Il faut tirer parti de l`élan que connaît la demande

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Baromètre cybersanté suisse 2017
Berne, le 9 mars 2017
Il faut tirer parti de l’élan que connaît la demande des patients
La révolution médiatique et les applications stimulent la demande de solutions électroniques dans le système de la santé. Il faut maintenant tirer parti de cet élan pour la mise en
œuvre de la cybersanté.
Objectif de l’étude
Le Baromètre cybersanté suisse est réalisé depuis 2009, dans le cadre des InfoSocietyDays. C’est à chaque fois
l’occasion d’examiner à fond l’état actuel et l’évolution de la cybersanté en Suisse. L’étude concerne en priorité
le dossier électronique du patient à la veille de son introduction dans les cantons. L’offre et la demande sont
toujours des moteurs du progrès. En interrogeant le corps médical, les hôpitaux, les pharmaciens/nnes, les établissements médico-sociaux, les services d’aide et de soins à domicile, les autorités et les personnes autorisées
à voter, le Baromètre cybersanté suisse donne une vue d’ensemble de tous les acteurs concernés.
Cybersanté: il faut répondre à la demande croissante
Les offres électroniques dans le domaine de la santé gagnent nettement en popularité auprès du public par rapport à l’année dernière. Internet a presque détrôné les sources d’information classiques comme point de contact
pour les thèmes de santé. Les applications pour le fitness et le mouvement, les fonctions de rappel pour la prise
de médicaments ou de mesure de la tension et de la glycémie connaissent une nette hausse de popularité. 62
pourcent des personnes autorisées à voter trouvent la possibilité de demander des ordonnances par e-mail très
ou plutôt importante lorsqu’il s’agit de choisir un médecin et 56 pourcent souhaitent pouvoir prendre des rendez-vous en ligne chez le médecin. Les choses bougent donc de toute évidence dans la demande de technologies
et d’offres dans le domaine de la cybersanté par les patients.
Les professionnels de santé se penchent eux aussi de plus en plus sur les possibilités de la cybersanté bien que
l’évolution soit nettement plus lente. De plus en plus d’institutions disposent certes d’une stratégie propre de
mise en œuvre de la cybersanté, mais la diffusion des offres par les développeurs et les spécialistes informatiques
aux professionnels de santé soignants n’est pas encore très avancée.
Normes communes: après l’élaboration, la mise en œuvre
La cybersanté est maintenant un thème solidement ancré dans la routine des professionnels de santé. Le corps
médical et les pharmaciens/nnes, les hôpitaux et les établissements médico-sociaux, les services d’aide et de
soins à domicile et les cantons sont très intéressés, mais il reste encore beaucoup de travail à faire pour les
informer. Bien que les professionnels de santé expriment un intérêt et un besoin incontestables, les formations
de base et continues dans le domaine de la cybersanté restent des exceptions. Des incertitudes subsistent notamment en ce qui concerne les normes en vigueur autour de la mise en œuvre de la cybersanté. Ces normes
ont été élaborées par le Conseil national et le Conseil des Etats dans le cadre de l’adoption de la Loi fédérale sur
le dossier électronique du patient (LDEP) en été 2015 mais une majorité des groupes de professionnels de santé
interrogés est d’avis que l’état des travaux liés à la cybersanté n’a guère ou pas du tout avancé.
Dossier électronique du patient
En 2017, une majorité des personnes autorisées à voter est en principe disposée pour la première fois à ouvrir
un dossier électronique du patient. 45 pourcent le feraient de leur propre chef, 11 pourcent de plus le feraient
si un spécialiste de la santé le leur recommandait. De plus en plus de personnes autorisées à voter envisagent
certes d’ouvrir un dossier électronique du patient sur Internet mais le rôle du médecin de famille en tant que
gardien reste intact. 65 pourcent des personnes qui ouvriraient un dossier électronique du patient sur recommandation aimeraient le faire chez le médecin de famille. Mais ce sont justement les médecins de cabinet qui
expriment le plus de réserve vis-à-vis de la cybersanté en général et du dossier électronique du patient en particulier surtout en raison de préoccupations concernant la protection des données de leur patients.
Les cantons comme laboratoires de cybersanté
Maintenant que la LDEP a été adoptée, les cantons ont été exhortés à vérifier la compatibilité de leurs législations
respectives avec la LDEP et à initier éventuellement les ajustements nécessaires. L’objectif est de la mettre en
œuvre progressivement compte tenu des spécificités cantonales et régionales et en étroite collaboration avec
les professionnels de la santé. Actuellement, les autorités et les spécialistes informatiques dans les grandes institutions sont en particulier impliqués dans des projets de mise en œuvre. Ils se concentrent principalement sur
des efforts cantonaux et régionaux. Ce n’est pas encore le cas des professionnels de la santé mais, à part le corps
médical, une majorité est intéressée par une plus grande participation au processus. Les offres actuelles ne sont
pas encore suffisamment utilisables dans la pratique pour le corps médical.
Protection des données
Les préoccupations concernant la protection des données restent pour le corps médical comme pour les pharmaciens/nnes la raison principale de leur scepticisme vis-à-vis de l’ouverture d’un dossier électronique du patient. L’intensité du problème lié à la protection des données s’est légèrement accentuée l’année dernière. Cette
tendance ne se poursuit pas cette année, la formation de l’opinion se stabilise pour ces questions.
Méthode
Le huitième Baromètre cybersanté suisse comprend pour la quatrième fois les questions développées par l’OCDE
sur l’état d’avancement de la cybersanté. Pour l’étude en ligne – respectivement pour l’étude réalisée auprès du
corps médical en ligne et par voie postale – nous avons interrogé 537 médecins choisis de manière représentative, 21 des 26 responsables cybersanté au niveau des cantons à qui nous avons écrit, 83 responsables cybersanté
des hôpitaux, 411 pharmaciennes et pharmaciens, 453 responsables d’établissements médico-sociaux, 13 responsables des associations cantonales de Curaviva ainsi que 173 membres des services de base d’aide et de soins
à domicile. C’est déjà la cinquième fois, dans le cadre de la série d’études, qu’un sondage représentatif a été
effectué auprès de personnes autorisées à voter concernant l’opinion publique autour de la cybersanté. 1'206
personnes ont été interrogées au téléphone.
gfs.bern AG
Dans le domaine de la recherche sociale, gfs.bern a conquis à long terme deux domaines centraux: la recherche
en politique et en communication. Sur la base des connaissances de l’arène politique et des processus de formation d’opinion autour des thèmes et problèmes, l’institut de recherche a développé une compréhension systématique de l’opinion publique et a approfondi les connaissances de processus la concernant. gfs.bern est chargée
depuis 2009 de la réalisation de la série d’études Baromètre cybersanté suisse sous mandat des InfoSocietyDays.
InfoSocietyDays | du 7 au 10 mars 2017
Les InfoSocietyDays se positionnent comme plateforme leader pour l’innovation et le changement dans la société
de l’information. Des personnes intéressées de l’administration et du système de santé se rencontrent chaque
année à Berne, se laissent inspirer par des exposés de premier ordre, discutent de nouvelles tendances ou des
solutions éprouvées et nouent des contacts. Ce congrès de quatre jours se compose du forum Swiss eGovernment et du Swiss eHealth Forum. Les InfoSocietyDays sont l’initiateur de l’étude Baromètre cybersanté.
Demandes
Lukas Golder, co-directeur de gfs.bern, 031 311 62 10, [email protected], www.gfsbern.ch
Jürg Lehni, InfoSocietyDays, 031 350 40 50, [email protected], www.infosocietydays.ch
Vous trouverez les résultats détaillés sous: www.infosocietydays.ch/de/eHealth/Barometer.
Utilisation autorisée avec mention de la source «Baromètre cybersanté suisse des InfoSocietyDays en coopération avec gfs.bern».
Initiateur de l’étude:
InfoSocietyDays
Partenaires de l’étude:
Office fédéral de la santé publique OFSP
eHealth Suisse
FMH
CURAVIVA Suisse
pharmaSuisse
Aide et soins à domicile Suisse
Caisse des médecins
Département de la santé du canton de Saint-Gall
Direction de la santé du canton de Zurich
IG eHealth
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