Le traitement des personnes séropositives, c’est de la prévention !
Et aujourdhui,
de nouvelles données scientifiques !
Et en cas d’AEV (Accident
d’Exposition au Virus) ?
La commission AEV du COREVIH a rédigé
un protocole de prise en charge des AEV
que vous trouverez sur le site du
COREVIH Haute-Normandie en suivant
ce lien :
http://www.corevih-haute-normandie.fr/
Information-Professionnels-de-sante/Prise-en-
charge-d-un-Accident-d-Exposition-au-risque-
Viral-AEV
COmité de Coordination gionale de la lutte contre l’infection due au VIH — Haute-Normandie
www.corevih-haute-normandie.fr
corevih.sec[email protected]
02 32 88 57 10
La prise en charge des PVVIH
n’est «ni plus ni moin
la
même que celle des autres patients.
Le port de gants à usage unique est
fortement recomman pour tous les
s o i n s e n c o n t a c t a v e c u n
liquide organique pouvant être
contaminant.
Les bonnes pratiques professionnelles
A aucun moment, il ne sera effectué un test de dépistage
sur la personne source sans son consentement
Les traitements contre le virus du sida permettent de réduire
considérablement la quantité de virus (charge virale) dans le sang,
jusqu’à la rendre indétectable.
Le risque de transmettre le virus à son (sa) partenaire sexuel(le)
est nettement réduit si certaines conditions sont réunies :
Traitement efficace depuis plus de six mois (charge virale indétectable)
Traitement pris quotidiennement et avec observance
Absence d’infections sexuellement transmissibles associées ou
de lésions génitales.
Pourquoi adresser ce document
dinformations à votre structure ?
Pour favoriser une meilleure prise en charge de personnes
vieillissant avec le VIH que vous êtes susceptible d’accueillir dans
votre établissement.
V
ieillir avec le VIH
en établissement
de séjour ou de soins
Le VIH en Haute-Normandie*
1 760 personnes vivent avec le VIH et sont suivies dans les divers
hôpitaux de la région (Dieppe, Elbeuf/Louviers/Val-de-Reuil,
Evreux/Vernon, Le Havre, Rouen) dont 714 ont plus de 50 ans soit
41% de la file active.
*
(données épidémiologiques du COREVIH Haute-Normandie au 31/12/2013)
P o u r q u o i s i n t é r e s s e r a u
vieillissement des Personnes
Vivant avec le VIH (PVVIH) ?
La population des personnes
vivant avec
le VIH vieillit
Grâce à l’évolution des traitements et des
modalités de prise en charge, l’infection à
VIH est devenue une pathologie
"chronique" (persistante ou au long cours)
faisant émerger des besoins liés au
vieillissement des PVVIH.
En effet, les traitements actuels permettent
d’avoir des projets de vie divers et durables :
travailler, avoir des enfants, voyager, vivre
en couple, etc...
Toutefois, les PVVIH sont très souvent
discriminées avec des préjugés tenaces, ce
qui en fait une maladie chronique pas
comme les autres.
La question de leur entrée en
établissement va se poser de plus en plus
fréquemment.
Le COREVIH Haute-Normandie, COmité de
Coordination RÉgionale de la lutte
contre l’infection due au VIH, a entrepris
depuis 2012 un travail d’information/
sensibilisation auprès des structures
susceptibles de les accueillir.
Le BA.-BA du
VIH
Pour qu’il y ait une éventuelle
contamination, il faut :
Une porte de sortie du virus (les plaies ou
les muqueuses) d’une personne vivant
avec le VIH
Un liquide transporteur (les liquides cités
ci-après) d’une personne vivant avec le
VIH
Une porte d’ente au virus (les plaies ou
les muqueuses) d’une personne qui n’est
pas porteuse du VIH
Les liquides potentiellement
contaminants sont :
Le sang
Le sperme
Les sécrétions vaginales
Le liquide séminal
Le lait maternel
Les modes de contamination sont :
Voie sexuelle (nétration vaginale,
anale, rapports bucco-génitaux)
Voie sanguine (coupures, plaies)
Voie materno-fœtale (grossesse,
allaitement)
Questions/réponses
sur le dépistage
Le dépistage est-il obligatoire en France ?
Non, il peut être proposé mais à aucun moment imposé. En cas d’impossibilité de la personne pour
donner son accord, le tuteur ou curateur, s’il existe, sera sollicité.
Toutefois, il existe 4 cas où le test est pratiqué sans l’accord de la personne : don du sang, don des
gamètes sexuelles, don d’organes et don de lait maternel.
Comment se fait-on dépister ?
Par prélèvement sanguin (prise de sang classique)
Par TROD (Test Rapide dOrientation Diagnostique) : prélèvement capillaire (piqûre au bout du doigt)
Où peut-on se faire dépister ?
Laboratoire d’analyses médicales
Sur ordonnance délivrée par un médecin, se rendre au laboratoire le prélèvement sanguin est
effectué. Le résultat est rendu entre 24 et 48h par le médecin qui a fait l’ordonnance. Examen pris
en charge intégralement par l’assurance maladie.
CDAG/CIDDIST (Consultation de Dépistage Anonyme et Gratuit/Centre d’Information, de
Dépistage et de Diagnostic des Infections Sexuellement Transmissibles) :
Prendre un rendez-vous et se rendre à la CDAG/CIDDIST. Après un entretien avec un médecin, le
prélèvement est effectué. Le résultat est rendu par un soignant dans les huit jours qui suivent. Ce
test est effectué gratuitement et anonymement.
Stuctures habilitées à pratiquer le TROD
Le TROD peut être effectué par des non-médicaux (arrêtés du 28 mai 2010 et du 9 novembre
2010), le résultat est obtenu dans les 30 minutes. Il cible les publics les plus vulnérables à
l’épidémie à VIH.
Quelle conclusion tirer des tests ?
Un résultat négatif permet d’éliminer une infection par le VIH qui aurait été contractée plus de
6 semaines avant le test (pour les tests en laboratoire et en CDAG/CIDDIST) ou plus de 3 mois avant
le test (pour les TROD). Si la personne a été exposée à un risque dans ces délais, le test doit être
renouvelé.
Un résultat positif nécessite une confirmation en laboratoire et l’orientation voire
l’accompagnement de la personne dépistée vers une structure de soins.
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