Gestion de stress par la Cohérence Cardiaque www.coherenceinfo.com Les relations entre le Coeur et le cerveau Les recherches en cardiologie et en neurologie démontrent aujourd'hui avec précision que le cœur est en relation permanente avec notre cerveau émotionnel à travers le système nerveux autonome. Les neurosciences nous montrent que le cœur possède son propre cerveau, un système nerveux indépendant possédant environ 40 000 neurones. Il les utilise pour transmettre l’information au cerveau et influencer les réactions de l’amygdale, siège de nos émotions. Ce petit cerveau du cœur et le cerveau émotionnel sont étroitement connectés l’un à l’autre. Il s’agit d’un véritable système cœur-cerveau dans lequel le cœur joue un rôle considérable. Mais la découverte la plus surprenante est que cette relation est à double sens : à chaque instant notre cerveau influence notre cœur et notre cœur influence le cerveau. Mais le cœur est particulièrement reconnu pour jouer le rôle du "chef d'orchestre" pour équilibrer le système nerveux et hormonal ainsi que l'équilibre du corps. Le système nerveux autonome Ainsi notre cœur et notre cerveau fonctionnent de concert sous le contrôle permanent de notre système nerveux autonome qui en gère les accords. le système nerveux autonome est composé de deux branches qui innervent chacune les organes du corps à partir du cerveau émotionnel. La branche nommée « sympathique » accélère le rythme cardiaque, libère de l’adrénaline afin d’être prêt au combat ou à la fuite. L’autre branche, dite « parasympathique » ralentit le rythme cardiaque, libère de l’acétylcholine qui calme le cerveau émotionnel et ainsi, induit un état de relaxation dans l’organisme. Chaque situation , chaque émotion, chaque sensation, chaque pensée stimule ou inhibe l’un ou l’autre de ces deux systèmes de régulation qui agissent comme un frein et un accélérateur Le système nerveux autonome La variabilité du rythme cardiaque Le reflet direct de ce va-et-vient entre le cœur et le cerveau émotionnel est la variabilité des battements du cœur. Puisque les deux branches du système nerveux autonome tendent toujours à maintenir l'équilibre, elles sont constamment en train de ralentir et d’accélérer le cœur. Ainsi l’intervalle séparant chaque battement de cœur varie continuellement ( 859 milliseconde, 793 ms, 744 ms, 721 ms, etc...) À chaque battement du cœur, le cerveau et le cœur s’ajuste pour s’adapter à ce qui se passe dans la physiologie et à ce qui se passe dans notre environnement La mesure de la variabilité du rythme cardiaque Des systèmes d’enregistrement tels qu’un électrocardiogramme permettent d’observer, en temps réel, la variabilité du rythme cardiaque. À l’état normal, la courbe de la fréquence cardiaque se présente sous la forme d’une courbe chaotique. Le cœur ralentit et accélère, de façon désordonné, suite aux informations qu’il reçoit par le système nerveux, venant de l’environnement extérieur (les sensations, les émotions) ou intérieur (les pensés, les émotions, les sentiments). Lorsque l’accélérateur est stimulé par une émotion, le cœur accélère, le tracé monte. Lorsque le frein est stimulé par un état de relâchement ou de repos, le tracé descend. On peut voir à quel point le cœur accélère et ralentit sans cesse. On parle de courbe de la variabilité de la fréquence cardiaque alors qu’il s’agit plus d’une ligne brisée. La mesure de la variabilité du rythme cardiaque La variabilité du rythme cardiaque est un indicateur physiologique important pour connaître l'état de santé d'une personne. Cette mesure est aujourd'hui reconnue en médecine et en cardiologie. Un niveau de variabilité cardiaque élevé est un indicateur d'une bonne santé et coïncide avec un état d'équilibre émotionnel. Si la régulation neurovégétative fonctionne correctement, la respiration et les battements du cœur s’harmonisent pendant la mesure de la VRC. La fréquence cardiaque évolue au rythme de la respiration de façon sinusoïdale. En règle générale, plus la fréquence cardiaque est adaptée à la respiration (arythmie sinusale respiratoire élevée, ou ASR), meilleure est la régulation neurovégétative. La mesure de la variabilité du rythme cardiaque À l’inverse, une faible variabilité est un indice de problèmes de santé, de baisse d’énergie et d’une diminution du système immunitaire associé avec des états de stress, d'anxiété et de déprime. « La baisse de variabilité des battements du cœur est associée à un ensemble de problèmes de santé liés au stress et au vieillissement: l’hypertension, l’insuffisance cardiaque, les complications du diabète, l’infarctus, la mort subite et même le cancer. Des études publiées dans des revues aussi prestigieuses et incontestables que le Lancet ou Circulation (la revue de référence en cardiologie) qui l’affirment: lorsque la variabilité a disparu, lorsque le cœur ne répond presque plus à nos émotions et surtout, lorsqu’il ne sait plus freiner, la mort approche. » «Guérir» de David Servan-Schreiber, page 58 La mesure de cette variabilité nous informe directement sur notre état d’esprit. En situation d’anxiété ou de stress, de doute, de colère, de tristesse ou de fatigue, les variations sont faibles et chaotiques et se succèdent de manière irrégulière et dispersée. Les dysfonctionnements de la régulation neurovégétative sont exprimés dans la mesure de la VRC par une adaptabilité faible voire inexistante de la fréquence cardiaque au rythme de la respiration. La fréquence cardiaque n’oscille que très peu ou pas du tout au rythme de la respiration. La capacité de régulation décroît également avec l’âge. Le résultat de votre mesure de VCR se rapporte donc à votre tranche d’âge. L’état de cohérence cardiaque En revanche, lorsque l’esprit est apaisé, la variabilité des battements du cœur est forte, les phases d’accélération et de décélération montrent une alternance rapide et surtout régulière : c’est l’état de cohérence cardiaque. Pratique de la cohérence cardiaque Le monde moderne sollicite constamment l’accélérateur au détriment du frein qui s’atrophie. La technique de la cohérence cardiaque permet de restaurer le frein et d’augmenter la variabilité du rythme cardiaque Nous pouvons tous activer un état de cohérence cardiaque. L’entraînement avec des techniques simples nous permet de le faire volontairement par une synchronisation de la respiration et du rythme cardiaque. La pratique régulière de la cohérence cardiaque augmente notre niveau de variabilité du rythme cardiaque et nous réapprend à nous servir de notre frein pendant et après une période de stress. Bienfaits de la cohérence cardiaque Sur la santé psychologique et intellectuelle Réduction du stress Augmentation de l’énergie et de la résilience Une plus grande clarté mentale, meilleure prise de décision Augmentation des capacités intellectuelles et créatrices Augmentation de l’équilibre émotionnel Amélioration de la capacité d’écoute, de la qualité de présence Sur la santé physique Augmentation du taux de DHEA (l‘hormone de jeunesse) Réduction du taux du cholestérol Réduction de l’hypertension Réduction du diabète Amélioration du sommeil Augmentation du système immunitaire Perte de poids Technique de la cohérence cardiaque La technique de cohérence cardiaque se caractérise par six (6) respirations par minute (pendant 5 secondes on inspire, puis on expire sur 5 secondes) pendant trois minutes en débutant, pour passer ensuite à 5 minutes. La technique de la cohérence cardiaque permet de restaurer le frein et d’augmenter la variabilité du rythme cardiaque Nous pouvons tous activer un état de cohérence cardiaque. L’entraînement avec des techniques simples nous permet de le faire volontairement par une synchronisation de la respiration et du rythme cardiaque. Technique de la cohérence cardiaque La cohérence cardiaque peut se pratiquer avec des logiciels de biofeedback. Cette technologie capte votre rythme cardiaque et vous permet de visualiser en temps réel votre niveau de variabilité cardiaque et de voir vos progrès à chaque séance. Elle peut aussi se pratiquer simplement, sans logiciel, en maîtrisant la technique de fréquence 6 (six respirations par minute).