(189mU/mL). On peut donc en déduire que lorsque la glycémie baisse du glucagon est sécrété par 
les   cellules   (alpha)   des   ilots   de   Langerhans   afin   de   maintenir   une   glycémie   constante.   Cette 
hormone est donc hyperglycémiante.
Nous observons que la concentration en insuline diminue fortement 24 h après le début du jeûne (de 
10 à 5 pg/mL) pour atteindre des valeurs minimales 96h après le début du jeûne (2pg/mL). On peut 
donc en déduire que lorsque la glycémie baisse la sécrétion d'insuline par les cellules (bêta) des ilots 
de   Langerhans   diminue   afin   de   maintenir   une   glycémie   constante.   Cette   hormone   est   donc 
hypoglycémiante.
Exercice 2 :
Attachons nous à montrer l'évolution de la maladie « diabète type 2 » chez un individu adulte suivi 
pendant 12 ans.
Doc 1 : On remarque que la glycémie à jeun chez ce sujet ne cesse d'augmenter durant tout le temps 
de l'étude (80 à 200mg/dL). Mais cette augmentation est modérée durant les 5 premières années  (80 
à 100mg/dL) puis un peu plus importante durant les 6 années suivantes (100 à 150mg/dL). Par 
contre cette augmentation est très importante durant la dernière année d'étude (150 à 200mg/dL).
En parallèle, nous observons que son insulinémie augmente fortement durant les 5 premières années 
de l'étude (10 à 25µU/dL) puis un peu moins rapidement durant les 6 suivantes (25 à 28 µU/dL). 
Elle diminue ensuite fortement durant la dernière annéesde l'étude pour atteindre 15 µU/dL). 
Cette personne qui était au départ résistante à l'insuline mais qui en sécrétait tout de même ce qui lui 
permettait   de   réguler   tant   bien   que   mal   sa   glycémie,   connait   une   diminution   de   sa   sécrétion 
d'insuline  à  la  fin  de   l'étude.   Cette   baisse  se  traduite   par  une   augmentation    importante  de   la 
glycémie à jeun durant la dernière année de l'étude.
Doc 2  :  Les  observations vont  dans  le  même  sens que celles  du doc 1. En effet, l'insulinémie 
augmente  durant les 11  premières années de l'expérience suite à une hyperglycémie  provoquée 
(HGP). La glycémie du sujet 2 heures après l'HGP augmente durant ces 11 années (75 à 200mg/dL) 
mais cette augmentation reste modérée par rapport à celle observée la dernière année de l'étude (200 
à 250mg/dL). Durant cette dernière  année l'insulinémie mesurée 2 heures parès l'HGP diminue 
fortement 123 à 30 (µU/dL).
Le diabète de ce sujet évolue donc au cours de l'étude pour aboutir à un diabète sévère. En effet, à 
partir de la 11ème année sa sécrétion d'insuline diminue et il est alors dans l'incapacité de réguler de 
quelque manière que ce soit sa glycémie.
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