On peut donc considérer l'existence d'un système intégré, le système neuro-endocrinien
servant à coordonner les processus de l'ensemble de l'activité métabolique.
•On a aussi l'idée qu'à un organe correspond une sécrétion endocrinienne particulière. (la
thyroïde qui synthétise les hormones thyroïdiennes ou le pancréas l'insuline ...)
En réalité, ce n'est pas si simple. Un certain nombre d'hormones sont formées dans des tissus extra
glandulaires.
Ex : estrogènes chez l'homme, testostérone chez la femme …
De plus, certaines hormones correspondent à des sécrétions bizzaroïdes d'hormones
provenant d'un dysfonctionnement grave, tel qu'une tumeur.
C'est le cas du syndrome paranéoplasique. Il se caractérise par un malaise, une diminution
de la tension artérielle, des sueurs, des tremblements...Il faut alors penser qu'il peut y avoir un
désordre sous-jacent. On fait alors des recherches et on se rend compte que la glande fonctionne
normalement mais qu'il y a une tumeur sécrétoire.
•Ce qui nous intéresse ce matin est la question de la coexistence de troubles psychiques avec
des troubles endocriniens.
=> Un trouble endocrinien peut générer un trouble psychique
On est donc confrontés à l'idée qu'une pathologie endocrinienne peut générer une pathologie
mentale, qui peut aller du simple, ordinaire (anxiété, fluctuation de l'humeur) à des troubles
psychiques bien plus graves nécessitant hospitalisation (bouffée délirante aiguë), due par exemple à
un hyper fonctionnement des para thyroïdes.En effet, ce dysfonctionnement est souvent révélés par
des troubles psychiques tels que un « pétage de plomb », des propos curieux voire des délires.
=> Un trouble psychique peut générer un trouble endocrinien.
La maladie de Basedow, pathologie de la thyroïde caractérisée par un hyperfonctionnement
thyroïdien peut être générée par un état de stress.
La survenue d'un diabète insulinodépendant peut être liée à une infection virale, mais aussi
par des conditions de stress.
Ex : une patiente étudiante en première année de médecine se sentait pas bien, avait régulièrement
des malaises … ses parents ont alors mis ça sous le compte du stress. Au bout de quelques mois elle
avait constamment faim et mangeait en grande quantité sans prendre de poids. Par hasard, son
père cardiologue décide de prendre son pouls qui s'est avéré être a 130 bpm !! C'était en fait la
génèse d'un diabète insulinodépendant.
Afin d'identifier le lien entre des maladies et les marqueurs endocriniens, plusieurs
démarches ont été mises en place :
–Existe-t-il un lien entre une pathologie dépressive et un marqueur biologique de cette
dépression ?
Au fond, rechercher si à l'instar de la pathologie infectieuse et de son marqueur qui est la
CRP, on pourrait mettre en évidence un ou des marqueurs qui nous permettraient de faire le
diagnostic du type de dépression : mélancolie ou dépression ordinaire.
Par exemple : test à la dexaméthasone urinaire, non efficace l'idée a été abandonnée.
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