o Contracture.
o Déformations.
Bilan neurologique :
o Moteur/ sensitifs aux quatre membres.
o Niveau lésionnel.
o Incomplet/ complet.
o Périnée.
o Répété +++.
V) CLINIQUE.
Rachialgie.
Contracture.
Névralgie cervico brachiale, intercostal, cruralgie, sciatalgie.
Atteinte bulbo médullaire.
Compression médullaire.
Syndrome de la queue de cheval.
o Il se caractérise par :
- Une paraplégie flasque des 2 membres inférieurs. Tous les muscles du pied, de la
jambe et de la face postérieure de la cuisse sont touchés. Le quadriceps est
relativement conservé, le psoas est toujours respecté. Cette paraplégie peut
s'accompagner d'une amyotrophie de ces groupes musculaires.
- Des troubles de la sensibilité, à type d'hypo ou d'anesthésie touchant le pied, la
jambe, la face postérieure des cuisses, les deux tiers inférieurs de sa face antérieure ;
le périnée et la région fessière interne sont aussi atteints réalisant la classique
anesthésie en selle des syndromes de la queue de cheval.
La sensibilité profonde est aussi atteinte, ainsi que la sensibilité des muqueuses
anorectale, génitale, urétrale, avec perte de la sensation de passage des urines lors
des mictions et des selles lors de la défécation.
- Des troubles des réflexes. Les réflexes rotulien, tibio et peronéo-fémoraux,
achilléen, médio-plantaire, anal sont abolis. Les réflexes cutanés abdominaux,
cremastérien et médio-pubiens sont conservés.
- Des troubles sphinctériens. Ils sont précoces et d'intensité variables. Au début il
peut s'agir d'incontinence des urines et d'une incontinence anale relative pour les
gaz et les matières liquides. Par la suite la paralysie de la musculature vésicale et
rectale va être responsable d'une rétention vésicale et d'une constipation opiniâtre.
Au stade ultime, l'atteinte complète du sphincter anal sera la cause d'une
incontinence anale totale, de pronostic péjoratif.
- Des troubles génitaux. Chez l'homme on notera une impuissance avec perte de
l'éjaculation, chez la femme l'anesthésie de la vulve et du vagin est à l'origine d'une
frigidité. Dans les deux cas on notera une perte des sensations voluptueuses par
anesthésie génitale.
- Des troubles trophiques peuvent compliquer précocement le tableau clinique. Ce
sont surtout les escarres graves sacro-coccygiennes et talonnières.