SC-14/CONF.226/10
Paris, le 24 avril 2014
Original anglais
oriental du mont Belukha), les chaînes de la rive gauche de la rivière Bukhtarma :
Sarymsakty, Tarbagatay (partie sud de l’Altaï) et l’Altaï méridional. La section nord comprend
une partie de la chaîne de Katunskiy, avec des altitudes allant de 2 000 à 4 506 mètres
(mont Belukha) ; la partie sud s’étend de 850 m (vallée de la rivière Bukhtarma) à 3 487 m
(chaîne de l’Altaï méridional). Parmi les herbes et fleurs de prairie abondantes figurent plus
d’un millier de plantes supérieures vasculaires ainsi que des mousses, des lichens et des
champignons. La flore de l’Altaï du Kazakhstan comprend 2 450 espèces réparties en 693
genres et 131 familles. L’Altaï méridional comprend 2 052 espèces, soit 83,8 % du nombre
total d’espèces de l’Altaï du Kazakhstan, réparties en 608 genres (87,7 %) et 116 familles
(88,5 %). La superficie totale représente 1 631 940 ha, comprenant une aire centrale de
126 432 ha, une zone tampon de 855 508 ha et une aire de transition de 650 000 ha.
La population locale, qui vit dans l’aire de transition de la réserve de biosphère, pratique
principalement l’élevage de bovins, de moutons, de chevreuils, de chevaux et de cerfs de
Sibérie. La production agricole est une activité complémentaire et les principales plantations
sont occupées par le fourrage, les herbes vivaces et annuelles et les cultures de céréales
fourragères (orge, avoine) pour l’alimentation des vaches, des cerfs de Sibérie, des chevaux
et des moutons durant la période hivernale. Les fermes privées sont majoritaires dans le
secteur de l’élevage dans la région. La plupart de ces fermes comptent un petit nombre
d’animaux – moins de 40 moutons. Dans la structure d’aménagement du territoire, les plus
grandes terres agricoles se situent dans le district rural de Belovskiy (39,6 %), les terres un
peu plus petites dans les districts ruraux de Korobikhinskiy (14,5 %) et de Belkaragay
(12,2 %), et les plus petites dans les districts ruraux de Urylskiy, Zhambylskiy, Chernovinskiy
et Katon- Karagayskiy (de 7,9 à 9 %).
Les autorités sont encouragées à élaborer un plan de gestion comprenant l’aire centrale, la
zone tampon et l’aire de transition. Ce plan de gestion devrait prévoir un système de
pâturage durable. Le Comité consultatif a recommandé que ce site soit approuvé.
Crocker Range (Malaisie). Le site proposé couvre une superficie de 350 584 ha et se situe
dans le sud du Parc de Kinabalu (un site du patrimoine mondial) à Sabah. L’aire centrale
couvre 144 492 ha, comprenant le Parc national de Crocker Range (CRP) d’une superficie
de 139 919 ha et trois réserves forestières légalement protégées, d’une superficie totale de
4 573 ha. Une aire de 60 313 ha est délimitée en tant que zone tampon, et l’aire de transition
couvre 145 779 ha. L’aire centrale telle que décrite dans le formulaire de candidature est
couverte d’une végétation naturelle dont les espèces sont écologiquement reliées. La flore a
fait l’objet d’un nombre d’études limité. Toutefois, six placettes permanentes dédiées au suivi
écologique ont été mises en place et plus de 300 espèces végétales ont été recensées en
août 2011.
Deux espèces de rafflésie endémiques se trouvent dans la Crocker Range. Au total,
737 espèces végétales ont été répertoriées sur le mont Trus Madi, dans la partie est de la
chaîne. En ce qui concerne la faune, on dénombre parmi les espèces recensées dans le
CRP et ses environs 101 mammifères, 259 oiseaux, 47 reptiles, 63 amphibiens et 42
poissons d’eau douce. Le CRP abrite également quelques espèces menacées, telles que
l’orang-outan, l’ours malais et la panthère nébuleuse. La fonction de développement et la
fonction d’appui logistique de cette réserve de biosphère proposée sont clairement décrites.
La participation et l’implication de la communauté et des autorités locales dans la conception
et la gestion de la réserve de biosphère ont également été détaillées. La question de la
présence d’une communauté locale dans l’aire centrale a été mentionnée et présentée
comme étant sujette à controverse. Les autorités estiment toutefois que les activités
humaines durables sont importantes, même à l’intérieur des parcs. La Loi a donc été
modifiée pour intégrer la communauté au sein du CRP sous certaines conditions (Section 59
(1) (g) de la Loi sur les parcs de 1984, amendement de 2007). Un règlement local non officiel