Correction de l'interrogation du 14 mars 2014 Exercice 1 : 1Veine sus-hépatique Foie Veine porte-hépatique Intestin grêle : sens de circulation sanguine 2 – La glycémie dans le vaisseau A est nulle avant le repas. Elle augmente fortement immédiatement après le repas (0 à 3 g/l) puis elle diminue pour être nulle 4 heures après le repas. Ce vaisseau est la veine porte-hépatique qui transporte le sang de l'intestin grêle vers le foie. La glycémie au niveau de cette veine dépend donc uniquement de l'alimentation du sujet. La glycémie au niveau du vaisseau B est relativement stable (1g/L) quelque soit le moment de la journée. Ce vaisseau est la veine sus-hépatique qui reçoit du sang venant du foie. Cet organe permet le stockage et la libération du glucose ce qui explique la constance de la glycémie. 3 – Le fait de retrouver le marquage provenant du glucose dans le glycogène hépatique et musculaire ainsi que dans les triglycérides indique que ces molécules sont produites à partir du glucose. 4 – D'après les connaissances acquises au cours du tp5 nous pouvons identifier cette organe comme étant le pancréas. Les structures indiquées sont : – 1 : un acinus ; qui est un ensemble de cellules exocrines qui produisent le suc pancréatique. – 2 : canal des acini qui déverse les sucs pancréatiques dans le canal pancréatique. – 3 : Ilots de Langerhans ; qui est une structure endocrine qui produit des hormones (glucagon et insuline) – 4 : Vaisseaux sanguins au contact des ilots de Langerhans. 5Nous remarquons que la glycémie diminue fortement au début du jeûne (89 à 78 mg/dL) puis se stabilise au alentours de 70mg/dL. La stabilisation de la glycémie démontre que les mécanismes de régulation se sont mis en action. Quels sont-ils ? Nous observons que la concentration en glucagon augmente fortement 24 h après le début du jeûne (de 126 à 157 mU/mL) pour atteindre des valeurs maximales 48h après le début du jeûne www.morandsvt.fr (189mU/mL). On peut donc en déduire que lorsque la glycémie baisse du glucagon est sécrété par les cellules (alpha) des ilots de Langerhans afin de maintenir une glycémie constante. Cette hormone est donc hyperglycémiante. Nous observons que la concentration en insuline diminue fortement 24 h après le début du jeûne (de 10 à 5 pg/mL) pour atteindre des valeurs minimales 96h après le début du jeûne (2pg/mL). On peut donc en déduire que lorsque la glycémie baisse la sécrétion d'insuline par les cellules (bêta) des ilots de Langerhans diminue afin de maintenir une glycémie constante. Cette hormone est donc hypoglycémiante. Exercice 2 : Attachons nous à montrer l'évolution de la maladie « diabète type 2 » chez un individu adulte suivi pendant 12 ans. Doc 1 : On remarque que la glycémie à jeun chez ce sujet ne cesse d'augmenter durant tout le temps de l'étude (80 à 200mg/dL). Mais cette augmentation est modérée durant les 5 premières années (80 à 100mg/dL) puis un peu plus importante durant les 6 années suivantes (100 à 150mg/dL). Par contre cette augmentation est très importante durant la dernière année d'étude (150 à 200mg/dL). En parallèle, nous observons que son insulinémie augmente fortement durant les 5 premières années de l'étude (10 à 25µU/dL) puis un peu moins rapidement durant les 6 suivantes (25 à 28 µU/dL). Elle diminue ensuite fortement durant la dernière annéesde l'étude pour atteindre 15 µU/dL). Cette personne qui était au départ résistante à l'insuline mais qui en sécrétait tout de même ce qui lui permettait de réguler tant bien que mal sa glycémie, connait une diminution de sa sécrétion d'insuline à la fin de l'étude. Cette baisse se traduite par une augmentation importante de la glycémie à jeun durant la dernière année de l'étude. Doc 2 : Les observations vont dans le même sens que celles du doc 1. En effet, l'insulinémie augmente durant les 11 premières années de l'expérience suite à une hyperglycémie provoquée (HGP). La glycémie du sujet 2 heures après l'HGP augmente durant ces 11 années (75 à 200mg/dL) mais cette augmentation reste modérée par rapport à celle observée la dernière année de l'étude (200 à 250mg/dL). Durant cette dernière année l'insulinémie mesurée 2 heures parès l'HGP diminue fortement 123 à 30 (µU/dL). Le diabète de ce sujet évolue donc au cours de l'étude pour aboutir à un diabète sévère. En effet, à partir de la 11ème année sa sécrétion d'insuline diminue et il est alors dans l'incapacité de réguler de quelque manière que ce soit sa glycémie. www.morandsvt.fr