Sur l`ordre maximum d`un élément dans le groupe Sn des

Séminaire Delange-Pisot-Poitou.
Théorie des nombres
JEAN-LOUIS NICOLAS
Sur l’ordre maximum d’un élément dans le groupe
Sndes permutations, II
Séminaire Delange-Pisot-Poitou. Théorie des nombres, tome 8, no2 (1966-1967),
exp. no11, p. 1-18
<http://www.numdam.org/item?id=SDPP_1966-1967__8_2_A2_0>
© Séminaire Delange-Pisot-Poitou. Théorie des nombres
(Secrétariat mathématique, Paris), 1966-1967, tous droits réservés.
L’accès aux archives de la collection « Séminaire Delange-Pisot-Poitou. Théorie des nombres »
implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/legal.php).
Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction
pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright.
Article numérisé dans le cadre du programme
Numérisation de documents anciens mathématiques
http://www.numdam.org/
11-01
SUR
L’ORDRE
MAXIMUM
D’UN
ÉLÉMENT
DANS
LE
GROUPE
Sn
DES
PERMUTATIONS,
II.
par
Jean-Louis
NICOLAS
Séminaire
DELANGE-PISOT-POITOU
(Théorie
des
nombres)
8e
année,
1966/67,
n° 11
6
février
1967
1.
Rappel
de
propriétés
élémentaires
de
g(n)
([l]~
§
61,
et
jl2]).
g(n)
est
croissante,
mais
non
strictement
croissante ;
g(n)
=
sup
[p.
p.
c.m.
(ni ,
n ~
... ~n.)
];
n.+n~+...+iL==n
g(n)
=
sup
(p
premier,
Définition. -
Soit l : N*
~ N .
~
est
une
fonction
arithmétique
additive :
et
sa
restriction
aux
nombres
pa
( p
premier, a
E
N*)
est
l’application
iden-
tique.
On
a
k
pour
tout
k 3
et
,~ (k~
=
k
entraine
k
=
p~ .
Remarque. - Si 03B1 = 0 , l(p03B1) = 0 ~
p03B1 = 1 .
On
a
donc :
C e
qui
équivaut
à
Remarquons
que
(3)
est
équivalent
à
(3’~ :
Propriété
caractéristique. -
Les
deux
propriétés
suivantes
sont
équivalentes :
Démonstration.
(b)
.-~~>
(a) .
Soit
m
vérifiant
(b).
Si
m ~
g(r~~ ,
comme
g
est
croissante
et
non
bornée,
il
existe
n
tel
que
(3’)
et
(2)
donnent :
On
a
construit
M
=
g(n) ,
M
>
m
et ~ (r~~~ ~ (m~ ,
ce
qui
contredit
l’hypothèse.
COROLLAIRE. -
Si
g(n)
et
si
~(g(n)) ,
al rs
M
g(n) .
C’est
une
autre
façon
d’écrire :
(a)
==>
(b) .
Remarque. -
Soit
f :
N* ~ R
une
fonction
arithmétique.
La
propriété
caractéristique
s’écrit
alors :
L’ensemble
des
nombres
où £
est
petite,
est
exactement
g(N) .
Soit
d(n)
le
nombre
de
diviseurs
de
n
([1], §
60).
RAMANUJAN
[3]
appelle
"Highly
composite
number"
un
nombre
en
lequel
la
fonction
d
est
grande,
et
utili-
se
pour
étudier
ces
nombres
des
méthodes
qui
peuvent
s ’appliquer
à
d’ autres
fonc-
tions,
et
en
particulier
à ~ .
Rel ation
entre ~
et
g .
Calcul
de
~(g(n)) .
On
définit
sur
N
la
relation
d’équivalence
Soit
n
le
plus
petit
élément
de
la
classe
de
n .
On
a
(3’)
donne
n ,
et
~2~
donne
.~(~(n~~ 1
n 9
donc
On
a
en
fait
démontré
les
équivalences :
,~
est
strictement
croissante
sur
Soit
g(m)
g(n) ,
alors
g(m)
g(n) ,
donc
m
n
( g
est
croissante)
et,
avec
(2) ,
3 °
g(l(N))
> N
pour
tout
N ~ N* .
L’égalité
a
lieu
si,
et
seulement
si9
N
E
g(N) .
Puisque
g(l(N)) =
sup
k f
N
est
une
valeur
possible
de
k
9
et
g(l(N))
>, N .
Si
N ~
g(1V) ?
il
ne
peut
y
avoir
égalité,
car
g(l(N))
E
g(N) .
Si
~J
==
g(n) ,
g(~~ (g(n) ) )
=
g(n)
=
g(n) .
Soient
A
E
g(~~ p
et
A~
le
suivant
de
A
dans
alors
On
a
g(n)
g[j&#x26;(A’) -
1]
g(l(A*))
=
A* ,
car
l(A*)
e
l(g(N)).
D’autre
Part,
> g(2(A~~
=
A ,
donc
=
A .
On
a
>, l~ ~
donc
g(~ (i~~ ~
~ A ~ .
Or
si ~(N)
~ ( A ~ 9
on
aurait
g(~(N)) ~
A
d’après
~4~ ~
d’où
contradiction.
Finalement,
la
restriction
de ~
à
g(N)
est
une
bijection
croissante
sur
~(g~N~ ~ ~
et
l’application
réciproque
est
g .
(4)
nous
permet
de
calculer
g(n)
si
n ~
,~~g(N~ ~ s
et
(5)
nous
donne
une
minoration
si
N ~
g~~J} .
2.
Etude
de
la
décomposition
en
facteurs
remiers
de
g(n) .
Pour
cela,
on
va
utiliser
systématiquement
la
propriété
caractéristique.
On
rap-
pelle
que
v
P (N)
désigne
le
plus
grand
exposant
a
tel
que
p
divise
N .
PROPRIETE
1. -
Soient
p,
q
deux
nombres
premiers,
p q .
Si
alors {3
$
a
+
1 .
Démonstration. -
On
peut
supposer P
2
(si 03B2
=
0
ou 1 ,
c’est
évident).
Soit
M = p q g(n) ,
avec
k
défini
par
> q .
On
a
~~
> g(n~ ~
donc
~(~2~
> ~’~ (g(n~ ~ 9
donc
si
ce
qui
entraîne
Si a
=
0 ,
>
~(g(n))
s’écrit :
les
calculs
sont
les
mêmes 9
la
majoration
(6)
pq -
1
pq
n’ayant
pas
à
être
faite.
PROPRIÉTÉ
2. -
Soit
p
le
plus
grand
nombre
premier
divisant
g(n) .
On
a
v
p ~g~n~ ~ = 1 ,
sauf
pour
n=4 .
On
désigne
par
q
le
nombre
premier
suivant
p .
D’après
le
postulat
de
Bertrand
(C1~, §
22)~
q
2p ,
donc
car
la
fonction
o~
)2014~
p~" -
p~
est
décroissante.
Si
p ~
3 y
~(M) -
0 ,
il
y
a
contradiction.
Si
p
=
2 ,
il
reste
à
résoudre
g(n)
=
2~ .
Si
3,
M
=
2~
3
>
g(n)
et
j&#x26;(M) -
=
3 -
2~~
0 ;
les
seules
solutions
sont
g(2)
=
2
et
g(4)
=
4 .
Seule
cette
dernière
est
exception.
1 / 19 100%

Sur l`ordre maximum d`un élément dans le groupe Sn des

La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !