Assurance voyage LIGNES DIRECTRICES DU QUESTIONNAIRE MÉDICAL Août 2016 Un guide pratique pour remplir la proposition des 55 ans ou plus MD © 2016 Royal & Sun Alliance du Canada, société d’assurances. Tous droits réservés. RSA, RSA & Design ainsi que les mots et logos s’y rattachant sont des marques de commerce appartenant au RSA Insurance Group plc et utilisées sous licence par Royal & Sun Alliance du Canada, société d’assurances. L’Assurance MD voyage Médi-Sélect Avantage est souscrite auprès de la Royal & Sun Alliance du Canada, société d’assurances. MD Médi-Sélect Avantage, Médi-Sélect Avantage & Design ainsi que les mots et logos s’y rattachant sont des marques de commerce appartenant à Assurance Voyage RSA inc. et utilisées sous licence par Royal & Sun Alliance du Canada, société d’assurances. MÉDI-SÉLECT AVANTAGE PROPOSITION POUR LES 55 ANS OU PLUS DIRECTIVES DU QUESTIONNAIRE MÉDICAL RÉVISION : A O Û T 2016 Ce guide a été conçu comme outil pratique pour les courtiers et les représentants en assurance pour accompagner les proposants de 55 ans et plus à répondre aux questions médicales de la proposition et pour répondre aux questions répétitives qui sont posées en offrant le produit Médi-Sélect Avantage. Un courtier ou un représentant en assurances ne devrait en aucun cas interpréter l’état de santé d’un proposant ou répondre à une des questions à la place du proposant. Ce guide ne doit jamais remplacer l’avis d’un médecin pour clarifier l’état de santé d’un patient. Lorsqu’un proposant a des doutes au sujet de son état de santé ou de ses médicaments, il devrait toujours consulter son médecin pour obtenir des clarifications et avoir une meilleure compréhension de son état de santé. Où trouver des réponses Ce guide réfère aux sections de la Proposition 55 ans ou plus. Toutes les questions apparaissent regroupées selon les différentes parties de la proposition auxquelles elles se rapportent. Exemple : Partie C: ÊTES-VOUS ADMISSIBLE? Dans chaque partie, vous trouverez des sous-sections pour les principales affections médicales. Exemple : AFFECTION CARDIAQUE, DIABÈTE, AFFECTION PULMONAIRE, etc. Si ce guide ne répond pas à vos questions, veuillez contacter notre Services aux partenaires pour plus d’information. Notre équipe a accès à des professionnels de la santé qui peuvent aider nos représentants aux ventes. Vous pouvez rejoindre notre Services aux partenaires, du lundi au vendredi de 8 h à 19 h au (heure de l’Est) : 1 888 830-7460 Demande d’assurance à tarification médicale Le programme de tarification médicale offre aux proposants qui ne répondent pas aux critères d’admissibilité, ou aux exigences de stabilité de leur état de santé, l’opportunité d’obtenir une couverture. Lorsqu’une proposition est soumise, les facteurs de risque suivant sont pris en considération : âge, état de santé, stabilité, médication, durée du voyage et destination. Dans certaines circonstances, des exclusions et les limitations de garantie peuvent s’appliquer à une couverture à tarification médicale. Si le proposant nécessite une tarification médicale, fournissez-lui le formulaire 1, intitulé Évaluation de tarification médicale, pour qu’il le fasse remplir par son médecin dans les 90 jours précédant la date de son départ. 2 10 01 MDG FCA 0816 000 MÉDI-SÉLECT AVANTAGE PROPOSITION POUR LES 55 ANS OU PLUS DIRECTIVES DU QUESTIONNAIRE MÉDICAL Définitions « Affection mineure » s’entend de toute maladie ou blessure : qui ne requiert pas la consommation de médicaments pendant une période de plus de 15 jours ; plus d’une visite de suivi chez le médecin, une hospitalisation, une intervention chirurgicale ou d’être dirigé vers un spécialiste ; et qui prend fin au moins 30 jours consécutifs avant chacun des voyages prévus. Toutefois, un état chronique ou toute complication liée à un état chronique n’est pas considéré comme une affection mineure. « Stable » signifie tout état de santé (autre qu’une affection mineure) pour lequel les énoncés suivants sont vrais : a. Aucun nouveau diagnostic n’a été prononcé ni aucun nouveau traitement ni médicament d’ordonnance n’a été prescrit ; b. Il n’y a eu aucun changement de fréquence ou de type de traitement reçu ni aucun changement de quantité, de fréquence ou de type de médicament pris. Exceptions : les ajustements courants de Coumadin, de Warfarine, d’insuline ou de médicament pour contrôler le diabète par voie orale (à condition qu’ils ne soient pas nouvellement prescrits ou interrompus) ainsi que le remplacement d’un médicament de marque par un médicament générique (pourvu que la posologie n’ait pas été modifiée) ; c. Aucun nouveau symptôme n’est apparu ni aucune hausse dans la fréquence ou la sévérité des symptômes ; d. Les résultats de tests ne témoignent d’aucune détérioration de l’état de santé ; e. Il n’y a eu aucune hospitalisation ou renvoi à un spécialiste (effectué ou recommandé) et/ou vous n’attendez pas de résultats ni d’examens plus poussés relativement à tel problème de santé. « Traité » signifie que vous avez été hospitalisé ou qu’on vous a prescrit un médicament (incluant prescrit au besoin), que vous avez pris ou que vous prenez actuellement un médicament ou que vous avez subi une intervention médicale ou chirurgicale. Notez que l’aspirine/entrophen n’est pas considérée un traitement. 3 10 01 MDG FCA 0816 000 ÊTES-VOUS ADMISSIBLE? Q : Un proposant a reçu un diagnostic de maladie incurable de laquelle il décédera. Est-ce que nous considérons cela comme étant une « maladie en phase terminale »? R : Oui, « maladie en phase terminale » signifie qu’en raison de son état de santé, un médecin estime que le proposant a une espérance de vie de moins de six mois ou que des soins palliatifs ont été reçus. Aucune couverture n’est offerte aux proposants qui ont reçu un diagnostic de maladie en phase terminale. Q : Qu’est-ce qu’un cancer métastatique? R : Un cancer métastatique est un cancer qui touche un organe et se propage à distance vers un autre organe ou une autre partie du corps. Seules les cellules malignes ont le pouvoir de se métastaser. Lorsque les cellules d’un tumeur diffusent des métastases, la nouvelle tumeur se nomme tumeur secondaire ou tumeur métastatique et les cellules sont identiques à celles de la tumeur initiale. Les organes les plus fréquemment touchés par le développement de métastases sont les poumons, le foie, le cerveau et les os. Aucune couverture n’est offerte aux proposants qui ont reçu un diagnostic de cancer métastatique. Q : Qu’est-ce que la dialyse rénale? R : La dialyse rénale est un traitement qui consiste à éliminer les déchets et l’excès d’eau contenus dans le sang. Elle est utilisée en premier lieu pour pallier de façon artificielle au mauvais fonctionnement des reins du patient. Deux principaux types de dialyse rénale : • Hémodialyse : le sang est pompé à travers un compartiment d’un dialyseur (machine). • Dialyse péritonéale : une solution stérile est introduite au moyen d’un tube dans la cavité abdominale autour de l’intestin où la membrane péritonéale sert de membrane semi-perméable. Aucune couverture n’est offerte aux proposants qui souffrent d’une maladie requérant la dialyse. Q : Que signifie oxygène à domicile? R : « Oxygène à domicile » signifie toute administration d’oxygène à l’extérieur d’un hôpital ou d’une clinique. Aucune couverture n’est offerte aux proposants qui ont reçu un traitement d’oxygène à domicile au cours des 12 mois précédant la date de souscription. 4 10 01 MDG FCA 0816 000 NÉCESSITEZ-VOUS LE RÉGIME DE TARIFICATION MÉDICALE ? Q : Un proposant doit-il faire une demande de souscription tarification médicale s’il a subi un pontage aortocoronarien par greffe ou une angioplastie il y a plus de 12 ans et un second il y a moins de 12 ans? R : Oui. Un proposant qui a subi un pontage aortocoronarien par greffe ou une angioplastie il y a plus de 12 ans doit faire une demande de souscription tarification médicale (même si un pontage/pontage aortocoronarien par greffe plus récent ou une angioplastie plus récente a été réalisée). Q : Un proposant doit-il faire une demande de souscription tarification médicale s’il a subi un pontage aortocoronarien par greffe ou une angioplastie il y a plus de 12 ans et ne prend aucun médicament (ou prend uniquement de l’aspirine)? R : Oui. Un proposant qui a subi un pontage aortocoronarien par greffe ou une angioplastie il y a plus de 12 ans doit faire une demande de souscription tarification médicale (même s’il n’est pas traité pour l’affection cardiaque). Q : Un proposant doit-il répondre « oui » à la question 3 du questionnaire médical s’il a subi une greffe cornéenne? R : Non. La question 3 cible les greffes de moelle osseuse et les greffes d’organes autres qu’une greffe cornéenne. Les autres greffes comme les greffes de moelle osseuse ou d’organes exigent une souscription tarification médicale. Q : Est-ce qu’un proposant qui a un anévrisme de plus de 4 cm qui a été traité chirurgicalement doit répondre « oui » à la question 4 du questionnaire médical? R : Non. La question 4 du questionnaire médical cible les anévrismes non traités chirurgicalement. Q : Est-ce qu’un proposant qui a un anévrisme de moins de 4 cm qui n’a pas été opéré doit répondre « oui » à la question 4 du questionnaire médical? R : Non. La question 4 du questionnaire médical cible les anévrismes de plus de 4 cm qui n’ont pas été opérés. Q : Est-ce qu’un proposant doit faire une demande de souscription tarification médicale s’il a eu une affection cardiaque ou pulmonaire instable au cours des 12 derniers mois? R : Non. Un proposant avec une affection cardiaque ou pulmonaire instable au cours des 12 derniers mois n’a plus besoin d’une souscription tarification médicale. Cependant, comme le proposant ne respecterait pas la période de stabilité de 365 jours exigée, aucune couverture ne lui serait offerte pour son affection cardiaque ou pulmonaire. Par conséquent, le proposant peut décider de faire une demande de souscription tarification médicale, laquelle pourrait lui offrir une couverture plus complète. Q : Est-ce qu’un proposant doit faire une demande de souscription tarification médicale s’il prend actuellement du Lasix ou du Furosémide contre l’hypertension? R : Oui. Un proposant qui prend du Lasix ou du Furosémide doit faire une demande de souscription tarification médicale (peu importe quel problème de santé le Lasix ou le Furosémide sert à traiter). Note : Les autres noms pour le Lasix ou le Furosémide sont l’Apo-furosémide et le Novosémide. Q : Est-ce qu’un proposant doit faire une demande de souscription tarification médicale s’il a reçu un diagnostic d’insuffisance cardiaque ou de cardiomyopathie au cours des 5 dernières années? R : Oui. Un proposant qui a reçu un diagnostic d’insuffisance cardiaque ou de cardiomyopathie ou un traitement pour celle-ci au cours des 5 dernières années doit faire une demande de souscription tarification médicale. Définitions Pontage (intervention de pontage aorto-coronarien par greffe) est une opération à cœur ouvert au cours de laquelle on contourne un blocage artériel au moyen d’une greffe de veine(s) ou d’artère(s). 5 10 01 MDG FCA 0816 000 L'angioplastie est un acte médical par lequel un ballonnet de distension est utilisé pour débloquer des vaisseaux sanguins rétrécis ou obstrués du cœur (artères coronaires) ou des jambes (maladie vasculaire périphérique) ou des reins. Cette méthode peut remplacer la chirurgie à cœur ouvert. Tuteur : En médecine, un tuteur est un dispositif métallique maillé et tubulaire, glissé dans une cavité naturelle humaine pour prévenir ou contrer une maladie causée par une mauvaise circulation. Un anévrisme est une dilatation anormale d'un vaisseau sanguin liée à une faiblesse de la paroi vasculaire. Les emplacements sujets aux anévrismes sont l’aorte (la plus grande artère du cœur), le cerveau (anévrisme cérébral), les jambes (anévrisme de l’artère poplité), les intestins (anévrisme de l’artère mésentérique), et l’anévrisme de l’artère splénique. Types d’anévrismes Sacculaire Pseudoanévrisme : Aussi connu sous le nom de faux anévrisme, il s’agit d’un hématome causé par un trou dans l’artère. Notez que l’hématome se forme autour de l’artère et il est constitué de tissus de voisinage. Pour être considéré comme un pseudoanévrisme, il doit toujours être lié à l’artère. Un pseudoanévrisme est habituellement le résultat d’un traumatisme (une chirurgie antérieure par exemple), tandis qu’un anévrisme découle en général d’une déficience congénitale. Fusiforme Pseudoanévrisme Types de réparation pour un anévrisme abdominal : Il existe deux approches pour réparer l’anévrisme de l’aorte abdominale (AAA). L’intervention chirurgicale standard pour une réparation AAA se nomme une réparation chirurgicale ouverte, mais il existe un procédé plus récent appelé la réparation endovasculaire de l’anévrisme (REVA). Réparation chirurgicale ouverte de l’anévrisme de l’aorte abdominale : Cette intervention consiste à pratiquer une incision de l’abdomen pour visualiser directement l’anévrisme aortique. La chirurgie est effectuée sous anesthésie générale dans une salle d’opération. L’incision est pratiquée sur la longueur, à partir du dessous du sternum jusqu’en dessous du nombril, ou sur la largeur de l’abdomen avec une seconde incision perpendiculaire au centre vers le bas. Une fois l’abdomen ouvert, l’anévrisme est réparé à l’aide d’un long tube cylindrique qu’on pourrait appeler « greffon synthétique ». Ces greffons sont constitués de différents matériaux comme le Dacron (fibre textile polyester) ou de polytétrafluoroéthylène (PTFE, un greffon synthétique non textile). Le greffon est suturé à l’aorte à l’endroit où se trouve l’anévrisme de façon à réunir deux parties saines de l’aorte. La réparation ouverte demeure l’intervention standard pour traiter l’anévrisme de l’aorte abdominale. Réparation endovasculaire de l’anévrisme (REVA) : Il s’agit ici d’une intervention peu invasive (sans incision importante de l’abdomen) pour réparer un anévrisme de l’aorte abdominale. Elle peut être effectuée dans une salle d’opération, au service de radiologie ou dans un laboratoire de cathétérisme. Le médecin peut opérer en utilisant l’anesthésie générale ou locale (épidurale ou spinale); il pratiquera ensuite une petite incision dans chaque aine pour visualiser l’artère fémorale de chaque jambe. Puis, à l’aide d’instruments endovasculaire spéciaux et en se guidant avec des images radiographiques, une endoprothèse sera insérée dans l’artère fémorale pour la remonter jusque dans l’aorte à l’endroit où se trouve l’anévrisme. L’endoprothèse est un long tube cylindrique constitué d’une fine structure métallique (stent) et d’une portion « greffe » faite de divers matériaux comme le Dacron ou le polytétrafluoroéthylène (PTFE) qui peut recouvrir le stent. Le stent, ou tuteur, aide à tenir la greffe en 6 10 01 MDG FCA 0816 000 place. L’endoprothèse est insérée dans l’aorte en position repliée et placée à l’endroit de l’anévrisme. Une fois en place, l’endoprothèse sera déployée (comme un ressort) s’ajustant à la paroi de l’aorte et la supportant. L’anévrisme se contractera finalement sur l’endoprothèse. La cardiomyopathie est une maladie chronique du muscle cardiaque (myocarde), dans laquelle le muscle est anormalement hypertrophié, épaissi, ou raidi. Le muscle cardiaque affaibli perd sa capacité à pomper le sang efficacement, ce qui provoque des battements cardiaques irréguliers (arythmies) et peut-être même une insuffisance cardiaque. L’insuffisance cardiaque (IC) se définit généralement comme l’incapacité du cœur à produire une circulation sanguine suffisante pour répondre aux besoins du corps. Les causes les plus courantes de l'insuffisance cardiaque sont l'hypertension artérielle et les maladies coronariennes (p. ex., un patient a subi une crise cardiaque). Il y a toutefois d'autres causes structurelles ou fonctionnelles à l'insuffisance cardiaque, notamment : • • • • • INSUFFISANCE CARDIAQUE la cardiopathie valvulaire la cardiopathie congénitale la myocardiopathie dilatée les maladies pulmonaires les tumeurs au cœur Toux L’insuffisance cardiaque peut se présenter sous une grande variété de symptômes : essouflement (généralement amplifié lorsque la personne est couché sur le dos, ce qu’on appelle « orthopnée »), toux, enflure des chevilles et intolérance à l’exercice. Fatigue Essoufflement Œdème pulmonaire (excès de liquide sur les poumons) Diminution de la capacité de pompage du coeur Épanchement pleural (excès de liquide autour des poumons) Abdomen distendu Le traitement consiste habituellement à changer certaines habitudes de vie (comme la diminution du sel dans la diète) conjointement à la prise de médicaments. EXEMPLES DE MÉDICAMENTS TRAITANT L’INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE : Les proposants sont souvent traités avec des médicaments tels que Coreg, Lasix ou Furosémide. Enflure des chevilles Les autres médicaments qui peuvent être prescrits pour traiter l’insuffisance Les principaux signes et symptoms cardiaque sont les vasodilatateurs (p. ex. : de l’insuffisance cardiaque Capoten/Captopril, Lisinopril/Zextril/Prinivil, Lanoxin/Digoxin, Enalapril/Vasotec). Ces médicaments peuvent également être prescrits pour d’autres problèmes de santé comme l’angine ou l’hypertension. Si un proposant vous informe qu’il prend l’un de ces médicaments, assurez-vous de déterminer pour quel problème de santé il le prend. Dans le doute, vous devez référer le proposant à son médecin afin d’obtenir des clarifications quant à son état de santé. 7 10 01 MDG FCA 0816 000 UTILISEZ-VOUS DES PRODUITS DU TABAC ? Q : Le proposant doit-il répondre « oui » à la question 6 du questionnaire médical s’il a fumé le cigare ou la pipe, ou s’il a chiqué du tabac au cours des 5 dernières années? R : Oui. Un proposant qui a utilisé tout type de produit du tabac au cours des 5 dernières années doit répondre « oui » à la question 6 du questionnaire médical. Note : La marijuana et les cigarettes électroniques ne sont pas des produits du tabac. 8 10 01 MDG FCA 0816 000 QUEL RÉGIME S’APPLIQUE ? AFFECTION CARDIAQUE Q : Est-ce qu’un souffle cardiaque ou un prolapsus valvulaire mitral est considéré comme un trouble cardiaque? R : Oui. Un souffle cardiaque et un prolapsus valvulaire mitral sont des troubles cardiaques. Q : Est-ce qu’un proposant doit répondre « oui » à la question 7 du questionnaire médical s’il s’est fait introduire un stimulateur cardiaque, défibrillateur, tuteur, shunt ou une valve artificielle il y a plus de 10 ans? R : Oui. Comme les tuteurs, stimulateurs cardiaques, défibrillateurs, shunts et valves artificielles sont considérés comme une forme de traitement continu, le proposant doit répondre « oui » à la question 7 du questionnaire médical (peu importe quand l’insertion a eu lieu). Q : L’entretien d’un stimulateur cardiaque ou d’un défibrillateur cardioverteur implantable (DCI), tel que le changement de la pile ou du générateur, durant la période de stabilité s’appliquant à la qualification au plan rendrait-il le trouble cardiaque instable? R : Non. L’entretien d’un stimulateur cardiaque ou d’un défibrillateur cardioverteur implantable (DCI), tel que le changement de la pile ou du générateur, durant la période de stabilité s’appliquant à la qualification au plan ne rendrait pas le trouble cardiaque instable. Le trouble cardiaque devrait toujours être autrement stable pour que le proposant soit admissible à la couverture pour son cœur. Un proposant souffrant d’un souffle cardiaque ou d’un prolapsus valvulaire mitral peut répondre « non » à la question 7 du questionnaire médical SEULEMENT si le souffle cardiaque ou le prolapsus valvulaire mitral a été diagnostiqué il y a plus de 10 ans et que le proposant n’a pas été traité pour le souffle cardiaque ou le prolapsus valvulaire mitral au cours des 10 dernières années. La pile d’un stimulateur cardiaque ou d’un DCI fait partie intégrante du circuit; l’appareil peut donc être remplacé dans son entier. Les electrodes du stimulateur cardiaque ou du DCI qui vont au cœur sont déconnectées du vieux générateur puis raccordées au nouveau. Q : Si un proposant a reçu un diagnostic de trouble cardiaque et d’hypertension et qu’il prend un médicament pour l’hypertension, doit-il répondre « oui » à la question 7 du questionnaire médical? R : Oui. Certains médicaments peuvent traiter à la fois l’hypertension et un trouble cardiaque. En général, si un proposant a reçu un diagnostic d’hypertension et de trouble cardiaque, les médicaments ont été prescrits pour traiter les deux problèmes de santé. Important : Le proposant devrait vérifier auprès de son médecin avant de répondre « non » à la question 7. Le proposant peut également soumettre des renseignements médicaux de la part de son médecin aux fins d’examen par notre équipe médicale. 9 10 01 MDG FCA 0816 000 Q : Si le proposant a reçu un diagnostic de trouble cardiaque il y a plus de 10 ans et n’a pas reçu d’autre traitement que l’aspirine au cours des 10 dernières années, doit-il répondre « oui » à la question 7 du questionnaire médical? R : Non. Étant donné que le diagnostic a été reçu il y a plus de 10 ans et que le proposant n’a reçu d’autre traitement que l’aspirine (qui n’est pas considéré comme un traitement) au cours des 10 dernières années, le proposant ne doit pas répondre « oui » à la question 7 du questionnaire médical. Si le diagnostic avait été reçu au cours des 10 dernières années, le demandeur devrait répondre « oui » à la question 7 du questionnaire médical (indépendamment de la présence d’un traitement ou du type de traitement). Exemples de différents troubles cardiaques : Angine de poitrine (douleurs à la poitrine), infarctus du myocarde (crise cardiaque), fibrillation auriculaire, arythmie (pulsations irrégulières), insuffisance cardiaque, valvulopathie, remplacement de la valvule mitrale, maladie coronarienne athérosclérotique, maladie du sinus (pouls lent), sclérose aortique, endocardite, etc. 10 10 01 MDG FCA 0816 000 DIABÈTE Q : Le proposant doit-il répondre « oui » à la question 8a) du questionnaire médical s’il a pris un médicament par voie orale ou de l’insuline pour traiter le diabète au cours des 5 dernières années? R : Oui. Comme les médicaments (y compris ceux par voie orale et l’insuline) sont considérés comme un traitement, le proposant doit répondre « oui » à la question 8a) du questionnaire médical. Q : Le proposant doit-il répondre « oui » à la question 8a) du questionnaire médical s’il a reçu un diagnostic de diabète au cours des 5 dernières années et ne fait que suivre une diète pour traiter le diabète, sans prescription de médicament par voie orale ni d’insuline? R : Oui. Comme le diabète a été diagnostiqué au cours des 5 dernières années, le répondant doit répondre « oui » à la question 8a) du questionnaire médical (peu importe si le proposant a reçu un traitement pour le diabète pendant ce temps). Q : Si l’agent hypoglycémique n’est plus transmis par voie orale (c.-à-d., Diabeta ou Glucophage) mais par voie injectable (insuline) durant la période de stabilité s’appliquant à la qualification au plan, est-ce que le diabète deviendrait instable? R : Oui. Le fait de changer la méthode d’administration d’un agent hypoglycémique durant la période de stabilité s’appliquant à la qualification au plan rendrait le diabète instable. Q : Si un médicament oral ou l’insuline est réduit ou augmenté durant la période de stabilité s’appliquant à la qualification au plan, le diabète deviendrait-il instable? R : Non. Un changement dans le dosage du médicament oral ou de l’insuline durant la période de stabilité s’appliquant à la qualification au plan ne rendrait pas le diabète instable. Cependant, l’arrêt d’un médicament existant ou l’ajout d’un médicament durant la période de stabilité s’appliquant à la qualification au plan rendrait le diabète instable. De plus, le diabète devrait toujours être autrement stable pour que le proposant soit admissible à la couverture pour ce problème de santé. Q : Un proposant diabétique, à qui on a prescrit l’altace en traitement préventif pour les affections cardiovasculaires ou rénales, doit-il répondre « oui » à la question 7 ou la question 9 du questionnaire médical (sans diagnostic d’affection cardiovasculaire ou rénale ou traitement préalable)? R : Non. Un proposant qui prend l’altace comme ordonnance préventive pour une affection cardiovasculaire ou rénale à cause de son diabète ne doit pas répondre « oui » à la question 7 ou la question 9 du questionnaire médical. Cependant, si le proposant a un passé d’affection cardiovasculaire ou rénale ou de toute autre affection pouvant nécessiter l’usage de l’altace, la médication n’est pas considérée comme préventive et le proposant doit répondre « oui » à la question respective. 11 10 01 MDG FCA 0816 000 Q : Est-ce qu’un proposant diagnostiqué comme ayant une intolérance au glucose au cours des 5 dernières années doit répondre « oui » à la question 8a) du questionnaire médical? R : Oui. Si un proposant a été diagnostiqué comme ayant une intolérance au glucose ou a été traité pour celle-ci au cours des 5 dernières années, il doit répondre « oui » à la question 8a) du questionnaire médical. Définitions Le prédiabète ou l’intolérance au glucose est une condition où le niveau de glucose dans le sang (sucre dans le sang) est plus haut que la normale, mais pas assez élevé pour être appelé diabète. Le prédiabète ou l’intolérance au glucose peut mener au diabète de type 2, à une maladie cardiaque ou à un accident vasculaire cérébral (AVC). 12 10 01 MDG FCA 0816 000 ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL/ISCHÉMIE CÉRÉBRALE TRANSITOIRE Q : Si un proposant a eu un AVC ou une ICT il y a plus de 5 ans et n’a pas reçu d’autre traitement que l’aspirine au cours des 5 dernières années, doit-il répondre « oui » à la question 8b) du questionnaire médical? R : Non. Étant donné que le diagnostic a été reçu il y a plus de 5 ans et que le proposant n’a reçu d’autre traitement que l’aspirine au cours des 5 dernières années, le proposant ne doit pas répondre « oui » à la question 8b) du questionnaire médical. La définition de « traité » dans la police n’inclut pas le traitement avec l’aspirine ou l’entrophen. Q : Le proposant doit-il répondre « oui » à la question 8b) du questionnaire médical s’il a reçu un diagnostic ou a été traité pour une amaurose fugace au cours des 5 dernières années? R : Oui. Une amaurose fugace est une ICT. Si le diagnostic avait été reçu au cours des 5 dernières années, le proposant devrait répondre « oui » à la question 8b) du questionnaire médical (indépendamment de la présence d’un traitement ou du type de traitement). Définitions « Trouble cérébrovasculaire » signifie une maladie qui affecte les vaisseaux sangins qui alimentent le cerveau en sang. « Cérébrovasculaire » réfère à l’accident vasculaire cérébral (AVC) ou à l’ischémie cérébrale transitoire (ICT). AVC (accident vasculaire cérébral) : l'accident vasculaire cérébral survient lorsqu'il y a interruption du flux sanguin dans une partie du cerveau. L'accident vasculaire cérébral est parfois appelé « attaque cérébrale ». Il y a deux types d'AVC : 1. Lorsqu'un vaisseau amenant le sang au cerveau est bloqué par un caillot de sang, il s'agit d'un AVC ischémique. 2. Lorsqu'il y a rupture d'un vaisseau sanguin et qu'une hémorragie est causée dans le cerveau, il s'agit d'un AVC hémorragique. ICT (mini-AVC) : une ischémie cérébrale transitoire, ou « mini-ACV », s'entend d'un problème temporaire de circulation vasculaire dans une partie du cerveau, causant un déclin bref et soudain des fonctions cérébrales. L'ICT dure moins de 24 heures et généralement moins d'une heure. Amaurose fugace : Perte de vision dans un oeil généralement due à une occlusion temporaire de l'artère carotide interne qui provoque une réduction du débit sanguin dans l'artère ophtalmique, empêchant l’irrigation sanguine de la rétine. L’amaurose fugace est censé se produire si un morceau de plaque dans l'artère carotide se détache et se rend dans l'artère rétinienne de l'oeil. La plaque est une substance dure qui se forme lorsque le taux de cholestérol et de gras, et d'autres substances s'accumulent dans les parois des artères. Des morceaux de plaque peuvent voyager à travers la circulation sanguine. La perte de vision survient aussi longtemps que l'approvisionnement en sang à l'artère est obstruée. 13 10 01 MDG FCA 0816 000 MALADIE VASCULAIRE PÉRIPHÉRIQUE, STÉNOSE DE LA CAROTIDE ou RÉTRÉCISSEMENT OU OBTURATION D’UNE ARTÈRE Q : Si un proposant a reçu un diagnostic de rétrécissement ou d’obturation d’une artère il y a plus de 5 ans et n’a pas reçu d’autre traitement que l’aspirine au cours des 5 dernières années, doit-il répondre « oui » à la question 8c) du questionnaire médical? R : Non. Étant donné que le diagnostic a été reçu il y a plus de 5 ans et que le proposant n’a reçu d’autre traitement que l’aspirine au cours des 5 dernières années, le proposant ne doit pas répondre « oui » à la question 8c) du questionnaire médical. La définition de « traité » dans la police n’inclut pas le traitement avec l’aspirine ou l’entrophen. Si le diagnostic avait été reçu au cours des 5 dernières années, le demandeur devrait répondre « oui » à la question 8c) du questionnaire médical (indépendamment de la présence d’un traitement ou du type de traitement). Q : Si un proposant a été diagnostiqué ou traité pour un anévrisme au cours des 5 dernières années, doit-il répondre « oui » à la question 8c) du questionnaire médical? R : Non. Un anévrisme n’est pas une maladie vasculaire périphérique, une sténose de la carotide ni un rétrécissement ou une obturation d’une artère. Le proposant devrait s’assurer que l’anévrisme n’exige pas une souscription médicale personnalisée (voir la question 4 du questionnaire médical). Q : Si un proposant a été diagnostiqué ou traité pour un AVC ou une ICT au cours des 5 dernières années, doit-il répondre « oui » à la question 8c) du questionnaire médical? R : Un AVC ou une ICT n’est pas une maladie vasculaire périphérique, une sténose de la carotide ni un rétrécissement ou une obturation d’une artère. Cependant, un AVC ou une ICT peut être causé par le rétrécissement ou l’obturation d’une artère. Le proposant devrait obtenir une confirmation de la part de son médecin s’il est incertain du diagnostic ou du traitement reçu. Q : Si un proposant a été diagnostiqué ou traité pour une thrombose veineuse profonde au cours des 5 dernières années, doit-il répondre « oui » à la question 8c) du questionnaire médical? R : Non. Les problèmes veineux des jambes, tels que la thrombophlébite, la thrombose veineuse profonde (TVP) ou les varices ne sont pas une maladie vasculaire périphérique, une sténose de la carotide ni un rétrécissement ou une obturation d’une artère. Définitions MVP (maladie vasculaire périphérique) : Comprend toutes les maladies des vaisseaux sanguins en dehors du cœur et du cerveau. Sténose d’artères carotides : Obstruction des artères carotides qui sont les artères principales du cou qui acheminent le sang au cerveau. 14 10 01 MDG FCA 0816 000 AFFECTION PULMONAIRE Q : Si un proposant a reçu un diagnostic d’asthme et qu’on lui prescrit un inhalateur qu’il n’a jamais utilisé, doit-il répondre « oui » à la question 8d) du questionnaire médical? R : Oui. Les inhalateurs prescrits pour l’asthme sont considérés comme un traitement, que le proposant s’en serve ou non. Q : Si on a prescrit un inhalateur au proposant pour ses allergies, doit-il répondre « oui » à la question 8d) du questionnaire médical? R : Oui. Les allergies sont considérées comme de l’asthme provoqué par une allergie (ce qui constitue un trouble pulmonaire) lorsque celles-ci requièrent l’utilisation d’un inhalateur. Q : Le proposant doit-il répondre « oui » à la question 8d) du questionnaire médical s’il a été diagnostiqué ou traité pour une embolie pulmonaire? R : Non. L’embolie pulmonaire est une affection qui survient quand une ou plusieurs artères dans les poumons sont bloquées. Dans la plupart des cas, elle est causée par des caillots de sang qui voyagent d’une partie du corps (le plus souvent, les jambes) jusqu’aux poumons. Le questionnaire médical ne contient aucune question propre à l’embolie pulmonaire. Q : Si on a prescrit un inhalateur ou des antibiotiques pour un trouble pulmonaire à un proposant pendant une période de 15 jours ou moins; qu’une visite de suivi chez le médecin ne s’avère pas nécessaire, qu’il n’a été ni hospitalisé ni référé à un spécialiste, et que le traitement a pris fin plus de 30 jours consécutifs avant la date de départ du voyage, doit-il répondre « oui » à la question 8d) du questionnaire médical? R : Si le proposant a reçu un diagnostic de trouble pulmonaire chronique, il doit répondre « oui » à la question 8d) du questionnaire médical. Si le proposant n’a pas reçu de diagnostic de trouble pulmonaire chronique, l’affection est considérée conforme à la définition d’une affection mineure et est exclue de la question 8d) du questionnaire médical. Q : Si un proposant a été diagnostiqué ou traité pour un cancer du poumon, doit-il répondre « oui » à la question 8d) du questionnaire médical? R : Non. Le cancer du poumon est exclu de la question 8d) du questionnaire médical. Le proposant devra toutefois répondre « oui » à la question 8f) du questionnaire médical si le cancer du poumon a été diagnostiqué ou traité au cours des 5 dernières années. Définitions « Trouble pulmonaire » signifie les maladies pulmonaires obstructives chroniques (MPOC), l’asthme (excluant les allergies saisonnières et l’asthme NON traités avec de la prednisone ou un générique), la bronchite chronique, l’emphysème ou tout autre trouble respiratoire requérant l’usage de corticostéroïdes. « Trouble pulmonaire aigu » signifie un trouble pulmonaire qui se présente subitement et qui est de courte durée. « Trouble pulmonaire chronique » signifie un trouble pulmonaire continu ou à répétition. Les troubles pulmonaires chroniques déclenchent une inflammation à répétition qui peut endommager le poumon et le rendre plus susceptible aux troubles aigus. Une personne souffrant d’un trouble pulmonaire chronique peut également développer un trouble pulmonaire aigu en plus de son trouble chronique. « La maladie pulmonaire obstructive chronique» est une maladie pulmonaire irréversible, une combinaison d’emphysème et de bronchite chronique; les patients sont habituellement de gros fumeurs de cigarettes. 15 10 01 MDG FCA 0816 000 « Bronchite chronique » signifie une bronchite qui se caractérise par une toux produisant du mucus et qui persiste pendant au moins trois mois par année au cours de deux années consécutives. « Emphysème » signifie une maladie caractérisée par un agrandissement des sacs alvéolaires des poumons, ce qui provoque l’essoufflement. Exemples de troubles pulmonaires aigus : pneumonie, bronchite, rhinite (rhume commun), sinusite aigüe, infection streptococcique de la gorge, mononucléose, laryngite, pharyngite, etc. Exemples de troubles pulmonaires chroniques : asthme, bronchiolite, bronchiectasie, fibrose kystique, bronchite chronique, MPOC, affection pulmonaire interstitielle, fibrose pulmonaire, sarcoïdose, affection respiratoire réactionnelle, emphysème, etc. Exemples De Pilules Génériques De Prednisone : Prednisolone, Deltasone, Dexamethasone, Methylprednisolone. 16 10 01 MDG FCA 0816 000 CANCER Q : Si une proposante a reçu un diagnostic de cancer du sein il y a plus de 5 ans mais a reçu une hormonothérapie au moyen d’inhibiteurs (comme le tamoxifène, le létrozole ou l’anastrozole) pour son cancer du sein au cours des 5 dernières années, doit-elle répondre « oui » à la question 8f) du questionnaire médical? R : Oui. Une proposante qui a été traitée par une hormonothérapie au moyen d’inhibiteurs (comme le tamoxifène, le létrozole et l’anastrozole) pour un cancer du sein au cours des 5 dernières années doit répondre « oui » à la question 8f) du questionnaire médical. Q : Si le proposant prend actuellement un médicament anticancéreux prescrit pour prévenir la récidive du cancer au cours des 5 dernières années, doit-il répondre « oui » à la question 8f) du questionnaire médical? R : Oui. Un proposant qui a pris un médicament anticancéreux pour prévenir la récidive du cancer au cours des 5 dernières années doit répondre « oui » à la question 8f) du questionnaire médical. Q : Un proposant qui a reçu un diagnostic de cancer de l’intestin, du rein, du pancréas ou du foie, doit-il répondre « oui »à la question 9 du questionnaire médical? R : Non. Un proposant qui a reçu un diagnostic de cancer de l’intestin, du rein, du pancréas ou du foie doit répondre « oui » seulement à la question 8f) du questionnaire médical. Quelle que soit la localisation du cancer, le proposant doit seulement répondre « oui » à la question sur le cancer. Définitions Traitement contre le cancer : Les trois types de traitement contre le cancer les plus courants sont la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie. Le traitement a pour but de retirer les cellules cancéreuses ou de les détruire à l'intérieur du corps, à l'aide de médicaments ou d'autres agents. La chirurgie est pratiqué si la tumeur est localisée et peut être excisée de façon sécuritaire, mais ce traitement n'est pas toujours possible lorsque le cancer s'est répandu dans différentes parties du corps ou que la tumeur ne peut être excisée sans dommages pour les organes vitaux. La radiothérapie a recours à des radiations, sous une forme particulière de rayons X, de rayons gamma ou d'électrons, qui s'attaquent aux cellules cancéreuses et les empêchent de se reproduire. La chimiothérapie a recours à des médicaments qui s'attaquent aux cellules cancéreuses. Ces trois types de traitement sont souvent combinés. Par exemple, la tumeur est excisée au cours d'une intervention chirurgicale, puis suivent des traitements de radiothérapie ou de chimiothérapie. 17 10 01 MDG FCA 0816 000 TROUBLES GASTRO-INTESTINAUX Q : Est-ce que l’ablation de polypes peut être considérée comme une chirurgie intestinale? R : Non. L’ablation de polypes ne doit pas être considérée comme une chirurgie intestinale. Cependant, si les polypes ont été retirés au cours des 2 dernières années et causent un saignement gastro-intestinal, le proposant doit répondre « oui » à la question 9 du questionnaire médical. Si les polypes ont été retirés au cours des 2 dernières années et se sont révélés cancéreux, le proposant doit répondre « oui » à la question 8f) du questionnaire médical. Q : Un proposant qui a subi une crise de foie au cours des 2 dernières années doit-il répondre « oui » à la question 9 du questionnaire médical? R : Oui. Une crise de foie est une attaque de la vésicule biliaire. Un proposant qui a été diagnostiqué ou traité pour une crise de foie au cours des 2 dernières années doit répondre « oui » à la question 9 du questionnaire médical. Q : La diverticulose ou diverticulite sont-elles considérées comme des maladies intestinales chroniques? R : Non. La diverticulose et la diverticulite ne sont pas considérées comme des maladies intestinales chroniques. Il peut cependant arriver que des cas graves de maladie diverticulaire entraînent des saignements gastro-intestinaux, une occlusion intestinale ou une chirurgie intestinale. Si ce fut le cas au cours des 2 dernières années, le proposant doit répondre « oui » à la question 9 du questionnaire médical. Q : Le syndrome du côlon irritable estil considéré comme une maladie intestinale chronique? R : Non. Le syndrome du côlon irritable n’est pas considéré comme une maladie intestinale chronique. Il peut cependant arriver que des cas graves du syndrome du côlon irritable entraînent des saignements gastro-intestinaux, une occlusion intestinale ou une chirurgie intestinale. Si ce fut le cas au cours des 2 dernières années, le proposant doit répondre « oui » à la question 9 du questionnaire médical. Q : Un proposant qui a été diagnostiqué ou traité pour une hépatite au cours des 2 dernières années doit répondre « oui » à la question 9 du questionnaire médical? R : Oui. L’hépatite est une maladie du foie. Un proposant qui a été diagnostiqué ou traité pour une hépatite au cours des 2 dernières années doit répondre « oui » à la question 9 du questionnaire médical. Q : Si un proposant souffre de calculs dans les voies biliaires à la suite d’une ablation de la vésicule biliaire, doit-il répondre « oui » à la question 9 du questionnaire médical? R : Non. La question 9 du questionnaire médical exclut les maladies ou les calcus de la vésicule biliaire à la suite de l’ablation de la vésicule biliaire. Définitions Occlusion intestinale : Cette affection s'entend d'un blocage partiel ou complet de l'intestin, empêchant le passage de son contenu. Exemples de maladies intestinales chroniques : Maladie de Crohn, colite ulcéreuse, etc. Exemples de causes de saignements intestinaux : Toutes les maladies intestinales chroniques précitées, ainsi que les polypes, les ulcères d’estomac, les varices œsophagiennes ou le cancer des intestins. 18 10 01 MDG FCA 0816 000 DIVERS Q : Quand une infection est-elle considérée comme une affection? R : Une infection est toujours une affection. L’essentiel est de déterminer si l’affection correspond à la définition d’une affection mineure ou non tel que décrit dans le contrat d’assurance. Q : Un proposant a pris un médicament anticholestérol au cours des 12 derniers mois doit-il répondre « oui » à la question 11b) du questionnaire médical? R : Oui. La prise d’un médicament anticholestérol est considérée comme un traitement. Un proposant qui a été diagnostiqué ou traité pour un taux élevé de cholestérol au cours des 12 derniers mois doit répondre « oui » à la question 11b) du questionnaire médical. Q : Si un proposant ne satisfait pas aux exigences de stabilité de son programme à cause d’un changement dans le médicament anticholestérol, y a-t-il un impact sur sa couverture pour les affections cardiovasculaires et cérébrovasculaires? R : Un proposant qui souffre d’une affection préexistante (un taux de cholestérol élevé dans ce cas-ci) non stable, comme défini dans le contrat d’assurance, durant la période de stabilité applicable aux affections préexistantes correspondant à son régime d’assurance, ne serait PAS couvert pour les pertes ou les dépenses associées de quelque façon que ce soit ou découlant de son problème de cholestérol. Si une demande de règlement était présentée en raison d’un nouveau (ou précédemment stable) trouble cardiaque ou AVC, le cholestérol instable ne toucherait la couverture que s’il faisait partie de la cause du trouble cardiaque ou de l’AVC et la couverture ne s’appliquerait pas. Si le cholestérol instable n’a pas contribué au nouveau (ou précédemment stable) trouble cardiaque ou AVC, il ne pourra pas être invoqué pour refuser la couverture. Q : Si un proposant ne satisfait pas aux exigences de stabilité de son régime à cause du changement de médication contre l’hypertension, y a-t-il un impact sur sa couverture des affections cardiovasculaires et cérébrovasculaires? R : Un proposant qui souffre d’une affection préexistante (l’hypertension dans ce cas-ci) non stable, comme défini dans le contrat d’assurance, durant la période de stabilité applicable aux affections préexistantes correspondant à son régime d’assurance, ne serait PAS couvert pour les pertes ou les dépenses associées de quelque façon que ce soit ou découlant de l’hypertension. Si une demande de règlement était présentée en raison d’un nouveau (ou précédemment stable) trouble cardiaque ou AVC, l’hypertension instable ne toucherait la couverture que s’il faisait partie de la cause du trouble cardiaque ou de l’AVC et la couverture ne s’appliquerait pas. Si l’hypertension instable n’a pas contribué au nouveau (ou précédemment stable) trouble cardiaque ou AVC, elle ne pourra pas être invoquée pour refuser la couverture. Q : Si la médication d’un proposant est modifiée de sorte qu’il doive prendre la même quantité en une seule fois au lieu de deux fois par jour, doit-on considérer que le proposant a subi un changement de médication et que par conséquent son état de santé ne satisfait pas aux critères de stabilité? (Par exemple, un proposant prenant deux comprimés de 20 mg voit sa médication modifiée pour un comprimé de 40 mg du même médicament) R : Non. Un changement de médication qui a pour but de combiner plusieurs doses de médications en une seule dose tout en conservant le même médicament et la même posologie ne doit pas être considéré comme un changement de médication. L’état de santé du proposant sera toujours considéré comme stable. L’état de santé devrait toujours être autrement stable pour que le proposant soit admissible à la couverture pour cette affection. Q : Est-ce qu’un proposant traité au moyen d’un médicament expérimental serait couvert? R : Oui. Les médicaments expérimentaux sont considérés comme un traitement. Un proposant traité avec un médicament expérimental doit répondre « oui » à toute question relative à l’état de santé pour lequel le médicament expérimental est pris au cours de la période précisée dans ces questions. 19 10 01 MDG FCA 0816 000 Définitions Traitement expérimental : Faire partie d’une étude pour un médicament qui n’a pas encore été approuvé pour un usage général. Maladie d’Alzheimer : La maladie d’Alzheimer représente de 60 % à 70 % des cas de démence sénile. Elle se caractérise par une altération progressive des fonctions mentales incluant la perte de la mémoire, l’incapacité d’effectuer des calculs et l’inaptitude oculospatiale, ainsi que par la confusion et la désorientation. La démence est une détérioration des capacités cognitives qui peut réduire la capacité de mener les activités de la vie quotidienne. Les signes et symptômes observables sont les suivants : problèmes de mémoire et désorientation, agressivité, troubles du sommeil, incontinence, constipation, chutes et errements, difficultés de communication, dépression, comportement psychotique, ne pas reconnaître les membres de sa famille et les environnements familiers, ainsi que la malnutrition. Chez les patients atteints de démence, les infections, spécialement celles des voies urinaires et des poumons, tendent à exacerber rapidement la confusion. L’apnée du sommeil : L’apnée du sommeil est un déséquilibre du sommeil caractérisé par des pauses dans la respiration durant le sommeil. Chaque épisode, nommé apnée, dure assez longtemps pour qu’une respiration ou plus soit manquée et se produit de façon répétitive pendant le sommeil. Un appareil de pression positive continue (CPAP) est principalement utilisé par les patients pour le traitement de l’apnée du sommeil à la maison. L’appareil CPAP produit un jet d'air comprimé par l'intermédiaire d'un tuyau à un oreiller nasal, à un masque couvrant le nez ou à un masque couvrant tout le visage, séparant le passage de l’air (le gardant ouvert sous la pression de l’air) pour qu’une respiration non obstruée devienne possible, réduisant ou prévenant l’apnée. Examen médical régulier : Tout examen médical normal ou habituel qui n’est pas lié à une condition médicale particulière et qui est mené dans le but d’effectuer un dépistage, un suivi de santé ou un soin préventif et peut inclure des enquêtes et des tests médicaux de routine. 20 10 01 MDG FCA 0816 000