Trouble

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Les difficultés et troubles
des apprentissages
Difficulté : peine que l’on trouve à réaliser un objectif ou
un travail, caractère transitoire
Trouble : anomalie de fonctionnement
Neuropsychologie : étude des relations entre le cerveau,
le comportement, le développement intellectuel et cognitif
par des méthodes appartenant à la neurologie et le
psychologie.
Fonctions Cognitives : fonctions intellectuelles qui
aboutissent à la connaissance (mémoire, attention…)
Capacité : aptitude, disposition naturelle
Compétences : possibilités d’agir ou de résoudre des
problèmes de façon satisfaisante
Quelques définitions
1/
2/
3/
4/
5/
6/
La déficience intellectuelle
Les dysharmonies cognitives
Déficit de repérage temps/espace
les troubles instrumentaux, les dys…
Un cas à part…
Les douancés
Ne seront pas traitées les difficultés
d’apprentissage liées au handicap sensoriel, aux
troubles psychiatriques, au handicap moteur, à
l’absentéisme, aux troubles psychoaffectifs
(dépression…)
PLAN
Un trouble des apprentissages est défini
comme un ensemble de difficultés
hétérogènes dont les causes relèvent d’un
dysfonctionnement ou d’un retard dans
l’organisation cognitive de la pensée donc
trouble fonctionnel qui entrave les
capacités d’apprentissage
Trouble des apprentissages
1/La déficience intellectuelle
Elle existe!!!
Elle concerne environ 1% de la population avec
3 critères de définition
- QI ≤ 70
- déficit du comportement adaptatif
- manifestation de la déficience au
cours du développement
Et peut s’installer d’emblée (trisomie 21,
X fragile)
Ou bien être secondaire (épilepsie sévère…)
1/ lenteur ou retard du développement cognitif
(en moyenne 3 à 4 ans)
2/ ralentissement puis arrêt du développement
= inachèvement cognitif et stagnation
3/ capacités attentionnelles fragiles, Mémoire
de travail faible, grande sensibilité à
l’environnement.
4/ peu ou pas de stratégie cognitive, de
mise en lien
Les caractéristiques de la déficience
100
RAPPEL
115
85
« norme »
130
70
2,1
%
145
13,6
%
68,2%
13,6
%
2,1
%
0,1
%
1/ retard léger
55<QI<70,
Soit 85%, écart de développement de 3 à 4
ans
--- IMP, IMPro
2/ retard moyen
35-40<QI<50-55
Soit 10%, accès au langage, 1ers
apprentissages acquis
--- IME
3/ retard grave
Soit 3 à 4 %
20<QI<40
Les classifications de la déficience
2/La dysharmonie cognitive
Il s’agit d’enfant à l’intelligence « normale »
mais dont le développement des
structures de pensée s’est fait de façon
dysharmonique. Les profils au bilan sont
alors très hétérogènes. Cette dysharmonie
crée des décalages importants dans le
fonctionnement cognitif.
Ce trouble génère des difficultés dans la
relation avec les enseignants qui peuvent
penser que l’enfant (élève) le fait exprès.
Temps et espace sont des bases
nécessaires pour la plupart des
apprentissages scolaires.
Compétences très précises mises en
cause mais répercussions énormes.
Problème spatial : on se perd dans la
lecture, écriture délicate, opérations
fausses, quant à la géométrie!!!
Problème temporel : on se perd dans
l’organisation et la méthodologie
3/Les déficits de repérage temps/espace
1/ Dysphasie
Trouble structurel primaire et durable de
l’apprentissage et du développement du
langage oral.
Touche environ 2% de la population.
Non liée à un déficit intellectuel ou sensoriel,
à un trouble moteur des organes de la
parole, à un trouble psychopathologique, une
carence socio-affective grave ou une lésion
cérébrale.
4/Les troubles instrumentaux
dysphasie
1/
La dysphasie de type phonologiquesyntaxique :
une hypo spontanéité.
un trouble phonologique. Mots inintelligibles.
Ces troubles se différencient de ceux des
"retards simples" de la parole. En effet, ces
derniers sont plutôt caractérisés par des
simplifications, alors que les déformations
faites par les enfants dysphasiques tendent
vers des complexifications (leurs énoncés se
complexifient).
parfois une dissociation automaticovolontaire. Lorsque, par exemple, la
formulation d'un son est incorrecte en situation
dirigée, mais est correcte en spontanée.
dysphasie
des troubles praxiques oro-faciaux. Ils
sont caractérisés par des difficultés à produire
des sons verbaux, mais aussi à produire des
gestes et leurs enchaînements.
un trouble de l'encodage syntaxique. Il
réside dans la difficulté à associer des mots
alors qu'ils ont une bonne conscience de la
syntaxe. Ces enfants sont très souvent
"agrammatiques" (style télégraphique).
un vocabulaire restreint mais accessible.
Il est lié à la sous-utilisation du langage et à
leur difficulté conceptuelle.
dysphasie
une compréhension peu perturbée. Elle ne
doit pas être négligée. En effet, ces enfants ont
pris l'habitude de comprendre beaucoup par le
contexte. Leur niveau de compréhension est lié à
la restriction de leur vocabulaire, un problème de
mémoire verbale immédiate, des difficultés
conceptuelles.
une bonne "pragmatique" du langage. Le
langage est informatif. Ce qu'ils disent à minima
n'est pas déviant. Ils pallient par la mimique
gestuelle ou faciale.
dysphasie
EVOLUTION
Ils restent inintelligibles jusqu'à l'âge d'au moins 7/8
ans. Les difficultés massives sur le plan scolaire
restent longtemps perturbées.
L'apprentissage du langage écrit peut aider à la
production du langage oral.
Leur expression écrite reste limitée.
A l'âge adulte, l'articulation est marquée, la syntaxe
est simple, les difficultés orthographiques
persistent.
Il ne faudra pas perdre de vue leurs difficultés à
comprendre le langage élaboré (les publicités, les
jeux de mots, les titres de journaux, les notions
abstraites).
L'utilisation du traitement de texte peut être
intéressant.
dysphasie
2/ La dysphasie de type production
phonologique :
Les difficultés sont essentiellement expressives.
Pas de réduction. Après stimulation, ce sont
des enfants qui parlent normalement.
Défaut d'intelligibilité.
Troubles praxiques oro-faciaux. Ils sont
variables. les difficultés se situent au niveau de
l'enchaînement des gestes.
Troubles de l'encodage syntaxique. Les
productions sont de type dyssyntaxique.
Manque du mot. Il se manifeste par des
conduites d'approche ou des "évitements"
de situation de communication verbale.
Bonne compréhension verbale. Le
langage est informatif.
Troubles associés. ils peuvent rencontrer
des difficultés graphiques et des troubles
visuo-constructifs.
dysphasie
EVOLUTION :
Ces enfants ont une grande conscience de leur
trouble.
La communication orale et écrite s'améliore
sur le plan verbal (la phonologie est
meilleure, mais la difficulté à trouver leur mot
persiste ; ils ont moins de difficultés dans les
notions abstraites)
et sur le plan écrit, on note une
dysorthographie plus ou moins importante.
dysphasie
dysphasie
3/ La dysphasie réceptive :
Les difficultés se situent principalement au
niveau du décodage.
Trouble phonologique. Petits, ils sont
inintelligibles. Ils ont du mal à différencier
certains sons : ils n'ont pas d'image auditive
claire et précise.
Trouble de l'expression syntaxique. Leur
langage devient dyssyntaxique en situation
dirigée.
Manque du mot. Ces enfants ont du mal à
trouver leur mot aussi bien en situation dirigée
qu'en spontanée.
dysphasie
Trouble important de la compréhension.
Leur langage est peu informatif. Leur
discours est incohérent et redondant.
EVOLUTION :
Au fil des années, ils vont utiliser des
compensations. Le déficit au niveau du
vocabulaire persiste. Ces sujets sont rivés au
concret. Le langage écrit reste longtemps
non-fonctionnel.
dysphasie
4/ La dysphasie lexicale-syntaxique (ou
mnésique) :
Pas d'hypospontanéité.
Pas de trouble phonologique.
Pas de troubles oro-faciaux.
Manque du mot. Ces enfants sont en permanence à
la recherche de leurs mots et de la structure de leurs
phrases.
Trouble de l'expression. Informativité et syntaxe
sont perturbés.
Trouble de la compréhension. Il est dépendant de
la longueur des énoncés.
dysphasie
EVOLUTION :
Ces enfants apprennent à lire mais restent
gênés par leur problème de mémorisation
et par leurs difficultés à trouver leurs
mots.
dysphasie
5/ La dysphasie sémantique-pragmatique :
On relève :
Un choix de vocabulaire adéquat.
Un trouble de compréhension.
Un trouble de l'informativité.
EVOLUTION :
Le discours restera marqué par l'utilisation de
formes plaquées.
dyslexie
La dyslexie une difficulté durable
d'apprentissage de la lecture et
d'acquisition de son automatisme, chez
des enfants intelligents, normalement
scolarisés, indemnes de troubles
sensoriels et de troubles psychologiques
préexistants. En particulier, lls inversent
et confondent les lettres ou les syllabes
des mots
dyslexie
La dyslexie touche environ 10 % de la
population et 1 à 2 % des enfants en sont
sévèrement atteints. La dyslexie frappe plus
de garçons que de filles (trois fois plus)et se
retrouve davantage chez les gauchers.
Le terme de dyslexie peut prêter à confusion, car il
est tantôt utilisé dans son sens strict de "lecture
difficile", tantôt dans son sens large, englobant la
totalité des difficultés d'apprentissage du langage
écrit.
dyslexie
Les difficultés les plus fréquentes rencontrées
par les dyslexiques, décrites par l'ADEPA,
l'Association française de parents d'enfants en
difficulté d'apprentissage du langage écrit et
oral :
la confusion des lettres : ils confondent des
lettres de forme voisine, par exemple le "d"
et le "b", le "q" et le "p", ces quatre lettres
pouvant être considérées comme étant la
même lettre. C'est la difficulté la plus connue,
mais elle peut être inconstante
les difficultés phonologiques,
séquentielles et de mémorisation :
les dyslexiques éprouvent des difficultés à faire
correspondre les sons entendus du langage
parlé, aux lettres qui les représentent et
l'inverse.
Ils ont aussi du mal à respecter l'ordre de
l'alphabet, voire des notes de la gamme, des
jours de la semaine, des mois et mémorisent
avec peine le langage écrit et oral, alors qu'ils
se rappelleront très bien d'événements
vécus.
Dyslexie
des troubles de l'attention, la peine à suivre
les rythmes scolaires,
les difficultés à s'orienter dans le temps,
dans l'espace, à acquérir des automatismes
peuvent également révéler une dyslexie.
Une tendance à l'hyperactivité, une certaine
maladresse dans les gestes,
Des difficultés d'écriture (dysgraphie)
Des difficultés de calcul (dyscalculie).
dyslexie
Dans les familles qui comptent déjà parmi elles
des dyslexiques, il est nécessaire de redoubler
d'attention.
70% des dyslexiques présentent des
antécédents familiaux, les cas pouvant être
très différents d'une famille à l'autre et passer
inaperçus.
Un retard ou des difficultés de parole
(mauvaise articulation, omission, déformation
des phonèmes) signalent aussi, dans 30 % des
cas, un problème.
De même que la persistance d'un échec scolaire,
alors que l'enfant se montre intelligent et vif.
Dyslexie
1/ Dyslexie phonologique
Lecture préservée pour les mots réguliers et
irréguliers
-Trouble de la lecture des mots nouveaux
-Types d’erreurs
Confusions sonores
cagoule=cakoul
astronome= adronome
Dyslexie
Lexicalisations
toir=trois
ontage=otage
Double forme sonore
givor=guivor esan=essan
Ecriture les erreurs ne respectent pas la
forme orale du mot
carçon=garçon, tabca=tabac
beintur=peinture
Dyslexie
Troubles associés
-Trouble du langage oral (dénomination…)
-déficit de la conscience phonémique
-trouble de la mémoire à court terme
Conséquences
Difficultés dès le début apprentissage de la
lecture
Lenteur de décodage mots inconnus, difficultés
de compréhension
Difficultés à prendre les cours par écrit
Difficultés en dictée
Dyslexie
2/dyslexie lexicale
Lecture préservée pour les mots réguliers
et fréquents
-Trouble de la lecture des mots irréguliers et
mots réguliers peu fréquents
-Type d’erreurs
régularisation : monsieur, paon..
confusions visuelles : aiguille=anguille
Dyslexie
Ecriture trouble sélectif de l’écriture des
mots irréguliers, les erreurs sont
phonétiques :
parfain, segonde, oci
Troubles associés
Pas de connaissance de l’orthographe
Erreur de comparaison des séquences
lettres
Difficulté de repérage
Dysorthographie
Dyslexie
Petit problème (Université de Grenoble)
Grenoble)
Exercice de calcul
Vous êtes en CE1, résolvez ce problème en moins de 10 minutes :
Monsieur etma damare novon deupari
achameau nit. Ladisten cet deux 600 Km
lavoix tureconsso me 10 litr rausan quil
aumaître. Ilfocon thé 18€ deux pé âge
d'aux taurou tet 8€ dere papour désjeu
néleumidit. Les sens kou tes 1€ leli treu
ilpar ta 8 eureh. Kélai laconso mas siondes
sans ?
Quélai ladaipan setota lepour levoiaje ?
Vous avez mis plus de 10 minutes ? Alors
c'est 0 en calcul !!
Solution : Monsieur et Madame Renaud vont
de Paris à Chamonix. La distance est de 600
km et la voiture consomme 10 litres aux
cent kilomètres. Il faut compter 18€ de
péage d'autoroute et 8€ de repas pour
déjeuner le midi. L'essence coûte 1€ le litre.
Ils partent à 8 heures.
Quelle est la consommation d'essence ?
Quelle est la dépense totale pour le voyage ?
Les causes de la dyslexie restent mal
connues. En France comme dans le reste
de l'Europe, on l'a longtemps attribuée à
des troubles psychologiques ou affectifs
(problèmes relationnels avec les parents,
conflits familiaux…). Cette thèse a de
moins en moins cours et la communauté
internationale penche davantage
aujourd'hui pour une explication
neurologique et génétique.
Dyslexie
Au cours des premières années de
primaire,
une lecture lente, laborieuse,
une mauvaise orthographe chez un
enfant intéressé à l'oral,
bon en calcul et dans les matières
d'éveil
DOIVENT DONNER L'ALERTE.
Dyslexie
La dysorthographie recouvre les troubles
spécifiques et durables, de l’acquisition
et de la maîtrise de l’orthographe Elle se
distingue du retard d’apprentissage de
l’orthographe.
Elle est majoritairement secondaire à une
dyslexie.
Les erreurs recensées sont liées à un manque de
maîtrise du système de correspondance
phonème/graphème (voie d’assemblage) et/ou
des règles d’orthographe d’usage (voie
d’adressage) et/ou de l’orthographe
grammaticale.
Dysorthographie
La dyscalculie est un trouble sévère et durable
des « compétences numériques et des
habiletés arithmétiques »
Elle concerne la construction du nombre, des
opérations, et plus largement la structuration du
raisonnement et l’utilisation des outils logiques et
mathématiques.
Tout comme la dyslexie, la dyscalculie est
diagnostiquée chez des enfants d’intelligence
normale, ne présentant pas de déficience
sensorielle, ni de lésion cérébrale et vivant dans
un environnement social et familial sans difficulté
majeure.
Dyscalculie
Conséquences
Trouble peut passer inaperçu au début
Difficultés pour les graphies complexes
Lecture lente et syllabée, peu fluide
Orthographe phonétique (super MSN!!!)
Difficulté de copie d’un texte (lettre à lettre,
saut de mots..)
Pas de problème à l’oral, bonne participation
Dyscalculie
La dyspraxie est une pathologie de la
conception, de la programmation ou de la
réalisation des gestes appris, c’est un trouble
durable de la planification automatique des
gestes.
Intégrité des capacités intellectuelles
verbales
un QIverbal (supérieur à 80)supérieur de 20
points par rapport au QIperformance est
réputé un bon indicateur de la présence
d'une dyspraxie de développement.
Pas de trouble cognitif associé.
dyspraxie
Dyspraxie
Dyspraxie idéomotrice
Déficit dans la sélection et la séquentialisation des
éléments constitutifs d'un mouvement ou d'un
geste
Dyspraxie de l'habillage
Difficultés à agencer, orienter ou disposer ses
vêtements lors de l'habillage + boutonnage et
laçage.
Dyspraxie visuoconstructive
Perturbation dans des activités impliquant une
compréhension des relations spatiales entre des
éléments : construction, assemblage, graphisme.
Dyspraxie
Dysgraphie
Atteinte de la qualité de l'écriture et du graphisme se
traduisant par lenteur, fatigue, illisibilité, anomalies dans
l'exécution motrice (tonicité, sens..etc)et les traces
graphiques(non respect des proportions, appui..etc).
Dyspraxie orofaciale
Difficultés à réaliser les gestes simples ou complexes des
organes de la phonation et du visage: langue, lèvres,
mimiques.
Troubles du tonus
Présence de syncinésies toniques ou tonicocinétiques d'une
fréquence et intensité anormale compte tenu de l'âge.
Syncinésie =
Une syncinésie est la contraction involontaire d'un muscle
ou d'un groupe de muscles apparaissant alors qu'un autre mouvement
volontaire ou réflexe est effectué
Dysgraphie
La dysgraphie est un trouble persistant
du geste graphique retentissant de
manière importante sur l’aspect formel de
l’écriture.
La dysgraphie retentit sur la forme des
lettres, leurs liaisons, leur tracé et/ou la
mise en page.
Cette déficience se manifeste par
des troubles de la forme et du mouvement,
une mauvaise prise de position de l’espace
feuille,
un manque d’aisance caractérisé entraînant
bien souvent de la lenteur.
Il est important de rappeler que la dysgraphie
ne correspond pas à un retard d’écriture, les
écritures dysgraphiques ont une sémiologie
qui n’appartient qu’à elles et qui est à
dissocier de la notion de retard
d’apprentissage.
Dyspraxie
Un exemple de dysgraphie
Autre exemple
Le THADA trouble d’hyperactivité avec déficit de l’attention
Ce trouble est caractérisé par des difficultés à se
concentrer « je suis très facilement distrait », une
impulsivité marquée « j’agis avant de réfléchir », et
une agitation incessante. « je bouge trop et je ne
peux pas m’en empêcher ».
regroupement de symptômes autour de 3 axes
◦ le déficit d’attention
◦ l’hyperactivité
◦ l’impulsivité.
5/Un cas à part
Le déficit d’attention ou inattention
Une incapacité à se concentrer sur une tâche
plus de quelques minutes, une grande
distractibilité,
Les mots clefs : absent, rêveur, dans sa bulle,
n’écoute pas, ailleurs, dans le brouillard, dans les
nuages, rêvasse, pense à autre chose, tête en
l’air...
Les caractéristiques
Prise d’indice (sélection) défaillante,
incapacité à maintenir un effort,
déficit de l’attention sélective,
déficit de l’attention soutenue.
THADA
L’hyperactivité
Une agitation motrice non contrôlée et
incessante,
Les verbes d’actions : courir, grimper,
sauter, trépigner, ramper, bouger,
déplacer, aller, venir, Descendre, monter,
remuer, prendre, lâcher, tomber.
THADA
L’impulsivité
L’impulsivité verbale et motrice.
Les attitudes significatives :
N’apprend pas de ses erreurs,
agit avant même de penser,
moins satisfait par les récompenses que
les autres enfants,
moins sensible aux conséquences de ses
actes que les autres enfants,
contrôle de soi inadéquat.
THADA
Permettre à l’enfant de bouger, de s’isoler quelques
instants quand il a besoin de faire tomber la pression.
Cette liberté (toute relative) permettra à l’enfant de se
responsabiliser (il devra « s’autogérer ») et d’éviter des
« crises ». L’enfant, tout comme l’ambiance générale de la
classe seront ainsi plus facilement apaisés...
Il faut savoir choisir un moment et un lieu appropriés qui
permettent de désamorcer une situation qui risque de
dériver vers l’insupportable tant pour l’enfant qui ne se
contrôle plus, que pour son entourage dont la patience
peut être à bout. En l’occurrence, il ne s’agit pas d’une
‘mise au coin ‘du’ phénomène’ mais plutôt d’une liberté
réciproque de pouvoir dire « Stop ».
THADA,
QUE FAIRE?
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