Le patient d`aujourd`hui, de demain

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Patient 1,2,3 . 0….Go !
Dr Dominique TRUCHOT-CARDOT
Professeure HES Ordinaire, MD
4ème Séminaire européen du SIDIIEF.
Jeudi 28 avril 2016
« I think the biggest innovation
of the 21st century will be at
the intersection of biology and
technology.
A new era is beginning. »
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Introduction
« C’est sans doute parce que la médecine a progressé très très lentement
pendant des millénaires, qu’on a appelé les malades des patients ».
P. GELUCK
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Introduction
• Le numérique a permis un saut quantitiatif et qualitatif
jamais égalé dans :
- notre connaissance des individus,
- de leurs pratiques santé et bien-être,
- et dans leur accompagnement personnel au quotidien.
• Le numérique investit aujourd'hui de multiples aspects
de la santé et il continuera de la faire à l’avenir,
• et de plus en plus…
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What’s ehealth ?
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ehealth ou cybersanté
Deux mille ans après Hippocrate, la vision du monde selon
Google a profondément transformé la médecine.
• Il y a eu la médecine 1.0.
• Puis le médecine 2.0.
• Et enfin la médecine 3.0…
TITRE
DATE
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ehealth ou cybersanté
Est donc sensée assurer des processus de prises en
charge médicale:
• Plus sûrs,
• De meilleure qualité,
• Plus efficaces.
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ehealth ou cybersanté
Tout en relevant les défis suivants:
• La maîtrise des coûts dans un contexte difficile,
• La fragmentation et la surconsommation des soins,
• La nécessaire réforme des parcours de soins dans un
système trop cloisonné,
• La difficulté d’accès aux soins dans certaines zones,
• Le vieillissement de la population et la recrudescence
subséquente des polypathologies chroniques
• L’innovation thérapeutique qui, sans arrêt, permet de
nouveaux traitements parfois très couteux….
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A la recherche du e-patient
• 85% de la population Européenne utilise internet.
• Dont 80% des 60-69ans et 42% des plus de 70 ans.
• 51% des utilisateurs d’internet recherchent des
informations liées à des thèmes de santé.
• 1/3 des personnes utilisent Internet pour s’informer sur un
problème de santé avant d’aller consulter leur médecin.
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A la recherche du e-patient
• 16% des personnes qui s’informe sur la santé par Internet
le font par le biais de forums et plates-formes internet
participatives dites web 2.0.
•
2/3 des personnes qui utilisent Internet pour rechercher
des informations sur la santé mettent la crédibilité de
l’information entièrement ou plutôt en question.
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A la recherche du e-patient chronique
Une enquête TNS Soffres a montré que:
- 49% des malades chroniques interrogés rapportent avoir
utilisé Internet pour rechercher des informations
médicales.
- 91% d’entre eux sur une maladie précise, 78% sur un
traitement et 63% pour trouver des témoignages
d’autres patients. Ce sont des internautes
communautaires.
- Pour 61% les informations trouvées permettent une
meilleure prise en charge.
- Et 58% estiment que cela renforce leur relation avec
leurs soignants.
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Le parcours numérique du e-patient
selon Google
• Le secteur de la santé est l’une des cibles stratégiques
pour le développement de Google dans les 10 prochaines
années.
• Allant même jusqu’à publier le parcours type d’un epatient, comprenant 4 moments clefs:
- le renseignement suite à des symptômes
- Le diagnostic
- Le traitement
- La guérison ou le rétablissement
Le parcours numérique du e-patient
selon Google
« Et si demain je voulais intégrer des outils numériques dans mon
approche soignante, en mobilisant patients et soignants dans ce
projet… ».
« Quels seraient les élèments indispensables à savoir et à prendre en
compte pour optimiser mes chances de réussite ? »
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Triple problématique lié aux patients :
- Inégalité d’accès
- Littératie
- Structuration et la qualité des informations transmises
Mais pas que….
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Les conditions réglementaires et législatives
• Le numérique ne peut se développer sans qu’un
ensemble de conditions soit rassemblé car il s’agit en fait
de :
- transformer l’ensemble de la chaîne des processus de
prévention et de soins
- qui font appel à des autorisations réglementaires dans
un cadre législatif précis.
• C’est ainsi que ce cadre n’évolue que très
progressivement suivant la maturation technologique.
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Le besoin de trouver un modèle économique
L’émergence de nouveaux services basés sur des
technologies innovantes entraîne immédiatement les
questionnements suivants:
• Qui va payer ces nouveaux services ?
• N’allons nous pas vers une santé à plusieurs vitesses ?
• Cela n’annonce t’il pas l’entrée en force d’assureurs privés ?
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Le besoin de trouver un modèle économique
• Ceci est d’autant plus vrai que les risques encourus par
chacun d’entre nous à titre privé impactent notre bien-être
collectif.
• Ne sommes nous pas entrain de créer de nouveaux
modèles hybrides de revenus ?
• Le patient n’est pas celui qui paie directement, mais
d’autres acteurs le suppléent (laboratoires
pharmaceutiques, operateur télécom…).
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Nouvel écosystème des acteurs de santé
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Big Data et outils d’intelligence artificielle
Les données biomédicales actuelles accumulées par les
dossiers médicaux électroniques et l’archivage des images
numériques atteignent 100 à 250 exa-octets avec un taux
de croissance annuel de 1,2 à 2,4 exa-octets.
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Big Data et outils d’intelligence artificielle
• L'avènement de la grande quantité de données couplées
avec l’escalade de la capacité de stockage et d’analyse
conduit à une véritable révolution des données.
• Ceci devient une priorité nationale aux USA à tel point que
le président Obama a lancé à ce sujet une initiative R§D
majeure pour innover à partir des données
numériques.
• L’utilisation d’outils d’intelligence artificielle (réseaux de
neurones artificiels, agents intelligents, raisonnement par
cas, traitement en langage naturel…) va devenir
obligatoire.
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Que sera alors après-demain ?
Les futurs usages.
Dans 10 ou 20 ans…
Si les technologies sont arrivées à leur maturité, qu’un
modèle économique est trouvé et qu’un cadre réglementaire
est voté….
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Que sera alors après-demain ?
Les futurs usages.
Nous pourrons espérer que :
• le suivi de sa santé devienne un réflexe pour la
population qui a pris l’habitude de porter des capteurs et
de s’informer.
• Chacun étant ainsi un acteur à part entière de prévention
pour sa propre santé.
• Les personnes fragiles disposeront de tout un arsenal leur
permettant de vivre une vie la plus normale possible.
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Que sera alors après-demain ?
Les futurs usages
Nous pourrons espérer que :
• Les parcours de santé seront optimisés en prenant en
compte l’ensemble des ressources sanitaires
disponibles sur chaque territoire avec un partage des
données permettant d’optimiser la qualité des soins au
moindre coût.
• Le système hospitalier investira dans des technologies
hyper-performantes pour toujours améliorer la qualité des
soins, mieux formés les soignants et permettre de
nouvelles interventions.
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Comment juger et garantir
la qualité des informations
transmises sur Internet ?
Comment assuré
un soutien
financier
impartial ?
Quid de la sécurité et de
l’utilisation des données
de santé à caractère
personnel ?
Quelles peuvent être
les conséquences d’un
conseil dématérialisé
inadapté ou mal
interprété ?
Quelles sont les conséquences de l’utilisation de ces
outils numériques en terme de formation,
de soins et de relations ?
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Conclusion
« Le professionnel de santé ne s’adresse plus à un patient
dans le cadre d’une « présomption d’incompétence » mais
d’une « présomption de compétence » et d’une expertise
« profane ».
Michel Serres (Petite poucette, Le pommier 2012)
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Merci de votre attention !
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