mise en scène THIBAUT WENGER
traduction, dramaturgie ADELINE ROSENSTEIN
scénographie et costumes CLAIRE SCHIRCK
assistée de RAFFAËLLE BLOCH
lumières FLORENT JACOB
musique GREGOIRE LETOUVET
sons GEOFFREY SORGIUS
collaboration artistique JOSEPHINE DE WECK
avec FABIEN MAGRY (WOYZECK)
BERDINE NUSSELDER (MARIE)
OLINDO BOLZAN (ANDRES)
NATHANAËLLE VANDERSMISSEN (KÄTHE)
MARCEL DELVAL (LE CAPITAINE)
FREDDY SICX (LE DOCTEUR)
MATTHIEU BESNARD (TAMBOUR-MAJOR)
LAETITIA YALON (KARL)
& REMI GOEBBERT OU VINCIANNE BONNAFOUX (L’ENFANT)
Le garçon soldat Franz Woyzeck rase son capitaine et ne
mange que des pois, à des fins scientifiques, tandis qu'au
Cheval Blanc, Marie la mère du petit danse avec le
tambour-major. Par une nuit de pleine lune, rongé par la
jalousie, Woyzeck entraîne Marie à la lisière de la ville.
Trois ébauches, inachevées et fragmentaires. La première,
cadrée sur le drame amoureux, court jusqu'au meurtre. La
langue gauche, heurtée, un da-sein qui troue le théâtre.
Les deux suivantes, en suspens, prennent la mesure du
mécanisme social de la pulsion intime.
Mais aucun tribunal n'aura le temps de se pencher sur la
question de la responsabilité du sujet-objet, quand
l'avenir ne signifie rien.
Woyzeck, aimant puissant où s'origine le théâtre où nous
nous inscrivons, porte dans ses étonnantes dissonances,
dans sa matière même, minée, la métaphore d'autres
désarrois, d'autres colères meurtrières d'anti-héros –
contemporains.