Étude originale Copyright © 2017 John Libbey Eurotext. Téléchargé par un robot venant de 88.99.165.207 le 25/05/2017. La pathologie thyroïdienne au Centre hospitalier universitaire de Brazzaville Henri Germain Monabeka1 G. Ondzotto2 J.F. Peko3 P. Kibeke1 E. Bouenizabila1 N. Nsakala-Kibangou1 1 Service des maladies métaboliques et endocriniennes, CHU Brazzaville, Congo <[email protected]> 2 Service d’ORL, CHU Brazzaville, Congo Résumé Les auteurs font part de leur expérience de la pathologie thyroïdienne. Cette étude qui couvre une période de 10 ans (1994-2003) concerne 567 patients (sex ratio 1/20, homme/femme) admis dans le service des maladies métaboliques et endocriniennes du Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville. La moyenne d’âge de la population étudiée était de 43 ans. Trois cent trente-trois (58,7 %) patients avaient un goitre simple ou un nodule isolé, 118 (20,8 %) sujets avaient une hyperthyroïdie et l’étiologie dominante était la maladie de Basedow (60,8 %). Le reste des pathologies concernait le goitre multinodulaire toxique (19,2 %), l’adénome toxique (7,1 %) et les thyroïdites (13,8 %). L’hypothyroïdie a été retrouvée dans 7,4 % des cas ; la principale cause était la chirurgie thyroïdienne. Le cancer de la thyroïde était rare (4 cas). Mots clés : thyroïde, épidémiologie, Congo. 3 Service d’anatomo-pathologie, CHU Brazzaville, Congo Abstract Thyroid disorders in the Brazzaville Teaching Hospital The authors report their experience with thyroid disorders. Between January 1994 and December 2003, a total of 567 patients (sex ratio: 1/20, men to women) with thyroid disease were examined in the endocrine and metabolic department of the Brazzaville Teaching Hospital. Their mean age was 43 years. 333 (58.7%) had a simple goiter, 118 (20.8%) hyperthyroidism, most often related to Graves’ disease (60.8%). Other disorders included multinodular goiters (19.2%), toxic adenoma (7.1%) and thyroiditis (13.8%). Hypothyroidism was identified in 7.4% of cases, mainly following thyroid surgery. Thyroid cancer was rare (4 cases). Key words: thyroid, epidemiology, Congo. L a pathologie thyroïdienne est la plus fréquente endocrinopathie observée dans le monde [1]. Au Congo, la pathologie thyroïdienne est la deuxième affection endocrinienne rencontrée après le diabète sucré, et on trouve toutes les variétés cliniques, même si leur fréquence varie d’une région à l’autre [2-5]. Notre étude concerne tous les patients présentant une affection thyroïdienne, hospitalisés ou consultants dans le service des maladies métaboliques et endocriniennes du CHU de Brazzaville. Le but de l’étude est d’identifier les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, anatomopathologiques des affections thyroïdiennes rencontrées. Tirés à part : H.G. Monabeka Cahiers Santé vol. 15, n° 1, janvier-février-mars 2005 37 Population d’étude et méthode Méthode C’est une étude rétrospective concernant les patients hospitalisés ou consultants pour une affection thyroïdienne au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville de janvier 1994 à décembre 2003, soit 10 ans. Tous les patients ont bénéficié d’un examen clinique complet. Le bilan paraclinique était orienté par l’examen clinique et comprenait selon les cas : le dosage des hormones thyroïdiennes (T3l, T4l, ou T4T) et de la thyréostimuline (TSH), la mesure de la vitesse de sédi- Tableau 1. Classification de Perez [6]. Table 1. Perez’s classification [6]. Groupe 0 1A 1B 2 Copyright © 2017 John Libbey Eurotext. Téléchargé par un robot venant de 88.99.165.207 le 25/05/2017. 3 Description Thyroïde non palpable. Largeur du lobe latéral inférieur à la largeur du pouce de l’intéressé Thyroïde nettement palpable. Lobe latéral de largeur supérieure à celle du pouce mais généralement invisible lorsque la tête est en position normale ou en extension Thyroïde nettement palpable et visible lorsque la tête est en extension. Tout sujet présentant un nodule discret est à classer dans ce groupe Thyroïde nettement visible lorsque la tête est en position normale Goitre visible à distance mentation (VS), l’échographie cervicale. C’est ainsi qu’aucun bilan n’était demandé devant un goitre simple, homogène à la palpation. Devant un goitre multinodulaire ou un nodule thyroïdien isolé, une échographie était demandée. En présence de signes d’hyperthyroïdie ou d’hypothyroïdie, ou en cas de doute sur le fonctionnement d’un goitre ou un nodule, on dosait les hormones thyroïdiennes et la TSH. Dans le cas de douleurs cervicales antérieures, seule la vitesse de sédimentation (VS) était mesurée. L’examen anatomopathologique et la cytoponction étaient réalisés devant quelques signes évoquant une malignité. Nous avons réparti les goitres selon la classification de Pérez (tableau 1). Nous avons retenu comme critère diagnostique d’hyperthyroïdie l’association d’au moins trois symptômes évocateurs avec une concordance hormonale, soit l’élévation de T4 libre ou T3 libre couplée avec l’abaissement de la TSH. Le diagnostic d’hypothyroïdie était fondé sur au moins un signe clinique associé à une baisse des hormones thyroïdiennes avec ou sans élévation de la TSH. La thyroïdite était confirmée en présence de douleurs cervicales antérieures associées à une VS supérieure à 60 mm à la première heure. Le cancer de la thyroïde était suspecté devant un nodule isolé, la confirmation étant ensuite recherchée soit par cytoponction, soit par biopsie sur pièce opératoire. Population d’étude Sur un effectif total de 6 432 patients vus pendant la période d’étude, 5 718 patients (88,9 %) ont consulté pour un diabète sucré et 567, soit 8,8 % des cas, pour une pathologie thyroïdienne. Ils se répartissaient en 27 hommes (4,8 %) et 540 femmes (95,2 %). L’âge moyen pour l’ensemble de nos patients était de 43 ans (âges extrêmes : 16-71 ans). Analyses statistiques Nous avons utilisé les techniques statistiques standard pour l’analyse descriptive. Le seuil de signification a été fixé à p < 0,05. Résultats Fréquence, âge et sexe La pathologie thyroïdienne a été identifiée dans 567 cas en dix ans, soit 56,7 cas par an, dominée par le sexe féminin (sex ratio : 1/20). Les sujets de sexe masculin étaient significativement plus âgés (âge moyen : 40,7 ans) que les sujets de sexe féminin (âge moyen : 34,3 ans) : p < 0,05. Les patients présentant un goitre multinodulaire toxique étaient plus âgés (moyenne d’âge : 49 ans) que ceux ayant un goitre simple (âge moyen : 38,9 ans) : p < 0,05. Les sujets qui avaient un nodule toxique étaient plus âgés (âge moyen : 36,1 ans) que ceux qui avaient un nodule isolé (âge moyen : 27,2 ans). Aspects nosologiques et étiologiques Les principaux motifs de consultation ou d’hospitalisation sont indiqués dans le tableau 2. Ils sont dominés par le goitre et les nodules. L’examen clinique a permis, selon la classification de Pérez, de répartir les 333 patients porteurs de goitres et nodules dans les groupes suivants : 197 patients, soit 59,1 %, dans le groupe 1B, 96 patients, soit 28,9 %, dans le groupe 2 et 40 patients, soit 12 %, dans le groupe 3. Sur le tableau 3 figurent les conclusions de l’examen clinique et des examens complémentaires effectués ou non selon les cas. Les hyperthyroïdies représentaient 20,8 % des 567 malades. Les étiologies étaient dominées par la maladie de GravesBasedow (60,8 %), suivies du goitre multinodulaire toxique ou basedowifié (19,6 %). Un nodule toxique a été rencontré chez 8 patients (7,1 %) et une surcharge iodée chez 1 patient (0,9 %). Nous avons noté 13 cas de cardiothyréose (11,6 %). Une hypothyroïdie a été retrouvée chez 42 patientes (7,4 %), d’étiologie périphérique, post-chirurgicale dans 64,4 % des cas et centrale dans 7,1 % des cas. Chez 12 patients (28,6 %), l’étiologie de l’hypothyroïdie était indéterminée. Les thyroïdites (n = 78, soit 13,8 %), se répartissaient en thyroïdite subaiguë de De Quervain (n = 61), thyroïdite de Hashimoto (n = 13) et thyroïdite aiguë suppurée (n = 4). La cytoponction à l’aiguille fine, réalisée chez Tableau 2. Fréquence des principaux motifs de consultation. Table 2. Frequency of main reasons for consulting. Motif de consultation Goitre ou nodule Amaigrissement et Tachycardie Signes oculairesa Douleurs cervicales antérieures Asthénie Autresb Hommes n = 27 Femmes n = 540 Total n = 567 Pourcentage 19 2 314 64 333 66 58,7 11,6 4 2 48 76 52 78 9,2 13,8 14 24 14 24 2,5 4,2 a Exophtalmie, rétraction palpébrale, éclat du regard... b Bouffissure du visage, constipation... 38 Cahiers Santé vol. 15, n° 1, janvier-février-mars 2005 Tableau 3. Aspects nosologiques de la pathologie thyroïdienne. Table 3. Nosological forms of thyroid pathology. Pathologie Copyright © 2017 John Libbey Eurotext. Téléchargé par un robot venant de 88.99.165.207 le 25/05/2017. Goitre et nodule euthyroïdien Hyperthyroïdie Hypothyroïdie Thyroïdite Cancer de la thyroïde Pathologie non précisée Hommes n = 27 Femmes n = 540 Total n = 567 Pourcentage 18 274 293 51,7 6 112 42 76 3 32 118 42 78 4 32 20,8 7,4 13,8 0,7 5,6 2 1 17 patients présentant un nodule plein ou mixte à l’échographie, a permis de diagnostiquer 4 cas de cancer de la thyroïde. Douze femmes dans cette étude ont été enceintes : parmi elles, 4 avaient une maladie de Basedow. Ces grossesses se sont déroulées normalement sous traitement jusqu’à l’accouchement. Commentaires Épidémiologie La pathologie thyroïdienne est très répandue dans le monde, dominée par le goitre endémique du fait des troubles liés à la carence iodée [1, 7-9]. Une enquête réalisée dans la région de la Likouala [5], au Nord Congo, près des frontières du Cameroun et de Centrafrique, sur une population de 40 000 habitants, avait montré une prévalence du goitre de 10,3 %. Parmi les sujets goitreux, 5,8 % étaient au stade 3 de Pérez et 4,57 % au stade 2. Mais dans cette étude, ni la carence iodée, ni le profil biologique n’avaient été étudiés. La présente étude a été réalisée à Brazzaville, capitale du Congo qui regroupe près du tiers de la population congolaise, provenant de toutes les régions du pays, et ville qui n’est pas située dans une zone déclarée d’endémie goitreuse. La fréquence globale des maladies thyroïdiennes était de 8,8 % : ces dernières venaient au deuxième rang après le diabète qui occupait 88,9 % des activités du service des maladies métaboliques et endocriniennes. Une étude dakaroise [10] avait estimé la fréquence hospitalière des maladies thyroïdiennes à 4,1 %. Notre étude a confirmé, avec un sex ratio de 20 femmes pour 1 homme, que la pathologie thyroïdienne était essentiellement fémi- nine [11, 12]. Elle se rencontre à tout âge, mais elle est rare chez l’enfant. L’âge moyen est, pour l’ensemble des malades, de 43 ans avec des extrêmes de 16 à 71 ans, proche de la moyenne d’âge de la série de Djrolo [11]. Après l’âge de 50 ans, on rencontre le plus souvent des goitres simples ou des goitres multinodulaires toxiques ou basedowifiés. L’association grossesse et maladie thyroïdienne n’est pas rare : il s’agit le plus souvent d’hyperthyroïdie, et l’étiologie la plus rencontrée est la maladie de Basedow : tel a été le cas dans la présente étude. Les complications telles que la toxémie gravidique, l’hypotrophie et la mortalité fœtales rapportées par certains auteurs [13, 14], n’ont pas été retrouvées au cours de cette étude, probablement du fait du petit nombre de patientes. Aspects nosologiques Le diagnostic des maladies thyroïdiennes, en dehors des cancers, a été avant tout clinique. Les goitres euthyroïdiens représentent 51,7 % de notre échantillon. Le diagnostic a été fait à l’inspection et ou à la palpation. Parmi ces patients, 59,1 % ont été vus au stade IB de la classification de Pérez. Le nombre de patients admis au stade III reste encore élevé (12 %), ce qui montre l’intérêt du dépistage et de la prise en charge des goitres en zone d’endémie ou non. Devant les nodules thyroïdiens, l’examen clinique a toujours été au premier plan, suivi de l’échographie et du bilan hormonal. Le diagnostic des hyperthyroïdies a été fait devant les signes cliniques, avant d’être confirmés par la biologie. Comme rapporté dans la littérature dans les pays à suffisance en iode, la maladie de Basedow a toujours été de loin, l’étiologie la plus fréquente des thyrotoxicoses [2, 11] Parmi les complications des hyperthyroïdies, la cardiothyréose a été la plus ren- Cahiers Santé vol. 15, n° 1, janvier-février-mars 2005 39 contrée. Sa fréquence, variable d’une étude à une autre, dépend du mode de recrutement et de la structure de prise en charge [4, 15, 16]. Dans cette étude réalisée dans un service d’endocrinologie, les cardiothyréoses représentaient 11,6 % des hyperthyroïdies : les manifestations cardiaques étaient classiques, dominées par l’insuffisance cardiaque comme l’ont montré d’autres auteurs [4, 17] Peu de travaux ont été consacrés à l’hypothyroïdie en Afrique subsaharienne [3, 18], du fait d’une part du caractère peu spécifique des signes cliniques et, d’autre part, du manque des dosages hormonaux nécessaires au diagnostic étiologique qui ne sont pas toujours disponibles. Parmi les cas rapportés, l’étiologie la plus rencontrée, comme dans cette série est la chirurgie thyroïdienne. L’absence de dosage systématique de la thyréostimuline (TSH), particulièrement chez les sujets âgés laisse penser que la fréquence réelle des hypothyroïdies est sousestimée. Les thyroïdites représentent la troisième thyréopathie après le goitre simple et l’hyperthyroïdie comme l’ont montré d’autres auteurs : au Cameroun [19], elles représentent 16 % des affections thyroïdiennes. Dans la présente étude, les thyroïdites représentent 13,8 %, dominées comme dans toutes les autres études, par la thyroïdite subaiguë de De Quervain. Le diagnostic dans tous les cas a été orienté par la clinique devant les douleurs cervicales antérieures et un goitre très sensible à la palpation, confirmé par la vitesse de sédimentation supérieure à 60 mm à la première heure. Le pourcentage des thyroïdites auto-immunes (TAI) chroniques n’est pas connue puisque les autoanticorps anti-TPO et anti-Tg ne sont pas mesurés. Le diagnostic du cancer de la thyroïde a été orienté devant certains facteurs : caractère isolé du nodule, présence d’adénopathies suspectes de voisinage, et hypoéchogénicité. Ces critères seuls ne sont pas suffisants et expliquent la faible fréquence du cancer dans cette étude : quatre cas de cancer ont été rapportés sur 17 pièces ayant fait l’objet d’une biopsie. L’incidence du cancer de la thyroïde est très difficile à estimer et varie selon les moyens diagnostiques utilisés. Si l’on s’intéresse aux autopsies, on l’observe sur 6 à 20 % des pièces. Cela est très différent de l’incidence clinique qui est de 2 à 10 cas pour 100 000 habitants par an [20]. Une étude réalisée au Bénin sur une période de 20 ans a montré que le cancer Copyright © 2017 John Libbey Eurotext. Téléchargé par un robot venant de 88.99.165.207 le 25/05/2017. de la thyroïde représentait 7,93 % de tous les cancers en ORL [21]. Conclusion Explorations hormonales et morphologiques La pathologie thyroïdienne est fréquente au Congo, avec une prédominance du goitre simple suivie des hyperthyroïdies. Le diagnostic de ces affections est fait à l’examen clinique sauf les cas de cancer de la thyroïde où le diagnostic a été histologique. Au plan clinique, les maladies thyroïdiennes décrites au Congo n’offrent aucune particularité par rapport à celles décrites ailleurs. La difficulté se situe au niveau des moyens d’investigation, donc du diagnostic des formes atypiques et de la prise en charge de ces patients. La cytoponction devrait être développée au CHU de Brazzaville car il s’agit d’un examen simple et performant avec un cytologiste expérimenté ■ Les examens utiles au diagnostic positif des dysthyroïdies, sans préjuger de l’étiologie, sont : la TSH, la T4L et, exceptionnellement, la T3L (hyperthyroïdie). Il faut ajouter le dosage des anticorps antirécepteurs de la TSH dans la surveillance de la maladie de Basedow. Le coût élevé de ces dosages hormonaux devrait nous inciter davantage à relever l’intérêt de l’examen clinique avant la biologie [22, 23]. Dans le présent travail, le bilan hormonal a été orienté par l’examen clinique : il y a certainement eu un biais de recrutement dans les formes frustes d’hyperthyroïdie ou d’hypothyroïdie. L’échographie, technique simple et atraumatique, s’impose actuellement pour l’exploration des masses thyroïdiennes [10, 12]. Elle est d’un grand intérêt car elle permet la localisation précise des lésions et la découverte de lésions non palpées. Malheureusement cette exploration n’est pas toujours disponible, et son coût en limite l’utilisation. Cependant, dans les nodules thyroïdiens, l’échographie a été indispensable car elle a permis de décrire les aspects solides, liquides ou mixtes des nodules. Dans une étude rétrospective concernant 36 patients ayant une hypertrophie de la glande thyroïde diagnostiquée cliniquement, Tagni et al. [24] ont montré l’intérêt de l’échographie. Elle est plus sensible que la simple palpation et permet la reconnaissance des fausses hypertrophies de la glande thyroïde. De plus, l’échographie contribue au choix de l’attitude thérapeutique, permettant de séparer les patients médicaux et chirurgicaux. En ce qui concerne la cytoponction, les résultats dépendent de la qualité de prélèvement, de l’expérience du cytologiste et de la nature du cancer. Dans la série de Zahiri [25], 18 cytoponctions ont été réalisées et ont montré dans 14 cas des cellules bénignes ; les 4 autres cytoponctions n’étaient pas concluantes. Références 1. Latapie JL, Lefort G. Les goitres simples. Encycl. Med. Chir. (Paris-France), Glandes endocrines, 10007 A10, 3-1989, 9 p. 2. Mbadinga H, Nkoua JL, Kibeke P, Bikandou G, Nsakala-Kibangou N. Hyperthyroïdies : aspects étiologiques et cliniques. Étude de 72 cas au CHU de Brazzaville (Congo). Med Afr Noire 1997 ; 44 : 342-4. 3. Monabeka HG, Bandoho-Mombo A. L’hypothyroïdie chez l’adulte au Congo : a propos de 23 cas. Dakar Med 2001 ; 46 : 43-5. 4. Nkoua JL, Mban B, Bandoho-Mombo A, Aba G, Bouramoue C. 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