes aux bactériophages, aux traitements
mécaniques, à la congélation ou à la lyophilisation et au stockage.
Elles doivent également être tolérantes aux inhibiteurs de la croissance (antibiotiques, acidité,
éthanol, chlorure de sodium) (Béal et al., 2008).
5. les probiotiques
5.1. Définition des probiotiques
Le terme “probiotique” est un mot relativement nouveau qui signifie “en faveur de la
vie” et qui est actuellement utilisé pour désigner des bactéries associées à des effets
bénéfiques chez l‟homme et les animaux. (FAO/OMS. 2001)
Les probiotiques sont des micro-organismes vivants qui, lorsqu‟ils sont ingérés en quantité
adéquate, ont des effets bénéfiques sur l‟organisme hôte en améliorant les propriétés de sa
flore intestinale. Il s'agit le plus souvent de bactéries ou de levures présentes soit dans des
aliments, notamment les produits laitiers fermentés, soit dans des compléments alimentaires
sous forme lyophilisée.
Les micro-organismes tués par la chaleur ne répondent pas à la définition des probiotiques,
même si certains effets thérapeutiques leur ont été attribués. (Jean marc robin, et al., 2001)
5.2. Quatre grands groupes de probiotiques
A) Les ferments lactiques
Ils sont capables de produire de l‟acide lactique parla fermentation de certains sucres
comme le lactose.
Ils sont regroupés en 2 catégories, en fonction de leur morphologie : les lactobacilles
(Lactobacillus bulgaris, Lactobacillus acidophilus et Lactobacillus caséi) et les coques
(Enterococcus et Streptococcus)
39
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
B) Les bifidobactéries
D‟origine humaine ou animale, elles appartiennent à la flore intestinale normale et
possèdent une bonne résistance aux sucs gastriques. La population de Bifidobactérium
diminue avec l‟âge et leurs espèces varient selon l‟âge.
C) Les différentes levures de type Saccharomyces
Elles sont principalement utilisées par l‟industrie agroalimentaire.
D) Les autres bactéries sporulées, dont Bacillus subtilis et cereus.
Les genres bactériens les plus utilisés sont Bifidobacterium,Lactobacillus acidophilus,
L. casei, L. rhamnosus, L.plantarum, Enterococcusfaecium et Saccharomyces. Le nombre de
micro-organismes vivants présents dans chaque produit est très élevé.(Jean marc robin, et
al.,2001)
Tableau 12 : microorganismes considérés comme probiotiques(d‟après Hozalpfel et al .,
1998).
lactobacillus
bifidobacterium
Autres bactéries lactique
Autres micro-organismes
L.acidophilus
B.adolescentis
Enterococcusfaecalis
Bacillus spp.
L.amylovirus
B.animalis
Enterococcusfaecium
Escherichia coli strainnissle
L.brevis
B.bifidum
Lactococcuslactis
Propionibacteriumfreudenreichii
l. casie
B.breve
Leuconstocmesenteroides
Saccharomyces cereviae
L.cellobius
B.infuntis
Pediococcusacidialactici
Saccharomyces bourlardii
L.crispatus
B.lactis
Sporolactobacillusinnulinus
L.curvatus
B.longum
Streptococcus thermophilis
L.delbrueckii
B.thermophilum
Streptococcus diacetylactis
L.farcinimis
Streptococcus intermedius
L.fermentum
L.gallinarum
L.gasseri
L.johnsonii
L.paracasei
L.plantarum
L.reuteri
L.rhamnosus
40
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
5.3. Les probiotiques pour lutter contre les bactéries pathogènes
L‟inhibition des bactéries indésirables ou pathogènes par les probiotiques peut se faire
de différentes façons. La production d‟acides organiques (acide lactique ou acide acétique) à
partir de glucides ingérés lors de la prise alimentaire limite, en abaissant le ph, le
développement des Escherichia coli et des Salmonella. La baisse des coliformes dans le tube
digestif serait due au ph très bas.
Ce faible ph est obtenu grâce à l‟apport de lait acidifié par de l‟acide lactique. En milieu
humide, les lactobactéries produisent du peroxyde d‟hydrogène inhibiteur de nombreuses
souches bactériennes pathogènes, mais respectant l‟écosystème des bactéries elles-mêmes.
Cette production de peroxyde d‟hydrogène et d‟acide lactique peut bloquer le développement
de certaines espèces pathogènes comme le virus de la fièvre aphteuse, certains virus de la
poliomyélite, certains champignons comme le Candida Albicans, ou encore certaines
bactéries comme Staphylococcus aureus, Escherichia coli, Clostridium perfringens,
Clostridium butyricum, Pseudomonas spp., Salmonella. De plus, l‟acidification favoriserait la
régulation du transit intestinal.(Jean marc robin, et al., 2001)
5.4. Les amines biogènes
Les amines biogènes sont des bases organiques de faible poids moléculaire provenant
du animales, végétales ou microbiennes. Elles possèdent une structure aliphatique (putrescine,
cadavérine, sperimidine), aromatique (tyramine, phényléthylamine) ou hétérocyclique
(histamine, tryptamine). Dans le domaine alimentaire, les amines biogènes, souvent d‟origines
microbienne, résultent de la décarboxylation des acides aminés, de l‟amination des cétones ou
des aldéhydes et de l‟hydrolyse de composés azotés (santos.1996).Certains aliments fermentés
renferment des quantités importantes d‟amines biogènes suites à l‟activité de décarboxylases
microbiennes (santos.1996). Les amines biogènes peuvent aussi être d‟origine endogène, mais
elles sont présentes seulement à de faibles concentrations dans les aliments non fermentés
comme les fruits, les légumes, la viande, le lait ou le poisson.
La plupart de ces amines endogènes possèdent de fortes
activités biologiques et
physiologiques (Shalaby, 1996). Elles sont également présentes dans une grande variété
d‟aliments comme le chocolat, la choucroute, les produites de la mer, la bière, le vin, le
fromage…. Les amines biogènes trouvées dans les aliments, ainsi que leurs acides aminés
précurseurs, sont rapportées dans le tableau 13.
41
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
Tableau 13 : principales amines biogènes trouvées dans les produits alimentaires (ten Brink et al., 1990)
Acides aminés
Amines biogènes
Basiques
Ornithine
Lysine
Aromatiques
Tyrosine
Phénylalanine
Hétérocycliques
Histidine
Arginine
Tryptophane
Polyamines
Putrescine
Cadavérine
Monoamines
Tyramine
Phényléthylamine
Hétérocycliques
Histamine
Agmatine, spermidine, spermine
tryptamine
5.4.1. Rôle des amines biogènes
Les amines biogènes ont des rôles physiologiques et pharmacologiques importants.
Elles se forment et se dégradent pendant le processus métabolique normal des cellules
vivantes comme la régulation de la croissance (spermine, spermidine et cadavérine), la
transmission nerveuse (catécholamine et sérotonine) et les médiateurs d‟inflammation
(histamine et tyramine) (onal, 2007). Ces amines biogènes jouent un rôle notable dans des
fonctions physiologique telles que la régulation de la température corporelle, du pH de
l‟estomac et de l‟activité cérébrale. Les amines biogènes, sources du groupement NH2,
servent également de précurseurs pour la synthèse d‟hormones, d‟alcaloïdes, d‟acide
nucléique et de protéines. Dans des aliments, ce sont des composés aromatiques de premier
plan (santos, 1996). les polyamines sont impliquées dans les processus physiologiques
importants comme le développent et la croissance des fruits (Estis et al., 1998) ; elles ont par
ailleurs un autre intérêt physiologique lié à la stabilisation de la membrane et à la prolifération
cellulaire puisqu‟elles impliquent l‟ADN et l‟ARN et la synthèse protéique ( Bardocz, 1993).
Elles sont considérées comme des microcomposants alimentaires importantes pendant la
période de croissance cellulaire intense (développement intestinal des nourrissons et
rétablissement post-opérationnel), bien que dans certains cas pathologiques (tumeurs) , leur
consommation doive être minimisée ( Bardocz, 1993).
5.4.2. Toxicité des amines biogènes
Les amines biogènes sont à l‟origine d‟intoxications directes ou indirectes du système
nerveux ou du système vasculaire humain. La tyramine, la tryptamine et la B-phénylamine
sont impliquées dans les crises d‟hypertension ( shalaby , 1996 ;parente et al .,2001). En
42
CHAPITRE I
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
général, les amines biogènes peuvent provoquer des urticaires, des maux de tète, des nausées,
de l‟hypotension, des palpitations cardiaques, des hémorragies intracérébrales et des chocs
anaphylactiques spécialement si de l‟alcool et des monoamines oxydases ont été ingérés au
même moment (lange et wittmann, 2002). Les amines biogènes, comme la putrescine et la
cadavérine jouent un rôle important dans l‟intoxication alimentaire.la putrescine, la
spermidine , la spermine et la cadavérine n‟ont pas d‟effet toxique direct sur la santé mais
peuvent réagir avec les nitrites pour former des nitrosamine cancérigènes : la formation de ces
nitrosamines constitue un risque toxicologique additionnel associé aux amines biogènes ,
spécialement dans les produits carnés ( scanlan , 1983) . dans le cas spécifique du fromage, il
est possible d‟utiliser les amines biogènes comme paramètre de qualité hygiénique de
production et comme indicateur du degré de protéolyse et de typicité de certains fromages
(innocente et al. 2007). la quantification des amines biogènes peut aussi être considérée
comme un paramètre d‟évaluation du degré de détérioration des aliments ( leuschner et
hammes, 1999) il est par conséquent important de maitriser leurs productions.
5.4.3. Les bactéries impliquées dans la production des amines biogènes
Les amines biogènes peuvent être produites, lors du stockage ou du procédé de
fabrication des aliments (fromages, poisson et produits carnés), par des décarboxylases
bactériennes des bactéries appartenant aux genres bacillus. Clostridium , hafnia ,klebsiella ,
morganella , proteus , lactobacillus et enterococcus( udenfriend et al .,1959 ;halasz et al .,
1994). Ces décarboxylases possèdent une spécificité extrêmement étroite. Elles utilisent le
pyridoxal-5-phosphate comme coenzyme (figure). une corrélation positive a été constatée
entre la formation d‟amines biogènes et la croissance de certains micro-organismes
(Jorgensen et al ., 2000 ;Marino et al.,2000). De nombreux micro-organismes, appartenant
aux bactéries à gram-positif, comme les bactéries lactiques sont capables de décarboxyler un
ou plusieurs acides amines et produire des amines biogènes.
Figure 7 : formations d‟histamine à partir de l‟acide aminé histidine au travers de la
dégradation enzymatique du groupe acide (décarboxylation).
43
Chapitre II
MATERIEL ET METHODES
Chapitre II :
Matériel et
Méthodes
Matériel et Méthodes
CHAPITREII
MATERIELS ET METHODES
1 .Isolement des souches de bactéries lactiques
1.1. Provenances des échantillons
Les échantillons de margine d’olive proviennent des régions de bordj Bou
Arreridj et de Bejaia. Les échantillons sont prélevés dans des conditions d’hygiène
adéquate dans des flacons stériles de 250 ml et laisser fermenté durant 4 à 6 mois. Le
pH des échantillons est mesuré avant le début de l’expérimentation.
1.2. Milieux des cultures
Les milieux de cultures utilisées au cours de nos expériences sont :
-Milieu MRS (de Man, Rogosa et Sharpe, 1960) gélosé ou liquide est utilisé pour le
repiquage et le maintien des souches de bactéries lactiques.
-Milieu MRS gélosé acidifiée à pH =5.4 est utilisé pour l’isolement des lactobacilles,
et incubé à 37°C
-MRS gélosé additionné de 0,1% de CaCo3 (pH =5.4) pour l’isolement de la flore
lactique acidifiante. Le ph du milieu favorise le développement des lactobacilles
l’incubation en faite à 37°C
-M17 gélosé pour l’isolement des lactocoques.
-Le milieu MRSBCP (sans extrais de viande, au pourpre de bromocrysol) à 0,1% est
utilisé pour l’étude du profil fermentaire des souches,
-Le milieu M16BCP gélosé est utilisé pour la recherche de l’arginine dé hydrolase
(ADH),
-Le milieu Kempler et Mac Kay (1980) KMK est utilisé pour l'isolement des
microorganismes fermentant le citrate.
-Le milieu lait gélosé est utilisé pour l’étude de l’activité protéolytique.
1.3. Isolement et purification des souches
Une aliquote d’un ml est prélevé de l’échantillon et une série de dilution décimale
jusqu’à 10-6 est réalisée dans une solution physiologie. 1 ml des dilutions 10-4,10-5 et
10-6 est prélevé pour être ensemencé en profondeur dans le milieu approprié. Les
44
CHAPITREII
MATERIELS ET METHODES
boites ainsi ensemencées sont incubées dans les conditions d’anaérobiose dans une
jarre d’anaérobiose (MRS au CaCo3, MRS acidifie, MRS pH 6,8, M17).
Après incubation 5 colonies choisies de la dilution la plus élevé à sont repiques dans
du milieu MRS liquide puis incubées à 37 °C pour 18 à 24 h.
Après incubation l’apparition du trouble indique la croissance des bactéries, 0.1 ml de
chaque tube positif est ainsi ensemencé par stries sur milieu MRS solide, incubation à
37 °C pendant 24 heures, les souches ainsi obtenue sont repiqués sur milieu MRS
solide afin de les purifies
2. Conservation des souches :
Les souches sont ensemencées sur gélose MRS incliné en tube. Ces cultures sont
gardées à 4 °C. Les repiquages se font toutes les deux semaines. Pour conservation de
longue durée une culture de 18 h est centrifugée (4000 tr/min pendant 10 min), puis le
culot est lavé. Le milieu de conservation est représenté par du lait écrémé auquel est
additionnée du glycérol à 30% et 1% d’extrait de levure. La culture est conservée à 20°C pour longue durée.
45
CHAPITREII
MATERIELS ET METHODES
Culture de 18h sur bouillon MRS
Centrifugation à 4000 tours par minutes pendant 10 minutes
Conservation du culot
Culot est additionné de 2 ml de lait écrémé stérile à l’extrait de
Levure plus 30% de glycérol
Répartition dans des tubes eppendorfs
Conservation a -20C°
Figure 8. Schéma de conservation longue durée des bactéries lactiques purifiées
(Saidi et al. 2002)
3. identification des souches bactérienne
3.1. Critères morphologiques
 L’examen microscopique des frottis
Après coloration de Gram permet de déterminer la morphologie des cellules
bactériennes (taille, forme et mode d’association) ainsi que leur affinité pour les
colorants liés à la structure générale de leur paroi. Les bâtonnets à Gram positif seront
examinés pour la recherche de la catalase. Les bactéries à Gram positif et catalase
négatif sont présumé des bactéries lactiques.
 Test de mobilité
Le test de mobilité consiste à réaliser un frottis bactérien vital en déposant une colonie
repiquée à partir des souches isolées entre lame et lamelle puis on ajoute une goutte
46
CHAPITREII
MATERIELS ET METHODES
de bleu de méthylène pour enfin passer à l'observation. Ce test nous permet de
déterminer la mobilité ou l'immobilité de la souche étudiée (Bourgeois et Leveau,
1991).
3.2. Critères biochimiques et physiologiques
3.2.1. Hydrolase de l’arginine
Pour la mise en évidence de cette enzyme, les souches à tester sont ensemencées sur
milieu M16 BCP. Les boites sont incubées à 37°C pendant 24 à 48 heures.
3.2.2. Effet de la température sur la croissance
Ce test est important car il permet de distinguer les bactéries lactiques
mésophiles des thermophiles. Les souches sont ensemencées sur MRS liquide (pH
=6.8), puis incubés à 15 C° et 45C° pendant 24h à 48h.
La croissance se manifeste par un trouble bien défini du milieu et l’apparition
du dépôt au fond du tube.
3.2.3. pH de croissances
Les souches sont ensemencées dans du milieu MRS liquide à pH (2.4.5, 4.6,
8.9, 6) puis incubés à 37°C pour 24 à 48heures.
3.2.4. Croissance milieu en hypersalé
Ce test est réalisé spécifiques pour les cocci Après l’observation d’une culture jeune
des isolats (culture de 18h à 37 °C
), ces derniers sont ensemencés dans un milieu
MRS liquide contenant 3% et 6.5% de chlorure de sodium (NACL) et incubés à
37°C témoin est représenté par la culture de la souche dans du MRS liquide sans sel
les tubes ainsi ensemencés sont incubé pendant 5 jours.
La croissance des bactéries est appréciée par l’apparition d’un trouble dans les tubes
(Guiraud, 1998).
3.2.5. Le lait de Sherman
On teste l’aptitude des souches à pousser en présence de bleu de méthylène. Ce
test est appliqué pour différencier les Streptococcus et les Lactococcus. Les souches
purifiées sur MRS liquide sont ensemencées dans deux séries de tubes contenant 9ml
de lait écrémé stérile additionné à 1ml de bleu de méthylène à (1%) stérile pour la
47
CHAPITREII
MATERIELS ET METHODES
première série, et à 1ml de bleu de méthylène (3%) pour la deuxième. L’incubation se
faire à 37°C pendant 24 à 48 heures. Le bleu de méthylène tire sa couleur grâce à
l'oxygène, ce test porte toujours sur le système respiratoire des lactocoques, car vu
que se sont des microaérophiles, ils ne vont utilisés qu'une faible partie de l'oxygène
présent dans le bleu de méthylène (3%) et de ce fait la couleur du lait (bleue) ne virera
que légèrement ver le blanc et ce contrairement aux entérocoques (aérobies) qui
utilisent tout l'oxygène du bleu de méthylène (Larpent et al., 1990). Les
streptocoques fécaux se développent en présence de 0,1% de bleu de méthylène.
Quant à Streptococcus thermophilus, il est très sensible au colorant utilisé dans ce
test.
3.2.6. Recherche du type fermentaire
Le test permet d’apprécier le type de métabolisme par lequel le substrat carboné est
transformé; il consiste à mettre en évidence la formation du gaz (CO2). C’est ainsi
qu’on peut classer les bactéries lactiques en homo ou hétéro-fermentaires. Les
souches sont cultivées dans des tubes contenant du MRS liquide avec une cloche de
Durham pour apprécier la production de CO2. Après incubation à 37°C pendant 48
heures, la présence ou l’absence du gaz dans la cloche indique le type fermentaire
(Kihal, 1996 ; Hariri et al., 2009 ).
Les souches homofermentaires vont produire 90% d'acide lactique et seulement 1%
de CO2, Les souches hétérofermentaires quand à elles, vont produire de l'acide
lactique et du CO2 à proportions égales, ce qui va être mis en évidence par la cloche
de Durham qui se remplie de gaz (Carr et al., 2002).
3.2.7. L’utilisation du citrate
L’utilisation du citrate est étudiée sur milieu Kempler et Mc Kay (1980).ce milieu
contient une solution de ferricyanure de potassium et une solution de citrate ferrique.
La présence du citrate dans le milieu inhibe la réaction entre l’ion ferrique et le
potassium ferricyanide.les colonies qui fermentent le citrate lance la réaction entre ces
ions, il en résulte la formation de colonies bleues ou ayant un centre bleu (après 18h72h d’incubation à t =37°C).les colonies incapables de fermenter le citrate restent
blanchâtre.
3.2.8. Esculine
A partir de pré-cultures bactériennes en milieu MRS, les cellules sont ensemencées en
touche sur milieu gélose à l’esculine. Les boites sont incubées à 37°C pendant 48h.
48
CHAPITREII
MATERIELS ET METHODES
L’esculine est un hétéroside formé d’un glucide complexe qui peut être dégradé par
l’esculinase. Les produits de la réaction sont le glucose et l’ésculétine. L’ésculétine
forme peut réagir avec les ions de fer pour donner des colonies noir.
3.2.9. La production d’acétoine
La production d’acétoine est testée sur milieu Clark et Lubs (Samelis et al.,
1994 ;Guiraud,1998) qui est inoculé par les souches à tester et incubé à 37°C. après
24h et dans un tube à hémolyse on dépose 2ml de cette culture avec 0,5ml de reactif
α-naphtol à 6% dans l’alcool absolu (VP1) et 0,5ml d’une solution de soude (NaOH) à
16% dans l’eau distillée (VP2) pour assurer la réaction de Voges Proskaeur dite
réaction de VP, on agite soigneusement les tubes et on les laisse en contact avec l’aire
libre pendant 5 à 10 min à température ambiante. La production d’acétoine se traduit
par l’apparition d’un anneau rose à la surface du milieu.
3.2.10. L’utilisation des carbohydrates
La fermentation des carbohydrates a été menée sur milieu MRS sans extrait de viande
et additionné de pourpre de bromocrysol (BCP) comme indicateur de pH (MRSBCPEV). La source de carbone est représentée par l'un des sucres suivant : arabinose,
glucose, fructose, galactose, lactose, maltose, mannitol, raffinose, rhamnose,
saccharose, et xylose. Les solutions sucres sont préparées à 3% et stérilisées par
autoclavage. Un millilitre de la solution sucrée est additionné à 10 ml de MRSBCPEV. Vu le nombre important de souches étudiées ainsi que le nombre de tubes à essai
à utiliser avec chaque souche, une mini préparation est réalisé au laboratoire.
Une plaque d'Elisa est utilisée pour ses puits. Les puits de chaque ligne contiendront
une source de carbone qui sera utilisée par différentes souches (figure9).
Une solution bactérienne servant à ensemencer les puits contenant les différentes
sources de Carbonne à été préparée. Une culture de 18 heures de la souche appropriée
est centrifugée à 8000 tr/mn pendant 15 min. Le culot Matériel et méthodes ainsi
récupéré est additionné de 2 ml de tampon phosphate puis recentrifugé aux mêmes
conditions pour le débarrasser des restes du milieu de culture et obtenir un culot
cellulaire pur. A ce culot, 5 ml de milieu MRSBCP-EV est additionné pour former la
solution cellulaire servant à ensemencer les puits contenant différentes source de
carbone ; 100 μl de cette solution bactérienne est déposée dans chaque puit. La lecture
des résultats sa fait après 24 et 48 heures d’incubation. (Guessas, 2006)
49
CHAPITREII
MATERIELS ET METHODES
Figure 9: schéma représentant le mini préparation pour le test de la fermentation des
sucres
4. Caractérisation technologiques
4.1. Etude de la cinétique
Chaque souche a été ensemencée d’abord sur MRS liquide et incubée à 37°C pendant
18h, ensuite 0,3 ml de la culture précédente a été inoculé dans un tube contenant 10
ml de lait écrémé puis Incubé à 37°C pendant 18h, 9 ml de cette préculture a été
additionné à une fiole contenant 300 ml de lait écrémé sans extrait de levure. Ces 300
ml sont ensuite réparti en une série de 10 tubes de 10 ml chacun.
En retirant les deux tubes de t0, les 24 tubes restant sont incubés à 37° C. chaque deux
heures deux tubes ont retirés pour évaluer le pH et l’acidité titrable .
le dosage de l’acidité au cours de la croissance des souches dans le lait est effectué
selon la méthode décrite par Accols et al ., (1977) en utilisant :un statif avec noix et
pince , une solution de NAOH , une burette de 25 ml , une pipette de 10 ml et une
solution de phénolphtaline à 1% dans l’éthanol. On remplit la burette de la solution de
NAOH, on la fixe au statif et on règle le niveau du liquide à zéro.
Les tubes incubés contenant les cultures en lait, sont versé dans un bêcher dans lequel
sont ajoutées 5gouttes de phénolphtaléine. Le titrage s’effectue sous agitation. On
considéré que le virage est atteint, quand la couleur blanche du lait vire à la rose pale
50
CHAPITREII
MATERIELS ET METHODES
et persiste pendant une dizaine de secondes. Les résultats sont exprimés en degrés
dornic selon la formule suivante : acidité =n*10 dont n : volume de la souche dornic.
1 degré dornic =1°D =0,1 g d’acide lactique dans un 1 l de lait.
Figure 10. Instruments pour la mesure de l’acidité titrable.
4.2. Protéolyse
L’activité protéolytique a évaluée en milieu agar-lait (M-A) selon la méthode de
Fransen et al., (1997) A partir de pré-cultures bactériennes en milieu MRS, les
cellules sont ensemencées en touche sur milieu agar-lait tamponné. Les boites sont
incubées à 37°C pendant 48h.
Les bactéries possédant une activité protéolytique donne des zones claires autour de la
colonie.
4.3. Recherche de l’activité lipolytique sur Agar au tween80
Le milieu est préparé par ajout de: 10 g de peptone, NaCl, 5.0g, CaCl2·2H2O 0.1g et
20 g d’agar dans 1 litre d’eau distillée le pH est ajusté à 6. Le milieu est autoclave
pendant 20 minutes. 2,5 ml de Tween80 est stérilisé séparément puis ajouté au milieu.
20 ml du milieu est coulée en boite et après solidification les souches lactiques sont
ensemencées par un multi-ensemenceur. L’activité lipolytique est indiquée par
l’apparition d’un précipitât visible, résultant du dépôt des cristaux du sel de calcium
formé par la libération des acides gras libérés par les enzymes ou un précipitât autour
de la colonie dû à la dégradation complète des sels des acides gras. A intervalle
régulier de 24 h d’incubation à T=37°C, les boites sont examinées pour un monitoring
d’une activité lipolytique (Guessas et al ,2012)
51
CHAPITREII
MATERIELS ET METHODES
5. Probiotiques :
5.1. Resistance au pH acide
A partir de pré-cultures bactériennes en milieu MRS liquide à déférentes pH (0.1.2)
les tubes sont incubés à 37 °C pendant 3h. Après incubation les souches bactériennes
sont ensemencées par strie sur milieu MRS solide les boites sont incubées à 37°C
pendant 24h. . (Barbara Ripamonti ,et al.,2011).
5.2. Test d’hémolyse
A partir de pré-cultures bactériennes en milieu MRS, les souches sont ensemencées en
touche sur milieu gélose au sang cuit. Les boites sont incubées à 37°C pendant 48h.
Une zone claire indiquant une béta hémolyse, l’halo verdâtre pour l’hémolyse alpha,
et absence d’halo pour gamma hémolyse.(hosseini et al., 2009)
5.3. Resistance aux sels biliaires
Etude de la survie des souches lactiques dans les conditions extrêmes du tube digestif
Le but de cette étude est de sélectionner des souches lactiques extrêmophiles qui
peuvent résister aux barrières physiologiques du tube digestif (pH stomacal bas,
péristaltisme intestinale et concurrence bactérienne au niveau du gros intestin). La
méthode utilisée est celle de Dilmi Bouras et al.,(2002) qui consiste à préparer deux
fractions de bouillon MRS dont la première à Ph=2 et dépourvue de sels biliaires et le
pH de cette milieu est 2 , alors que la deuxième est additionnée de 0,3% des billes
avec un pH6,8. A ces différentes fractions sont additionnées : 3 % d’inoculum d’une
souche lactique. Ces fractions sont dénombré à l’état initiale (0°C) et après
incubation à 37°C sur boîtes de Pétri pendant les intervalles de temps suivant : 0, 3 h.
( Barbara Ripamonti ,et al.,2011).
Les résultats sont évaluée pour le démembrement sur milieu solide et suivante la
relation (Joffin et leyral, 2006)
N=
ΣC
V (n1 + 0,1 n2) d1
N: Nombre d’UFC par g ou par ml de produit initial;
Σ C: Sommes des colonies des boites interprétables;
52
CHAPITREII
MATERIELS ET METHODES
V : Volume de solution déposée (ml);
n1 : Nombre de boites considérées à la première dilution retenue;
n2 : Nombre de boites considérées à la deuxième dilution retenue;
d1 : Facteur de la première dilution retenue.
5.4. Antibiogramme
L’antibiogramme des souches de lactobacilles sp. est déterminé par la technique
standardisée de diffusion (d’après le comité de l’antibiogramme de la société
françaises de microbiologie, 2010) sur milieu Muller-Hinton (MH) .a partir d’une
culture de 18h en milieu liquide MRS et à l’aide d’un écouvillon stérile, on
ensemence toute la surface du milieu. Après le séchage les disques des l’antibiotiques
sont déposés à la surface du milieu (maximum 6 disques par boites de pétri) les boites
sont incubé à 37°C pendant 18h à 24h.
La lecture du résultat consiste à mesurer le diamètre de la zone d’inhibions de
croissance provoquée par l’antibiotique. Nous avons considéré par convention, que
pour un diamètre inférieure à 15mm la souche est résistante (R) a l’antibiotique et que
pour un diamètre supérieur à 15mm et inférieure à 20mm est considère comme
intermédiaires (I) pour un diamètre supérieur à 20mm elle est sensible (S).
Les antibiotiques testés sont représentés dans le tableau(22).
5.5. Les interactions
5.5.1. Interactions entre les bactéries lactiques
Les interactions entre deux populations microbiennes constituent un ensemble comble
complexe de phénomènes biologiques hétérogènes. Elles sont définies selon leurs
effets avantageux. Des bactéries appartenant au même système taxonomique peuvent
montrer des attitudes différentes.
Qui dit association de souches, dit possibilité d’interaction. Si ces interactions sont
bénéfiques pour une ou plusieurs souches, on parlera de « coopération », si elles sont
néfastes pour une ou plusieurs souches on parlera d’ « inhibition ».
Dans un ferment constitué de plusieurs souches de bactéries, les interactions peuvent
être à double sens, c'est-à-dire que chaque des souches peut Une action stimulante ou
53
CHAPITREII
MATERIELS ET METHODES
inhibitrice sur les autres. La recherche d’éventuelle production de substances
inhibitrices par les bactéries lactiques isolées est réalisée selon la méthode de la
double couche.
On inocule 1ml de cultures jeunes de chaque dans un tube contient 5ml de milieu
MRS semi solide qui est coulé sur les colonies des bactéries lactiques déjà les
développées sur milieu MRS solide tamponnée .après solidification de la sur couche,
les boites de pétri sont incubées à 37°C pendant 24 à 48h. D’une zone claire autour
des colonies, indiquant l’absence de croissance de la souche test, et la zone
d’inhibition est mesurée.
5.5.2. Interaction par méthode directe (méthode de double couche) :
Les souches pures sont ensemencées par touche à l’aide d’un multipoint sur MRS
gélosé et incubées pendant 24h à 37°C (Barefoot et al, 1983).
Après la croissance des souches on inocule la deuxième couche qui contient 10ml du
milieu MH semi solide contenant 100µl d’une culture jeune de la souche considérée
indicatrice. On laisse solidifier le milieu puis on incube à 37°C pendant 24h. Le
résultat positif se manifeste par l’apparition d’une zone autour de la souche pure.
5.5. 3.Méthode indirecte
Cette méthode permet de mettre en contact le surnageant des souches lactiques
productrices de substance antimicrobienne avec la souche test. Les souches
précédemment sélectionnées pour leur production de substances antimicrobienne sont
concernées par ce test.
Les souches sont cultivées dans du milieu MRS liquide et incubées pendant 18 heures.
Après incubation, le milieu est centrifugé (8000 tr/mn 10 min) et le surnagent est
conservé. Dans une boite de Pétri contenant du MRS solide et ensemencé par les
souches test (staphylococcus aureus ATCC 6538 et Eschirichia .coli ATCC 8739),
des puits sont réalisés avec un emporte pièce et celée par 10 μl de gélose MRS
(figure). Les puits recevront 100 μl du surnageant de la souche à testée et les boites
sont incubée à 37°C pendant 24 à 48 heures. Les colonies entourées d'une zone claire
dans la nappe de culture de la souche test et ayant un diamètre supérieur à 2 mm sont
considérées comme positive.
54
CHAPITREII
MATERIELS ET METHODES
Figure 11 : Les différentes méthodes utilisées pour la recherche de substances
antimicrobienne. (a) méthode de la double couche, (b) méthode de diffusion en puits.
Détermination de la nature de l’agent inhibiteur.
Afin de déterminer la nature de la substance inhibitrice produite par nos bactéries
lactiques, il est impératif de réaliser une série de test.
a- inhibition due à l’acide lactique
L’acide lactique est un facteur majeur dans les inhibitions par les bactéries lactiques.
Afin d’éliminer son effet, les bactéries lactiques sont cultivées dans du MRS liquide
tamponné; ainsi l’acide lactique produit par la souche lactique sera neutralisé et seule
la substance antimicrobienne si elle est produite exprime son action sur
Staphylococcus aureus et Escherichia.coli.
b- recherche de la nature protéique de la substance antimicrobienne
La recherche de substances antimicrobiennes comme les bactériocines, nécessitent la
recherche de la nature de cette substance qui si elle appartenait aux bactériocines
devrait avoir une nature protéique. Pour ce faire le filtrat de culture de la bactérie
lactique productrice est traité par différents types d’enzymes protéolytiques. Ainsi, 1
ml du filtrat de culture est traité par 1 mg/ml de trypsine ou chymotrypsine et incubé à
37°C pendant 1 heure. Le filtrat ainsi traité est stérilisé par filtration sur filtre
millipore de 45 μm de diamètre. L’action de ce filtrat est testée par la méthode des
puits sur milieu Chapman et incubé à 37°C pour 24 à 48 heure.
55
CHAPITREII
MATERIELS ET METHODES
c-Effet de la température
Les substances antimicrobiennes ont été testées pour leur résistance à la température
et la conservation de leur activité vis-à-vis de Staphylococcus aureus. Le filtrat de
culture de la souche lactique productrice est traité par température 100°C puis testé
sur Staphylococcus aureus et Eschirichia.coli sur milieu gélosé Chapman par la
méthode des puits.
56
Chapitre III
RESULTATS
Chapitre III :
Résultats et
discutions
Résultats
Chapitre III
RESULTAT ET DESCUTION
Résultat et discutions
3.1. Résultat
Par l’utilisation du milieu de culture sélectif (milieu MRS milieu sélectif par l’acidification ou
l’ajoute de CaCo3) non sont permis
d’isoler des lactobacilles et des lactocoques en se
basant sur les critères morphologiques et microscopiques (figures 12/13/14/15/16/17)
Les lactocoques sont confirmées pour des tests simplementair à savoir le lait de Sherman qui
nous permis de déférences les entérocoques les lactocoques (figure19/20) le test de l’arginine
et l’un des tests Clef pour l’identification de l’espèces (figure18), l’utilisation du citrate a et
constate chez les souches de lactobacilles et lactocoques (figure21),test l’esculine une seul
souche chez les lactocoques n’a pas réaliser l’hydrolyse de dernière il s’agit de le son de
La2(figure22).
3.1. 1.Isolement et identification des bactéries lactiques
Figure12.Aspect macroscopique des colonies de bactéries
Lactiques sur MRS +CaCo3 solide
Figure14. Purification des souches de Lb sur milieu lait
MRS solide écrémé agar.
figure13. Aspect macroscopique des colonies de
bactéries lactiques sur MRS acidifiées solide
figure15. Purification des souches lactocoque sur milieu MRS.
57
Chapitre III
RESULTAT ET DESCUTION
Figure 16. Aspect microscopique de La souche Lactobacilles Figure 17. Aspect microscopique de La souche lactocoque
Gram et observation au G x100).
Gram et observation au G x100).
Figure 18. Test de l’hydrolyse de l’arginine.
58
Chapitre III
RESULTAT ET DESCUTION
 Le lait de Sherman
Après incubation aucune croissance des souches purifiées n’a été constatée sur le lait à 1% et
3% de bleu de méthylène et remarque croissance de quelque souche sur le lait à 1% et 3% de
bleu de méthylène.
Figure 19. Résultats de test Sherman à 1% et 3%(entérocoques).
Figure20. Résultats de test Sherman à 1% et 3% ( lactocoques).
59
Chapitre III
RESULTAT ET DESCUTION
 L’utilisation du citrate
Toutes les souches sont dégradé le citrate.
La couleur bleu reflète l’utilisation de citrate(+)
Figures 21. La révélation de l’utilisation de citrate par l’apparition des colonies de contour
bleu sur milieu KMK des souches.
 Esculine
Presque la totalité des souches dégradant l’esculine .sauf la souche Lb2 a donnée de moins
résultat (figure 22)
Figures 22. Résultat de la dégradation de l’esculine.
60
Chapitre III
RESULTAT ET DESCUTION
 La production d’acétoine
Trois souches de lactoccoque sont incapables de produire de l’acetoine (La9, La10etLa4).
 Recherche du type fermentaire
Le profile fermentaire par l’utilisation de la mini plaque Eliza nous a permes de dresser le
tableau(14) qui montrent le fermentation des sucres utilisé et nous permettent d’identification
nos souches.
Sucres
souches
Figure 23. Le résultat du teste des sucre chez les lactobacilles.
Sucres
Souches
Figure 24. Le résultat du teste des sucre chez les lactocoques
61
Chapitre III
RESULTAT ET DESCUTION
Tableau 14 : les caractéristiques biochimiques, physiologiques des souches de lactobacilles
isolées.
souches
gram
catalase
ADH
Type
fermentaire
mobilité
T°15
T°37
T°45
PH 2
PH 4
Utilisation
de citrate
Lb1
+
+
-
Lb2
+
+
-
Lb3
+
+
-
Lb4
+
+
-
Lb5
+
+
-
Lb6
+
+
-
Lb7
+
+
-
Lb8
+
+
-
Lb9
+
+
-
Lb10
+
+
-
Lb11
+
+
-
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
Hydrolyse
de l’esculine
L’activité
protéolytique
Production
d’acide à
partir de :
Sorbitol
Fructose
Xylose
Raffinose
Maltose
Galactose
Amidon
Tréhalose
Mannitol
Arabinose
Rhamnus
sucrose
+
-
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+/+
+/+
+
+
+/+
+
+
+/+
+/+
+
+/+
+
+
+
+
+
+/+
+
+/+
+
+
+
+
+/+
+
+
+
+
+/+
+/+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
(+) résultat positif ou croissance.
(-) résultat négatif ou pas de croissance
D’après les résultats obtenus des tests biochimiques et physiologiques effectués, on a pu donc
identifier les onze souches lactobacilles isolées comme suivante :
Lactobacilles manihotivorans
Lactobacilles rhamnosus
(Lb1, Lb2, Lb3, Lb4)
(Lb5, Lb6, Lb7, Lb8, Lb9, Lb10, Lb11)
62
Chapitre III
RESULTAT ET DESCUTION
Tableau 15 : les caractéristiques biochimiques, physiologiques des souches de lactocoques isolées.
souches
gram
catalase
ADH
Type
fermentaire
mobilité
T°15
T°37
T°45
PH 2
PH 4
Test Sherman
1%
La1
+
+
-
La2
+
+
-
La3
+
+
-
La4
+
+
-
La5
+
+
-
La6
+
+
-
La7
+
+
-
La8
+
+
-
La9
+
+
-
La10
+
+
-
La11
+
+
-
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
Test Sherman
3%
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Na Cl 6,5%
Utilisation de
citrate
Hydrolyse de
l’esculine
La production
d’acétoine
L’activité
protéolytique
Production
d’acide à
partir de :
Sorbitol
Fructose
Xylose
Raffinose
Maltose
Galactose
Amidon
Tréhalose
Mannitol
Arabinose
Rhamnus
sucrose
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
-
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
-
+
+
+
+
-
-
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+/+
+
+/+
+
+
+
+/+
+/+
+
+/+
+
+
+
+
+
+/+
+
+/+
+
+
+
+
+
+
+
+/+
+
+
+
+
+
+
+
+/+
+
+
+
+
+
+
+
+/+
+
+
+
+
+
+
+
+
+/+
+
+
+
+
+
+
+
+
+/+
+
+
+
+
+
+
+
+
+/+
+
+
+
+
+
+
+
+
+/+
+
+
+
+
+
+
+
+
+/+
(+) résultat positif ou croissance.
(-) résultat négatif ou pas de croissance.
D’après les résultats obtenus des tests biochimiques et physiologiques effectués, on a pu donc
identifier les onze souches lactobacilles isolées comme suivante :
Lc . lactis subsp. Lactis
Lc. lactis subsp. diacetylactis
(La4. La10. La9)
(La1. La2. La3. La5. La6. La7. La8. La11)
63
Chapitre III
RESULTAT ET DESCUTION
En conclusion de cette étude écologique de la flore lactique les lactobacilles représentent
34,37% au même niveau que les lactocoques.
La distribution entre lactocoques lactobacilles et entérocoques est à pour égale.
Les espèces les plus abondante sont lactococcus.lactis subsp.diacetylactis (72,72%) et
lactobacilles rhamnosus(63,63%).
enterococcus
lactobacillus
31,25
34,37
lactococcus
34,37
Figure 25 : Répartition des différents groupes de bactéries lactiques des souches de bactéries
lactiques isolées du margine d’olive.
Lc . lactis subsp. Lactis
Lc. lactis subsp. diacetylactis
27,27%
72,72%
Lactobacilles manihotivorans
36,36%
Lactobacilles rhamnosus
63,63%
Entérococcus sp
3.1.2. Caractérisation technologiques
 Etude de la cinétique
La production de l’acide lactique à été suivie en fonction du temps en utilisant les cultures
pures des nos souches, cette acidifiante est souvent utilisée dans le choix des souches pour
l’industrie alimentaire.
L’évolution de pH et l’évolution de l’acidité sont représente dans les figures (26/27/28/29) ont
été observées nos souches (Lb2, Lb11, Lb1, Lb10) sont les plus acidifiante par apport les
64
Chapitre III
RESULTAT ET DESCUTION
autres qui confirme une possibilité de fermentation du lait avec la présence de factures de
croissances.
6,9
6,4
Lb3
pH
Lb1
Lb6
5,9
Lb8
Lb9
5,4
Lb4
4,9
0h
3h
6h
temps(h)
9h
18h
24h
Figure 26. L’évolution de pH des souches Lb3, Lb1, Lb6, Lb8, Lb9, Lb4dans lait écrémé
avec extrait de levure.
6,9
pH
6,4
Lb2
Lb5
5,9
Lb10
Lb7
5,4
Lb11
4,9
0h
3h
6h
temps(h)
9h
18h
24h
Figure 27. L’évolution de pH des souches Lb2, Lb5, Lb10, Lb7, Lb11 dans lait écrémé avec
extrait de levure.
65
Chapitre III
RESULTAT ET DESCUTION
70
60
50
acidité(D°)
Lb3
40
Lb1
Lb6
30
Lb8
Lb9
20
Lb4
10
0
0h
3h
6h
9h
18h
24h
temps(h)
Figure 28. L’évolution de l’acidité titrable des souches Lb3, Lb1, Lb6, Lb8, Lb9, Lb4 dans
lait écrémé avec extrait de levure.
70
60
acidité(D°)
50
Lb2
40
Lb5
30
Lb10
Lb7
20
Lb11
10
0
0h
3h
6h
9h
18h
24h
temps(h)
Figure 29. L’évolution de l’acidité titrable des souches Lb2, Lb5, Lb10, Lb7, Lb11 dans lait
écrémé avec extrait de levure.
66
Chapitre III
RESULTAT ET DESCUTION
 Protéolyse et lipolyse
Toutes les souches ainsi testées possédant une activité protéolytique (figure 30, tableau 16)
Figure 30. Activités protéolytiques (0%)
Tableau 16: Activités protéolytiques chez les lactobacilles et lactocoques.
Souches
lactobacilles
d/2
Souches
lactocoques
d/2
Lb1
Lb2
Lb3
Lb4
Lb5
Lb6
Lb7
7lb8
Lb9
Lb10
Lb11
12mm
17mm
10mm
10mm
13mm
4mm
11mm
11mm
14mm
5mm
12mm
La1
La2
La3
La4
La5
La6
La7
La8
La9
La10
La11
5mm
4mm
6mm
3mm
4mm
5mm
4mm
2mm
6mm
4mm
7mm
Aucune activité lipolytiques n’est a signalés pour l’ensemble des souches isolées.
 Resistance au pH acide et d’hémolyse
La résistance au pH acide des souches de lactobacilles montre que ces dernies résistent au pH
=2 concernant, le type d’hémolyse, aucune de nos souches n’a donne une hémolyse B. les
souches Lb9, Lb7, Lb4, Lb11 n’ont donné aucune hémolyse. (Tableau 17)
67
Chapitre III
RESULTAT ET DESCUTION
Tableau 17. Résultat de la résistance les lactobacilles à déférentes PH (0.1.2)
souches
PH=0
PH=1
PH=2
Type d’hémolyse et diamètre
Lb3
-
+
+
Alpha hémolyse halo verdâtre
9mm
Lb2
+
+
+
Alpha hémolyse halo verdâtre
8mm
Lb1
+
+
+
Alpha hémolyse halo verdâtre
8mm
Lb6
-
+
+
Alpha hémolyse halo verdâtre
15mm
Lb8
-
-
+
Alpha hémolyse halo verdâtre
11mm
Lb9
-
-
+
Gamma hémolyse absence
0mm
d’hémolyse
Lb5
+
+
+
Alpha hémolyse halo verdâtre
10mm
Lb10
+
+
+
Alpha hémolyse halo verdâtre
12mm
Lb7
-
+
+
Gamma hémolyse absence
0mm
d’hémolyse
Lb4
+
+
+
Gamma hémolyse absence
0mm
d’hémolyse
Lb11
-
-
+
Gamma hémolyse absence
0mm
d’hémolyse
(+) résultat positif ou présence zone claire.
(-) résultat négatif ou pas présence zone claire.
 Étude des interactions bactériennes
 Étude des interactions entre les bactéries lactiques
La confrontation entre les mêmes espèces lactiques permet de détecter la présence d’une
interaction antagonisme par la présence d’une zone d’inhibition autour des colonies
productrices, ce qui nous oriente vers la présence d’une substance proche de bactériocine.
68
Chapitre III
RESULTAT ET DESCUTION
Tableau18: l’interaction entre les bactéries lactiques.
Lb3
Lb2
Lb1
Lb6
Lb8
Lb9
Lb5
Lb10 Lb7
Lb4
Lb11
Lb3
-
+
+
-
-
+
+
+
+
-
-
Lb2
+
+
+
-
-
+
+
+
+
-
+
Lb1
+
+
-
-
-
+
-
-
+
-
-
Lb6
+
+
+
-
-
-
-
-
+
-
-
Lb8
+
+
+
-
-
-
+
-
+
-
-
Lb9
+
+
-
-
-
+
-
-
-
-
+
Lb5
+
+
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Lb10
+
+
-
-
-
-
+
-
-
-
-
Lb7
+
+
+
-
-
+
+
-
+
-
-
Lb4
+
+
+
-
-
+
+
-
+
-
-
Lb11
+
+
+
-
-
+
+
-
+
-
-
(+) résultat positif ou présence zone claire.
(-) résultat négatif ou pas présence zone claire.
 Les interactions et la recherche de la nature de l’agent inhibiteur
La détermination de l’activité antimicrobienne des nos isolats sont mettre en évidence par la
diffusion sur milieu solide en utilisant la méthode d’interaction directe (Rayan et al 1996),
vis-à-vis les bactéries pathogènes (Escherichia coli ATCC8739, staphylococcus aureus
ATCC6538).
Après l’incubation à 37°C et pendant 18h nous avons remarqué l’apparition d’une zone claire
autour de la souche productrice. Cette zone indique l’inhibition des deux bactéries indicatrices
par les souches sélectionnées. (Figure31)
Zone claire
Figure 31. Inhibition de staphylococcus
par les lactobacilles en utilisant la
méthode directe.
69
Chapitre III
RESULTAT ET DESCUTION
La zone claire est l’indice de l’inhibition des bactéries pathogènes alors certain nos souches
sont des souches productrices de substances antimicrobiennes.
Notre étude d’interaction nous a permis de conclure que le diamètre d’inhibition varis selon
les espèces. Le tableau(19) illustre les diamètres des zones d’inhibition de la croissance des
bactéries indicatrices.
 Détermination de l’agent inhibition (méthode indirecte)
Nos souches produisent des acides organiques tels que l’acide lactique qui libèrent dans le
milieu de culture ce qui conduit à l’acidification et qui peuvent être une cause principale
d’inhibition des souches indésirables.
On a remarqué que le diamètre de la zone d’inhibition sur milieu tamponné (pour élimine
l’acidité) est mois important que celui sur milieu normal.
Après le traitement du surnageant avec la température on a remarqué quelques souches il y à
une inhibition après les chauffages d’une température de 100°C. Que veux dire que la
substance résiste à la température (Lachance, 2000 ;Labioui et al ,2005).
Après le traitement du surnageant avec la chymotrypsine il y à une disparition de la zone
d’inhibition, ceci indique que l’agent inhibiteur est sensible à la protéase.
Les résultats obtenus après le traitement thermique du surnageant contenant la substance et les
tests des enzymes protéolytiques ainsi que l’élimination de l’acidité nous on permit de
sélectionner des souches productrices de substance antimicrobienne d’une nature protéique
thermorésistant (Hugas et al, 2003) (tableau19).
70
Chapitre III
RESULTAT ET DESCUTION
Tableau19. Activité antimicrobien de lactobacille vis–à-vis staphylococcus aureus et
Escherichia coli on utilisant milieu tamponné traité avec la chymotrypsine et température
100°C.
Lactobacilles
Lb3
Lb2
Lb1
Lb6
Lb8
Lb9
Lb5
Lb10
Lb7
Lb4
Lb11
Escherchia coli
24mm
18mm
30mm
15mm
15mm
21mm
19mm
27mm
33mm
20mm
34mm
Staphylococcus
-
17mm
20mm
15mm
18mm
30mm
14mm
24mm
-
12mm
22mm
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
16mm
14mm
-
-
13mm
-
-
7mm
-
-
17mm
-
-
-
-
13mm
-
-
-
-
-
-
Souches
pathogènes
aureus
Eschechia
coli
(surnageant
+
enzyme)
Staphylococcus
aureus
(surnageant
+
enzyme)
Escherchia
coli
(surnageant traité
par
la
température100°C
10 min)
Staphylococcus
aureus
(surnageant traité
par
la
température100°C
10 min)
- : absence la zone d’inhibition
71
Chapitre III
RESULTAT ET DESCUTION
Zone d’inhibition
Figure 32. Activité antimicrobien de lactobacille vis–à-vis staphylococcus aureus et
Escherichia coli on utilisant milieu tamponné traité avec la chymotrypsine et température
 Resistance aux sels biliaires
Toutes les souches ensemencées sur milieu MRS contenant de bille développent un trouble
confirmant leur résistance aux sels biliaires.
Figure33. Nombres de colonies caractéristiques de Lactobacilles sur MRS.
Pour confirmer la résistance au pH acide et aux sels biliaires des dénombrements ont été
effectuée pour évaluée la croissance de nos souches dans les conditions.
Le dénombrement a été effectué à 0h et 3h pour le pH=2 et à la concentration des 0,3% de
sels biliaires.
72
Chapitre III
RESULTAT ET DESCUTION
Tableau 20: Nombres de colonies caractéristiques de Lactobacilles sur MRS.
Dilutions
souches
10-1
10-2
10-3
10-4
10-5
10-6
Dénombrement
Lb5+ bille (h0)
>300
>300
>300
>300
294
>300
232
194
44
43
42
11
6,95
x106 UFC/ml
>300
>300
>300
>300
>300
>300
196
182
61
40
29
32
2,31
x107 UFC/ml
>300
>300
>300
>300
>300
>300
>300
>300
>300
>300
>300
>300
>300
>300
>300
>300
>300
>300
>300
>300
>300
>300
>300
>300
>300
>300
>300
>300
>300
>300
>300
>300
280
260
>300
>300
>300
>300
>300
>300
>300
>300
>300
>300
>300
>300
>300
>300
300
280
>300
175
151
128
290
300
270
200
300
ND
>300
>300
>300
>300
300
295
300
>300
240
280
280
200
200
188
245
175
85
110
280
270
190
187
250
150
121
93
290
191
190
200
250
230
85
126
174
140
74
81
150
129
42
55
80
82
45
39
58
140
32
39
31
149
64
69
130
126
33
21
30
35
28
33
18
36
42
20
ND
ND
11
16
49
55
ND
37
20
26
32
35
50
ND
4
7
7
7,01
7,45
x106 UFC/ml
x106 UFC/ml
3,05
x106 UFC/ml
7,68
6,17
x106 UFC/ml
x105 UFC/ml
3,16
1,45
x107 UFC/ml
x107 UFC/ml
>300
>300
>300
>300
210
160
45
26
240
129
36
ND
>300
>300
>300
>300
248
170
60
5
231
184
55
10
>300
>300
>300
>300
>300
290
120
110
9
130
119
16
>300
>300
>300
>300
190
74
21
7
160
79
18
8
>300
>300
>300
>300
100
50
36
ND
150
40
37
ND
>300
>300
>300
>300
200
60
40
32
210
75
56
24
Lb5+bille (h3)
Lb5:pH=2(h0)
Lb5 : pH=2(h3)
Lb9+ bille (h0)
Lb9+bille (h3)
Lb9:pH=2(h0)
Lb9:pH=2(h3)
Lb11+ bille
(h0)
Lb11+bille
(h3)
Lb11:pH=2(h0)
Lb11:pH=2(h3)
Lb4+ bille
(h0)
Lb4+bille (h3)
Lb4:pH=2(h0
Lb4:pH=2(h3)
Lb7+ bille
(h0)
Lb7+bille (h3)
Lb7:pH=2(h0
Lb7:pH=2(h3)
ND : Non déterminé
73
3
x107 UFC/ml
6,67
x106 UFC/ml
7,87
x106 UFC/ml
3,45
x106 UFC/ml
3,86
x106 UFC/ml
3,49
x106 UFC/ml
4,27
x106 UFC/ml
6,30
x105 UFC/ml
2,28
x106 UFC/ml
10
1,8
x106 UFC/ml
2,85
x106 UFC/ml
Chapitre III
RESULTAT ET DESCUTION
La suite de Tableau 20: Nombres de colonies caractéristiques de Lactobacilles sur MRS.
dilutions
souches
10-1
10-2
10-3
10-4
10-5
10-6
Dénombrement
Lb2 + bille
0h
>300
>300
>300
>300
270
255
55
37
10
9
2
1
2,80
x106 UFC/ml
Lb2 + bille
3h
>300
>300
>300
>300
>300
>300
291
285
272
259
157
176
6,48
x107 UFC/ml
Lb3 + bille
0h
>300
>300
>300
>300
290
280
260
250
63
58
17
8
5,4
Lb3 + bille
3h
>300
>300
>300
>300
>300
>300
286
279
180
197
140
155
5,12
x107 UFC/ml
Lb1 + bille
0h
>300
>300
>300
>300
240
220
200
190
95
112
35
21
4,91
x106 UFC/ml
Lb1 + bille
3h
>300
>300
>300
>300
>300
>300
252
277
205
210
198
186
5,98
x107 UFC/ml
Lb8 + bille
0h
>300
>300
>300
>300
290
280
150
180
73
76
30
50
5,08
x106 UFC/ml
Lb8 + bille
3h
>300
>300
>300
>300
>300
>300
299
288
248
237
230
188
6,71
x107 UFC/ml
Lb10 + bille
0h
>300
>300
>300
>300
>300
290
298
257
150
168
71
55
1,05
x107 UFC/ml
Lb10 + bille
3h
>300
>300
>300
>300
>300
>300
>300
>300
278
281
240
260
4,8
x108 UFC/ml
Lb6 + bille
0h
>300
>300
>300
>300
>300
>300
108
105
51
46
10
7
1,5
x107 UFC/ml
Lb6 + bille
3h
>300
>300
>300
>300
>300
>300
>300
298
255
280
203
199
1,01
x106 UFC/ml
x108 UFC/ml
 Antibiogrammes
L’antibiogramme a été effectué sur 11 souches de lactobacilles, en utilisant quinze
antibiotiques avec des doses différents sur milieu Muller-Hinton(MH).
Le but de l’antibiogramme est de voir les souches ainsi isolés développent une quelque
résistance aux antibiotique qui représente une barrière à l’encoure de l’utilisation des souches
résistance an tant que ferment lactique (tableau 22/figure42*43)
La constatation faite est que toutes nos souches sont résistante aux antibiotiques suivantes :
acide nalidixque (30µg) colistin(50µg) Sulphonamides(200µg) oxacillin(1µg) et acide
pipimidique (20µg).
74
Chapitre III
RESULTAT ET DESCUTION
La souche Lb3 résiste a toues les antibiotiques testés on cite l’amoxicilline gentamicine et la
chloramphenicol.
Tableau21: Les résultats d’antibiogramme des souches lactobacilles.
Antibiotiques
Charge
du
disque
symbo
le
Lb3
Lb2
Lb1
Lb6
Nalidixie acid
30µg
NA
0
R 0
R
0
R
0
R 0
R
0
R 0
R
0
R
0
R
0
R 0
R
spiramycine
100µg
SP
0
R 30
S
35
S
34
S 28
S
0
R 32
S
37
S
34
S
0
R 0
R
Lincomycine
15µg
L
0
R 0
R
25
S
29
S 12
R
0
R 26
S
22
S
33
S
19
I
0
R
Trimethoprimsulfamethoxazole
1.25/2
3.75µg
SXT
0
R 0
R
0
R
30
S 0
R
12
R 0
R
33
S
35
S
0
R 0
R
Colistin
50µg
CS
0
R 0
R
0
R
0
R 0
R
0
R 0
R
0
R
0
R
0
R 0
R
Gentamicin
10ul
GM
20
I
22
S
23
S
25
S 25
S
0
R 28
S
22
S
23
S
18
I
21
S
Erythromycin
15µg
E
10
R 25
S
25
S
24
S 22
S
0
R 21
S
20
I
22
S
15
R 18
I
Sulphonamides
200µg
SSS
0
R 0
R
0
R
0
R 0
R
0
R 0
R
0
R
0
R
0
R 0
R
Amoxycilin +
clavulanic acid
20/10µ
g
AMC
25
S
24
S
40
S
42
S 31
S
0
R 31
S
30
S
37
S
21
S
30
S
Nitroxolin
20µg
NI
15
R 22
S
26
S
27
S 20
I
27
S 21
S
25
S
29
S
22
S
25
S
Pristinamycin
15µg
PT
0
R 0
R
35
S
35
S 33
S
35
S 38
S
32
S
38
S
25
S
30
S
Oxacillin
1µg
OX1
0
R 0
R
12
R
0
R 0
R
0
R 0
R
0
R
0
R
0
R 0
R
Chloramphenicol
30µg
C
0
R 28
S
32
S
32
S 33
S
37
S 34
S
25
S
32
S
25
S
25
S
Amoxicillin
25µg
AMX
0
R 26
S
41
S
30
S 29
S
29
S 35
S
40
S
32
S
24
S
25
S
Pipemidic acid
20µg
PI
0
R 0
R
0
R
0
R 0
R
0
R 0
R
0
R
0
R
0
R 0
R : résiste /S : sensible /I : intermédiaire.
75
Lb8
Lb9
Lb5
Lb10
Lb7
Lb4
Lb11
R
Chapitre III
RESULTAT ET DESCUTION
Zone claire
Figure34. Les résultats d’antibiogramme des souches lactobacilles Lb5
Zone claire
Figure 35. Les résultats d’antibiogramme des souches lactobacilles Lb8
76
Chapitre IV
DISCUTIONS
Discutions générale
L’étude de la microflore lactique isolées des margines d’olives fermentés, nous a
permis d’isoler, de caractériser, et d’identifier 32 souches de bactéries lactiques réparties
essentiellement comme suit : 11souches de lactocoques dont 3 espèces de Lc. lactissubsp.
lactis, 8 especes de Lc. lactissubsp. diacetylactis et de 11souches lactobacilles réparti en 7
espèces de Lb.Rhamnosus et 4 espèces de Lb .manihotivoran. Les entérocoques sont
représentés par 10 souches.
Les lactobacilles représentent 34,37% de la flore lactique.L’espèce la plus dominante pour ce
groupe est Lactobacillus rhamnosus 63,63%. Lactobacillus manihotivoranse st aussi représenté
parmi les souches isolées 36,36%.
Les lactocoques sont représentés par deux espèces qui sont Lactococcuslactissubsp. lactis
27,27% et lactococcus.lactissubsp. Diacetylactis 72,72%.
De ces résultats nous avons constaté que la quantité d’acide lactique produite change selon le
stade de vie des bactéries cette différence de production peu être expliqué par une déficience
dans le système du transport des substances fermentescibles du milieu vers le cytoplasme
cellulaire. (Albenzino et al., 2001)
L’activité protéolytique et lipolytique sont des activités très recherchées dans la sélection des
ferments lactiques pour l’industrie de plusieurs produits laitier et surtout celle des fromages
comme rapporte plusieurs autheurs (Essidet al., 2009 ; Nieto-Arribaset al., 2010). Les
lactobacilles isolés du margine d’olives n’ont pas exprimés une activité lipolytique. Des
études faites par Guessas et al.,(2012) confirme nos résultats en trouvant la plupart de leur
souches de lactobacilles incapable d’exprimer une activité lipolytique. De même d’autre
travaux arrive à la même conclusion (Kenneallyet al., 1998; Papamaloniet al., 2003).
Les bactéries possédant une activité protéolytique donne des zones claires autour de la
colonie. Avec des diamètres différents. Des résultats similaire ont été trouvés par (Kacem et
Kaid-Harache,. 2008).
Nos souches présentent une résistance aux sels biliaires confirmé par la croissance variable
sur milieu MRS solide ce ci nous permet de dire que nous souches sont de bonnes candidat
pour être probiotiques (Rui-XiaGu 2008).
La résistance au pH acide des souches de lactobacilles montre que ces dernies résistent au pH
=2 pour le type d’hémolyse, aucune de nos souches n’a donne une hémolyse B. les souches
77
Chapitre IV
DISCUTIONS
Lb9, Lb7, Lb4, Lb11 n’ont donné aucune hémolyse cette propriété appuyé fortement notre
conclusion pour l’effet probiotiques. Des résultats similaires ont être trouvés par (Santiago et
al., 2009).
Les souches de bactéries lactiques testées pour leur pouvoir inhibiteur vis-à-vis de
Staphylococcus aureus et Escherichia coli ont montré leur capacité antagoniste envers ces
deux souches par la production de substances dans le milieu de culture.
Pour l’antibiorésistance indiquent que toutes les souches sont résistantes à la Colistin(10µl) ,
Oxacillin(1µg),
Pipemidicacid(20µl),
selonGuessas
et
al.,
(2012).
Trimethoprim-
sulfamethoxazole(1,25/23,75 µg) (Santiago Ruiz et al ., 2009) et sensible à Amoxycilin +
clavulanicacid (20/10µg), Amoxicillin (25µg), gentamicine (10µl), (Guessas et al., 2012),
Chloramphenicol (30µg) (Kacem et Kaid-Harche.2008).
78
conclusion
CONCLUSION
Conclusion
conclusion
Conclusion
CONCLUSION
Conclusion
L’industrie oléicole est une activité importante, concentrée principalement dans les pays du
bassin méditerranéen, qui tiennent approximativement 95% de la production mondiale, dont 1%
produit par l’Algérie en 2001.
Dans ce travail, 32 souches de bactéries lactiques ont été isolées et identifiées à partir du margine
d’olives des différentes régions d’Algérie. Les lactobacilles représentent 34,37% de la flore
lactique. L’espèce la plus dominante pour ce groupe est Lactobacillus rhamnosus avec 63,63%.
Lactobacillus manihotivorans 36,36%. Les lactocoques sont représentés par deux espèces qui
sont Lactococcus lactis subsp. lactis 27,27% et
lactococcus. lactis subsp. Diacetylactis
72,72%.
On note la présence des entérococcus sp.
Les bactéries lactiques isolées et identifiée montrent une capacité à inhiber les souches de
Staphylococcus aureus, Escherichia coli. Ces deux souches indésirables sont connues comme
contaminant des produits laitier acidifiés.
Toutes les
souches représentent une activité protéolytique et ne possèdent aucune activité
lipolytique.
Nos souches elles sont résistes aux variations du pH à présence ou en absence de sels biliaires
c'est-à-dire elles sont présence un effet probiotique.
L’étude de la cinétique d’évolution de pH et de l’acidité en milieu lait de nos souches, ont été
observées nos souches (Lb2, Lb11, Lb1, Lb10) sont les plus acidifiante par apport les autres qui
confirme une possibilité de fermentation du lait avec la présence de factures de croissances.
L’antibiogramme des nos souches sont résistante aux antibiotiques (acide nalidixque, colistin
Sulphonamides, oxacillin, acide pipimidique). Et sensible aux antibiotiques (gentamicin, acide
clavulanique, nitroxolin, pristinamycin, chloramphenicol, amoxicillin).
79
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96
Référence
bibliographiques
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Références
bibliographiques
Références
bibliographiques
Annexes
ANNEXES
Annexes
Annexes
Annexe
MILIEUX DE CULTURE
Annexe
-milieu MRS (de Man Rogosa et Sharp, 1960)
o Composition (g/l) :
-extrait de levure………………………………………………………………………….……5
-extrait de viande…………………………………………………………………………..….10
-peptone……………………………………………………………………….……………....10
-acétate de sodium……………………………………………………………………………...5
-citrate de sodium………………………………………………………………...…………….2
-glucose …………………………………………………………………………..………..…20
-KH2PO4………………………………………………………………………………………..2
-MgSO4………………………………………………………………………….……….…0.25
-MnSO4……………………………………………………………………….………….…0.05
-agar……………………………………………………………………………..……………15
-eau distillée q.s.p…………………………………………………………..…………...1000ml
PH=6.8
Autoclavage 120C°pendant 20munites.
-MRS liquide tous les ingrédients de MRS solide mais sons agar.
-Milieu M17 (Terzaghi et Sandine, 1975)
o Composition (g/l) :
Peptone de farine de soja ............................................................................................................ 5
Peptone de viande.................................................................................................................... 2.5
Peptone de caséine Trypsique ................................................................................................. 2.5
Extrait de levure ......................................................................................................................... 5
Extrait de viande......................................................................................................................... 5
Lactose ....................................................................................................................................... 5
97
Annexe
MILIEUX DE CULTURE
Acide ascorbique ..................................................................................................................... 0.5
Glycérophosphate de sodium ................................................................................................... 19
Sulfate de magnésium ........................................................................................................... 0.25
Agar (manque dans le bouillon) ............................................................................................... 20
Eau distillée ..................................................................................................................... 1000 ml
pH= 7.2
Autoclavage 120C°pendant 20munite
-Milieu M16 BCP (Thomas et al., 1973)
o Composition (g/l) :
Extrait de levure ..................................................................................................................... 2,5
Extrait de viande ........................................................................................................................ 5
Lactose ...................................................................................................................................... 2
Biopolytone ............................................................................................................................... 5
Peptone papainique de soja ........................................................................................................ 5
Acide ascorbique .................................................................................................................... 0,5
Acétate de sodium ................................................................................................................... 1,8
L-Arginine ................................................................................................................................. 4
Pourpre de bromocrésol ....................................................................................................... 0,05
Eau distillée .................................................................................................................... 1000 ml
pH=6,5
Autoclavage 120C°pendant 20munite
- Milieu MRS BCP
o Composition (g/l) :
-extrait de levure………………………………………………………………….……………5
-extrait de viande……………………………………………………………………..……….10
-peptone………………………………………………………………………………..….…..10
-acétate de sodium………………………………………………………………………..…….5
-citrate de sodium……………………………………………………………………………....2
-glucose ………………………………………………………………………………………20
98
Annexe
MILIEUX DE CULTURE
-KH2PO4………………………………………………………………………………………..2
-MgSO4……………………………………………………………………………….….…0.25
-MnSO4………………………………………………………………………...………...…0.05
-bromocrésol pourpre …………………....………………………………………………...…15
-eau distillée q.s.p…………………………………………………………………….....1000ml
PH=7
Autoclavage 120C° pendant 20munite
-Milieux KMK (Kempler et Mc Kay ,1980)
-Extrait de levure……………………………………………………………………………..3g
-Biopolytone………………………………………………………………………………...2,5g
-Glucose………………………………………………………………………………………5g
-Agar………………………………………………………………………………………...15g
pH=6,6
Le milieu est réparti à raison de 100ml par flacon , puis autoclave 15 minutes à 120°C.
Au moment de l’emploi on ajoute :
1ml d’une solution aqueuse de ferricyanide de potassium 10%(p/v)
1ml d’une solution aqueuse à 2,5 %(v/p) de citrate ferrique et citrate de sodium (p/p)
Ces solutions sont stérilisée par filtration sur filtre millipore 0,22µm et sont conservées à
l’obscurité à 4°C.
Milieu Muller –Hinton (Muller et Hinton, 1941)
-Infusion de viande de bœuf………………………………………………….………..3000cm3
-Peptone de caséine………………………………………………………………………..17,5g
-Amidon de mais……………………………………………………………………………1,5g
-Agar-agar…………………………………………………………………………………….17
-pH=7,4
99
Annexe
MILIEUX DE CULTURE
-Milieu Chapman
-Pepton ……………………………………………………………………………………...10g
-Extrait de viande …………………………………………………………………………….1g
-Chlorure de sodium ………………………………………………………………………...75g
-Mannitol ……………………………………………………………………………………10g
-Rouge de phenol …………………………………………………………………….….0,025g
-Agar-agar…………………………………………………………………………………...15g
-pH=7,4
Autoclavage 120°C pendant 20 minutes.
-Gélose nutritive
-Extrait de viande……………………………………………………………………………..1g
-Extrait de levure ……………………………………………………………………………..2g
-Peptone………………………………………………………………………………………5g
-Chlorure de sodium…………………………………………………………………………..5g
-Agar-agar…………………………………………………………………………………...15g
-Eau distillée ……………………………………………………………………………1000ml
-pH=7,4
Autoclavage 120°C pendant 20 minutes.
-bouillon nutritive
-Extrait de viande …………………………………………………………………………….1g
-Extrait de levure……………………………………………………………………………...2g
-Peptone………………………………………………………………………………………5g
-Chlorure de soduim…………………………………………………………………………..5g
-Eau distillée ……………………………………………………………………………1000ml
-pH=7,4
100
Annexe
MILIEUX DE CULTURE
-Esculines
-Peptone ……………………………………………………………………………………………………………………………………...10g
-Esculine……………………………………………………………………………………………………………………………………………1g
-Citrate de fer ammoniacal ………………………………………………………………………………………………………………1g
-Agar……………………………………………………………………………………………………………………………………………….20g
pH=7,5
-Lait agar
-Agar………………………………………………………………………………………..1,5g
-Extrait de levure……………………………………………………………………………0,1g
-Eau distillée …………………………………………………………………………….96,5ml
-Autoclavage 120°C pendant 15 minutes.
-on ajoute 3,5ml de Candia silhouette et mélange bien.
-Agar au tween 80
-peptone ……………………………………………………………………………………..10g
-NaCl …………………………………………………………………………………………5g
-CaCl2*2H2………………………………………………………………………………….0,1g
-Agar………………………………………………………………………………………...20g
-Eau distillée ……………………………………………………………………………1000ml
-autoclavage 120°C pendant 20 minutes.
-2,5ml de tween 80 est stérilisé séparément puis ajouté au milieu , le pH est ajusté à 6.
-Eau physiologique
-peptone………………………………………………………………………………....…..0.5g
-chlorure de soduim……………………………………………………………………..….8.5g
-Eau distillée q.s.p………………………………………………………………….……1000ml
PH=7
Autoclavage 120C° pendant 20munite
101
Annexe
MILIEUX DE CULTURE
-Lait écrémé
Lait écrémé……………………………………………………………………….…..…….100g
-extrait de levure……………………………………………………………………...…….0.5g
Eau distillée………………………………………………………………………………100ml
PH=7
Autoclavage 120C° pendant 20munites
Le lait de SHERMAN (Bourgeois et Leveau, 1991)
o Composition (g/l):
Lait écrémé ............................................................................................................................... 10
Extrait de levure ...................................................................................................................... 0,5
Eau distillée ..................................................................................................................... 1000 ml
pH=6,8
Pour obtenir un lait à 0,1% de bleu de méthylène, on ajoute au moment de l’emploi 1ml
de bleu de méthylène à 1% déjà stérilisé à 120°C pendant 20min. Et pour avoir un lait à 0,3%
de bleu de méthylène, on ajoute au moment de l’emploi 1ml de bleu de méthylène à 3%.
102
perspectives
perspectives
Perspectives
perspectives
perspectives
perspectives
perspectives
Perspectives
 Les bactéries lactiques ayant fait l’objet de cette études ce sont montrées
très intéressantes par rapport à la lutte contre les pathogènes responsables
des différents troubles et pathologies notamment gastriques.ces agents
microbiens peuvent être considérés comme des probiotiques, ils méritent
un suivi et une traçabilité en matière d’étude et de perspective a l’avenir
afin d’établir leur incidence en santé humaine.
 Recherche des flores totales qui présences dans le margines d’olives
fermentés comme les levures, les champignons, les bactéries contaminants
(bactéries pathogènes).
 Une identification par les méthodes moléculaires des souches de
lactobacilles est devenue indispensable pour compléter l’identification
phénotypique.
perspectives
perspectives
Résumé
Résumé
Résumé
Les bactéries lactiques sont utilisées depuis plusieurs siècles comme des agents protecteurs
dans les aliments fermentés. Ces bactéries sont présentes dans une grande variété d'aliments,
tel que les laits fermentés, les yaourts, les fromages, et les produits carnés fermentés. Ainsi,
différentes souches d'intérêt commercial ou scientifique y sont couramment isolées. Dans ce
travail, 32 souches de bactéries lactiques ont été isolées et identifiées à partir du margine
d’olives des différentes régions d’Algérie. Les lactobacilles représentent 34,37% de la flore
lactique.L’espèce la plus dominante pour ce groupe est Lactobacillus rhamnosus 63,63%.
Lactobacillus manihotivorans est aussi
représenté parmi les souches isolées 36,36%. Les
lactocoques sont représentés par deux espèces qui sont Lactococcus lactis subsp. lactis
27,27% et
lactococcus. lactis subsp. Diacetylactis 72,72%. Les entérococcus .
L’étude des interactions a révélé la capacité de toutes les souches à inhiber Staphylococcus
aureus. Et Escherichia coli ont montré leur capacité antagoniste envers ces deux souches par
la production de substances protéiques
dans le milieu de culture. Les bactéries lactiques
isolées et identifiée montrent une capacité à inhiber les souches de Staphylococcus aureus,
Escherichia coli par la production de substances protéiques (substances antimicrobiennes)
dans le milieu de culture.
L’activité protéolytique, nous a permis de déceler que l’ensemble des souches lactiques
possédées une activité protéolytique. L’activité lipolytique est constatée toutes les souches
possède pas une activité lipolytique. Enfin l’antibiogramme des bactéries lactiques testées,
montre une sensibilité pour l’ensemble des antibiotiques
Mots clés :
Bactéries Lactiques; Margine D’olives; Lactobacillus; Lactocoques; Staphylococcus;
Escherichia Coli .Antibiogramme; Substances Antimicrobiennes; Activité Lipolytique;
Activité Protéolytique.
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